Logo de la Journée mondiale de l’arrêt cardiaque 2023
Le mercredi 16 octobre a lieu la Journée mondiale de l’arrêt cardiaque 2024.
Quelques chiffres sur l’arrêt cardiaque
Il y a chaque année en France 40 à 50 000 personnes qui décèdent d’un arrêt cardiaque, soit :
15 fois plus que les accidents de la route
et 3 à 4 fois plus que le cancer du sein.
A l’échelle mondiale, cela représente 4 à 5 millions de décès chaque année.
Les signes précurseurs de l’arrêt cardiaque
L’arrêt cardiaque peut survenir brutalement sans signe avant-coureur.
Il est précédé parfois de palpitations ou d’une sensation de malaise général dans les jours ou les heures qui précèdent.
Mais trois fois sur quatre, la mort subite de l’adulte survient lors d’un infarctus du myocarde.
Les signes de l’infarctus du myocarde
Forte douleur dans la poitrine qui peut devenir oppressante avec sensation de serrement ou d’écrasement,
La douleur peut irradier dans le cou, la mâchoire ou les bras (le plus souvent le gauche) avec également une sensation constrictive,
Elle peut s’accompagner d’essoufflement, de nausées, de vomissements, de palpitations, de malaise…
Si vous ressentez ces symptôme la seule chose à faire est d’appeler le 15
En cas de douleur thoracique durant plus de 20 minutes, il faut appeler le 15
Le prévention
La survenue d’un infarctus est favorisée par :
l’excès de cholestérol,
une hypertension artérielle,
le diabète,
le tabagisme,
le manque exercice,
le surpoids avec un périmètre abdominal augmenté. Ce dernier ne doit pas dépasser 94 cm chez l’homme et 80 cm chez la femme.
Pour réduire vos risques :
ne fumez pas,
mangez équilibré,
pratiquez une activité physique régulière pendant au moins 30 minutes chaque jour.
Comment reconnaître un arrêt cardiaque ?
Les deux signe de l’arrêt cardiaque sont :
la perte de connaissance (la personne ne répond pas et ne réagit pas).
l’arrêt de la respiration : son thorax ne se soulève pas et l’on ne peut détecter son souffle en approchant une joue près de sa bouche et de son nez.
Que faire face à une victime d’arrêt cardiaque ?
Restez calme.
Demandez de l’aide.
Appelez les secours en composant le 15 ou demandez à quelqu’un de la faire, en précisant le lieu exact où vous êtes et l’état de la victime.
Ne raccrochez pas tant que l’on ne vous a pas demandé de la faire.
Pratiquez le plus tôt possible un massage cardiaque en appuyant au milieu de la poitrine de 5 à 6 cm et à une fréquence de 100 à 120 par minute.
Si un défibrillateur automatique (DAE) est disponible à proximité, demandez à quelqu’un d’aller le chercher.
Ouvrez le DAE et suivez ses instructions.
Poursuivez le massage cardiaque en suivant le rythme indiqué par le DAE jusqu’à l’arrivée des secours.
Recherche de la respiration par Jean Masson de la Croix Rouge de Fraize
Apprenez à porter secours
Apprenez les gestes qui sauvent auprès d’un organisme de formation ou lors des sessions mises en place par le club Coeur et Santé de Saint-Dié.
La prochaine aura lieu le jeudi 19 décembre à 18 h 15 à l’Espace pace François Mitterrand. L’inscription est gratuite mais obligatoire, le nombre de place étant limité. Pour ce faire, rendez vous sur notre site ou sur deodefib.fr
Photo d’un enfant apprenant un massage cardiaque et l’utilisation d’un DAE
L’infarctus du myocarde est l’une des principales causes d’arrêt cardiaque
En ce 29 septembre, dernier jour de la Semaine du Coeur de la FFC, c’est la Journée Mondiale du Cœur.
Célébrée chaque année, elle a pour objet de sensibiliser le public sur les maladies cardiovasculaires qui sont la première cause de mortalité dans le monde.
