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Initiation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque de 200 élèves de Saint-Dié dans le cadre d’un projet de recherche de l’université de Lille appelé ELSA

Les formateurs pour l’école Paul Elbel le lundi après-midi : l’équipe lilloise du Réseau électronique des Arrêts Cardiaques et les membres du club Coeur et Santé

Les 25 et 26 mars, 9 bénévoles du club Cœur et Santé ont participé à l’initiation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque de près de 200 élèves des écoles Paul Elbel et Fernand Baldensperger dans le cadre du projet ELSA mis en place par le RéAC (Réseau électronique des Arrêts Cardiaques et l’université de Lille).

Ce projet est en partie financé par la Fédération Française de Cardiologie, qui a sollicité des clubs Cœur et Santé, dont celui de Saint-Dié pour participer à la formation de jeunes enfants.

Accueil et présentation de la formation à la classe de CE1 le mardi matin à l’école Baldensperger

Il s’inscrit dans un projet international appelé « Kids save lives » (les enfants sauvent des vies) mené par diverses sociétés de secourisme et de réanimation européennes.

L’objectif de l’étude est de proposer une formation d’une heure à des élèves d’école élémentaire et d’évaluer les compétences acquises immédiatement après la formation, puis à 3 mois et enfin à un an.

Ce projet va également analyser quels sont les facteurs sociologiques qui peuvent influencer l’acquisition et la rétention des connaissances. On sait en effet que chez l’adulte après une première formation au brevet de secourisme appelé PSC1, il y a une grande partie des personnes qui oublient tout ou partie de ce qu’elles ont appris (c’est pour cela qu’il est recommandé de renouveler les formations).

Les acquisitions des élèves sont étudiées à l’aide d’une grille d’évaluation : ici les enfant recherchent si leur nounours répond aux questions

Pour ce faire, cette étude comporte un questionnaire sociodémographique auprès des parents et la signature d’un document exprimant le consentement d’au moins l’un d’eux. La collecte des données a été approuvée par le service Protection des Données de l’Université de Lille et cette étude a également fait l’objet d’une déclaration auprès de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL), qui définit les procédures garantissant l’anonymat et la confidentialité des données.

Si tous les élèves des classes bénéficient de la formation, ils ne sont pas inclus dans l’étude, en cas de non consentement des parents.

Des élèves fiers de repartir avec leur peluche

Au total, à la fin du mois de mars, ce sont près de 1 000 enfants de Bretagne, du Nord et de Saint-Dié-des-Vosges qui auront bénéficié d’une telle formation.

Cette action a été mise en place localement en partenariat avec l’Inspection de l’Education nationale de Saint-Dié et les enseignants des deux écoles concernées.

En amont, les enfants ont bénéficié en classe d’une formation sur l’appareil cardiorespiratoire à partir de supports pédagogiques préparés par l’équipe d’ELSA qui a également fait un rappel juste avant l’apprentissage des gestes qui sauvent.

Est-ce que nounours respire ?

Le programme pédagogique a comporté trois étapes :

  • le diagnostic de l’arrêt cardiaque (la personne victime d’un malaise ne répond pas et ne respire pas),
  • l’appel à l’aide autour de soi et l’appel des secours médicalisés en composant le 15,
  • et enfin la pratique du massage cardiaque.

Pour ce faire, les enfants ont été pris en charge en petits groupes de 4 ou 5 par 3 personnes de RéAC, venues de Lille avec le matériel pédagogique, et les 9 membres de Cœur et Santé.

Début des explications sur le massage cardiaque

Si les élèves de CM1 et CM2 ont appris à l’aide d’un mannequin Mini Anne, ceux de CE1 et CE2 l’ont fait sur une peluche (l’action pour ces plus jeunes élèves s’appelle « Sauve ton nounours », même si le peluches utilisées à Saint-Dié étaient des lapins et non pas des ours).

Une autre particularité de cette action est que tous les enfants repartent chez eux avec un dossier pédagogique, comportant entre autre un dépliant de la Fédération Française de Cardiologie, mais aussi avec la peluche ou le mannequin sur lequel ils ont été formés. Les plus grands ont envié ceux de cours élémentaire et certains auraient bien aimé repartir avec une peluche !

Tous avaient pour mission d’en prendre soin et, en rentrant à leur domicile, de transmettre leurs connaissances à leur entourage.

