Une trentaine de marcheurs dans les sous-bois du massif de la Bure
Ce lundi 9 juillet, dans le massif de la Bure avec départ au col de la Crénée, a eu la dernière sortie de marche nordique de l’année 2017-2018 avec une trentaine de participants.
Suzanne et Michel Antoine, assistés de Joseph Louis, préparent le pot convivial de fin d’année.
Pour marquer cette fin d’année, après la marche encadrée par Dominique Rossignol et Michel Antoine, ce dernier et son épouse avaient préparé un petit moment convivial à l’intention des participants.
Une dernière photo avant les grandes vacances : les marcheurs nordiques encadrent leur « professeur »
De leur côté, à l’initiative de Jean-Claude Wolff, les adeptes de la marche nordique ont remis un cadeau à Michel Antoine pour le remercier de sa disponibilité et de son « professionnalisme » dans l’organisation, la préparation et l’encadrement des marches.
Au nom de la soixantaine de participants de l’année 2017-2018, Jean-Claude Wolff remet un cadeau à Michel Antoine
Le rendez-vous est donné le lundi 3 septembre pour la reprise .
Durant l’été, seules les sorties en vélo continuent (RV chaque jeudi à 8 heures sur la parking de Territoire de Marques).
Présentation du diaporama par Jean-Louis Bourdon, cardiologue du club Cœur et SantéAprès celle de 2016, une nouvelle formation aux gestes qui sauvent a eu lieu à la salle polyvalente de Celles-sur-Plaine le samedi 7 juillet 2018. Elle était organisée par la mairie en partenariat avec le Club Cœur et Santé de Saint-Dié.
Une vingtaine de personnes avaient répondu à l’invitation, dont une seule avait déjà bénéficié d’une formation.
L’apprentissage du massage cardiaque
Après la présentation d’un diaporama sur le fonctionnement du cœur, les causes de l’arrêt cardiaque et les trois gestes qui sauvent (appeler les secours, masser et défibriller), les participants sont passés à la pratique avec l’aide des mannequins Mini Anne. Ils ont bénéficié des conseils de quatre sapeurs-pompiers et de Jean-François Martinak et Michel Antoine du Club Cœur et Santé.
On peut commencer très tôt à apprendre les gestes qui sauvent
La séance s’est terminé par un pot de l’amitié offert par la municipalité.
Le logo de la Fédération Française de Cardiologie, oeuvre de l’artiste catalan Joan Miro, revu par le Club Cœur et Santé de Saint-Dié
Pour marquer le début de la quarantième année du Club Cœur et Santé de Saint-Dié, Michel Antoine avait donné rendez-vous aux adhérents le jeudi 5 juillet sur la pelouse du parc Jean Mansuy.
Sous sa direction, 70 d’entre eux ont dessiné un grand cœur stylisé, reprenant le logo de la Fédération Française de Cardiologie (FFC), oeuvre de l’artiste catalan Joan Miro.
La quarantième année d’existence du club sera marquée par la poursuite de ses activités, conformément aux missions de la FFC :
aide et soutien aux cardiaques par la pratique d’activités physiques adaptées (gymnastique, marche, sorties en raquettes en hiver, vélo et marche nordique) et les visites aux personnes en réadaptation cardiaque au centre hospitalier de Saint-Dié,
prévention des maladies cardiovasculaires avec les Parcours du Cœur au printemps, la marche du Cœur fin septembre, des conférences,
lutte contre l’arrêt cardiaque avec les sessions de formations pour les scolaires et le grand public et Défidéo qui a été lancé en 2007 et mis en oeuvre avec le Pays de la Déodatie et qui a permis à ce jour l’implantation de 90 défibrillateurs.
D’autres actions sont prévues et seront annoncées prochainement.
La quarantième année verra, le 15 juin 2019, l’organisation à Saint-Dié d’une rencontre des Clubs Cœur et Santé membres de l’Association de Cardiologie de Lorraine.
Le Club est ouvert à toute personne atteinte d’une maladie cardiovasculaire, en particulier après un problème coronarien (pontage, infarctus, dilatation …) ou après une intervention à cœur ouvert.
Après la prise en charge hospitalière et la réadaptation cardiaque, il offre la possibilité de continuer une activité physique régulière adaptée dans un contexte convivial et sécurisé. Un de nos adhérents qui a été opéré du cœur nous écrivait hier ces mots : « Merci pour la ballade de ce matin, sans votre soutien je ne pourrais progresser, vous êtes une super équipe« .
Le Club a été fondé en août 1978 par un petit groupe de personnes autour de Bernard Thirion. Trente ans plus tard, il y avait 76 adhérents. Aujourd’hui nous sommes 157 bénévoles autour d’Annie Thirion qui a pris le relais de son époux en 2002.
Pour toute information et pour adhérez au club vous pouvez utiliser le formulaire de contact ci dessous.
Deuxième cause de mortalité évitable après le tabac, l’alcool est responsable en France de près de 50 000 décès par an. Sa consommation excessive a également un impact dans la sphère publique, privée et professionnelle : passages à l’acte violents, accidents domestiques, absentéisme…
L’alcoolisation fœtale est par ailleurs la première cause non génétique du handicap mental (1,3 pour 1000 naissances par an). Malgré ces chiffres, on entend parfois dire qu’à faible dose, l’alcool ne serait pas négatif pour la santé… Qu’en est-il réellement ?
