CatégorieActualités

Visite de la scierie de La Hallière, lors de la sortie vélo du 26 juillet

Photo du groupe avec en fond le lac, la forêt vosgienne et le ciel bleu

Le groupe de cyclos sur la digue du lac de Celles-sur-Plaine

Pour la deuxième sortie « Vélo et patrimoine » de l’été, quinze jours après la journée à La Croix aux Mines, une dizaine de cyclistes se sont rendus le jeudi 26 juillet à la scierie hydraulique de La Hallière à Celles sur Plaine. Fondée en 1845, elle a été la dernière des scieries de la vallée de la Plaine à avoir une activité commerciale jusqu’en 1976. Grâce à des passionnés, elle a été la première scierie classée Monument historique en 1978.

Le groupe cyclo est arrivé sur les lieux en milieu de matinée après avoir emprunté la voie verte qui longe, à partir de Raon l’Etape, les rives ombragées de la Plaine, rivière qui a compté jusque cinquante scieries fonctionnant grâce à la force de l’eau et qui a longtemps été utilisée pour le flottage du bois jusqu’à la Meurthe à Raon l’Etape et au delà vers la Moselle.

Photo d'une des maions bulles construite par Haussermann

Le Museumotel de Raon l’Etape

En cours de route, ils ont fait une halte à proximité du Museumotel « L’eau vive« , un ensemble de maisons bulles réalisées en 1966 par l’architecte suisse Pascal Häussermann puis à La Trouche chez Guy et Dominique Fréchin pour une petite collation fort appréciée des participants.

Pique-nique à l'ombre et à proximité d'une fontaine

Pique-nique à La Hallière

Arrivés à la Hallière, les membres du groupe ont profité de la fraîcheur des différents bâtiments de la scierie, d’abord pour se reposer et découvrir les lieu, puis pour pique-niquer en compagnie de trois autres personnes du club, dont la présidente Anne-Marie Thirion, venues les rejoindre en voiture, avec l’intendance.

Lae bâtiment et son stock de "tronces", prêtes à être débitées en planches ou en poutres.

La scierie de la Hallière

L’après-midi a été consacrée à la visite la scierie hydraulique avec une bénévole de l’association des Amis de La Hallière puis avec le sagard qui fait une démonstration de sciage de planches à partie d’une « tronce », nom vosgien d’une grume.

Photo du sagard, du charriot qui porte la tronce et du haut-fer

Le sagard et le haut-fer

Le retour vers Saint-Dié s’est fait en fin d’après-midi avec plusieurs haltes pour bien s’hydrater, dont la première à nouveau à la Trouche.

Un grand merci à Anne-Marie Thirion, Dominique Fréchin et Marie-Thérèse Nigron qui ont assuré en grande partie l’intendance de cette sortie.

 

Pour en savoir plus

Un ensemble de courroies, de poulies et de bielles permet de transformer la force hydraulique pour faire fonctionner différentes machines.

Toute la machinerie est bien visible au sous sol de la scierie.

Alimentation : 5 conseils pour faire les bons choix

Photo de différents alimentsPour diminuer le risque de troubles cardio-vasculaires, vous devez impérativement rompre avec vos mauvaises habitudes alimentaires. Voici comment.

Mangez un minimum de 5 fruits et légumes par jour

  • Augmentez votre consommation de légumes et de céréales
  • Evitez les plats préparés, trop salés
  • Consommez des aliments à faible indice glycémique
  • Sachez distinguer bon et mauvais gras

Mangez un minimum de 5 portions de fruits et légumes par jour

Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande de manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour. Elles représentent la quantité nécessaire pour satisfaire les besoins de l’organisme en micronutriments, indispensables à son bon fonctionnement.

De plus, les fruits et légumes contiennent de nombreuses substances antioxydantes qui permettent d’éviter l’oxydation des cellules et ainsi de lutter contre le vieillissement cellulaire. Une consommation essentielle pour la prévention et le traitement du cancer, ainsi que pour limiter les risques de maladies cardio-vasculaires.

Augmentez votre consommation de légumineux et de céréales

Les fibres jouent différents rôles dans l’organisme, comme la régularisation de la fonction gastro-intestinale, la diminution des taux de cholestérol et la gestion de la glycémie (taux de sucre dans le sang). Présentes surtout dans les légumineuses (lentilles, pois chiches, petits pois…) et les céréales, elles contribuent également au sentiment de satiété, ce qui aide à la gestion du poids en diminuant l’apport énergétique. Les fibres apparaissent donc indispensables à l’alimentation et à une bonne santé cardio-vasculaire.