Par ailleurs, chaque élève a reçu un diplôme.

Diplôme de sauveur de nounours

A la fin de la session tous les élèves ont été regroupés pour pratiquer tous ensemble le massage cardiaque.

Par ailleurs, le Club Cœur et Santé va proposer, d’ici la fin de l’année scolaire, aux parents de ces 200 élèves une séance de formation gratuite à la prise en charge de l’arrêt cardiaque. Car, si leurs enfants ont appris à sauver éventuellement leurs proches, qu’en est-il de leur parents? Sauraient-ils leur porter secours ?

Massage cardiaque avec les mannequins Mini Anne pour tous les élèves d’une classe de cours moyen

Arrêt cardiaque extra hospitalier : état des lieux lors du séminaire 2024 de l’ARLoD

Affiche séminaire ARLoD 2024

Le séminaire organisé par l’ARLoD (Association pour le Recensement et la Localisation des Défibrillateurs) le jeudi 21 mars au Ministère de la Santé a permis de faire le point sur l’arrêt cardiaque extra hospitalier et sa prise en charge par le public.

L’ARLoD, inconnue du public, est l’association qui a mis en place le premier registre sur la localisation des défibrillateurs automatiques externes. Elle est aussi à l’origine de la base de données Géo DAE mise en place il y a quelques années par le ministère de la santé.

Un pronostic qui s’est amélioré, mais qui reste effroyable

Avec 45 000 cas par an et seulement 6% de survie, l’arrêt cardiaque extra hospitalier est responsable chaque année en France de plus de 41 000 décès et c’est certainement l’événement médical dont le pronostic est le plus péjoratif. Deux fois sur trois il survient chez une personne faisant un infarctus du myocarde et trois fois sur quatre au domicile des victimes dont les deux tiers sont des hommes ; l’âge moyen est de 70 ans.

Son pronostic est très nettement amélioré si le premier témoin met en œuvre très rapidement les gestes qui sauvent (appel des secours, massage cardiaque et utilisation d’un DAE (Défibrillateur Automatique Externe) s‘il y en a un rapidement accessible.

Ceci est démontré par des taux de survie de 60 à 70% dans les enceintes sportives et les grands aéroports ou… les casinos de Las Vegas. Il s’agit de lieux bien équipés en DAE et où il y a parmi les nombreux témoins des personnes qui mettent en œuvre très rapidement les gestes de premiers secours.

Les deux registres français sur l’arrêt cardiaque extra hospitalier : celui d’Ile de France avec 50 000 interventions et RéAC (Registre électronique des Arrêts Cardiaques, qui est le plus important registre européen) avec 143 000 interventions depuis 2013 dans les autres régions permettent de comprendre pourquoi les résultats à l’échelle de notre pays sont mauvais.

Les données de RéAC montrent que 3 fois sur 4 un témoin est présent, que seulement 1 sur 2 initie ces gestes, éventuellement avec des conseils téléphoniques du centre 15) et que 10% utilisent un DAE (en partie du fait d’absence d’appareil rapidement accessible ou par peur de le faire mal ou de faire mal à la victime). Si 8% des victimes vont avoir une douleur sternale, il faut savoir que les effets secondaires « graves » du massage cardiaque sont rares : 0,8% seulement de fractures de côtes.

Si le massage cardiaque est associé à l’utilisation d‘un DAE la survie est de 30% contre moins de 5 % en l’absence de défibrillation.

Le centre d’appel ne peut affirmer l’arrêt cardiaque dans un cas sur trois, parce que le témoin ne peut affirmer s’il y a arrêt de la respiration. D’où l’intérêt pour ce premier témoin d’être bien formé.

Depuis 1995, près de 25 000 personnes ont été formées aux gestes qui sauvent par le club Coeur et santé et ses partenaires. Photo des formateurs lors des journées 2023 pour les scolaires

La formation des français doit être amplifiée

Il est intéressant de noter la tendance actuelle est l’augmentation du nombre de personnes sauvées en raison de la pratique par le premier témoin des gestes qui sauvent.

Cela tient au fait qu’il y a davantage de personnes formées. Mais leur nombre reste encore insuffisant.