Des risques avérés au-delà des doses recommandées
Pour répondre à cette question, il faut prendre en considération de nombreux facteurs :
le nombre de verres,
le type d’alcool,
le mode de consommation
l’âge du consommateur.
L’alcool ne peut avoir des effets bénéfiques qu’à certaines conditions :
La consommation doit être de légère à modérée : un à deux verres par jour pour les femmes, deux à trois pour les hommes. Les personnes plus âgées doivent également limiter leur consommation à un verre par jour parce que leur organisme métabolise l’alcool moins rapidement.
Au-delà de ces limites, la consommation d’alcool augmente les risques de nombreuses maladies : troubles cardio-vasculaires, certains types de cancers, cirrhose du foie, mais aussi risques de chutes et d’accidents de la route.
De légers bénéfices pour la santé cardio-vasculaire à long terme
Des études ont montré qu’une consommation d’alcool légère et régulière, un verre par jour, assurait une protection partielle contre les maladies cardio-vasculaires, uniquement à partir de la quarantaine.
D’autres ont mis en évidence son effet protecteur contre les accidents ischémiques, puisqu’elle réduirait le risque de formation de caillot. Les raisons qui se cachent derrière ces effets sont encore méconnues même si l’on sait que l’alcool augmente le taux de cholestérol HDL, ce qui réduit la formation des plaques athéromateuses.
Enfin, selon certaines études, une consommation légère et régulière pourrait diminuer de 30 à 50 % les risques d’être atteint de diabète de type 2. A petite dose, l’alcool rendrait les cellules du corps plus sensibles à l’insuline, facilitant ainsi le métabolisme du glucose.
Un effet plutôt négatif sur les autres pathologies
En ce qui concerne le cancer, les découvertes scientifiques sont formelles : aucun effet protecteur n’a été démontré. Au contraire, puisque les liens entre la consommation d’alcool et certains types de cancers (bouche, gorge, larynx, œsophage, sein, foie et colorectal) sont clairement établis, et ce, même si l’on boit avec modération.
D’autre part, il est impératif pour une femme de s’abstenir durant la grossesse. Les effets de l’alcool sur le système nerveux du fœtus peuvent être irréversibles.
Au final, l’alcool ne peut être qualifié de bénéfique pour la santé, au regard des risques importants qu’il fait courir à son consommateur. Consommer un ou deux verres d’alcool tous les jours ne semble pas être la meilleure solution pour être en bonne santé ou pour diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires. Cesser de fumer, faire de l’exercice, adopter une alimentation équilibrée sont autant de moyens plus recommandables pour réduire le risque.
Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)
Panneau apposé à côté des DAE implantés dans le cadre de Défidéo
Défibrillation publique : on avance !
Le Club Cœur et Santé de Saint-Dié se réjoui de la publication au Journal Officiel de la nouvelle loi sur les DAE (Défibrillateurs Automatisés Externes) dont le texte avait été adopté en 2016 par l’Assemblée Nationale et le 13 juin 2018 par le Sénat.
Il reste à attendre les décrets fixant la liste des établissements recevant du public qui seront tenus de s’équiper d’un défibrillateur et définissant les modalités de recensement des DAE installés : actuellement seuls 25 000 le sont par une association, l’ARLoD, alors que l’on estime entre 150 et 160 000 le nombre d’appareils « disponibles » en France.
Après le chapitre III du titre II du livre Ier du code de la construction et de l’habitation, il est inséré un chapitre III bis ainsi rédigé : « CHAPITRE III BIS « SÉCURITÉ DES PERSONNES
« Art. L. 123-5. – Un décret en Conseil d’Etat détermine les types et catégories d’établissement recevant du public qui sont tenus de s’équiper d’un défibrillateur automatisé externe visible et facile d’accès, ainsi que les modalités d’application de cette obligation. « Lorsqu’un même site accueille plusieurs établissements recevant du public, ces derniers peuvent mettre en commun un défibrillateur automatisé externe.
« Art. L. 123-6. – Les propriétaires des établissements mentionnés à l’article L. 123-5 sont tenus de s’assurer de la maintenance du défibrillateur automatisé externe et de ses accessoires conformément aux dispositions de l’article L. 5212-1 du code de la santé publique. »
Article 2
Le titre III du livre II de la cinquième partie du code de la santé publique est complété par un chapitre III ainsi rédigé : « CHAPITRE III « DÉFIBRILLATEURS AUTOMATISÉS EXTERNES
« Art. L. 5233-1. – Il est créé une base de données nationale relative aux lieux d’implantation et à l’accessibilité des défibrillateurs automatisés externes sur l’ensemble du territoire, constituée au moyen des informations fournies par les exploitants de ces appareils à un organisme désigné par décret pour la gestion, l’exploitation et la mise à disposition de ces données. Un arrêté du ministre chargé de la santé fixe les informations devant être fournies par les exploitants ainsi que les modalités de leur transmission. » La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.