Comme l’indique le Ministère de la Santé, en France elle sont aussi la première cause de décès chez les femmes et la seconde chez les hommes. Elles sont responsables chaque année de plus de 143 000 décès et plus de 350 000 hospitalisations.
Les maladies cardiovasculaires chez la femme en 6 chiffres (source : Efficience santé au travail)
Or on peut prévenir de nombreuses maladies d’origine cardio-vasculaire.
Chacun peut agir pour de meilleures habitudes de vie :
arrêter le tabac,
adopter une alimentation équilibrée,
maintenir une activité physique régulière,
réduire les comportements sédentaires,
réduire sa consommation d’alcool,
agir sur le stress,
réduire un surpoids.
Avec les professionnels de santé, il s’agit d’évaluer le risque et réduire les facteurs cliniques tels que l’hypertension artérielle, le diabète de type 2, l’hypercholestérolémie, l’obésité ou certains troubles du rythme cardiaque.
L’amélioration des habitudes de vie, et les traitements médicamenteux si nécessaires, se complètent pour réduire un risque souvent multiple.
Manger, bouger
Alimentation, activité physique, tabagisme : des actions concrètes du plan interministériel Priorité Prévention pour permettre à chacun d’agir sur sa santé.
Agir sur son alimentation en se guidant sur la qualité nutritionnelle des aliments de tous les jours. Le Nutriscore, facilement identifiable et interprétable, est aujourd’hui apposé sur plus de 25% des aliments retrouvés en magasins. On peut aussi consulter et suivre les recommandations nutritionnelles, récemment mises à jour, qui sont accessibles sur le site www.mangerbouger.fr, ainsi que les repères de consommation d’alcool « maximum 2 verres par jour et pas tous les jours ».
Arrêter le tabagisme est bénéfique quelle que soit sa consommation. Un ancien fumeur verra son risque d’infarctus du myocarde se réduire dès les premiers jours et se rapprocher de celui d’un non-fumeur après 5 ans de cessation. Le nombre de fumeurs quotidiens a baissé de 1,6 million entre 2016 et 2018, grâce au remboursement des traitements de substitution nicotinique, aux actions des professionnels de santé et à l’opération nationale #MoisSansTabac, Mais un adulte sur 4 (parmi les 18-75 ans) est encore fumeur quotidien, et le renouvellement de l’opération nationale #MoisSansTabac viendra les soutenir s’ils désirent s’arrêter en 2019.
Mois sans tabac, c’est en novembre
Maintenir une activité physique régulière (au moins 30 minutes d’activité physique par jour) réduit les risques de maladies cardio-vasculaires. Mais elle diminue aussi d’environ 30% les risques de décès ou de ré-hospitalisation chez les personnes ayant souffert d’un syndrome coronarien aigu (crise cardiaque). Pour les patients atteints de maladies chroniques, dont les maladies cardiovasculaires et le diabète, l’objectif est de développer l’activité physique adaptée et de renforcer sa prescription par les médecins.
1 vie = 3 gestes : en cas d’arrêt cardique : appeler les secours, pratiquer un massage cardique et utiliser un défibrillateur
Se former aux gestes de premier secours car prévenir c’est aussi porter secours. En France, 40 000 morts subites surviennent chaque année. Le taux de survie est inférieur à 10%, mais la chance de survie est beaucoup plus élevée si un massage cardiaque a été pratiqué par un témoin.
En cas de survenue d’un accident cardio-neurovasculaire, chaque minute compte. Toute personne témoin d’un arrêt cardiaque soudain doit oser les gestes qui sauvent : APPELER, MASSER, DEFIBRILLER. Généraliser les formations, tout au long de la vie est une des mesures phares du plan priorité prévention. L’accès au défibrillateur automatisé externe (DAE) est renforcé par l’obligation des établissements recevant du public de s’équiper, et la mobilisation des pouvoirs publics et des partenaires pour assurer l’accessibilité, la géolocalisation et un bon état de fonctionnement des DAE. »
Source : Ministère de la Santé : https://sante.gouv.fr/archives/archives-presse/archives-communiques-de-presse/article/journee-mondiale-du-coeur
Si vous avez manqué la Fête du sport et des associations du samedi 7 septembre retrouvez dans l’article ci-dessous les activités que le Club Coeur et Santé de Saint-Dié vous propose pour faire bouger votre cœur tout au long de l’année :
marche,
gymnastique,
marche nordique,
vélo.