Comme l‘a indiqué le Dr Cassan de la Croix Rouge, en 2023, il y a eu 700 000 personnes formés au PSC1 (Premiers Secours Civiques de niveau 1, nom pas très compréhensible du « brevet de secourisme »), 250 000 aux gestes qui sauvent et 700 000 au diplôme de SST (Sauveteur Secouriste au Travail), soit un total de 1,7M de personnes. Cependant, cela reste encore insuffisant, puisqu’au vu de ces chiffres, il va falloir 32 ans pour atteindre l’objectif de former 80% de la population, en sachant aussi qu’il faut répéter les formations pour que les sauveteurs soit parfaitement efficients.

De plus, actuellement le nombre de personnes formées  n‘est pas homogène sur le territoire national puisqu’il varie selon les départements entre 7 000 et 36 000 personnes formées pour 100 000 habitants.

Cette formation doit se faire tout au long de la vie, commencée dès le plus jeune âge. Les collégiens passent le PSC1 en 4e ou 3e, mais seuls les lycéens des filières professionnels bénéficient d’une nouvelle formation. Une loi de juin 2020 prévoit une formation par l’employeur des futurs retraités, mais peu en bénéficient.

6 mois après leur diplôme la moitié des nouveaux apprenants ne maitrise plus tout ou partie de ce qu’il a appris et il faut renouveler régulièrement sa formation.

C’est dire l’intérêt des actions menées depuis des années en Déodatie par le club Cœur et Santé de Saint-Dié en milieu scolaire et auprès du grand public.

Avoir la volonté d’agir. Source : diaporama du Dr Cassan de la Croix Rouge

 Rôle des centres 15

L’objectif est de pouvoir affirmer l’arrêt cardiaque en moins de 90 secondes afin de déclencher les moyens de secours adaptés, mais aussi d’aider la personne qui appelle à oser faire les premiers gestes, car il peut y avoir une différence entre « savoir faire » et passer à l’action.

Le centre d’appel peux expliquer en direct les gestes qui sauvent, indiquer où se trouve un DAE, inciter le témoin à agir mais aussi alerter des citoyens sauveteurs.

Il peut aussi alerter les citoyens sauveteurs.

Table ronde sur les citoyens sauveteurs avec à gauche le Dr Nordine Benameur, vice présidents de l’ARLoD et président de la commission Gestes qui sauvent de la Fédération Française de cardiologie

Les citoyens sauveteurs

Leur place est d’autant plus importante que les secours sont éloignés (comme en zone rurale). Leur intervention augmente le taux de survie.

Ils sont mobilisés par l’intermédiaire d’applications sur lesquelles ils se sont inscrits : Sauv’life, Permis de Sauver, Staying Alive (Bon samaritain), AFPR (Association Française des Premiers Répondeurs)… A noter que ces deux dernières vont fusionner en 2024. Après déclenchement 6% des volontaires sont sur place avant les secours professionnels.

Mais leur répartition est inégale sur le territoire.

Il y a aussi des « supers citoyens sauveteurs » équipés d’un DAE standard comme à Nancy (Grand Nancy Défib) voire de « mini » DAE.

Les défibrillateurs : accessibilité et déclaration

En France, il y a près de 500 000 DAE, mais tous ne sont pas accessibles 24 h sur 24.

Seulement 1/3 sont répertoriés, soit sur le site d’ARLoD, soit sur la base de données nationale du ministère de la santé GéoDAE. La déclaration sur cette base nationale est obligatoire depuis fin 2018 (voir diaporama dans l’article sur la réunion Défidéo à Anould le 6 octobre 2023).

La déclaration auprès de la doit être régulièrement mise à jour : changement d’emplacement, opérations de maintenance, changement des batteries et électrodes.

La maintenance des DAE

Il y a une certification européenne pour les fabricants et les distributeurs avec des obligations de transparence, de traçabilité, de matériovigilance…

Malgré son caractère obligatoire, la maintenance n’est pas toujours faite ou bien faite, son niveau pour certaines sociétés étant parfois très insuffisant.

De ce fait un grand nombre de DAE ne sont pas fonctionnels :

– électrodes ou batterie périmées,

– pile de sauvegarde interne du DAE périmée (elle est nécessaire à son bon fonctionnement, alors que la batterie concerne la délivrance des chocs de défibrillation,

– condition de « stockage » de l’appareil non satisfaisantes avec exposition à la chaleur ou froid ce qui perturbe la qualité des électrodes par détérioration du gel des électrodes ou le fonctionnement du DAE,

– utilisation de consommable (électrodes ou batteries) non conformes.

