CatégoriePour le grand public

Cœur de Femme, mercredi 8 mars

Nous vous rappelons la soirée-débat de mercredi sur Cœur de Femme organisée conjointement avec le Club Soroptimist à 20 heures à la salle Carbonnar.

Les cardiologues aborderons les thèmes suivants :  l’infarctus, l’AVC, mais aussi cardiopathie congénitale et grossesse… sans oublier la prévention de ces maladies.

Pour entrer dans le débat, voici une revue de presse avec deux articles de Vosges Matin :

Affiche de la conférence Cœur de Femme

Activité Physique Adaptée sur ordonnance : décret du 30 décembre 2016

 

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Prévu dans l’article 144 de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 dite de modernisation du système de santé, le décret 2016-1990 encadre la prescription par les médecins au bénéfice des personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD) d’une activité physique adaptée [APA] à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient .

Ce texte vient reconnaître officiellement les effets bénéfiques d’une activé physique régulière afin de réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés  à l’ALD dont la personne est atteinte. On sait en effet que la pratique d’une activité modérée de 3 heures par semaine réduit de 30% le risque de mortalité prématurée.

Cette APA est définie comme la pratique dans un contexte d’activité du quotidien, de loisir, de sport ou d’exercices programmés, des mouvements corporels produits par les muscles squelettiques, basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires.

Il est précisé que les techniques mobilisées relèvent d’activités physiques et sportives et se distinguent des actes de rééducation qui sont réservés aux professionnels de santé, dans le respect de leurs compétences. Cette activité pourra être prescrite à la suite d’un programme de réadaptation.

Photo d'une activité physique

Les professionnels autorisés à encadrer cette APA sont :

  • les masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes et psychomotriciens,
  • les titulaires d’un diplôme universitaire (Master 1 ou 2) d’Activité Physique Adaptée et Santé,
  • d’un brevet d’Etat (BE) ou d’un brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) au sein d’une association sportive.

Ils devront posséder le PSC1 pour faire face à une urgence et connaître les caractéristiques très générales des principales pathologies chroniques. Ils seront tenus d’informer le médecin prescripteur de l’évolution de cette pratique.

Ce présent décret entrera en vigueur au 1er mars 2017.

La prise en charge financière, en particulier par la sécurité sociale, n’est pas prévue dans le décret.

Voici le texte du décret : Décret 2016-1990 du 30 décembre 2016 sur l’activité physique adaptée.

Pour une reprise sans risque de l’activité physique et sportive

Photo de marche nordique

La nouvelle année est pour de nombreuses personnes l’occasion de prendre de bonnes résolutions, telles qu’arrêter de fumer ou refaire du sport, l’une aidant l’autre et vice versa.

Mais reprendre des activités physiques nécessite quelques précautions.

Et, à partir d’un « certain » âge (35 ans chez un homme et 40 ans chez une femme), un bilan médical, voire cardiologique, est indispensable en particulier après une interruption prolongée.

Ce contrôle médical est à faire plus tôt en cas de facteurs de risque (hérédité cardio-vasculaire, diabète, hypertension artérielle, hypercholestérolémie…) ou de symptôme (douleur dans la poitrine, essoufflement, malaise, palpitations).

Grippe et cœur ne font pas bon ménage

Pour éviter des accidents cardiaques graves, il est également recommandé de ne pratiquer aucune activité physique soutenue dans les 8 jours qui suivent un épisode fébrile (>38,5°C) d’origine virale. Et cette recommandation, encore trop méconnue, concerne tout autant les sportifs de haut niveau que les amateurs.

Comment reconnaître un syndrome grippal ? Il associe une fièvre d’apparition brutale, à deux des quatre signes suivants : toux, mal de gorge ou écoulement nasal, maux de tête et courbatures.

Quel est le risque ? De nombreux virus peuvent entraîner une myocardite, une atteinte du muscle cardiaque qui va entraîner une altération du fonctionnement du cœur (insuffisance cardiaque aiguë), des troubles du rythme, voire une mort subite. Et le mythe de l’activité physique qui « élimine les toxines« , n’est absolument pas démontré scientifiquement, bien au contraire.

Des précautions pour les cardiaques

La saison froide est aussi une période à risque pour les cardiaques : en cas de temps froid ou de fort vent, ils doivent éviter tout effort important. Les activités à risques : courir, pelleter la neige, pousser une voiture qui ne veut pas démarrer…

Les 10 recommandations du Club des cardiologues du sport

D’une manière générale pour que sport rime avec santé, il convient de suivre ces quelques conseils des cardiologues du sport : Les 10 recommandations des cardiologues du sport.

Arrêt cardiaque : la formation tout public du jeudi 24 novembre

Photo des participants

Le public attentif aux explications du cardiologue

Organisée parallèlement à celle des scolaires, cette formation a réuni une quarantaine de personnes de tous âges à l’Espace François Mitterrand le jeudi 24 novembre en début de soirée.

La soirée était divisée en deux parties. Lors de la première, après avoir rappelé le fonctionnement du cœur, le Dr Jean-Louis Bourdon, cardiologue du Club, a expliqué comment reconnaître les deux signes qui permettent à tout un chacun de diagnostiquer un arrêt cardiaque chez un adulte, la perte de conscience et l’arrêt respiratoire, ainsi que les deux mécanismes de l’arrêt cardiaque, l’asystolie (arrêt total de son activité électrique survenant dans 20 % des cas) et la fibrillation ventriculaire (activité électrique très rapide et anarchique observée dans 80% et accessible à la défibrillation).

