S’inscrire à l’une des sessions de formation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque dans les quartiers

Les RV de Déo Défib’-Autres quartiers -25 juin-6 août

La procédure d’inscription

1 – Choisissez d’abord dans la liste ci-dessous le jour où vous voulez venir.

2 – Ensuite, cliquez sur le lien du  jour correspondant à votre choix dans la liste ci-dessous.

3 – Ce lien vous donnera alors accès aux différents créneaux horaires disponibles pour chacune des lignes de formation.

4 – Choisissez alors le créneau qui vont convient.

5 – Si vous venez avec d’autres personnes, réservez le nombre de places nécessaires pour votre groupe.

6 – Surveillez ensuite votre messagerie car vous recevrez un courriel de confirmation (certaines personnes peuvent le recevoir dans les « spams »).

Quel que soit votre lieu d’habitation vous pouvez vous inscrire à l’une de ces 9 formations.

 

Arrêt cardiaque, devenez tous acteurs grâce à Déo Défib’

Affiche Déo Défib' avec le détail de la formation proposée

De nouveaux défibrillateurs automatiques implantés par la ville de Saint-Dié

Suite au projet présenté par le Club Coeur et Santé dans le cadre du budget participatif 2023, la ville de Saint-Dié-des-Vosges va implanter en 2014 quatorze Défibrillateurs Automatiques Externes (DAE) accessibles au public 24 heures sur 24 dans différents quartiers de la ville.

Ce projet est détaillé dans l’article paru sur notre site le 12 novembre dernier :

Le projet du club Coeur et Santé d’implanter à Saint-Dié des défibrillateurs en accès public 24h/24 a été retenu dans le cadre du budget participatif.

Mais ces DAE ne seront utiles que si chacun sait (et ose) les utiliser en présence d’une personne en arrêt cardiaque, après en avoir fait le diagnostic.

Et si les gestes qui sauvent (appel des secours, massage cardiaque et utilisation d’un défibrillateur) sont mis en œuvre dans les premières minutes qui suivent, les chances de survie, qui sont actuellement de 6-8%, passent à 50 %, permettant de sauver 6 à 8 personnes chaque année à Saint-Dié. Mais il faut pour cela que le premier témoin agisse immédiatement et qu’un défibrillateur soit rapidement disponible.

C’est pourquoi le club Coeur et Santé et la ville ont lancé l’opération Déo Défib’

Lancement de Déo Défib le 15 mai 2024 par le maire Bruno Toussaint entouré de Catherine Viry, conseillère municipale déléguée, et de Michel Antoine et Jean-Louis Bourdon du club Coeur et Santé (photo : Julien Jacquemin, Saint-Dié Info)

Des citoyens formés grâce à Déo Défib’

Afin de vous aider à être un acteur efficace face à une personne en arrêt cardiaque, le Club Coeur et Santé, la ville de Saint-Dié vont proposer à partir du 2 juin une grande campagne de formation appelée Déo Défib’. avec le soutien de 7 autres partenaires.

Ces partenaires, qui participent depuis de nombreuses années aux journées de formation des élèves de cours moyen au mois de novembre. sont les suivants :

  • la Croix Rouge (Raon l’Etape et Saint-Dié),
  • la section déodatienne de la Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme,
  • la section d’Anould de la Protection Civile des Vosges,
  • les Sapeurs Pompiers de Saint-Dié,
  • SNS (Saint-Dié Natation Sauvetage),
  • l’Ufolep 88 (Union française des œuvres laïques d’éducation physique, membre de la ligue de l’enseignement)
  • et l’UNASS des Vosges (Union Nationale des Associations de secouristes et de sauveteurs de La Poste et d’Orange).

Déo Défib a été lancé officiellement le 15 mai par le maire de Saint-Dié (qui rappelé qu’une élève de Saint-Dié a été sauvée récemment grâce aux gestes pratiqués par le directeur de son école) et les représentants du Club Coeur et Santé.

Leur ambition est de former en 2024 et 2025 plusieurs milliers de Déodatiens à la prise en charge de l’arrêt cardiaque.

Soyez l’une ou l’un d’eux ! Cela ne vous prendra qu’une heure.

Si vous avez déjà bénéficié d’une formation, mais qu’elle date de quelques années années, il faut la renouveler. Des études ont même montré que l’on perd une partie des connaissances acquises dès la première année.

Plus nous serons nombreux à être formés, plus nous pourrons sauver de personnes victimes d’un arrêt cardiaque.

N’hésitez-pas à également à en parler autour de vous et à venir avec vos proches, y compris vos enfants à partir de 9-10 ans, et vos amis.

Et pour vous motiver, posez vous régulièrement ces deux questions :
  • « Saurais-je porter secours à une victime d’un arrêt cardiaque ? »
  • « Si j’étais victime d’un arrêt cardiaque, y aurait-il dans mon entourage quelqu’un qui saurait me porter secours ? »

 

Mise en place du défibrillateur

 

Des questions sur l’arrêt cardiaque et les DAE ?

L’article suivant vous permettra de trouver les réponses aux questions que vous pourriez vous poser sur l’arrêt cardiaque et les défibrillateurs.

Arrêt cardiaque : sauriez-vous agir ?

Quand et comment apprendre ces gestes qui sauvent ?

De nombreuses sessions vont être mises en place dans les différents quartiers de la ville.