A noter que pour ceux implantés dans le cadre du projet Défidéo la maintenance est organisée par le Pays de la Déodatie et assurée par la société Schiller, fabricant et fournisseur des DAE implantés, ce qui est un gage de qualité.

Evolutions technologiques

Elles visent à améliorer la formation, le diagnostic de l’arrêt cardiaque et la rapidité d’intervention des sauveteurs citoyens et raccourcir le délai de la défibrillation.

  • Mode de formation : à côté de celle en face à face, développer celles en groupes sur Internet ou seul avec un tutoriel.
  • Utilisation de la vidéo pour aider au diagnostic par les ARM (Assistant-e-s de Régulation Médicale) des centres 15.
  • Premières expériences d’aide au diagnostic avec l’intelligence artificielle.
  • Dispositif Géocœur à côté des DAE : il alerte d’un arrêt dans le périmètre proche du DAE et incite scanner un code ou à faire le 112 pour connaître le lieu où se trouve la victime. Le sauveteur bénévole peut alors se déplacer sur le lieu de l’arrêt cardiaque avec le défibrillateur.
  • Transport du DAE par un drone sur le lieu de l’arrêt cardiaque.

Vidéo régulation au SAMU 69

 Les conclusions amères d’un intervenant

  • Population peu formée.
  • Pas assez de communication sur l’arrêt cardiaque en direction du grand public.
  • Peu d’élus s’intéressent à la cause.
  • Les assistants de régulation médicale et les médecins ont des solutions, mais on ne les entend pas.
  • Les acteurs de terrains ne sont pas suivis, pas écoutés et peu financés.
  • Le taux de survie en France est indigne d’un pays aussi riche.
  • Alors, en attendant, soyez actifs et aidez-nous à faire bouger les lignes ou patientez en prenant soin de vous.
  • Posez-vous la question : si vous un de vos enfants venait à faire un arrêt cardiaque, que se passera-t-il ?

Et une dernière idée de cet intervenant : une fois par jour, regardez autour de vous et posez-vous la question : « Combien de personnes savent faire un massage cardiaque? »

Et le club Coeur et Santé ?

Comme il le fait depuis 1994, il va continuer de se mobilier pour la formation du public et de ses membres et pour l’implantation de davantage de DAE accessibles au public 24h sur 24.

Les 25 et 26 mars, 10 de ses bénévoles seront dans deux écoles de la ville pour former les élèves de 8 classes dans le cadre du projet ELSA mis en place par RéAC et l’université de Lille, une action mise en place avec l’Inspection de l’Education nationale de Saint-Dié.

Il sera aussi question de gestes qui sauvent lors des Parcours du Coeur scolaire (le jeudi 4 avril) et grand public le dimanche 21 avril au départ de l’Espace Louise Michel.

Enfin, comme annoncé lors de l’assemblée générale de décembre, un vaste plan de formation va être lancé en juin suite à l’installation par la ville de 14 DAE supplémentaires en accès libre 24 h sur 24, comme proposé par le club dans le cadre du budget participatif 2023.

Formation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque le 16 mars à Saint-Michel-sur-Meurthe

Présentation du diaporama le 16 mars 2024 à Saint-Michel (photo : Michel Antoine)

Le club Coeur et Santé de Saint-Dié a réalisé le samedi 16 mars une formation aux gestes qui sauvent à Saint-Michel-sur-Meurthe en partenariat avec la municipalité et les pharmaciennes de la commune. Elle a réuni près de 40 personnes, dont trois enfants. On notait la présence du maire William Mathis et de son adjoint, Didier Schultz, de l’une des pharmaciennes et des deux médecins de la commune. Les formateurs étaient Jean-Louis Bourdon, cardiologue référent du Club, et Suzanne et Michel Antoine (président), titulaires du diplôme de PSC1.

Cette séance fait suite à l’installation de nouveaux DAE (Défibrillateurs Automatiques Externes) en accès public sur le territoire de la commune.

Présentation d’un DAE (photo : Gilou, L’Echo des Vosges)

Les 5 DAE à Saint-Michel :

  • mairie,
  • école de Sauceray,
  • école d’Herbaville,
  • bureau de vote des Feignes,
  • et salle polyvalente.

