Reprise des sorties en vélo le jeudi 28 février à 9 h 30

Photo des cyclistes près de l'office de tourisme de Fraize

Pause près de l’office de tourisme de Fraize lors de la sortie du 8 novembre 2018

La météo clémente autorise les cyclotouristes du club Cœur et Santé à ressortir leurs vélos un peu plus tôt que prévu et la reprise aura lieu jeudi prochain 28 février.

Le groupe prendra la direction d’Anould en passant par la rive droite de la Meurthe par Sainte-Marguerite, Saulcy-sur-Meurthe et Saint-Léonard-Contramoulin.

L’heure de départ des premières sorties est fixée à 9 h 30. Elles partiront ensuite à 9 heures et même à 8 heures en juillet et août.

A noter que trois sorties auront lieu exceptionnellement le mercredi :

  • le mercredi 3 avril en raison du Parcours du Cœur scolaire prévu le jeudi 4 avril,
  • le mercredi 29 mai, en raison de la fête de l’Ascension le 30,
  • le mercredi 14 août en raison de la fête de l’assomption le 15.

Cette activité réservée aux adhérents du club est ouverte à tous les types de vélos, y compris ceux avec assistance électrique, sans aucun esprit de compétition.

Le lieu de rendez-vous pour le départ reste le même que les années dernières : le Parking de Territoire de Marques, rue Alphonse Mater.

Outre un vélo en bon état, chaque participant devra être correctement équipé : casque, gilet fluo et gants.

Le vélo c’est bon pour le cœur

Pratiquée sur les petites routes et les voies cyclables de la Déodatie, cette activité proposera des sorties d’environ deux heures avec des parcours sans grosse difficulté. Le circuit est différent d’une sortie à l’autre. Des sorties plus longues auront lieu sur une journée avec pique-nique et visite d’un lieu touristique ou historique en juillet et août.

Nous demandons aux nouveaux membres du groupe, mais aussi aux anciens, de lire les consignes de sécurité suivante (document de la Fédération Française de Cyclotourisme) : Rouler en groupe-FFCT.

Tabagisme et facteurs sociologiques

Diplôme du baccalauréat

Le statut tabagique varie selon le niveau d’étude et celui des revenus

Les auteurs de l’étude ont analysé la consommation de tabac par rapport à l’âge, le sexe, le revenu du foyer, le niveau de diplôme et la situation professionnelle et ils ont noté que le statut tabagique varie selon le niveau de diplôme et le revenu moyen.

Et ils ont noté que « en 2017, les proportions de fumeurs quotidiens et d’ex-fumeurs étaient plus élevées parmi les personnes ayant un niveau d’étude inférieur au baccalauréat (35,2 % de fumeurs quotidiens et 34,3 % d’anciens fumeurs) et la prévalence du tabagisme quotidien diminuait lorsque le niveau d’études augmentait  De même, la proportion de fumeurs quotidiens était plus élevée chez les personnes ayant un faible niveau de revenu. »

Et cela est particulièrement vrai pour la région grand Est où tabagisme quotidien diminue lorsque le niveau de diplôme augmente (21,8% de fumeurs chez personnes ayant un diplôme supérieur au baccalauréat contre 35,2% avec un niveau inférieur à ce diplôme), tout comme les pourcentages de personnes n’ayant jamais fumé (41,9% avec un niveau supérieur au baccalauréat contre 27% avec un niveau inférieur à ce diplôme).

Les auteurs ne donnent pas d’explication à ces différences.

En région Grand Est, le statut tabagique varie selon le niveau de diplôme et le niveau de revenu

 

 

L’exposition « Femmes de cœur, cœurs de femmes » en Déodatie du 25 février au 30 juin.

Affiche de l'Exposition

Installée dans le cadre des manifestations mises en place à l’occasion de la Journée des droits des Femmes qui a lieu le 8 mars, l’exposition « Femmes de cœur, cœurs de femmes » sera visible dans différents lieux de la Déodatie du 25 février au 30 juin.

L’exposition

Oeuvre du photographe Loïc Trujillo et fruit d’un travail de 3 mois au sein du au CHU de Lille, elle a été installée à Lille dans le parc Jean-Baptiste Lebas à l’occasion de la Journée internationale des droits des Femmes en mars 2018.

Elle sera d’abord accueillie au Centre Social Saint-Roch puis à KAFE-Maison de la prévention et de l’éducation à la santé et ensuite dans l’ensemble des hôpitaux de la Communauté d’établissements de la Déodatie, en commençant par l’hôpital Saint-Charles.

Elle a été réalisée pour la Fédération Française de Cardiologie grâce au soutien de nombreux mécènes. La mise en place de l’exposition en Déodatie, s’est faite grâce au soutien de l’Association de Cardiologie de Lorraine.

Elle veut sensibiliser le public, pas seulement féminin, sur les inégalités hommes-femmes dans le domaine des maladies cardiovasculaires.

Loïc Trujillo

« Impliqué depuis plus de 15 ans, il pose un regard plein d’empathie sur les hommes, leur vie et leur environnement. Si l’Homme est au centre de sa photographie, il le montre dans son infime grandeur.

On lui doit des reportages au long cours, en France et à l’étranger, consacrés par de nombreuses expositions, publications et récompenses.

Sensibles et inspirés, ils ont notamment pour thèmes le détachement, l’homme au travail, les enfants autistes, les artisans de la crémation en Inde, la vie en transit d’enfants réfugiés tibétains…

Qu’elles s’inscrivent dans des travaux de commande ou personnels, les photographies de Loïc Trujillo rechignent au « tue-tête » ; aux hurlements propres à ameuter les voyeurs avides, elles préfèrent le murmure qui porte loin et habite longtemps le spectateur.