Quand commencent ces formations ?

Les premières auront lieu le dimanche 2 juin sur la place du marché à l’occasion des Cyclofolies, puis place Jules Ferry, en face de la mairie du 2 au 8 juin.

Il y aura chaque jours plusieurs sessions d’une durée d’une heure

Combien coûtent-elles ?

Elles sont gratuites.

Combien de temps dure cette formation ?

Elle dure une heure.

A partir de quel âge peut-on se former ?

Elle accessibles aux adultes ainsi qu’aux enfants accompagnés à partir de 9-10 ans.

Quel est le calendrier des premières formations ?

  • Dimanche 2 juin sur la place du marché : premier atelier à 11 h et dernier atelier à 18 h.
  • Du lundi 3 juin au samedi 8 juin place Jules Ferry, en face de la mairie : premier atelier à 9 h et dernier à 19 h 30.

D’autres formations seront organisées fin juin, à partir du 25, et début juillet. 

Pour l’instant, seules les inscriptions aux sessions de formation de la première semaine de juin sont ouvertes et nous vous demandons de les privilégier car elles offrent plus de créneaux que celles de la deuxième phase.

Logo Déo Défib

Comment s’inscrire ?

Pour des raisons d’organisation, il est nécessaire de s’inscrire auprès du club Coeur et Santé au moyen du lien suivant :

Vous pourrez alors choisir le jour où vous voulez venir et la session qui vous convient.

Est-ce que je peux venir si je ne suis pas inscrit(e) ?

Oui, mais s’il n’y a pas de place, il vous faudra attendre un peu ou revenir plus tard.

Pour vous inscrire, allez sur l’article suivant :

S’inscrire à l’une des sessions de formation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque de début juin

Pour vous inscrire à une session dans les quartiers, allez sur l’article suivant:

S’inscrire à l’une des sessions de formation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque dans les quartiers

Arrêt cardiaque : sauriez-vous agir ?

Un Défibrillateur Automatique Externe (DAE) installé en extérieur dans son boitier chauffant

Suite au projet présenté par le Club Coeur et Santé dans le cadre du budget participatif 2023 et retenu après le vote des Déodatiens, la ville de Saint-Dié-des-Vosges va implanter en 2014 quatorze Défibrillateurs Automatiques Externes (DAE) accessibles au public 24 heures sur 24 dans différents secteurs de la ville.

Ce projet est détaillé dans l’article paru sur notre site le 12 novembre dernier :

Le projet du club Coeur et Santé d’implanter à Saint-Dié des défibrillateurs en accès public 24h/24 a été retenu dans le cadre du budget participatif.

Mais ces DAE ne seront utiles que si chacun sait (et ose) les utiliser en présence d’une personne en arrêt cardiaque.

Et si les gestes qui sauvent (appel des secours, massage cardiaque et utilisation d’un défibrillateur) sont mis en œuvre dans les premières minutes qui suivent, les chances de survie, qui sont actuellement de 6-8%, passent à 50 %, permettant de sauver davantage de vies chaque année à Saint-Dié. Mais il faut pour cela que le premier témoin agisse immédiatement et qu’un défibrillateur soit rapidement disponible.

Pour vous aider à être un acteur efficace face à une personne en arrêt cardiaque une grande campagne de formation va être lancée partir de 2 juin. Elle sera présentée prochainement.

Cet article a pour but de répondre aux questions que vous pouvez vous poser concernant l’arrêt cardiaque et les défibrillateurs.

Vos questions et nos réponses

Qui peut utiliser un DAE ? 

Depuis le 4 mai 2007 loi autorise toutes les personnes à le faire.

Quand utiliser un DAE ?

En cas d’arrêt cardiaque.

Est-ce dangereux d’utiliser un DAE ?

Non, il n’y a aucun risque, ni pour vous ni pour la victime.

Est-ce difficile d’utiliser un DAE ?

Leur usage est facile. Une fois que vous l’avez mis en marche, il vous suffit de suivre les consignes vocales que l’appareil vous donne. Les derniers modèles mis en place se mettent même en marche dès que l’on ouvre leur couvercle.

Quel est le nombre d’arrêts cardiaques en France ?

45 000 cas par an en France dont la majorité pourraient être sauvés si le premier témoin pratiquait les gestes qui sauvent  dès les premières minutes. Les données des grands registres français sur l’arrêt cardiaque montrent que la fréquence est de 1 victime pour 1 100 habitants.

Quel est le nombre d’arrêts cardiaques à Saint-Dié ?

Entre 15 et 20 victimes par an.

Cela concerne toutes les tranches d’âge. Cela peut être un membre de votre entourage : famille (parent, enfant…), voisinage, collègue de travail, association… C’est pour cela que chacune et chacun doit se former pour savoir agir rapidement.

Apprendre les gestes qui sauvent est-ce utile puisqu’il y a le SAMU, les pompiers, l’hôpital..?

C’est le premier témoin qui est le mieux placé pour mettre en œuvre les gestes de secours, car chaque minute qui passe, c’est 10% de survie en moins pour la victime.

Or, les secours spécialisés mettent en moyenne 10 minutes pour arriver. Cela peut être plus court, mais aussi parfois beaucoup plus long, faisant perdre à la victime ses chances d’être sauvée.