Vous y trouverez aussi les autres actions qu’il met en place tout au long de l’année pour lutter contre les maladies cardiovasculaires qui sont en France la première causse de mortalité chez les femmes et la seconde chez les hommes, après les cancers :
semaine du Coeur en septembre,
gestes qui sauvent en cas d’arrêt cardiaque tout au long de l’année pour les scolaires et le grand public,
Parcours du Coeur scolaire et grand public en avril.
Le club organise aussi pour ses adhérents des moments de convivialité.
Photo de groupe le 27 juin 2024 lors de la fête en l’honneur des bénévoles
Pour nous rencontrer, deux solutions :
venir à notre permanence qui se tient chaque lundi, hors vacances scolaires, de 18 heures à 19 heures à la salle de tir à l’arc du palais omnisports Joseph Claudel,
nous laisser un message au moyen du formulaire de contact ci dessous (n’oubliez pas de noter votre numéro de téléphone pour que nous puissions vous rappeler).
En 2023, le projet du club a été présenté dans le cadre du budget participatif et a été validé par la commission municipale puis placé en tête lors du vote par par les Déodatiens.
Il vise à
implanter davantage de DAE (Défibrillateurs Automatiques Externes) en accès public 24 heures sur 24
et à former un maximum de personnes.
Durant la première phase de formation qui a eu lieu du 2 juin au 6 août 2024 ce sont 711 personnes qui ont appris à porter secours à une victime d’un arrêt cardiaque.
1 vie = 3 gestes
Cette action va se poursuivre durant l’année 2024-2025.
Le club Coeur et Santé de Saint-Dié se propose durant cette année d’organiser des sessions auprès des adhérents des clubs sportifs et des associations en partenariat avec leurs responsables.
Cette action a été présentée le samedi 7 septembre à la quasi-totalité de ceux qui étaient présent à la Fête du Sports et des associations (il nous a malheureusement manqué un peu de temps pour faire le tour de tous les stands).
Portique Fête du sport – 7-9-2024
Des sessions auront aussi lieu cette année en milieu scolaire, tant au niveau du primaire que du secondaire.
D’autres actions sont également envisagées dans les entreprises.
Les structures intéressées peuvent nous joindre au moyen du formulaire de contact ci-dessous. Merci de noter un numéro de téléphone pour que nous puissions vous rappeler.
Le club sera présent à la Fête du Sport et des associations le 7 septembre 2024
Logo du Coeur et Santé
Comme d’autres association, le club Coeur et Santé a fait sa rentrée (même si certaines de ses activités se poursuivent durant tout l’été).
C’est l’occasion pour lui de rappeler son ADN et ce qui fait sa spécificité et de présenter ses activités.
L’histoire du club
Créé en 1978 et déclaré le 3 août 1978, le club est devenu ensuite une section de l’Association de Cardiologie de Lorraine conformément aux statuts de la Fédération Française de Cardiologie. Il a d’abord été présidé par Bernard Thirion. Son épouse Annie lui succédé en 2001. Michel Antoine a pris sa relève en 2021. Le premier cardiologue référent du club a été le Dr Jacques Renaud. Arrivé au club en octobre 1980 dans le cadre d’une campagne anti-tabac en milieu scolaire, le Dr Jean Louis Bourdon lui a succédé en 1981.
La Fédération Française de Cardiologie à laquelle le club est rattaché a été fondée le 13 août 1964.
Elle a pour missions sociales :
La préventiondes maladies cardiovasculaires par l’information et les actions d’éducation du public,
la promotion et financement de la recherche cardiologique,
la sensibilisation aux gestes qui sauvent,
l’aide à la réadaptation et à la réinsertion des cardiaques avec l’organisation d’activités physique adaptées,
la coordination des actions de ses 21 associations régionales et de leurs 300 clubs Cœur et Santé.
