Assemblée Générale 2016 de l’Association de Cardiologie de Lorraine

Photo de l'assemblée générale

L’Assemblée Générale 2016 de l’Association de Cardiologie de Lorraine

Le Club Cœur et Santé de Saint-Dié était représenté par 31 de ses membres à l’Assemblée Générale 2016 de l’Association de Cardiologie de Lorraine qui a eu le vendredi 7 octobre en fin de journée à la faculté de médecine de Nancy-Brabois sous la présidence du Pr Etienne Aliot.

Cette réunion a rassemblé 215 personnes adhérentes des 18 clubs Cœur et Santé de l’association, venues des quatre départements lorrains et de la Haute Marne.

En introduction de cette assemblée, le président a indiqué qu’avec 2176 adhérents au 31 juin 2016 (en augmentation de 10% par rapport à 2015), notre association est la plus importante de France et il a remercié tous les clubs pour leur dynamisme.

Il a ensuite rappelé les objectifs statutaires de la Fédération Française de Cardiologie (FFC), objectifs déclinés aux quatre coins de la France par les associations régionales et les Clubs Cœur et Santé :

  • informer et éduquer le public en vue de la prévention des maladies cardiovasculaires,
  • promouvoir et financer la recherche en cardiologie,
  • inciter le public à se former aux gestes qui sauvent,
  • apporter une aide à la réadaptation et à la réinsertion des cardiaques,
  • coordonner dans le cadre statutaire les actions des régions.

Dans ce cadre, il a précisé que la Fédération Française de Cardiologie

  • a mis en place les Parcours du Cœur qui ont accueilli plus de 100 000 participants, ainsi que les Parcours du Cœur scolaires qui ont réuni plus de  160 000 élèves,
  • a organisé la Semaine du Cœur avec des conférences et différentes manifestions, semaine qui est couplée au Donocoeur qui vise à recueillir des fonds auprès du public pour financer ses actions,
  • a distribué gratuitement plus d’un million et demi de brochures et a vu son site Internet consulté par plus de  800 000 personnes,
  • a distribué des bourses de recherche pour près de  2000 000 €,
  • a participé au financement de la réadaptation phase III de près de  15 000 personnes.
Photos des participants

Une partie des participants

Pour ce qui concerne l’Association de Cardiologie de Lorraine, outre les actions nationales auxquelles les clubs participent, le Pr Aliot a aussi mis en exergue des réunions importantes lors de l’année écoulée :

  • l’association a invité le 22 avril dernier la Présidente nationale de la FFC, le Pr Claire Mounier-Vehier pour une conférence sur le thème « Cœur de Femme » qui a rassemblé à Mondelange plusieurs centaines de personnes,
  • elle a continué d’organiser ses deux rencontres interclubs annuelles qui permettent des échanges d’expériences fructueux entre tous les responsables des clubs,
  • elle participe, avec une dizaine de présidente(e)s de clubs et cardiologues, à la journée nationale des clubs de la FFC qui a lieu à Paris chaque année à la fin novembre.

Après avoir adopté à l’unanimité le rapport du président et celui du trésorier, l’Assemblée Générale a validé le montant de la cotisation annuelle qui reste inchangée depuis 8 ans : 20 € pour une personne, 32€ pour un couple et 40 € et plus pour un membre bienfaiteur.

La réunion s’est poursuivie par la remise de la médaille de la FFC à 6 personnes, dont le vice-président déodatien Michel Antoine (voir article suivant) puis par un diaporama sur les différentes actions des clubs.

Photo des délégations de Saint-Dié et Saint-Dizier

Les délégations de Saint-Dié et Saint-Dizier

La Fédération Française de Cardiologie à la rencontre de ses donateurs

Photo de la rencontre

Rencontre entre des chercheurs et des donateurs de la FFC

Avec près de 2 000 000 € attribués en 2015 la Fédération Française de Cardiologie (FFC) est en France, en dehors de l’industrie, le premier organisme de financement de la recherche médicale dans le domaine des maladies cardiovasculaires.

Dans le cadre de la Semaine du Cœur, elle est allée à la rencontre de ses donateurs en organisant dans différentes régions de France des réunions permettant à des chercheurs d’expliquer au public les projets qu’ils mènent (ou ont mené) grâce aux bourses de recherche de la FFC. L’une de ces réunions a eu lieu le jeudi 29 septembre dernier dans l’amphithéâtre de l’Institut Lorrain du Cœur du CHU de Nancy-Brabois.