C’est pourquoi il faut que le premier témoin agisse immédiatement et qu’il puisse disposer très rapidement d’un défibrillateur.

De nombreuses études montrent que là où les DAE sont accessibles et où un témoin est présent et agit rapidement (aéroports, milieu sportifs, casinos de Las Vegas…), le taux de survie est de 60 à 70 %, soit 10 fois plus que ce que l’on observe actuellement en France.

D’autres pays font beaucoup mieux que nous.

Le taux de survie est lié à deux facteurs qui sont

  • le nombre de personnes formées dans la population
  • et le nombre de DAE accessibles 24 h sur 24.

 

Qu’en est-il de ma responsabilité si je prodigue les gestes de premiers secours ?

Loi du 3 juillet 2020 crée le statut de citoyen sauveteur.

Quiconque porte assistance de manière bénévole à une personne en situation apparente de péril grave et imminent est un citoyen sauveteur et bénéficie de la qualité de collaborateur occasionnel du service public.

Elle exonère les citoyens sauveteurs « de toute responsabilité civile en cas de préjudice lié à leur intervention sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle de leur part ».

 

A quel âge apprendre les gestes qui sauvent ?

A partir de quel âge peut-on se former ?

Des formations existent pour les enfants à partir de 9-10 ans. Il y a même des initiations pour des plus jeunes (photo ci-dessous).

Initiation au massage cardiaque d’un élève de CE1 sur la peluche

 

J’ai déjà eu une formation il y a quelques années, est-ce bien utile de recommencer ?

Les études montrent que l’on oublie rapidement (dès 6 mois) et qu’il faut renouveler les apprentissages.

Et les enquêtes montrent que si une personne sur deux a déjà été formée en France, les signes de l’arrêt cardiaques, les gestes à pratiquer et surtout l’ordre dans lequel il faut faire ces gestes ne sont pas bien connus.

Quel type de formation ?

L’idéal ce sont les formations de secourisme d’une journée comme le PSC1 ou le SST dans les entreprises. Mais au rythme actuel, il faudra plusieurs décennies pour former toute la population.

C’est pourquoi la Fédération Française de Cardiologie préconise des formations non diplômantes plus courtes centrées uniquement sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque.

A suivre…

 

Articles récents sur la campagne de formation qui débute le 2 juin  :

Arrêt cardiaque, devenez tous acteurs grâce à Déo Défib’

 

Arrêt cardiaque extra hospitalier : état des lieux lors du séminaire 2024 de l’ARLoD

Affiche séminaire ARLoD 2024

Le séminaire organisé par l’ARLoD (Association pour le Recensement et la Localisation des Défibrillateurs) le jeudi 21 mars au Ministère de la Santé a permis de faire le point sur l’arrêt cardiaque extra hospitalier et sa prise en charge par le public.

L’ARLoD, inconnue du public, est l’association qui a mis en place le premier registre sur la localisation des défibrillateurs automatiques externes. Elle est aussi à l’origine de la base de données Géo DAE mise en place il y a quelques années par le ministère de la santé.

Un pronostic qui s’est amélioré, mais qui reste effroyable

Avec 45 000 cas par an et seulement 6% de survie, l’arrêt cardiaque extra hospitalier est responsable chaque année en France de plus de 41 000 décès et c’est certainement l’événement médical dont le pronostic est le plus péjoratif. Deux fois sur trois il survient chez une personne faisant un infarctus du myocarde et trois fois sur quatre au domicile des victimes dont les deux tiers sont des hommes ; l’âge moyen est de 70 ans.

Son pronostic est très nettement amélioré si le premier témoin met en œuvre très rapidement les gestes qui sauvent (appel des secours, massage cardiaque et utilisation d’un DAE (Défibrillateur Automatique Externe) s‘il y en a un rapidement accessible.

Ceci est démontré par des taux de survie de 60 à 70% dans les enceintes sportives et les grands aéroports ou… les casinos de Las Vegas. Il s’agit de lieux bien équipés en DAE et où il y a parmi les nombreux témoins des personnes qui mettent en œuvre très rapidement les gestes de premiers secours.

Les deux registres français sur l’arrêt cardiaque extra hospitalier : celui d’Ile de France avec 50 000 interventions et RéAC (Registre électronique des Arrêts Cardiaques, qui est le plus important registre européen) avec 143 000 interventions depuis 2013 dans les autres régions permettent de comprendre pourquoi les résultats à l’échelle de notre pays sont mauvais.

Les données de RéAC montrent que 3 fois sur 4 un témoin est présent, que seulement 1 sur 2 initie ces gestes, éventuellement avec des conseils téléphoniques du centre 15) et que 10% utilisent un DAE (en partie du fait d’absence d’appareil rapidement accessible ou par peur de le faire mal ou de faire mal à la victime). Si 8% des victimes vont avoir une douleur sternale, il faut savoir que les effets secondaires « graves » du massage cardiaque sont rares : 0,8% seulement de fractures de côtes.

Si le massage cardiaque est associé à l’utilisation d‘un DAE la survie est de 30% contre moins de 5 % en l’absence de défibrillation.

Le centre d’appel ne peut affirmer l’arrêt cardiaque dans un cas sur trois, parce que le témoin ne peut affirmer s’il y a arrêt de la respiration. D’où l’intérêt pour ce premier témoin d’être bien formé.

