CatégoriePour le grand public

Arrêt cardiaque : sauriez-vous faire les gestes qui sauvent ?

Chaque jour en France plus de 150 personnes font un arrêt cardiaque.

Seules quelques unes vont survivre à cet accident parce qu’un témoin a su faire les bons gestes.

Mais, d’autres victimes pourraient survivre, si davantage de personnes savaient faire ces gestes qui sauvent, sans attendre l’arrivée des secours. Car chaque seconde compte et 1 minute de gagnée, c’est 10% de survie en plus.

Peut-être pensez-vous que cela n’arrive qu’autres ?

Si vous n’êtes pas convaincu, regardez cette vidéo danoise :

Si la vidéo ci-dessus ne s’affiche pas correctement, utilisez le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=CWRjAs4epqw

Pour faire face à un arrêt cardiaque, il y a des gestes simples et faciles à apprendre : appeler les secours en faisant le 15 (le 18 ou le 112), pratiquer un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur automatique externe (DAE) s’il y en a un à proximité.

Leur apprentissage ne vous prendra que 90 minutes.

Alors, pourquoi pas vous. N’hésitez pas !  Formez-vous !

Le club Cœur et Santé de Saint-Dié vous propose une formation gratuite le jeudi 24 novembre à 19 heures à l’Espace François Mitterrand.

Inscription obligatoire. Vous pouvez vous inscrire grâce au formulaire de contact de notre site ou en téléphonant à notre présidente au 03 29 55 20 61.

En attendant la formation, pour en savoir plus et tester vos connaissances sur l’arrêt cardiaque, vous pouvez aller sur le site de la Fédération Française de Cardiologie : http://www.fedecardio.org/categories/les-gestes-qui-sauvent.

Vous pouvez aussi consulter la liste des 75 DAE accessibles au public 24 heures sur 24 implantés en Déodatie. 73 d’entre eux l’ont été dans le cadre de projet DÉFIDÉO, une action lancée en 2007 par le Club Cœur et Santé et portée par le Pays de la Déodatie : liste-des-75-dae-en-acces-public-24-heures-sur-24-du-pays-de-la-deodatie.

Cross solidaire du lycée Jacques Augustin : des élèves curieux et attentifs

Photo des bénévoles du Club Cœur et Santé

Les bénévoles du Club Cœur et Santé

Ce matin, le Club Cœur et Santé avait installé ses mannequins et défibrillateurs d’apprentissage au pied de la Tour de la Liberté à l’occasion du cross solidaire du lycée Jean-Baptiste Jacques-Augustin, à l’invitation d’Alexandre Martin, l’un des professeurs d’Éducation Physique et Sportive de l’établissement.

Plus de 350 élèves étaient présents pour une course par niveau de classe : d’abord ceux des classes de troisième, de CAP et de seconde, puis ceux de première et enfin ceux de terminale.

photo du stand du club

Le stand du club

Pendant que leurs camarades courraient dans le Parc Jean Mansuy, les autres élèves pouvaient soit les encourager, soit se rendre sur l’un des stands mis en place par les partenaires de l’opération : Restos du cœur, Police municipale et Club Cœur et Santé.

Ce dernier proposait aux lycéens de découvrir les gestes d’urgence et de se familiariser à l’usage du défibrillateur.

Photo de membres du club

Remplissage du questionnaire

Cœur et Santé avait préparé un questionnaire sur le cœur, le sport et les maladies cardiovasculaires que les élèves pouvaient remplir avec l’aide des membres du club et au dos duquel figuraient d’autres informations et conseils fournis par Valérie Haller, l’infirmière de l’établissement. Cette dernière proposait également une prise du pouls et une mesure de la tension artérielle.

Testez vos connaissances avec le quizz-cardio-cross-lycee-jacques-augustin.

Consultez les bonnes réponses : reponses-quizz-cardio-cross-lycee-jacques-augustin.

La Fédération Française de Cardiologie à la rencontre de ses donateurs

Photo de la rencontre

Rencontre entre des chercheurs et des donateurs de la FFC

Avec près de 2 000 000 € attribués en 2015 la Fédération Française de Cardiologie (FFC) est en France, en dehors de l’industrie, le premier organisme de financement de la recherche médicale dans le domaine des maladies cardiovasculaires.

Dans le cadre de la Semaine du Cœur, elle est allée à la rencontre de ses donateurs en organisant dans différentes régions de France des réunions permettant à des chercheurs d’expliquer au public les projets qu’ils mènent (ou ont mené) grâce aux bourses de recherche de la FFC. L’une de ces réunions a eu lieu le jeudi 29 septembre dernier dans l’amphithéâtre de l’Institut Lorrain du Cœur du CHU de Nancy-Brabois.

Dans son introduction, le Pr Etienne Aliot, président de l’Association de Cardiologie de Lorraine (*) a remercié les donateurs sans qui ces recherches ne pourraient pas avoir lieu. Il a rappelé que l’aide à la recherche cardiologique figure parmi les objectifs statutaires de la FFC et a expliqué les différentes catégories de bourses (recherche fondamentale ou recherche clinique) et leurs modalités d’attribution.

Il a laissé ensuite la parole à trois chercheurs qui ont présenté l’objet de leurs recherches.

Le Dr Jean-Marc Sellal travaille sur les connexines. Ces protéines transmembranaires pourraient jouer un rôle dans le « dialogue » entre les cellules myocardiques et les plaquettes, cellules sanguines impliquées dans la formation de caillots et l’on sait le rôle important des phénomènes de thrombose dans les pathologies cardiaques tel que l’infarctus. Il s’agit d’un projet mis en oeuvre entre les CHU de Nancy et celui de Bordeaux.

