Des cyclistes du club Cœur et Santé sur la dernière étape de la Psycyclette 2018

Photo du Col des Arrentès

Des membres du Club Cœur et santé retrouveront ceux de l’UNAFAM au Col des Arrentès

La Psycyclette est

  • une manifestation de cyclotourisme organisée par l’UNAFAM (Union Nationale de Familles et Amis de personnes malade et/ou handicapés psychiques),
  • un Tour de France contre les idées reçues
  • un défi audacieux : traverser la France à vélo en faisant participer des personnes vivant avec des troubles psychiques, des soignants, des bénévoles de l’Unafam et des cyclotouristes avertis.

Les  participants de l’édition 2018, la cinquième, partiront d’Albi le 12 juin pour rejoindre Saint-Dié le 19. Un autre groupe fera Nice – Saint-Chamond (42) du 11 au 15 juin. Les deux parcours se croiseront à Saint-Chamond le temps d’une soirée festive.

Le Club Cœur et Santé de Saint-Dié a été contacté par Mme Francine LEGROS, vice-présidente départementale de l’UNAFAM, qui nous a mis en contact avec l’organisateur, M. Michel LACAN de Toulouse.

Il a été convenu que des cyclistes du Club Cœur et Santé rejoindront le groupe à la fin de la dernière étape Vesoul – Saint-Dié.

Huit de ses membres partiront de Saint-Dié le mardi 19 juin à 14 heures et retrouveront le peloton de l’UNAFAM au Col des Arrentès, au dessus de Corcieux, pour faire les 25 derniers km de cette randonnée cycliste.

Affiche de la Psycyclette

Arrêt cardiaque : 35 acteurs supplémentaires de la chaîne de survie

Photo des participants à la formation

Ce sont 35 personnes qui ont participé à la formation organisée par le Club Cœur et Santé le jeudi 17 mai à l’Espace Mitterrand.

La majorité d’entre elles n’avait jamais appris les gestes qui sauvent. Pour les autres, il s’agissait de remettre à niveau leurs connaissances.

On notait parmi les participants une personne porteuse d’un défibrillateur implantable venue avec un membre de sa famille.

La soirée a débuté par la présentation d’un diaporama : Arrêt cardiaque-17-5-2018.

Ensuite, chacun est passé aux « travaux pratiques » avec l’aide de la vidéo et des mannequins Mini Anne : apprentissage du massage cardiaque, diagnostic de l’arrêt cardiaque, appel des secours et utilisation d’un défibrillateur.

L’essentiel de la vidéo est accessible avec ce lien :

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La prochaine formation publique organisée par le Club Cœur et Santé aura lieu le jeudi 22 novembre à 19 h à l’Espace François Mitterrand.

Alimentation : distinguer les bons des mauvais gras

Motte de beurre et bouteille d'huile d'olive

Ces dernières années, l’obésité a atteint les proportions d’une épidémie mondiale. Au banc des accusés : les matières grasses. Pourtant, elles sont indispensables à l’organisme puisqu’elles fournissent de l’énergie, contribuent à la régulation de la température corporelle, de même qu’à la synthèse des hormones et à la fertilité. Elles fournissent des acides gras essentiels, permettent l’absorption des vitamines… Le problème que posent les matières grasses, c’est qu’elles ne sont pas toutes égales sur le plan nutritionnel. Il est donc essentiel de savoir distinguer les « bons gras » des mauvais.

Le clan des bons gras

Les matières grasses bénéfiques pour la santé regroupent : les acides gras polyinsaturés (Oméga-6 et Oméga-3) et les acides gras monoinsaturés (Oméga-9). Ils sont liquides à la température ambiante et ne figent pas lorsqu’ils sont réfrigérés.

  • Les Oméga-3 (présents dans les graines de lin, poissons gras, certaines huiles végétales, noix …) ont un effet protecteur sur la fonction cardio-vasculaire : baisse du taux de lipides sanguins, régulation de la pression artérielle, maintien des fonctions plaquettaire et vasculaire, contrôle de l’inflammation, etc. Ils sont très importants car l’homme est incapable de les synthétiser lui-même. Il doit donc les puiser tels quels dans son alimentation.
  • Les acides gras Oméga-6 sont aussi considérés comme de bons gras, car ils ont un impact positif sur les taux de lipides sanguins. On les trouve principalement dans les huiles alimentaires végétales. Mais consommés en excès, ils empêchent l’utilisation optimale des Oméga-3 par l’organisme. On considère donc que le rapport Oméga-6 / Oméga-3 devrait être idéalement proche de 4/1 (alors qu’il est plutôt de 20/1 en Occident).
  • Les Oméga-9, utilisables pour la cuisson, ont aussi des effets bénéfiques sur la fonction cardio-vasculaire et pourraient contribuer à un meilleur contrôle de la glycémie. On les trouve dans l’huile d’olive, les noix, les arachides, l’avocat, les noisettes.

Les mauvais gras

On distingue deux familles différentes : les gras saturés et les gras trans.