Depuis 1995, près de 25 000 personnes ont été formées aux gestes qui sauvent par le club Coeur et santé et ses partenaires. Photo des formateurs lors des journées 2023 pour les scolaires

La formation des français doit être amplifiée

Il est intéressant de noter la tendance actuelle est l’augmentation du nombre de personnes sauvées en raison de la pratique par le premier témoin des gestes qui sauvent.

Cela tient au fait qu’il y a davantage de personnes formées. Mais leur nombre reste encore insuffisant.

Comme l‘a indiqué le Dr Cassan de la Croix Rouge, en 2023, il y a eu 700 000 personnes formés au PSC1 (Premiers Secours Civiques de niveau 1, nom pas très compréhensible du « brevet de secourisme »), 250 000 aux gestes qui sauvent et 700 000 au diplôme de SST (Sauveteur Secouriste au Travail), soit un total de 1,7M de personnes. Cependant, cela reste encore insuffisant, puisqu’au vu de ces chiffres, il va falloir 32 ans pour atteindre l’objectif de former 80% de la population, en sachant aussi qu’il faut répéter les formations pour que les sauveteurs soit parfaitement efficients.

De plus, actuellement le nombre de personnes formées  n‘est pas homogène sur le territoire national puisqu’il varie selon les départements entre 7 000 et 36 000 personnes formées pour 100 000 habitants.

Cette formation doit se faire tout au long de la vie, commencée dès le plus jeune âge. Les collégiens passent le PSC1 en 4e ou 3e, mais seuls les lycéens des filières professionnels bénéficient d’une nouvelle formation. Une loi de juin 2020 prévoit une formation par l’employeur des futurs retraités, mais peu en bénéficient.

6 mois après leur diplôme la moitié des nouveaux apprenants ne maitrise plus tout ou partie de ce qu’il a appris et il faut renouveler régulièrement sa formation.

C’est dire l’intérêt des actions menées depuis des années en Déodatie par le club Cœur et Santé de Saint-Dié en milieu scolaire et auprès du grand public.

Avoir la volonté d’agir. Source : diaporama du Dr Cassan de la Croix Rouge

 Rôle des centres 15

L’objectif est de pouvoir affirmer l’arrêt cardiaque en moins de 90 secondes afin de déclencher les moyens de secours adaptés, mais aussi d’aider la personne qui appelle à oser faire les premiers gestes, car il peut y avoir une différence entre « savoir faire » et passer à l’action.

Le centre d’appel peux expliquer en direct les gestes qui sauvent, indiquer où se trouve un DAE, inciter le témoin à agir mais aussi alerter des citoyens sauveteurs.

Il peut aussi alerter les citoyens sauveteurs.

Table ronde sur les citoyens sauveteurs avec à gauche le Dr Nordine Benameur, vice président de l’ARLoD et président de la commission Gestes qui sauvent de la Fédération Française de Cardiologie

Les citoyens sauveteurs

Leur place est d’autant plus importante que les secours sont éloignés (comme en zone rurale). Leur intervention augmente le taux de survie.

Ils sont mobilisés par l’intermédiaire d’applications sur lesquelles ils se sont inscrits : Sauv’life, Permis de Sauver, Staying Alive (Bon samaritain), AFPR (Association Française des Premiers Répondeurs)… A noter que ces deux dernières vont fusionner en 2024. Après déclenchement, 6% des volontaires sont sur place avant les secours professionnels.

Mais leur répartition est inégale sur le territoire.

Il y a aussi des « supers citoyens sauveteurs » équipés d’un DAE standard comme à Nancy (Grand Nancy Défib) voire de « mini » DAE.

Les défibrillateurs : accessibilité et déclaration

En France, il y a près de 500 000 DAE, mais tous ne sont pas accessibles 24 h sur 24.

Seulement 1/3 sont répertoriés, soit sur le site d’ARLoD, soit sur la base de données nationale du ministère de la santé GéoDAE. La déclaration sur cette base nationale est obligatoire depuis fin 2018 (voir diaporama dans l’article sur la réunion Défidéo à Anould le 6 octobre 2023).

La déclaration auprès de la doit être régulièrement mise à jour : changement d’emplacement, opérations de maintenance, changement des batteries et électrodes.

La maintenance des DAE

Il y a une certification européenne pour les fabricants et les distributeurs avec des obligations de transparence, de traçabilité, de matériovigilance…

Malgré son caractère obligatoire, la maintenance n’est pas toujours faite ou bien faite, son niveau pour certaines sociétés étant parfois très insuffisant.

De ce fait un grand nombre de DAE ne sont pas fonctionnels :

– électrodes ou batterie périmées,

– pile de sauvegarde interne du DAE périmée (elle est nécessaire à son bon fonctionnement, alors que la batterie concerne la délivrance des chocs de défibrillation,

– condition de « stockage » de l’appareil non satisfaisantes avec exposition à la chaleur ou froid ce qui perturbe la qualité des électrodes par détérioration du gel des électrodes ou le fonctionnement du DAE,

– utilisation de consommable (électrodes ou batteries) non conformes.

A noter que pour ceux implantés dans le cadre du projet Défidéo la maintenance est organisée par le Pays de la Déodatie et assurée par la société Schiller, fabricant et fournisseur des DAE implantés, ce qui est un gage de qualité.