Un sixième sera prochainement installé près de l’église.

L’arrêt cardiaque se caractérise, chez une personne ayant fait un malaise par l’absence de la conscience et de la respiration. Cet accident va conduire au décès de la majorité des personnes si les premiers témoins ne réalisent pas très rapidement les gestes qui sauvent : appeler les secours, pratiquer un massage cardiaque et utiliser un DAE (Défibrillateur Automatique Externe).

Gestes qui sauvent : recherche de la respiration (photo : Gilou, L’Echo des Vosges)

En France, les arrêt cardiaques surviennent en très grande majorité à la maison.

La survie actuelle n’est que de 6%, mais, si ces gestes qui sauvent sont mis en œuvre dans les premières minutes, elle peut atteindre 60%.

D’où l’intérêt de former davantage la population et d’implanter des DAE en accès libre 24 heures sur 24.

Apprentissage du massage cardiaque avec un mannequin Mini Anne (photo : Gilou, L’Echo des Vosges)

Comme toutes les sessions organisées par le club à l’intention du grand public, le déroulement s’est fait en quatre parties :

  • présentation interactive d’un diaporama sur l’arrêt cardiaque et sa prise en charge,
  • démonstration des gestes qui sauvent,
  • apprentissage de ces gestes par les participants à l’aide de mannequins Mini Anne,
  • démonstration de la mise en PLS (Position Latérale de Sécurité) lorsque la personne inconsciente continue de respirer.

Les participants ont également bénéficié d’une présentation du DAE apposé sur le mur extérieur de la mairie où avait lieu la formation.

Mise en position latérale de sécurité d’un adulte par un enfant (photo : Gilou, L’Echo des Vosges)

Lors de cette séance, il a été indiqué la nécessité de renouveler la formation et de la compléter par le PSC1 (Premiers Secours Civiques de niveau 1), formation diplômante délivrée par les organismes de secourisme dont les coordonnées ont été indiquées aux personnes présentes et qui sont précisées vers la fin du diaporama (voir ci-dessous).

Un dépliant de la Fédération Française de Cardiologie sur l’arrêt cardiaque a été remis à chaque personne.

Le diaporama de la formation est accessible avec le lien suivant : Arrêt cardiaque-Saint-Michel-sur-Meurthe-16-3- 2024

A noter que d’autres formations auront lieu dans l’année à Saint-Dié. Leurs dates seront précisées prochainement sur notre site.

Parcours du Cœur grand public le dimanche 21 avril au départ de l’Espace Louise Michel

Affiche Parcours du Cœur-Dimanche 21 avril 2024

Le dimanche 21 avril, participez à la plus grande opération de prévention santé en France organisée par la Fédération Française de Cardiologie (FFC) et qui a pour objectif de promouvoir une bonne hygiène de vie afin de faire reculer les maladies cardiovasculaires, première cause de morbi-mortalité en France !

A Saint-Dié, le club Coeur et Santé a prévu pour sa 43ème édition du Parcours du Coeur grand public des circuits pour les marcheurs et les cyclistes au départ de l’Espace Louise Michel ainsi que plusieurs stands santé.

Cette manifestation est, avec les formations aux gestes qui sauvent et la Semaine du Coeur de septembre, un des principaux temps forts des activités mises en place en direction du public par le club déodatien. Elle mobilisera une cinquantaine de bénévoles.

Le hall d’accueil lors du Parcours du Coeur 2023 : inscriptions et mesures de la glycémie et de la tension

 

Les inscriptions

Elles se font dans le hall d’entrée de l’Espace Louise Michel de 8 heures à 15 heures (2 € par personne – gratuit pour les moins de 18 ans).

Chaque participant recevra un gobelet en plastique réutilisable aux couleurs de la FFC.

Après leur inscription, les participants seront invités à suivre un circuit qui leur fera découvrir les différents stands santé.

 

Les stands-santé de 8 heures à 15 heures

Ils seront tenus par des professionnels bénévoles : infirmières des service de cardiologie et de diabétologie de l’hôpital et du club et kinésithérapeute, médecins (Dr Jean-Marc Dollet, diabétologue et Dr Jean-Louis Bourdon, cardiologue du club Coeur et Santé ) qui seront assistés comme l’an dernier par des étudiants de l’Institut de Formation en soins Infirmiers.