Le Pr Gerard Heft de Paris a présenté son étude sur la durée optimale du traitement anti-plaquettaire après la mise en place de stents intra-coronaires. Ces dispositifs sont introduits dans une ou plusieurs artères du cœur, en particulier après un infarctus. Pour éviter que ces stents ne se « bouchent », les personnes chez qui ils ont été implantés doivent prendre un traitement comportant de l’aspirine et un autre anti-plaquettaire, mais la durée de ce traitement double reste discutée.

Enfin, le Dr Carole Maupain évalue l’intérêt de l’éducation thérapeutique des patients porteur d’un défibrillateur implantable (DAI). Cet appareil est mis en place soit après un arrêt cardiaque, pour en éviter la récidive, soit en prévention dans certaines pathologies, pour en prévenir la survenue. L’objet de la recherche est de savoir si l’éducation thérapeutique (qui a démontré son utilité d’autres pathologies telle que l’insuffisance cardiaque) est bénéfique pour les porteurs de DAI en termes de qualité de vie, voire de survenue des arythmies ventriculaires.

Les réponses à ces questions seront connues dans quelques années.

Photo des chercheurs

Les Prs Aliot et Heft et les Drs Sellal et Maupain

(*) L’Association de Cardiologie de Lorraine tiendra son assemblée générale annuelle ce vendredi 7 octobre à la faculté de médecine de Nancy. Le Club Cœur et Santé de Saint-Dié y sera représenté par une trentaine de personnes.

Sur le chemin des écoles avec la Marche du Coeur

Photo de l'inscription des marcheurs

L’inscription des marcheurs. A gauche, Simone Loos, la doyenne des « guides » du club

Une cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation du club de marcher dans la ville ce dimanche 25 octobre, à la découverte d’une parti des établissements scolaires actuels ou anciens.

Cette Marche du Cœur est organisée dans la cadre de la Semaine du Cœur mise en place au  niveau national par la Fédération Française de Cardiologie (FFC) entre le 24 septembre et le 2 octobre.

Cette manifestation qui avait été décalée ces dernières années à la 44ème semaine est à nouveau programmée à sa période antérieure, fin septembre.

Les objectifs de cette semaine sont de faire connaître les actions de la FFC, mais également (et aucune association n’y échappe) de faire appel à la générosité du public, qui est quasiment la seule source de financement de la FFC (à 98%).

Les objectifs statutaires de la FFC sont : l’aide à la réadaptation des cardiaques, la prévention des maladies cardio-vasculaires, l’aide à la recherche et la prise en charge de l’arrêt cardiaque.

Photo de marcheurs et de leurs guides.

Un partie des marcheurs et les guides du club Cœur et Santé (photo : Tony Jacquot)

Concernant la Marche du Cœur, son objectif est de faire marcher les gens tout en leur faisant découvrir leur ville.

Cette année le thème retenu était celui des « écoles » au sens large du terme. Comme il n’est pas possible de faire le tour de tous les établissements scolaires en 2 heures, nous avons limité le périmètre de la marche à une partie de la ville.

Au départ de la Tour de la Liberté, le circuit de 6,5 km de cette douzième édition a conduit les marcheurs vers les établissements suivants : l’ancienne école du Faubourg Saint-Martin de la rue d’Hélieulle, l’école de la Providence, rue d’Hélieulle, le collège-lycée de La Providence, rue Pasteur, l’école maternelle Clémencet, rue de Foucharupt, l’école élémentaire Georges Darmois, rue de Foucharupt, l’ancienne école de la rue du Xe BCP, les écoles du quartier de Kellermann (école maternelle Vincent Auriol, école élémentaire Vincent Auriol, école Claire Goll et sa classe appartement), l’ancienne Ecole Ménagère, quai Carnot, les écoles Paul Elbel, rue Thurin et Lycée Jules Ferry, rue Saint-Charles). Pour terminer, les groupes sont passés près de l’emplacement de l’école de la rue de l’Orient détruite en 1944 puis ont emprunté le passage Julie-Victoire Daubié (du nom de la femme vosgienne qui fut la première  bachelière française en 1851).

La Semaine du Cœur 2016 se poursuit demain mardi 27 à 20 h à l’amphithéâtre du lycée Jules Ferry par la conférence du cardiologue du club sur « L’électricité du Cœur et le cœur et l’électricité ». Tous savoir, ou presque, sur l’électrocardiogramme et le traitement électrique des troubles du rythme cardiaque. Voir l’affiche : affiche-coeur-et-electricite.

Infarctus chez la femme : savoir identifier des symptômes méconnus. Communiqué de la Fédération Française de Cardiologie

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Casting de Femmes

Infarctus chez la femme  : savoir identifier des symptômes méconnus.

A l’occasion de la Journée mondiale du cœur, la Fédération Française de Cardiologie dévoile une campagne qui alerte les femmes sur des symptômes pouvant révéler un infarctus. Souvent méconnus, ils sont différents de ceux ressentis par les hommes…

Près de la moitié des femmes de moins de 60 ans victimes d’un infarctus du myocarde n’ont pas ressenti les symptômes classiques chez les hommes, douleur dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire.

Les femmes doivent s’alerter face à 3 signes atypiques : la sensation d’épuisement, l’essoufflement à l’effort et les nausées.

Une attention particulière est nécessaire de la part des jeunes femmes présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire : tabac, stress, sédentarité, hypertension artérielle, cholestérol, diabète, etc.

Vous pouvez lire la suite dans le communiqué publié le 20 septembre par la Fédération Française de cardiologie mais aussi consulter la brochure de la FFC sur l’infarctus chez la femme jeune.