Evolutions technologiques

Elles visent à améliorer la formation, le diagnostic de l’arrêt cardiaque et la rapidité d’intervention des sauveteurs citoyens et raccourcir le délai de la défibrillation.

  • Mode de formation : à côté de celle en face à face, développer celles en groupes sur Internet ou seul avec un tutoriel.
  • Utilisation de la vidéo pour aider au diagnostic par les ARM (Assistant-e-s de Régulation Médicale) des centres 15.
  • Premières expériences d’aide au diagnostic avec l’intelligence artificielle.

    Boitier Géocœur (montage à partir d’une copie d’écran du site de Géocœur

  • Dispositif Géocœur à côté des DAE : il alerte d’un arrêt dans le périmètre proche du DAE et incite à scanner un code ou à faire le 112 pour connaître le lieu où se trouve la victime. Le sauveteur bénévole peut alors se déplacer sur le lieu de l’arrêt cardiaque avec le défibrillateur. Plus d’info sur :

    Geocoeur

  • Transport du DAE par un drone sur le lieu de l’arrêt cardiaque.

Vidéo régulation au SAMU 69

 Les conclusions amères d’un intervenant

  • Population peu formée.
  • Pas assez de communication sur l’arrêt cardiaque en direction du grand public.
  • Peu d’élus s’intéressent à la cause.
  • Les assistants de régulation médicale et les médecins ont des solutions, mais on ne les entend pas.
  • Les acteurs de terrains ne sont pas suivis, pas écoutés et peu financés.
  • Le taux de survie en France est indigne d’un pays aussi riche.
  • Alors, en attendant, soyez actifs et aidez-nous à faire bouger les lignes ou patientez en prenant soin de vous.
  • Posez-vous la question : si vous un de vos enfants venait à faire un arrêt cardiaque, que se passera-t-il ?

Et une dernière idée de cet intervenant : une fois par jour, regardez autour de vous et posez-vous la question : « Combien de personnes savent faire un massage cardiaque? »

Et le club Coeur et Santé ?

Comme il le fait depuis 1994, il va continuer de se mobilier pour la formation du public et de ses membres et pour l’implantation de davantage de DAE accessibles au public 24h sur 24.

Les 25 et 26 mars, 10 de ses bénévoles seront dans deux écoles de la ville pour former les élèves de 8 classes dans le cadre du projet ELSA mis en place par RéAC et l’Université de Lille, une action mise en place localement avec l’Inspection de l’Education nationale de Saint-Dié.

Il sera aussi question de gestes qui sauvent lors des Parcours du Coeur scolaire (le jeudi 4 avril) et grand public le dimanche 21 avril au départ de l’Espace Louise Michel.

Enfin, comme annoncé lors de l’assemblée générale de décembre, un vaste plan de formation va être lancé en juin suite à l’installation par la ville de 14 DAE supplémentaires en accès libre 24 h sur 24, comme proposé par le club dans le cadre du budget participatif 2023.

Dernières formations sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque le 12 juillet et le 6 août

Banderole annonçant la formation au Centre Social de Saint-Roch

Les deux dernières sessions de la campagne estivale d’apprentissage à la prise en charge de l’arrêt cardiaque auront lieu le vendredi 12 juillet au centre social de Saint-Roch, rue René Fonck puis le mardi 6 août sur le parking de KAFÉ, 14 avenue Jean Jaurès avec des séances à 16 heures, 17 heures, 18 heures et 19 heures.

Comme pour les autres sessions, il est recommandé de s’inscrire sur <deodefib.fr>.

Formation au Villé le 4 juillet 2024

Les séances sont ouvertes aux adultes et aux enfants accompagnés à partir de 8-9 ans.

Mais nous avons accueilli aussi quelques plus jeunes enfants venus avec leurs parents et leur peluche avec laquelle ils ont été initiés aux gestes de secours.

Après un petit dinosaure à Foucharupt, il y a eu au Villé le petit lutin Cacahuète.

Formation au Villé le 4 juillet 2024 : massage cardiaque du lutin Cacahuète

Un jeune enfant peut apprendre à bien positionner ses mains, même si, du fait de son petit poids, il n’est pas capable de faire un massage cardiaque efficace.

Un jeune enfant peut apprendre à bien positionner ses mains pour le massage cardiaque

Repas de fin d’année et fête des bénévoles du Club Coeur et Santé le 27 juin à Bertrichamps

Photo de groupe le 27 juin 2024

Ce jeudi 27 juin a eu lieu à la Table du boulanger à Bertrichamps le traditionnel repas de fin d’année du Club Coeur et Santé qui a réuni 78 personnes soit plus de la moitié des adhérents.

La marche prévue avant le repas a malheureusement été à nouveau annulée en raison de la météo (température prévue à plus de 30°C et risque d’orages).

Repas du 26 juin 2024, la petite salle

Ce moment convivial est aussi l’occasion de fêter les bénévoles.

Le président Michel Antoine a chaleureusement remercié les personnes présentes ainsi que les nombreux bénévoles (75 adhérents sur 130, contre 61 l’an passé), soit plus de la moitié de nos membres, qui se sont investis tout au long de l’année pour l’encadrement de toutes les activités proposées par le club.