Prise de la tension artérielle

Prise de tension

Mesure de la glycémie

Poste de mesure de la glycémie

L’objectif de ce stand est le dépistage du diabète qui, comme l’hypertension artérielle, en l’absence de symptômes, se fait encore trop souvent pas suffisamment tôt.

Calcul du risque cardiovasculaire

Grâce à un logiciel de la Fédération Française de Cardiologie, chacun peut évaluer son risque cardiovasculaire et voir comment la prise en charge de certains facteurs permet de le faire diminuer.

Les personnes qui ne sont pas familières de l’informatique pourront se faire aider par une étudiante ou un étudiant de l’IFSI

L’évaluation du risque cardiovasculaire

Documentation gratuite de la Fédération Française de Cardiologie

Des brochures d’information sur les maladies cardiovasculaires, leur prévention et leur traitement sont à la disposition des participants.

Démonstration des gestes qui sauvent

Sur ce stand, les participants apprendront comment reconnaître un arrêt cardiaque, appeler les secours, pratiquer un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur.

A noter qu’une vaste campagne formation aura lieu à partir du mois de juin juin.

Apprentissage des gestes qui sauvent : ici massage cardiaque et défibrillateur

 

Les différentes activités physiques

Le départ se fera librement de 8 heures à 15 heures pour la marche tandis que pour le VTT et le vélo sur route il se fera de façon groupée avec des encadrants du club Coeur et Santé.

Il y aura trois circuits de marche, un de VTT et un de vélo sur route.

L’Engrenage sera présent au niveau des stands santé avec son home trainer

 

Le home-trainer de l’Engrenage

L’association L’Engrenage qui est un partenaire régulier du Club Coeur et Santé lors de la semaine du Coeur est présent sur le Parcours du Coeur pour la deuxième année.

Les personnes qui le souhaitent pourront s’échauffer de façon ludique grâce au matériel de l’Engrenage et aux conseils de ses membres.

Le home-trainer de l’Engrenage en 2023

 

Les postes de contrôle des circuits de marche et de vélo

Ils sont au nombre de 5, en dehors de celui de l’Espace louise Michel :

  • Poste 1  : à la sortie de la forêt de la Tête de Saint-Roch, près de al ferme Valence. Il est commun à tous les circuits.
  • Poste 2 : au dessus de la Ferme de Jardins, sur les hauteurs de Robache sur les circuits de marche moyen et grand et sur ceux de VTT et de vélo sur route.
  • Poste 3 : au col de la Crénée, sur le grand circuit de marche et celui de VTT.
  • Poste 4 : au Haut de la Fraze, sur les circuits de marche moyen et grand et sur ceux de VTT et de vélo sur route.
  • Poste 5 : à Marzelay au départ du chemin du Charbonny sur les circuits moyen et grand et sur celui de vélo sur route.
  • Retour : les participants sont invités à passer à l’Espace Louise Michel pour signaler leur retour.

 

Un des postes de contrôle en 2023

 

Les trois circuits de marche vers la Tête de Saint-Roch et le massif de la Bure 
  • Petit circuit (5km), départ libre entre 8 h et 15 h
  • Circuit familial (circuit des familles, 8 km), départ libre entre 8 h et 15 h,
  • Grand circuit (bon marcheur, 13 km), départ libre entre 8 h et 13 h,
  • Même s’il y aura de l’eau sur les postes de contrôle, il est recommandé à chacun de prendre une bouteille d’eau afin de s’hydrater régulièrement durant la marche.
  • Enfin il est demandé aux participants de repasser à l’Espace Louise Michel pour signaler leur retour.

Plan des circuits de marche du Parcours du Coeur 2024

 

Les circuits de VTT et de vélo de route

Plan des circuits de vélo sur route et VTT-Parcours du Coeur 2024

 

Le circuit de VTT le champion Rémi Thirion vers la Tête de Saint-Roch, le Col de la Crénée et le massifs de l’Ormont 
  • Départ groupé à 9 heures,
  • Circuit de 16 kilomètres dans la Tête de Saint-Roch, les massifs de la Bure (Col de la Crénée) et de l’Ormont.
  • Réservé aux VTTistes confirmés.
  • Le port du casque est obligatoire.
  • Prévoir son bidon d’eau.
  • Comme en 2019 et 2023, le champion de VTT de descente Rémi Thirion participera à l’édition 2024.