Evitez les plats préparés, trop salés

Si l’organisme a des besoins en sodium, le sel n’a jamais fait partie de l’alimentation humaine. Le corps n’est pas habitué aux fortes doses présentes notamment dans les plats préparés, ajoutées pour une meilleure conservation ou pour relever leur goût.

Cette surconsommation entraîne des effets néfastes pour la santé, notamment sur l’état des vaisseaux sanguins. Comme le montrent de nombreuses études, un apport trop élevé en sel est corrélé à une augmentation de la pression artérielle et au risque de maladies cardio-vasculaires.

Consommez des aliments à faible indice glycémique

Chaque aliment possède un index glycémique (IG) : si celui-ci est supérieur à 70, on le considère comme élevé, tandis que s’il est inférieur à 55, on le dit faible. Plus il est important, et plus la réponse glycémique sera forte. Les glucides à IG élevé entraînent une suppression de la sensation de faim rapide et brève (durant une heure après l’ingestion). Les glucides à faible IG, pour leur part, agissent sur la faim entre 2 et 6 heures après l’ingestion.

Sachez distinguer bon et mauvais gras

Les matières grasses ne sont pas toutes néfastes pour l’organisme. Certaines, comme les acides gras monoinsaturés et polyinsaturés, sont bénéfiques pour la santé et auraient un effet protecteur sur la fonction cardio-vasculaire. Il s’agit notamment des oméga-3 (graines de lin, poissons gras, certaines huiles végétales, noix, etc.), des oméga-6 (huiles végétales, graines, céréales…) et des oméga-9 (arachides, avocats, noisettes, etc.).

D’autres matières grasses, en revanche, deviennent dangereuses pour la santé lorsqu’elles sont consommées en excès : c’est le cas des acides gras trans et saturés, qui font augmenter les taux de « mauvais » cholestérol (LDL). Il est donc important de bien choisir ses matières grasses pour réduire les risques cardio-vasculaires.

 

Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)

 

Retrouvez la brochure de la FFC sur l’alimentation : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-Alimentation.pdf

ainsi que des recettes en vidéo : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-mange-equilibre/idees-recettes.

 

Marche à l’ombre le 24 juillet. Première des séances de marche nordique organisées pendant les vacances

PHOTO DES MARCHEURS

Sortie ombragée sur le GR 533

Encadrée par Dominique Rossignol, une sortie de marche nordique a été organisée le mardi 24 juillet avec un départ du Col d’Anozel.

Compte tenu de la météo, le parcours choisi empruntait des chemins forestiers ombragés avec un trajet aller et retour jusqu’au Pont de la Loge d’une distance d’environ 7,5 km. Il était situé sur le sentier de grande randonnée GR 533.

Une douzaine de personnes étaient présentes avec leurs batons et surtout leurs bidons d’eau.

Deux autres sorties sont prévues en août :

  • lundi 6 août : secteur de La Hollande-La Voivre
  • mardi 21 août : de secteur de Saint-Léonard.

Informations complémentaires sur ces deux sorties dans la rubrique « Evénements » (colonne ci-contre).

Alimentation : les bienfaits du café

Photo de café en grains

Avec 8 millions de tonnes écoulées chaque année, le café s’impose comme l’une des boissons les plus consommées dans le monde. Régulièrement adoubé par la communauté scientifique pour ses vertus santé, le café reste pourtant un produit de consommation assez controversé. Est-il bon ou néfaste pour la santé ? A quelle dose ? Voici quelques éléments de réponse…

Un rôle de stimulant

C’est bien connu, le café est un stimulant : il contient de la caféine qui agit sur les neurotransmetteurs du système nerveux central. Il permet d’augmenter l’attention, la vigilance, la concentration et aide à lutter contre la somnolence et l’endormissement. De nombreuses études ont d’ailleurs démontré qu’une consommation modérée de caféine (de 1 à 8 tasses par jour) améliorait certaines fonctions cognitives comme l’apprentissage ou la mémoire.

Des effets modestes sur certaines maladies

Une étude a démontré que la capacité antioxydante du sang augmentait significativement à la suite de l’ingestion d’une seule tasse de café. C’est probablement la raison pour laquelle le café aurait un effet préventif sur certaines maladies. Il contient de nombreux composés phénoliques, dont certaines substances volatiles produites pendant la torréfaction. C’est ainsi que la plupart des études montrent que la consommation de café est associée à une diminution du risque de souffrir de la maladie de Parkinson (38 % de risque en moins pour quatre à neuf tasses de café par jour). Les antioxydants du café fournirait une protection contre le stress oxydatif, un des mécanismes impliqués dans la maladie.