Les Parcours du Cœur ont été créés en 1972 et les clubs Cœur et Santé en 1976.
Les Gestes qui sauvent ont été lancés en 1994.
L’Association de Cardiologie de Lorraine a été créée le 22 mai 1974 par le Pr Gabriel Faivre auquel a succédé le Pr Jean-Marie Gilgenkrantz en 1987, puis le Pr Etienne Aliot en 1999 et le Pr Nicolas Sadoul en 2021.
A Saint-Dié, la première activité régulière destinée aux cardiaques a été la marche. Le club a été l’un des premiers en France à proposer des séances de gymnastique en 1984, puis de la marche nordique en 2012 et des sorties en vélo régulières en 2017.
Le Parcours du Coeur grand public est la plus anciennes des actions en direction du public. Des expositions et conférences sont régulièrement organisées.
En 1990, le club est aussi l’un des premiers à organiser un Parcours du Coeur scolaire.
Depuis 1994, il fait régulièrement des initiations aux gestes qui sauvent pour les scolaires et le grand public et en 2007, il a lancé le projet Défidéo, porté depuis 2008 par le Pays de la Déodatie avec à ce jour près de 150 défibrillateurs accessibles au public 24 h sur 24 installés sur le territoire.
Tout ceci est le fruit du travail des bénévoles et de nos partenaires. Merci à toutes et à tous.
A cette liste, il faut aussi ajouter la convivialité, si importante pour le cœur et qui est portée par Coeur en Marche, l’association jumelle du club.
Ces deux associations sont administrées par 7 membres :
Michel Antoine, président,
Annie Thirion, vice-présidente,
Dr Jean-Louis Bourdon, cardiologue référent,
Jean-Paul Besombes, trésorier,
Guilaine Bedel, coordinatrice de la gymnastique,
Marie-Reine Kosniewski, responsable des marches du vendredi,
Pierre Christophe.
Les activités physiques proposées par le club
Elles offrent à chacun la possibilité de varier ses domaines d’activité. Vous trouverez dans la colonne de droite de ce site la rubrique « Evènements » qui vous donne les informations sur les prochains rendez-vous du club.
A noter que la sécurité des participants est assurée par la présence d’au moins une personne formée aux gestes qui sauvent (il y en a le plus souvent plusieurs pour chaque activité : médecin, infirmière ou personne titulaire du PSC1) ayant à disposition un défibrillateur automatique.
le club dispose de deux défibrillateurs Fred Easyport
La marche
Les marcheurs à la Cense de Grandrupt
Marche du samedi matin de 9 h 30 à 11 h de septembre à fin juillet (responsable : Denise Dombrat), destinée aux personnes qui souhaitent reprendre une activité ou pour qui les grandes marches sont trop longues.
Marche du dimanche, certains dimanche de septembre à fin juillet, de 14 h à 17 h avec un petit circuit de 4 à 6 km (responsable : Denise Dombrat) et un grand circuit de 8 à 9 km (responsable : Michel Antoine);
Marche du vendredi de 14 h à 17 h avec un circuit 8 à 9 km de septembre à début juillet (responsable : Marie-Reine Kosniewski).
Première sortie en raquettes sur les crêtes le 25 janvier 2017 (photo : Michel Antoine)
Des marches en raquettes sont organisées en janvier et février (sortie de la journée) et en septembre une sortie de la matinée sur les crêtes à la découverte des chamois (responsable : Michel Antoine).
Dans l’année, d’autres marches sont organisées couplées à la visite d’un site touristique ou historique, lors d’une sortie d’une journée.
Sortie chamois
La marche nordique
Elle a lieu toute l’année, chaque lundi de 14 h à 17 h, y compris pendant les vacances scolaires. En cas de lundi férié, elle est généralement reportée au mardi. Une séance d’initiation est organisée en septembre (responsable : Michel Antoine).
Marche nordique sur les hauteurs de Taintrux
La gymnastique
Elle a lieu chaque lundi (hors congés scolaires ou jour férié) de 18 h à 19 h à la salle de tir à l’arc du palais omnisports Joseph Claudel (coordinatrice : Guilaine Bedel).