Des VTTistes avec Rémi Thirion

 

Le circuit de vélo sur route vers Marzelay et les contreforts du massif de la Bure
  • Départ groupé à 9 heures 30,
  • Circuit de 12 kilomètres,
  • En raison de la montée sur la route menant de la sortie de Marzelay vers le haut de la Fraze, il est réservé aux plus de 10 ans.
  • Ouvert à tout type de vélo, y compris ceux à assistance électrique.
  • Le port du casque est obligatoire, celui d’un gilet fluo fortement recommandé.
  • Prévoir son bidon d’eau.

Retour du groupe de cyclistes en 2023

 

La sécurité

il y aura 2 défibrillateurs automatiques sur les parcours : un à l’Espace Louise Michel, et un mobile, dans la voiture de l’un des responsables du club.

Pour télécharger l’affiche au format PDF : Affiche Parcours du Cœur-Dimanche 21 avril 2024

Sauf mention particulière, les photos qui illustrent cet article ont été prises à l’Institut de Soins Infirmiers du Centre Hospitalier de Saint-Dié lors du Parcours du Coeur 2023.

 

A noter : le Parcours du Coeur scolaire

Organisé par le club Coeur et Santé à l’intention des élèves de CM1, il aura lieu le jeudi 4 avril. Les inscriptions sont closes et plus de 300 élèves seront présents dans le parc Jean Mansuy.

Une nouvelle saison pour les cyclistes de Coeur et Santé à partir du jeudi 29 février

L’arrêt à Bertrimoutier lors de la sortie du 12 octobre 2023

C’est reparti pour une nouvelle saison pour les cyclistes de Coeur et Santé avec une première sortie prévue le jeudi 29 février sur un circuit sans difficulté dans la vallée de la haute Meurthe, en utilisant notamment la voie verte à partir de Saint-Léonard.

Première sortie vélo le jeudi 29 février vers la la vallée de la haute Meurthe

Les sorties ont lieu pour le moment le jeudi après-midi avec un départ à 13 heures 30, mais seront avancées au jeudi matin à 9 heures lorsque les températures matinales seront plus clémentes.

Par ailleurs, d’une manière générale, tout au long de l’année, en fonction de la météo (température basse ou canicule, pluie, rafales de vent), le rendez-vous est fixé sur la demi-journée la plus favorable du jeudi voire du mercredi. Les informations sont communiquées sur notre site en début de semaine.

L’année débute avec des circuits sans difficulté entre 20 et 30 km. Avec le bénéfice de l’entrainement, nous pourrons les augmenter progressivement.

Les sorties ont lieu toute l’année tant que la météo le permet.

Les participants peuvent venir avec un vélo musculaire ou un vélo à assistance électrique. La vitesse s’adapte à celle des vélos musculaires.

Le départ se fait sur le parking situé à l’arrière du magasin Territoire de Marques, rue Alphonse Matter.

Une deuxième sortie plus courte a lieu le dimanche matin de 9 h à 11 h avec un départ du parking situé devant le magasin Territoire de Marques.

L’objectif principal de la saison est une randonnée de 4 jours du lundi 17 au jeudi 20 juin pour un groupe de 22 personnes vers et le long du canal de la Marne au Rhin avec un « camp de base » à Bures  (54) entre Nancy et Sarrebourg.

Les quatre jours cyclistes 2004 conduiront une vingtaine de membres du club vers le canal de la Marne au Rhin

Les règles de sécurité sont les suivantes :

  • respecter le code de la route
  • porter un casque et des gants de cycliste,
  • porter un vêtement ou un gilet fluorescent,
  • avoir de quoi s’hydrater et faire face à une éventuelle fringale.

Les personnes qui recherche un vélo d’occasion peuvent se rendre à la bourse aux vélo organisée par l’Union Cyclotouristique Vosgienne le samedi 9 mars, salle Carbonnar de 14 h à 16 h 30.

L’Engrenage y participera et assurera le contrôle des organes de sécurité des cycles avant l’entrée en bourse.

Bourse aux vélos de l’Union Cyclotouristique Vosgienne le samedi 9 mars

Les personnes qui souhaiteraient intégrer le groupe peuvent utiliser le formulaire de contact ci-dessous (merci de laisser un numéro de téléphone).