Une partie des convives du 26 juin 2024

D’abord ceux qui animent les activités physiques adaptées tout au long de l’année :

  • marches du samedi et certains dimanches et vendredis, auxquelles s’ajoutent des sorties sur les crêtes (observation des chamois et raquettes)
  • marche nordique le lundi (ou, si ce dernier est férié, le mardi),
  • sortie en vélo du jeudi (ou le mercredi selon les caprices de la météo) et du dimanche matin et randonnée de 4 jours du 17 au 20 juin,
  • gymnastique le lundi.

Repas du 26 juin 2024, la grande salle

Mais aussi ceux, très nombreux, qui se sont investis dans les grandes actions en directions du public.

  • Semaine du Cœur fin septembre (avec la marche et la randonnée urbaine en vélo).
  • Apprentissage des gestes qui sauvent en cas d’arrêt cardiaque :
    • pour les scolaires :
      • 620 CM2 les 23 et 24 novembre,
      • 45 élèves de 5ème du collège Jules Ferry le 14 mai,
      • 200 élèves des écoles Paul Elbel et Fernand Baldensperger les 25 et 26 mars dans le cadre du projet de recherche ELSA de l’Université de Lille (avec évaluation des acquis le 11 juin).
    • pour le grand public à La Bourgonce le 10 octobre, à Saint-Dié le 23 novembre, à Nompatelize le 24 janvier, à Denipaire le 27 janvier et à Saint-Michel le 16 mars (plus de 100 personnes),
    • et surtout Opération Déo Défib’ en partenariat avec la ville et 7 associations de secourisme avec 503 personnes lors de la première phase début juin, la seconde étant en cours depuis le 25 juin.
  • Parcours du Cœur scolaire le 4 avril et grand public le 14 avril.
  • Intervention auprès des personnes en réadaptation cardiaque à l’hôpital tout au long de l’année.
  • Encadrement de marches pours les élèves des écoles en partenariat avec l’USEP en juin.

Il ne faut pas oublier les membres du bureau qui se réunissent régulièrement pour faire vivre le club et organiser les activités.

Enfin, Michel Antoine, a eu une mention spéciale cette année pour Nicolas Bourdon, « webmaster » de notre site, qui a également géré les nombreuses inscriptions du public aux sessions de Déo Défib’.

Quelques uns des 75 bénévoles de l’année 2023-2024

Enfin il faut aussi rappeler le rôle de nos partenaires qui permettent la mise en place de nos actions :

  • l’Education nationale, la Ville, l’hôpital et l’Institut de Formation en Soins Infirmiers,
  • les moniteurs pour la formation aux gestes qui sauvent (Croix Rouge, Gendarmerie, Protection Civile, Sapeurs Pompiers, Sauvetage et Secourisme Déodatien, SNS, Ufolep, UNASS) ainsi que plusieurs professionnels de santé bénévoles,
  • L’engrenage notre partenaire pour la randonnée urbaine en vélo de la semaine du Coeur et pour le Parcours du Coeur.

Si l’année scolaire va se terminer le 5 juillet, l’été ne sera pas pour autant le temps des vacances, puisque trois des principales activités du club se poursuivent :

  • durant les mois de juillet et août pour le vélo,
  • jusque fin juillet pour la marche nordique et la marche du samedi matin.

Le repas du 26 juin 2024

Début septembre, ce sont l’ensemble des activités qui vont reprendre avec comme temps forts pour le premier trimestre 2024-2025 :

  • Semaine du Coeur en septembre (vélo le samedi 21, marche le dimanche 22 et conférence sur l’insuffisance cardiaque le mardi 24),
  • Gestes qui sauvent en novembre (scolaires les 21 et 22 et grand public le 21 à 18 h 15).
  • Par ailleurs, poursuite de Déo défib’ durant l’année.

En attendant, que ce soit avec le club ou non, bel été à toutes et à tous.

La bonne humeur des participants au repas du 26 juin 2024

Déo Défib’ : la deuxième phase a démarré dans quartiers de la ville

Une des séances du mardi 25 à Foucharupt

Après la première phase de l’opération Déo Défib’ qui a eu lieu en centre ville du 2 au 9 juin avec 503 personnes formées, les bénévoles du club Coeur et Santé ont observé une petite pause et la deuxième phase qui concerne les autres quartiers de la ville a démarré le 25 juin.

Une enfant vérifie la respiration et masse son dinosaure

La première session avec 4 séances d’une heure a eu lieu à Foucharupt le mardi 25 où 20 personnes ont été à leur tour initiées à la prise en charge un arrêt cardiaque.

La seconde a rassemblé 35 apprenants à La Bolle le mercredi 26.

Séance de 16h à La Bolle et 26 juin

Les prochaines sessions auront lieu le vendredi 28 à Marzelay (à la maison de quartier), puis le mardi 2 à L’Orme (près de l’Espace Louise Michel, le mercredi 3 à Kellermann (près de la tour Champagne), le jeudi 4 au Villé (à la maison de quartier) et et vendredi à Robache (à la maison de quartier). Un peu plus tard ce sera à Saint-Roch (près du centre social) le 12 juillet puis le mardi 6 août à Kellermann sur le parking de Kafé.

Le maire et l’adjoint aux quartiers-villages étaient présents à La Bolle

Les séances d’une durée d’une heure, commencent à 16 h, 17 h , 18 h et 19 h sauf le 3 juillet (de 11h à 17h).