Les séances de gymnastique ont lieu le lundi à 18 heures dans la salle de tir à l’arc du palais Omnisports
Le vélo (cyclotourisme)
Il s’agit de sorties sur route, sans esprit de compétition, avec un vélo « musculaire » ou à assistance électrique qui ont lieu, y compris pendant les vacances scolaires, de fin février-début mars à fin novembre-début décembre (responsable : Dr Jean-Louis Bourdon). Pour la sécurité, le port du casque et d’un gilet ou d’un vêtement ou d’un accessoire fluorescent sont obligatoires.
Grande sortie de 9 h à 12 h le jeudi matin à la belle saison ou l’après-midi en début et en fin de saison. De juin à mi-septembre les sorties se font de 8 h à 12 h. Cette sortie peut avoir lieu le mercredi si la météo n’est pas favorable le jeudi.
Petite sortie le dimanche de 9 à 11 heures qui permet de reprendre cette activité ou de faire une deuxième sortie hebdomadaire pour les cyclos du jeudi.
Une randonnée de plusieurs jours est organisée depuis 2019.
Les clubs Coeur et Santé de Lunéville, Nancy et Saint-Dié Place Stanislas le 19 juin 2024 lors de randonnée de 4 jours du 17 au 20 juin
Les autres activités
Les gestes qui sauvent
des sessions d’initiation pour le grand public sont organisées par le club à Saint-Dié en novembre et mai, ou dans d’autres communes, en particulier dans le cadre du projet Défidéo.
Pour les scolaires, deux journées ont lieu chaque année fin novembre.
Une session de formation pour des adultes
Pour 2024-2025, les journées de formation des élèves de CM2 auront lieu le jeudi 19 et vendredi 20 décembre.
Une session grand public aura lieu le jeudi 19 décembre à 18 h 15.
Le challenge Déo Défib’
En 2023, le projet du club a été présenté dans le cadre du budget participatif et a été validé par la commission municipale puis placé en tête lors du vote par par les Déodatiens.
Il vise à implanter davantage de DAE (Défibrillateurs Automatiques Externes) en accès public 24 heures sur 24 et à former un maximum de personnes.
Déodéfib’-Banderole avec l’ensemble des partenaires
La première phase a eu lieu du 2 juin au 6 août. Durant cette période 711 personnes ont appris à porter secours à une victime d’un arrêt cardiaque.
Cette action va se poursuivre durant l’année 2024-2025.
DéoDéfib’, mercredi 5 juin 2024
Les Parcours du Coeur
Ils ont lieu début avril pour les scolaires et mi-avril pour le grand public.
Pour 2025, les dates prévues sont
le jeudi 3 avril pour les scolaires
et le dimanche 6 avril pour le grand public.
Jeu de parachute lors du Parcours du Coeur scolaire
La Semaine du Cœur
Manifestation nationale de la Fédération Française de Cardiologie qui a lieu fin septembre.
Le club de Saint-Dié organise une randonnée urbaine en vélo (en partenariat avec l’Engrenage), une marche, et une conférence.
Pour 2024, les dates sont les suivantes : vélo le samedi 21, marche le dimanche 22 et conférence le mardi 24 (voir affichette ci-dessous).
Pour plus d’information
Vous pouvez :
soit venir à notre permanence un lundi (hors congés scolaires ou jour férié) de 18 h à 19 h à la salle de tir à l’arc du palais omnisports Joseph Claudel.
soit utiliser le formulaire de contact ci-dessous en indiquant votre numéro de téléphone. Nous vous appellerons dans les meilleurs délais.
Conférence sur l’insuffisance cardiaque le 24 septembre 2024
Dernière manifestation de la Semaine du Cœur 2024, la conférence sur l’insuffisance cardiaque a eu lieu le mardi 24 septembre à la salle Carbonnar.
Un précédent article a traité des symptômes et du diagnostic. Dans celui-ci il sera question du traitement et de la surveillance.
Le traitement
A la phase aiguë, l’objectif : soulager rapidement le patient.