Et ce n’est pas tout : la consommation régulière de café préviendrait aussi :

  • l’incidence de la goutte, la forme d’arthrite inflammatoire la plus répandue,
  • les maladies du foie (surtout la cirrhose).

2017, une étude démontre les bienfaits du café

Les chercheurs de l’hôpital de Navarra à Pampelune en Espagne ont menés une étude sur 19 896 participants âgés en moyenne de 37,7 ans. Ils ont été suivis pendant 10 ans. Au cours de l’étude, 337 participants sont décédés. Les chercheurs ont constaté que ceux qui avaient consommé au moins quatre tasses de café par jour ont eu un risque de mortalité moins élevé de 64% par rapport au groupe des non-buveurs.

« Nos résultats suggèrent que boire quatre tasses de café chaque jour peut faire partie d’une alimentation saine chez les personnes en bonne santé » précise le docteur Adela Navarro, cardiologue à l’hôpital de Navarre et auteure de l’étude.

Avec deux tasses par jour, le bénéfice était moindre puisque la réduction de mortalité était de 30 % mais surtout, elle ne concernait que ceux qui avaient plus de 44 ans.

 

Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)

Retrouvez la brochure de la FFC sur l’alimentation : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-Alimentation.pdf

ainsi que des recettes en vidéo : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-mange-equilibre/idees-recettes.

Cœur et Sexualité

Page de garde de la Brochure Cœur et Sexualité

L’ÉTÉ EST LÀ
PROFITEZ-EN POUR VOUS ÉPANOUIR SEXUELLEMENT, C’EST BON POUR LE CŒUR !

À l’entrée de l’été, la Fédération Française de Cardiologie fait le point sur les effets bénéfiques de l’activité sexuelle sur le cœur. Elle rappelle également que les pannes sexuelles sont de vrais signes d’alerte d’accident cardio-vasculaire, à prendre très au sérieux.

L’activité sexuelle est benefique pour le coeur

Selon l’organisation Mondiale de la Santé, l’activité sexuelle participe à la qualité de vie, car elle est bénéfique à la fois pour la santé mentale et physique. Et contrairement aux idées reçues, son effet est vraiment positif sur la santé cardio-vasculaire.

Tout d’abord, l’accident cardiaque lors d’un rapport sexuel est rare. La plus vaste étude sur le sujet rapporte que 0,016% des décès par arrêt cardiaque seraient liés à un rapport sexuel pour les femmes contre 0,19% pour les hommes,.

En outre, comme nous le rappelle le Pr François Carré, cardiologue au CHU de Rennes et ambassadeur de la FFC, « les bénéfices d’une activité sexuelle régulière pour le cœur sont multiples : un rapport sexuel représente un effort physique modéré1 comparable à la montée de 20 marches à bonne allure. Comme toute activité physique, il contribue à muscler le myocarde, c’est-à-dire le muscle cardiaque, ce qui permet d’éliminer les toxines de l’organisme. » Le rapport sexuel a des vertus anti-stress et anti-déprime grâce à la libération d’une multitude d’hormones (sérotonine, dopamine et endorphine) durant l’orgasme.

Le Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue au CHU de Lille et présidente de la Fédération Française de Cardiologie nous rappelle que : « l’activité sexuelle est un élément important de la qualité de vie, y compris chez le (ou la) patient(e) cardiaque ou vasculaire et sa (ou son) partenaire ! Le maintien ou la reprise de la vie sexuelle après un accident cardiaque est important pour le couple, agissant aussi bien sur le physique que le moral. Il est essentiel de s’y intéresser afin d’en discuter avec les patients et d’éviter les blocages. »

Attention aux pannes sexuelles, signes d’alerte d’accident cardio-vasculaire

« Que l’on soit cardiaque ou non, les troubles sexuels ne doivent pas être pris à la légère, insiste le Pr Claire Mounier-Vehier. D’une part parce qu’ils peuvent bénéficier de traitements efficaces, y compris si l’on souffre d’une maladie cardio-vasculaire, mais aussi parce que ces dysfonctionnements se révèlent fréquemment être le premier signe discret d’une maladie cardio-vasculaire latente, qu’il faut impérativement dépister et prendre en charge. »