Les RV de Déo Défib’-Autres quartiers -25 juin-6 août

Les 4 jours cyclistes du club Coeur et Santé ont allié activité physique et convivialité partagées avec les clubs de Lunéville et Nancy

Photo de groupe sur la place Stanislas le 19 juin 2024

Avec 300 km dans les mollets (voire plus pour celles et ceux qui ont démarré de Fraize ou Anould) la vingtaine de cyclos du Club Coeur et Santé qui étaient partis lundi ont rejoint la Déodatie ce jeudi 20 juin en fin d’après-midi.

Ces 4 journées passées dans le calme de la campagne lorraine ont permis à chacune et chacun de faire une pause au milieu de l’opération Déo Défib’ dédiée à l’apprentissage par le public de la prise en charge de l’arrêt cardiaque. En effet, après une première semaine de juin très chargée, et qui avait été encadrée par une vaste opération de tractage, et avant la seconde phase qui va s’échelonner du 25 juin au 6 août, cette pause s’avérait nécessaire.

Une randonnée en quatre étapes
Premier jour : Saint-Dié – Bures

Les premières personnes sont parties à 7 heures du premier lieu de RV situé à la sortie d’Anould. Une seconde halte a lieu à Saint-Léonard puis le gros de la troupe se retrouve à Saint-Dié. Il ne reste plus qu’à rejoindre les derniers participants à l’entrée de La Voivre, à la Hollande, puis au Rabodeau et enfin à la mairie de Raon l’Étape.

A Fréménil le 17 juin 2024. Une partie de la fresque murale

Ce petit peloton se dirige vers Baccarat avant de prendre la route qui monte vers Gélacourt puis Hablainville. Le trajet est ensuite sans difficulté jusqu’à Fréménil où a lieu une pause pour un goûter. Le groupe rencontre la maire du village, Nicole Milbach, qui fait alors office de jardinière sur la place où va se tenir dans quelques jours la Fête de la musique et qui le matin a dû faire face à une fuite d’eau dans des logements communaux. Tout ceci illustre les contraintes et événements imprévus qui ponctuent la vie des élus des petites communes.

Sur la place du village, il y a une fresque murale qui rappelle qu’il y a eu une gare, située sur la ligne LBB – Lunéville – Badonviller – Blamont. Cette ligne a fonctionné entre le 29 juin 1911 et 14 septembre 1942 avec une utilisation exclusive par l’armée entre le 2 août 1914 et le 1er février 1919.

Ancien hôpital militaire souterrain de Domjevin

Le trajet passe ensuite à côté de vestiges de la première guerre mondiale. D’abord l’ancien hôpital militaire souterrain de Domjevin, puis le fort de Manonviller situé en haut de la deuxième difficulté de la journée.

Après avoir croisé la RN 4 puis la voie ferrée Strasbourg – Paris, les cyclistes rejoignent à Laneuveville-aux-Bois située à 15 km de l’arrivée. Il leur reste à traverser la forêt de Parroy et ils arrivent sur la vélo route qui longe le canal de la Marne au Rhin au niveau de l’écluse N°15 à Mouacourt, situé à mi-chemin entre Nancy et Sarrebourg. Quelques kilomètres les séparent de celle de Bures avant la montée finale vers la base nautique où ils seront hébergés et où ils arrivent vers 13 heures.

Ils découvrent alors le cadre idyllique qui va être le leur pour quelques jours.

En dehors des oiseaux, rien ne trouble le calme de l’étang de Bures

Quelques personnes les ont précédés en voiture avec les bagages et l’intendance et la table est déjà dressée pour le repas du midi !

Deuxième jour : Bures – Héming

Départ de la sortie du mardi 18 juin

Le mardi a lieu la première sortie le long du canal de la Marne au Rhin, un trajet sans difficulté, mais où il faut toujours pédaler : il n’y a pas de descente, sauf après chaque écluse sur le trajet retour. Avantage de ce trajet : il n’y a pas de voitures sur la voie verte et tout est calme. On ne croise que des bateaux, d’ailleurs assez nombreux.

Petite et grande écluses de Réchicourt-le-Château

Parmi les découvertes, il y a la grande écluse de Réchicourt-le-Château, la plus haute de France pour les péniches de gabarit Freycinet. Construite à partir de 1960, elle remplace une succession de 6 écluses et permet le passage des bateaux en 30 min contre 6 h auparavant. Elle a été inaugurée en 1965. Le bief fait 16 m de haut.

Le repas est pris à Héming, non loin de Sarrebourg.

Au restaurant Chez Petit Jean à Héming le 18 juin

Au retour, le groupe fait un petit détour à Bataville, cité ouvrière qui a compté jusqu’à 2 400 habitants et a été créée en 1931 par le tchèque Thomas Bata à coté de son usine de chaussures qui a employé jusqu’à 2730 personnes.

Autour des bâtiments industriels, il y avait des logements, des commerces et une ferme appartenant à l’entreprise, des écoles et un collège, des équipements sportifs (stade avec piste d’athlétisme, gymnase, piscine), une église, un centre de formation, un internat, un cinéma… Le tout est bâti au milieu de la nature.