Traitement symptomatique :
furosémide (diurétique intraveineux qui permet élimination de l’eau et du sel,
dérivés nitrés injectables (dilatation des vaisseaux),
oxygène,
ventilation non invasive si besoin.
Boite de Furosémide
Traitement du facteur déclenchant.
Traitement d’un trouble du rythme si nécessaire.
Traitement de l’infection éventuelle.
A la phase chronique
Le traitement est médicamenteux en 1ère intention avec 5 grandes classes de molécules :
IEC ou sartan ou association valsartan/sacubitril (ENTRESTO) : assouplit les vaisseaux et diminue la tension,
Bétabloquant : protège des arythmies ventriculaires et de la mort subite,
Diurétique de type spironolactone si la fraction d’éjection du ventricule gauche est altérée, surtout après infarctus,
Glifozine : médicament antidiabétiques qui ont montré leur efficacité dans l’insuffisance cardiaque (FORXIGA – JARDIANCE),
Furosémide par voie orale à dose décroissante.
Certains traitements sont introduits à dose progressivement croissante pour améliorer la tolérance (tension artérielle et fonction rénale) et aboutir à la dose maximale tolérée.
Traitement associé si nécessaire
Traitement des troubles du rythme :
médicaments : exemple AMIODARONE.
choc électrique externe si nécessaire.
ablation par radio fréquence,
implantation d’un stimulateur cardiaque triple chambre ou avec stimulation physiologique de la branche gauche.
implantation d’un défibrillateur automatique.
Traitement anticoagulant
Fer oral ou injectable en cas de carence en fer.
Traitements de la maladie causale si nécessaire :
implantation de stent coronaire, pontage aorto-coronarien,
chirurgie valvulaire avec plastie ou remplacement valvulaire,
traitement d’une hyperthyroïdie, d’une anémie …
Les mesures hygiéno-diététiques : INDISPENSABLES
Réduction du sel : 6 g par jour :
se méfier des conserves et des plats préparés, des boissons salées, des soupes du commerce… (surveiller les étiquettes),
attention aux huitres et fruits de mer et au saumon fumé,
ne pas resaler mais utiliser épices, poivre, jus de citron.
Evitez les sels de régime qui contiennent beaucoup de potassium.
Exemples d’aliments riches en sels
Réduction hydrique : 1,5 l par jour
Activité physique, dès que possible, d’intensité progressive.
La prévention des infections
Des vaccins recommandés : grippe, COVID, pneumocoque, coqueluche.
Le traitement de l’insuffisance cardiaque terminale
La greffe cardiaque : mais problème du nombre limité de greffons (411 greffes en 2022), contre-indication nombreuses, nécessité de traitement anti rejet.
Le dispositif Heartmate d’assistance ventriculaire gauche
L’ assistance ventriculaire gauche : « turbine » implantée à la pointe du ventricule gauche qui éjecte le sang dans l’aorte par l’intermédiaire d’un tube branche au-dessus de la valve aortique. Mais alimentation se fait par une batterie extérieure reliée par un câble, d’où un risque infectieux.
Les autres techniques (cœur artificiel, cellules souches) relèvent encore du domaine de la recherche.
La surveillance
C’est un élément essentiel pour éviter les nouvelles décompensations et nouvelles hospitalisations. Elle est indispensable.
Le but est de dépister précocement une décompensation de manière à intervenir rapidement pour éviter une hospitalisation.
Il faut l’organiser avant la sortie du patient.
Elle repose sur une surveillance clinique au domicile avec une transmissions d’alerte au cardiologue traitant (transmission des données par voie électronique le plus souvent) :
par infirmière libérale : Prado,
par société de télémédecine avec des outils connectés.
Les outils indispensables de surveillance
Le pèse-personne
le tensiomètre,
le stéthoscope,
le saturomètre (mesure du « taux » d’oxygène dans le sang).
Outils de surveillance de l’insuffisance cardiaque
Surveillance médicale régulière avec :
Bilan biologique : fonction rénale, potassium, Nt Pro BNP …,
Electrocardiogramme,
Echographie cardiaque,
Holter ECG si besoin ou autre examen
Nouveauté : place de l’Infirmière de Pratique Avancée (IPA) : infirmière spécialisée qui réalise les consultations en alternance avec le médecin cardiologue.