Dans son introduction, le Pr Etienne Aliot, président de l’Association de Cardiologie de Lorraine (*) a remercié les donateurs sans qui ces recherches ne pourraient pas avoir lieu. Il a rappelé que l’aide à la recherche cardiologique figure parmi les objectifs statutaires de la FFC et a expliqué les différentes catégories de bourses (recherche fondamentale ou recherche clinique) et leurs modalités d’attribution.

Il a laissé ensuite la parole à trois chercheurs qui ont présenté l’objet de leurs recherches.

Le Dr Jean-Marc Sellal travaille sur les connexines. Ces protéines transmembranaires pourraient jouer un rôle dans le « dialogue » entre les cellules myocardiques et les plaquettes, cellules sanguines impliquées dans la formation de caillots et l’on sait le rôle important des phénomènes de thrombose dans les pathologies cardiaques tel que l’infarctus. Il s’agit d’un projet mis en oeuvre entre les CHU de Nancy et celui de Bordeaux.

Le Pr Gerard Heft de Paris a présenté son étude sur la durée optimale du traitement anti-plaquettaire après la mise en place de stents intra-coronaires. Ces dispositifs sont introduits dans une ou plusieurs artères du cœur, en particulier après un infarctus. Pour éviter que ces stents ne se « bouchent », les personnes chez qui ils ont été implantés doivent prendre un traitement comportant de l’aspirine et un autre anti-plaquettaire, mais la durée de ce traitement double reste discutée.

Enfin, le Dr Carole Maupain évalue l’intérêt de l’éducation thérapeutique des patients porteur d’un défibrillateur implantable (DAI). Cet appareil est mis en place soit après un arrêt cardiaque, pour en éviter la récidive, soit en prévention dans certaines pathologies, pour en prévenir la survenue. L’objet de la recherche est de savoir si l’éducation thérapeutique (qui a démontré son utilité d’autres pathologies telle que l’insuffisance cardiaque) est bénéfique pour les porteurs de DAI en termes de qualité de vie, voire de survenue des arythmies ventriculaires.

Les réponses à ces questions seront connues dans quelques années.

Photo des chercheurs

Les Prs Aliot et Heft et les Drs Sellal et Maupain

(*) L’Association de Cardiologie de Lorraine tiendra son assemblée générale annuelle ce vendredi 7 octobre à la faculté de médecine de Nancy. Le Club Cœur et Santé de Saint-Dié y sera représenté par une trentaine de personnes.

Marche nordique du 29 septembre : dites 33

Photo de la marche nordique du 26 septembre 2016

Marche nordique du 26 septembre 2016

Dites 33 !

Tel est le titre du reportage fait par Jean-Claude Wolf sur la sortie de marche nordique dans le secteur de Saint-Léonard en référence aux 33 personnes présentes.

Le chiffre 33 est aussi celui que votre médecin vous demande de prononcer alors qu’il applique ses mains sur votre dos. Cela lui permet d’étudier la transmission des vibrations vocales dans vos poumons en complément de l’auscultation et de la percussion pulmonaires. Ces vibrations disparaissent notamment en cas de pleurésie.

Retrouvez l’ensemble des photos de cette sortie de marche nordique sur le document suivant : dites-33-docteur.

Photo de palpation pulmonaire

Palpation pulmonaire

La place des techniques électriques dans le traitement des troubles du rythme cardiaque

Photo des participants

Photo de Michel Antoine

Une soixantaine de personnes ont assisté à la conférence du Dr Jean-Louis Bourdon sur « L’électricité du cœur, le cœur et l’électricité », organisée par le Club Cœur et Santé dans le cadre de la Semaine du Cœur, le mardi 27 septembre dans l’amphithéâtre du lycée Jules Ferry.

La première partie a permis de rappeler le fonctionnement électrique normal du cœur et les méthodes d’enregistrement de l’électrocardiogramme avec des illustrations sur les premiers électrocardiographes au début des années 1900 et le premier Holter (appareil d’enregistrements de longue durée) dont la taille était loin de celle des appareils miniaturisés actuels.

Photo d'un ECG en 1905 et du premier Holter en 1949

En 1905 pour faire un ECG il fallait tremper les mains et le pied gauche dans des bacs d’eau salée et en 1949, le premier Holter, pesait 30 kg.