Un des bâtiments de l’usine et une des rues à Bataville (source de la photo du panneau : INA)

L’usine a fermé en janvier 2002 et elle employait encore 840 personnes. Deux bâtiments (cantine et bâtiment d’usine) sont inscrits comme monuments historiques en 2014 et l’ensemble de l’ancienne cité est labellisé comme Patrimoine remarquable du XXe siècle. Le périmètre de protection des monuments historiques a été adapté de manière à embrasser l’ensemble de la cité.

Troisième jour : Bures – Nancy

Départ de Bures sous la pluie le mercredi 19 juin

Si les deux premières journées ont bénéficié d’un temps ensoleillé, ce mercredi matin, il pleut à grosses gouttes et il faut sortir les pélerines. Mais cela n’arrête pas les cyclos qui vont emprunter la voie verte dans l’autre sens, en direction de Nancy.

Le trajet suit la vallée du Sânon et le bassin salifère avec ses sites industriels en rapport avec le sel : salines à Einville et Dombasle (et anciennes salines à Maixe et Sommerviller), mine de sel à Varangéville (dernière mine en activité en France) et usines chimiques à Dombasle et La Madeleine (commune de Laneuveville-devant-Nancy). Au passage, on aperçoit aussi la basilique gothique de Saint-Nicolas-de-Port, puis à Jarville l’église Bonsecours où sont inhumés le roi Stanislas et son épouse.

Mercredi 19 juin : goûter de 11 h à La Madeleine, préparé par le club de Nancy

Entre temps, les Déodatiens ont été rejoints à Einville par des membres du club Coeur et Santé de Lunéville, puis à la Madeleine par un groupe de celui de Nancy qui a préparé un goûter fort apprécié.

A cet endroit nous rencontrons trois cyclotouristes partis la veille de Wissembourg et qui ont dormi à Gondrexange où nous sommes passé le mardi. Ils se rendent à Hendaye où ils comptent arriver le 30 juin, soit pas moins de 1300 km à parcourir en 12 jours !

Devant l’arc de triomphe entre la place Stanislas et celle de la Carrière le 19 juin 2024

Ensuite, les Nancéiens vont conduire un peloton fort de 30 personnes vers Nancy et lui faire visiter la place Stanislas (avec une photo de groupe) puis la vieille ville (passage dans la Grand rue avec le palais ducal et la porte de la Craffe puis petite visite à l’église des Cordeliers).

Le groupe sur la Place Stanislas (photo : Pascal Malaize)

Après le repas pris au bord du canal, il reste à « remonter » vers Bures (seulement 60 m de dénivelé !), accompagnés par le groupe des Lunévillois jusqu’au port d’Einville. Mais, contrairement au trajet aller, il n’y a pas de pluie.

Sur le port d’Einville

Quatrième jour : Bures – Saint-Dié

Le jeudi, c’est le retour en Déodatie avec un trajet inverse de celui du lundi.

La pause repas a lieu à Gélacourt dans une salle mise à notre disposition par le maire, Alain Thiery, que nous remercions pour son accueil. La particularité de la commune c’est d’être sur la voie de la 2ème DB qui part de Saint-Martin-de-Varreville dans le département de la Manche. Cette commune située dans le secteur d’Utah Beach à 982 km de Gélacourt, comme le rappelle une borne située au entre du village entre la mairie et l’église, est le lieu de débarquement du général Leclerc et de ses hommes le .

Gélacourt le 20 juin : repas dans la salle municipale ou en extérieur, avec le maire, Alain Thierry

Nous rejoignons ensuite à Baccarat et la vallée de la Meurthe que chacun remonte jusqu’à son domicile, avec les mêmes arrêts qu’à l’aller.

En attendant l’édition 2025 des quatre jours cyclistes, les participants vont reprendre dès lundi leurs activités habituelles au sein du club, participer à partir de mardi 25 à la deuxième phase de Déo Défib’ et se retrouver le jeudi 27 pour leur traditionnel repas de fin d’année en l’honneur des bénévoles. Des bénévoles qui ont, plus que les autres années, donné beaucoup de leur temps pour la mise en place des différentes activités du club (encadrement activités physiques adaptées, Semaine du Coeur, apprentissage des gestes qui sauvent et Parcours du Coeur notamment).

Quelques moments de convivialité à Bures et à Nancy

A Bures le lundi 17 juin 2024 : le repas de midi et la détente après la première journée de vélo

A Bures le lundi 17 juin 2024 : observatoire à oiseaux bâti au bord de l’étang, partage des tâches ménagères et jeux de cartes et promenade après le repas du soir

Repas à Nancy le 19 juin 2024 : des Lunévillois et des Déodatiens tout sourire

Les autres convives des clubs de Lunéville, Nancy et Saint-Dié lors du repas à Nancy le mercredi 19 juin à midi avec toujours la bonne humeur des participants

Arrêt cardiaque : deuxième phase de Déo Défib’ du 25 juin au 6 août avec des formations sur 9 sites de la ville.

Les RV de Déo Défib’-Autres quartiers -25 juin-6 août

Si vous même et vos proches ne faites pas partie des 503 Déodatiens ayant appris à porter secours à une personne en arrêt cardiaque durant la première semaine de juin, vous pourrez le faire lors de la quarantaine de séances programmées du 25 juin au 6 août sur 9 sites de la ville (voir document ci-dessus).

Pour cela, il vous est conseillé de vous inscrire avec le lien suivant :

S’inscrire à l’une des sessions de formation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque dans les quartiers