L’éducation thérapeutique
Associée à la surveillance, elle vise à
apprendre les signes d’alerte,
comprendre et mettre en œuvre la restriction hydro sodée,
connaitre sa maladie,
acquérir des notion sur les différents traitements, leurs actions et leur surveillance
aider à comprendre qu’il s’agit d’une maladie chronique qui nécessite une coopération entre le patient et ses soignts.
Les points clés
Maladie fréquente, grave, surtout chez la personne plus âgée.
Traitement efficace mais parfois lourd.
Surveillance médicale et paramédicale indispensable dans les premiers mois qui suivent une hospitalisation.
Maladie chronique qui doit être bien comprise du patient et de son entourage.
Importance des signes d’alerte.
Pour en savoir plus consultez la brochure sur l’insuffisance cardiaque sur le site de la Fédération Française Cardiologie
Mot d’accueil de Michel Antoine, président de Coeur et Santé
Dernière manifestation de la Semaine du Coeur 2024, la conférence sur l’insuffisance cardiaque a eu le mardi 24 septembre à la salle Carbonnar en présence de 79 personnes.
Pour ce faire, le club Coeur et Santé avait invité le Dr Marie-Françoise Bragard, chef du service de cardiologie de l’hôpital.
Image extraite du film de l’Assurance maladie sur l’insuffisance cardiaque
Après une vidéo de l’Assurance maladie sur les signe d’alerte, elle a indiqué que l’insuffisance cardiaque est une pathologie en augmentation du fait du vieillissement de la population.
Fréquence de l’insuffisance cardiaque en fonction de l’âge et du sexe
Une maladie fréquente
Concernant 2 à 3 % de la population, elle atteint plus les hommes et augmente avec l’âge (10% chez les plus de 70 ans).
C’est une anomalie de structure ou de fonction de la pompe cardiaque qui entraine une diminution des apports en oxygène et en nutriments nécessaires aux besoins métaboliques des différents organes.
Après un rappel sur l’anatomie et le fonctionnement du cœur, la conférencière a expliqué comment il s’adapte grâce à des mécanismes compensateurs cardiaques (dilatation et hypertrophie et accélération du rythme) et extracardiaques (vasoconstriction et activation de systèmes neuro-hormonaux).
Ils sont initialement bénéfiques puis deviennent délétères.
L’insuffisance cardiaque est responsable chaque année en France de 160 000 hospitalisation et du décès de 70 000 personnes.
Son coût est de 3 milliards d’euros en 2020, surtout lié aux hospitalisations souvent répétées, d’où l’intérêt du suivi en ambulatoire et développement de la télé surveillance) ainsi qu’aux hospitalisations et à un degré moindre aux différents traitements.
Les signes d’alerte de la maladie sont au nombre de quatre.
On peut les retenir au moyen de l’acronyme de leurs initiales : EPOF.
Essoufflement,
Prise de poids importante en quelques jour,
Œdème des membres inférieurs,
Fatigue.
D’abord modéré et survenant à l’effort, l’essoufflement va s’accentuer en l’absence de prise en charge pour survenir même au repos avec nécessité de dormir en position assise. Parfois la situation peut s’aggraver brutalement sous la forme d’un œdème aigu du poumon nécessitant une hospitalisation en urgence.
Les œdème d’abord limités aux chevilles vont remontrer au niveau des jambes, puis des cuisses et du tronc. Ils sont mous et si l’on appuie avec un doigt cela laisse un creux (c’est le signe dit du « godet ») qui va s’estomper progressivement.
Les autres symptômes sont la toux, des crachats sanglants, des palpitations, des douleurs abdominales, la présence d’eau dans l’abdomen (ascite), autour des poumons (pleurésie) ou du cœur (péricardite).
Tous ces signes, pas forcément spécifiques, imposent de consulter son médecin (voire à appeler le centre 15 en cas œdème pulmonaire).
Ils sont souvent minimisés : « C’est l’âge ! ». D’où un retard à la prise en charge et à la mise en route du traitement.