Il a indiqué la grande fréquence de l’arrêt cardiaque (50 000 par en en France, soit près d’un cas pour 1000 habitants), survenant le plus souvent au domicile des personnes et qui conduit, hélas, le plus souvent au décès en l’absence d’une prise en charge adaptée par les témoins. Il a enfin expliqué les 3 gestes à mettre en oeuvre avant l’intervention des secours professionnalisés : appeler les secours (15, 18 ou 112), pratiquer le massage cardiaque et utiliser un défibrillateur, s’il y en a un de rapidement disponible. 75 de ces appareils accessibles au public 24 heures sur 24 ont été installés ces dernières années par les communes et le Pays de la Déodatie dans le cadre du projet Défidéo, initié en 2007 par le Club Cœur et Santé. Mais il reste encore beaucoup à faire.

Photo du public

La formation pratique

En deuxième partie, tous les participants ont appris à pratiquer ces trois gestes qui sauvent. Ils sont dès à présent capables de constituer le premier maillon de la chaîne de l’urgence en cas d’arrêt cardiaque.

Enfin, chacun a été invité à élargir ses connaissances et compétences en acquérant auprès d’un organisme de formation le PSC1 (« diplôme de secourisme »).

Une nouvelle loi sur les défibrillateurs automatiques

Une nouvelle loi a été proposée à l’Assemblée Nationale concernant les défibrillateurs cardiaques automatiques. Elle a pour objet de répondre à trois problématiques :

  • le vol ou la dégradation des appareils ;
  • l’information du grand public ;
  • le caractère obligatoire de leur installation sur certains sites.

 

Photo de défibrillateur

Défibrillateur en accès public

Article 1 – Aggravation des peines pour toute dégradation

Il s’agit d’un phénomène certes peu fréquent (le taux de dégradation est d’environ 8/1000) mais qui peut mettre en jeu la vie de victimes d’arrêt cardiaque.

Article 2 – La formation du public

La situation actuelle

L’article L. 312-13-1 du code de l’éducation, prévoit que « tout élève bénéficie, […] d’un apprentissage des gestes élémentaires de premier secours.

La connaissance des gestes de premiers secours fait partie du socle commun de connaissances et de compétences depuis le décret n° 2006-830 du 11 juillet 2006.

L’article L. 114-3 du code du service national prévoit que lors de la « journée défense et citoyenneté », les jeunes Français y participant « bénéficient […] d’un apprentissage des gestes élémentaires de premier secours ».

« Or, selon de nombreux témoignages, cette initiation n’est pas pratiquée systématiquement et dépend de la disponibilité des acteurs compétents ou de la mobilisation des académies. Personne n’est en mesure de préciser le pourcentage de personnes « sensibilisées ».

Les propositions

Il est proposé que la formation à destination de tous les élèves dans le cadre de leur parcours scolaire (au niveau de l’enseignement de premier et de second degrés) soit rendue réellement (article 2).

Photo d'une formation

Formation avec le Club Cœur et Santé de St-Dié et les sapeurs-pompiers à Aumontzey

Article 3 – Obligation d’installation des appareils

Afin de prolonger les initiatives lancées pour équiper notre pays de ces appareils et éviter les disparités, il est prévu de rendre obligatoire l’installation des défibrillateurs dans de nombreux endroits.

Seraient concernés :

  • les entreprises de plus de 50 salariés, les lieux de travail qui seraient équipés d’un défibrillateur automatisé externe accessible,
  • les équipements commerciaux à partir de mille mètres carrés,
  • le logement collectif, où la présence de ces appareils apparaît également essentielle pour sauver des vies. Toutefois, les mesures d’application sont renvoyées à un décret en Conseil d’État,
  • et de manière générale, tous les établissements recevant du public à partir d’un seuil à définir en Conseil d’État. Ce principe s’appliquerait à la fois aux établissements privés (salles de spectacles, cinémas) mais aussi publics, comme les administrations et les établissements scolaires. Il répondrait également à une demande de l’Académie Nationale de médecine, qui dans son rapport « Mort subite au cours des activités physiques et sportives. Recommandations pour des mesures préventives », préconise la présence obligatoire de ces appareils dans les stades et les enceintes sportives.

Retrouvez le document complet de l’Assemblée Nationale : proposition-de-loi-defibrillateur-cardiaque-aout-2016.

Pour vous former :

  • « Appeller, masser, défibriller » avec le Club Cœur et Santé de Saint-Dié le jeudi 24 novembre à 19 heures à l’Espace François Mitterrand, formation animée par le cardiologue du club. Renseignements et inscription en utilisant le formulaire de contact de notre site ou en téléphonant au 03 29 55 20 61.
  • Formation PSC1 (« brevet de secourisme ») avec les organismes de formation. Sont déjà prévues les formations suivantes :
    • le 19 novembre à Saint-Dié avec SNS (pour toutes informations,  téléphoner au 06-09-63-65-76)
    • la 19 novembre à Fraize avec la Croix-Rouge, (contact : 03 29 50 36 90)
    • le 26 novembre à Saint-Dié avec Sauvetage et Secourisme Déodatien, (contact : 06 82 94 30 58 et http://www.secourisme88.com/)
    • à Épinal, l’UFOLEP organise une formation PSC 1 le samedi 10 décembre dans les locaux de la Ligue de l’enseignement, 15 rue du Général de Reffye à Epinal (téléphone : 03 29 69 64 66, courriel : ufolep@fol-88.com, facebook : https://www.facebook.com/Ufolep88).