  • Les gras saturés, généralement sous forme solide à température ambiante, peuvent provenir du monde animal (beurre, fromage, crème, saindoux ou graisses de bœuf, d’oie, de canard, etc.) ou végétal (huile de coco, huile de palme). Même si ces acides gras ne brillent pas par le nombre de bienfaits qu’ils procurent, ils gardent une place dans l’alimentation humaine. C’est leur consommation en excès qui les rend si néfastes pour l’organisme. En trop grande quantité, ils feraient augmenter le taux de « mauvais » cholestérol (LDL) mais également celui du « bon » cholestérol (HDL). Si leurs effets sont encore controversés, les aliments riches en gras saturés contiennent, quoi qu’il en soit, toujours plus de calories que les autres aliments gras.
  • Les gras trans sont majoritairement issus d’un procédé industriel et ont des effets néfastes reconnus sur l’organisme. Ils font augmenter les taux sanguins de LDL (« mauvais cholestérol ») tout en abaissant les taux de HDL (« bon cholestérol »), ce qui accroît significativement le risque de souffrir de troubles cardio-vasculaires.

Selon les résultats d’une étude, les gras trans pourraient ainsi faire augmenter ce risque de l’ordre de 132 % en comparaison de 32 % pour les gras saturés. On les trouve surtout dans les plats préparés et les aliments transformés.

 

Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC) : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-Alimentation.pdf

Retrouvez la brochure de la FFC des recettes en vidéo : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-mange-equilibre/idees-recettes.

Rencontre avec le club Cœur et Santé de Mondelange

Photo des responsables du Club Cœur et Santé de Mondelange avec la délégation de Saint-Dié

Les responsables du Club Cœur et Santé de Mondelange avec la délégation de celui de Saint-Dié (Photo : Patrice Tezza du Club de Mondelange)

 

Le Club Cœur et Santé de Mondelange organise régulièrement des mini-séjours à l’intention de ses adhérents.

Une soixantaine d’entre eux était récemment à Saint-Dié avec un hébergement à Cap France à la Bolle.

Les participants ont visité Saint-Dié et les Vosges environnantes et ont fait un détour par l’Alsace voisine.

A leur invitation, une délégation du Club composée d’Annie Thirion, Marie-Claude Bourdon, Michel Antoine et Jean-Louis Bourdon est allée les saluer et partager le verre de l’amitié.

Alimentation : qu’est ce que l’index glycémique ?

 

Photos de divers aliments (sucre, fruits, légumes, chocolat et frites)

Devenu très populaire ces dernières années, l’index glycémique (ou indice glycémique) est un critère de classement des aliments contenant des glucides, basé sur leurs effets sur la glycémie (c’est-à-dire le taux de glucose dans le sang) durant les 2 heures qui suivent leur ingestion.

Un soulagement pour les diabétiques

  • Mis au point en 1981, l’index glycémique (IG) a d’abord été pensé pour les personnes diabétiques. Jusqu’à cette découverte, on pensait que tous les glucides avaient la même incidence sur la glycémie, recommandant aux diabétiques de ne plus en manger du tout.
  • Des chercheurs américains ont mis point un classement des glucides selon leur incidence sur la glycémie avec un principe : plus l’hyperglycémie induite par le glucide est forte, plus l’indice qui lui est associé est élevé.  A partir de là, il devint possible pour les diabétiques de contrôler leur glycémie en privilégiant les glucides à faible IG.

Une réappropriation pour les excès de poids

Véritable confort nutritionnel pour les personnes diabétiques, l’index glycémique a suscité de nombreux débats.

  • Certains diététiciens ont vu en lui la possibilité de perdre du poids.  Les glucides à index glycémique élevé provoquant selon eux, une forte sécrétion d’insuline favorisant leur stockage sous forme de graisses.
  • Depuis, certaines études (1,2) sont venues corroborer cette thèse sans que l’on puisse toutefois conclure définitivement à son efficacité. Il semble que les glucides à IG élevé entraînent une suppression de la sensation de faim rapide et brève (pendant une heure après l’ingestion) alors que les glucides à faible IG agissent sur la faim entre 2 et 6 heures après l’ingestion (3,4).

La nécessité de se référer à des tableaux

Chaque aliment a son index glycémique absolu, visualisable dans des tableaux appartenant à leur famille d’aliments.

  • Si celui-ci est supérieur à 70, on le considère comme élevé, tandis que s’il est inférieur à 55, on le dit faible. Malheureusement, il est difficile de dégager une logique pour chaque famille et il faut donc consulter ces tableaux assez régulièrement. A quelques exceptions près, on peut néanmoins dire que les légumes et les viandes ont presque toujours un IG bas.
  • Par ailleurs, l’IG est toujours donné fixe alors qu’en réalité, il varie en fonction de sa maturité (plus un fruit est mûr, plus son IG est élevé), de sa cuisson (plus l’aliment est cuit, plus son IG peut être élevé), de son intégrité structurelle (plus il est raffiné, plus son IG est élevé)…
  • Le contexte alimentaire agit également sur la réponse glycémique : si l’aliment est consommé seul ou au cours d’un repas, la variation de la glycémie ne sera pas la même. La présence concomitante d’autres aliments module en effet la vidange gastrique.
  • L’index glycémique étant un outil peu précis, un nouveau concept s’en est récemment inspiré : la charge glycémique.  Et contrairement à l’index glycémique, elle intègre la quantité des glucides.

 

Pour en savoir plus sur les glucides : https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/04/27/alimentation-ce-quil-faut-savoir-sur-les-glucides/.

Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)

Retrouvez la brochure de la FFC sur l’alimentation : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-Alimentation.pdf

ainsi que des recettes en vidéo : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-mange-equilibre/idees-recettes.