Le diagnostic
Le diagnostic posé par l’examen du patient : poids, rythme cardiaque, tension, auscultation cardiopulmonaire, évaluation des œdèmes et de la taille du foie, recherche d’une cause et d’un facteur favorisant comme une infection pulmonaire).
Des examens complémentaires, essentiellement un électrocardiogramme et une échographie permettront de confirmer le diagnostic et de préciser la cause de l’insuffisance cardiaque.
Cette échographie est l’examen clé du diagnostic. elle permet :
la mesure de la taille des cavités cardiaques,
la mesure de la fonction du cœur (fraction d’éjection du ventricule gauche qui est la proportion de sang éjectée à chaque contraction),
l’étude des valves cardiaques (rétrécissement, fuite),
la mesure des pressions,
la recherche d’une atteinte du péricarde,
l’étude des vaisseaux (aorte, veine cave inférieure) et de la taille du foie.
Echographie d’un cœur normal (à gauche) et d’une cardiomyopathie dilatée (à droite)
Le bilan biologique comporte entre autres
un ionogramme (sodium et potassium),
l’étude de la fonction rénale (créatinine et débit de filtration)
et le dosage du NTproBNP (un marqueur de l’insuffisance cardiaque). Le taux élevé de ce dernier permet de confirmer le diagnostic et par la suite il va diminuer sous l’effet du traitement.
Si nécessaire, d’autres examens seront réalisés (coronarographie, scintigraphie ou IRM cardiaque, enregistrement prolongé du rythme cardiaque (Holter)…
Ce bilan permettra de :
préciser le type de l’insuffisance cardiaque
insuffisance cardiaque « systolique » : la contraction du cœur est moins bonne avec une fraction d’éjection du ventricule gauche diminuée,
insuffisance cardiaque « diastolique » : le cœur a du mal à bien se relaxer et il se remplit moins bien alors que la fraction d’éjection est conservée,
rechercher l’étiologie de l’insuffisance cardiaque :
cardiopathie ischémique (infarctus),
hypertension,
cardiopathie hypertrophique (épaississement des parois), parfois génétique ou liée à une amylose,
atteinte d’une valve, troubles du rythme, maladie du péricarde…
La Semaine du Coeur de la Fédération Française de Cardiologie a lieu cette année du 19 au 29 septembre 2024.
Dans ce cadre, le club Coeur et Santé de Saint-Dié a mis en place trois manifestations.
Première d’entre elles, la randonnée urbaine à vélo du 21 septembre organisée par Coeur et Santé en partenariat avec l’Engrenage a allié la pratique du vélo en ville à la découverte des sites d’implantation de 19 des futurs défibrillateurs en accès public à Saint-Dié dans le cadre de Déo Défib’.
Modalités d’appel des secours au Palais Omnisports Joseph Claudel
Le circuit d’une longueur de 15 km au départ de l’Engrenage passait en centre-ville, puis à Kellermann, à Foucharupt et à Saint-Roch.
Michel Antoine et Jean Louis Bourdon de Coeur et Santé ont fait des démonstrations des gestes qui sauvent à faire en cas d’arrêt cardiaque. Elles ont eu lieu à quatre endroits du circuit :
diagnostic de l’arrêt cardiaque à l’Engrenage,
modalités d’appel des secours au Palais Omnisports Joseph Claudel,
massage cardiaque sur le terrain de sport entre le centre social de Saint-Roch et l’école Jacques Prévert,
utilisation du défibrillateur au retour à l’Engrenage.
Démonstration du massage cardiaque sur le terrain de sport de l’école Jacques Prévert
L’usage du défibrillateur expliqué dans la cour de l’Engrenage
Avant le départ, Jean-Pierre Mathieu, président de l’Engrenage, a rappelé à la vingtaine de cyclistes présents les consignes de sécurité.
Des réglages éventuels des casques ont également été fait grâce aux conseils de Cyrile Tisserand de l’association « Il est Encore Temps en Déodatie« .
Pour sa sécurité, bien régler son casque
La randonnée s’est achevée autour du verre de l’amitié offert par les deux associations.