CHEZ L’HOMME

En France, environ 30 à 40 % des hommes souffrent de dysfonction érectile (DE) avec un risque multiplié par 2 à 4, entre 40 et 70 ans. Or l’apparition d’une DE peut être considérée par les spécialistes comme un signal d’alerte et un marqueur silencieux d’une maladie cardio-vasculaire, notamment athéromateuse. En effet, les artère du pénis et celles du cœur ont un fonctionnement identique. L’érection est un mécanisme vasculaire mettant en jeu la vasodilatation, qui en cas de trouble se fait mal, pouvant signaler une anomalie vasculaire. Dans les faits, il a été démontré que la perte d’érection précède fréquemment de 3 à 5 ans la survenue d’un accident cardio-vasculaire aigu. Par ailleurs, l’apparition d’un dysfonctionnement érectile augmenterait de 25 % les risques pour un homme de développer une maladie cardio-vasculaire. Or à ce jour, plus de 30 % des patients ayant une DE ne prennent pas ce signe au sérieux et ignorent qu’il peut être un signe avant-coureur d’une maladie cardio-vasculaire.

Il est donc capital pour les hommes de ne pas ignorer ce phénomène et d’en parler à leur médecin, qui pourra effectuer un bilan complet et proposer des solutions adaptées.

CHEZ LA FEMME

Peu d’études ont été réalisées chez les femmes, mais les troubles sexuels féminins augmentent avec l’âge, concernant bon nombre de femmes, en particulier à la ménopause. Ils peuvent apparaître sous différentes formes : baisse ou absence de désir, troubles de l’excitation ou de l’orgasme, insuffisance érectile clitoridienne, douleur et sécheresse vaginales. Il n’y a pas de corrélation avérée entre l’apparition de ces troubles et un risque cardio-vasculaire spécifique. Cependant, la période de la ménopause est une étape clé de la vie d’une femme durant laquelle la protection hormonale disparaît et les risques cardio-vasculaires augmentent. Un dépistage préventif cardio-vasculaire est donc fortement recommandé dès l’apparition des premiers signes de ménopause.

Comment avoir une vie sexuelle épanouie après un accident cardio-vasculaire ?

Après un accident cardio-vasculaire, nombreux sont les patients qui redoutent la reprise d’une activité sexuelle.  Plusieurs facteurs entrent en jeu : légère dépression, fatigue, la prise de certains médicaments qui ont une incidence sur la fonction sexuelle, la peur d’une rechute ou d’être jugé par l’autre, maternage par le conjoint, etc.

Pourtant, le fait de renouer avec une vie sexuelle épanouie participe à la bonne réadaptation des patients et leur retour à une vie normale.

La Fédération Française de Cardiologie donne quelques conseils. La communication est importante pour reprendre, dès que possible une vie sexuelle. Un témoignage de tendresse par des petits gestes simples au quotidien (se tenir la main, s’embrasser, enlacer son partenaire…), et l’attention portée à l’autre sont essentiels pour aider le couple. Il est également important de suivre une réadaptation cardio-vasculaire, qui favorise, entre autres, le retour à une vie sexuelle après un accident cardio-vasculaire. Par ailleurs, si le couple continue d’être en souffrance, il peut être accompagné par un psychologue ou un sexologue.

En résumé, quelques idées reçues

« Les problèmes érectiles sont liés à l’âge » FAUX ! Plusieurs causes peuvent expliquer un problème d’érection quel que soit l’âge : l’apnée du sommeil, certains médicaments, le diabète, les accidents cardio-vasculaires, les facteurs de risque cardio-vasculaire.

« Ça ne marche plus, pas grave ça va revenir tout seul » FAUX ! Il faut prendre les troubles d’érection au sérieux car ils peuvent avoir des conséquences sur la vie de couple et le mental. Ils peuvent en outre être le signe annonciateur d’un problème cardio-vasculaire aigu latent.  Il faut en parler à son médecin.

« Après un arrêt cardiaque, il est déconseillé de faire l’amour »FAUX ! Les personnes ayant eu un problème cardio-vasculaire n’ont pas plus de risque d’avoir un second accident durant l’activité sexuelle qu’une personne n’en ayant jamais eu. La reprise d’une activité sexuelle après un accident cardiaque est à discuter avec un médecin.

« Je dois faire attention lors de mes rapports si j’ai un pacemaker » FAUX ! Il n’y a aucune contre-indication particulière. On peut reprendre un activité sexuelle régulière une semaine après l’implantation d’un pacemaker ou d’un défibrillateur.

Poster Cœur et Sexualité

Pour en savoir plus sur les effets de l’activité sexuelle sur le cœur, consultez la nouvelle brochure de la Fédération Française de Cardiologie : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-BROCHURE-A5-Coeur-et-Sexualite-Web.pdf.