Le cardiologue a ensuite décrit les principales arythmies cardiaques dont les extrasystoles (en général bénignes), la fibrillation et le flutter auriculaires et les arythmies ventriculaires, et en particulier la fibrillation ventriculaire responsable de 80% des arrêts cardiaques.

Les applications thérapeutiques de l’électricité ont été présentées : techniques de stimulation, d’ablation et de défibrillation, avec un rappel sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque. A cette occasion, il a été noté l’existence d’un défibrillateur dans le hall du lycée : les participants à la conférence étaient donc dans des conditions de sécurité optimales.

Les anomalies de transmission des influx électriques au niveau du cœur ont ensuite été décrites, en particulier celles qui conduisent à l’implantation d’un stimulateur cardiaque.

La soirée s’est terminée par une série de questions du public, toutes très pertinentes, qui ont permis de compléter les explications fournies lors de la conférence.

Photo d'un stimulateur cardiaque et un appareil de contrôle et de programamtion

Un stimulateur cardiaque et un appareil de contrôle et de programmation, avec au premier plan la tête de lecture qui permet de « dialoguer » avec la « pile » à travers la peau.

Photo de la brochure de la F.F.C.

Brochure de la F.F.C.

Pour des informations complémentaires sur les troubles du rythme, vous pouvez consultez la brochure réalisée par la Fédération Française de cardiologie : http://www.fedecardio.org/telechargement/borchure/1087.

Sur le chemin des écoles avec la Marche du Coeur

Photo de l'inscription des marcheurs

L’inscription des marcheurs. A gauche, Simone Loos, la doyenne des « guides » du club

Une cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation du club de marcher dans la ville ce dimanche 25 octobre, à la découverte d’une parti des établissements scolaires actuels ou anciens.

Cette Marche du Cœur est organisée dans la cadre de la Semaine du Cœur mise en place au  niveau national par la Fédération Française de Cardiologie (FFC) entre le 24 septembre et le 2 octobre.

Cette manifestation qui avait été décalée ces dernières années à la 44ème semaine est à nouveau programmée à sa période antérieure, fin septembre.

Les objectifs de cette semaine sont de faire connaître les actions de la FFC, mais également (et aucune association n’y échappe) de faire appel à la générosité du public, qui est quasiment la seule source de financement de la FFC (à 98%).

Les objectifs statutaires de la FFC sont : l’aide à la réadaptation des cardiaques, la prévention des maladies cardio-vasculaires, l’aide à la recherche et la prise en charge de l’arrêt cardiaque.

Photo de marcheurs et de leurs guides.

Un partie des marcheurs et les guides du club Cœur et Santé (photo : Tony Jacquot)

Concernant la Marche du Cœur, son objectif est de faire marcher les gens tout en leur faisant découvrir leur ville.

Cette année le thème retenu était celui des « écoles » au sens large du terme. Comme il n’est pas possible de faire le tour de tous les établissements scolaires en 2 heures, nous avons limité le périmètre de la marche à une partie de la ville.

Au départ de la Tour de la Liberté, le circuit de 6,5 km de cette douzième édition a conduit les marcheurs vers les établissements suivants : l’ancienne école du Faubourg Saint-Martin de la rue d’Hélieulle, l’école de la Providence, rue d’Hélieulle, le collège-lycée de La Providence, rue Pasteur, l’école maternelle Clémencet, rue de Foucharupt, l’école élémentaire Georges Darmois, rue de Foucharupt, l’ancienne école de la rue du Xe BCP, les écoles du quartier de Kellermann (école maternelle Vincent Auriol, école élémentaire Vincent Auriol, école Claire Goll et sa classe appartement), l’ancienne Ecole Ménagère, quai Carnot, les écoles Paul Elbel, rue Thurin et Lycée Jules Ferry, rue Saint-Charles). Pour terminer, les groupes sont passés près de l’emplacement de l’école de la rue de l’Orient détruite en 1944 puis ont emprunté le passage Julie-Victoire Daubié (du nom de la femme vosgienne qui fut la première  bachelière française en 1851).

La Semaine du Cœur 2016 se poursuit demain mardi 27 à 20 h à l’amphithéâtre du lycée Jules Ferry par la conférence du cardiologue du club sur « L’électricité du Cœur et le cœur et l’électricité ». Tous savoir, ou presque, sur l’électrocardiogramme et le traitement électrique des troubles du rythme cardiaque. Voir l’affiche : affiche-coeur-et-electricite.