Loïc Trujillo réalise actuellement un portrait intime de la Birmanie et des Birmans. En parallèle, il fixe la disparition d’un mode de vie traditionnel dans un hameau français, reportage au cours duquel le paysage devient doué d’états d’âme. » (Willy Persello)

Le calendrier des premiers sites

  • Lundi 25 février – vendredi 8 mars : Centre Social Saint-Roch,
  • Lundi 11 mars – vendredi 22 mars : KAFE-Maison de la prévention et de l’éducation à la santé,
  • Samedi 23 mars – Dimanche 14 avril : Hôpital Saint-Charles.

 

Raquettes aux pieds dans le massif du Hohneck pour le Club Cœur et Santé

Parking du col du Collet, altitude 1100 mètres, 10 h, les 26 inscrits à cette journée sortie raquettes  sont bien au rendez-vous.

Ce mercredi matin, toutes les conditions sont réunies pour faire une randonnée exceptionnelle. De la neige  à profusion, un ciel bleu azur et une absence de vent fort appréciée.

Les participants chaussent les raquettes

Novices ou confirmés on s’active pour s’équiper

Après  avoir réglé les raquettes, ajusté les guêtres et la tenue vestimentaire, Gilbert Muller, notre accompagnateur nous  rappelle  les consignes de sécurité d’usage et nous donne quelques informations sur le profil du circuit de cette randonnée.

Le but de la matinée est  de se rendre sur le grand replat de “chaumes“ les Trois Fours par le Col de la Schlucht et le sentier de Crête pour la pause déjeuner à l’Auberge.

A la queue leu leu sur le sentier de crête

L’un derrière l’autre en suivant attentivement le sentier de crête

Le rythme est régulier, le soleil illumine notre progression. Nous prenons de la hauteur et atteignons  peu avant midi, avec un plaisir partagé les Trois Fours.

Photo du groupe aux Trois Fours

Les Trois Fours, altitude 1250 mètres, des raquetteurs radieux au milieu d’une nature féérique

Après un repas convivial, chausser à nouveau les raquettes demande un certain effort, le soleil incitant plutôt au farniente.

Le départ après la pause déjeuner

C’est reparti pour le retour

Pour finaliser cette randonnée de 10,5 km, c’est par le Krapenfels avec vue sur le Frankenthal, le Jardin d’Altitude et le chemin des mulets que nous regagnons notre point de départ.

Photo des participants en hors-piste

Un peu de hors-piste en fin de parcours

Une belle journée que chacun a hâte de renouveler avec une météo aussi clémente ……

Prochaine sortie raquettes le mercredi 27 février.

Si  l’enneigement est insuffisant, il sera prévu en remplacement  une randonnée sur les hauts.

Lieux de regroupement, horaires et restauration inchangés.

Les maladies liées au tabac dans la région Grand Est

Schéma des pathologies cardiorespiratoires liées au tabac

Pathologies cardiorespiratoires liées au tabac

Dans un précédent article nous avons présenté les chiffres du tabagisme publiés récemment dans le Bulletin de Santé Publique (BSP) du Grand Est : https://coeuretsante.deodatie.fr/2019/02/09/le-tabagisme-dans-la-region-grand-est-donnees-globales/

Le BSP confirme qu’en raison « d’habitudes tabagiques fréquentes, le Grand Est présente une incidence et une mortalité élevées pour les trois pathologies les plus associées au tabac » : cancer du poumon, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et cardiopathies ischémiques (infarctus).

Au sein de la région Grand Est, il existe de fortes disparités entre les départements : la Moselle, la Meurthe-et-Moselle et les Ardennes présentent les situations les plus préoccupantes. Les Vosges se situent dans la deuxième moitié du tableau, parmi les départements les moins touchés.

Le cancer du poumon a une incidence et une mortalité élevées dans le Grand Est

Incidence du cancer du poumon

C’est le cancer le plus fréquent dans le monde et la consommation de tabac en est le principal facteur de risque. Il est trois fois plus fréquent chez les hommes que chez les femmes avec taux d’incidence annuelle brute 93,2 pour 100 000 personnes-années contre 33,7 chez les femmes. Après standardisation sur la population mondiale, il est de 17,9 pour 100 000 personnes-années pour les femmes et 51,8 pour les hommes.

Selon ce critère, chez les femmes et avec une incidence de 18,8 pour 100 000 personnes-années, le Grand Est derrière la Corse (26,0), l’Occitanie (19,9) et l’Île-de-France (19,4). Chez les hommes, le Grand Est (57,7) est deuxième derrière les Hauts-de-France (63,3).

Carte des taux régionaux d’incidence du cancer du poumon selon le sexe en 2007-2016

Taux régionaux d’incidence du cancer du poumon selon le sexe en 2007-2016

Au sein de la région Grand Est, les Vosges font partie des départements les moins touchés, mais se situent cependant au dessus de la moyenne nationale, seuls les départements alsaciens ayant des taux inférieurs à cette moyenne.

Tableaux des Taux départementaux d’incidence du cancer du poumon selon le sexe en 2007-2016 dans le Grand Est

Taux départementaux d’incidence du cancer du poumon selon le sexe en 2007-2016 dans le Grand Est.

Mortalité par cancer du poumon

En ce qui concerne la mortalité par cancer du poumon le Grand Est est la deuxième région pour les femmes (derrière la Corse) comme pour les hommes (derrière les Hauts-de-France).

Carte des taux régionaux de mortalité par cancer du poumon selon le sexe en 2007-2014

Taux régionaux de mortalité par cancer du poumon selon le sexe en 2007-2014

Cependant, au niveau de notre région les Vosges font partie des départements les moins touchés (pour les femmes, sixième « place » dans l’ordre décroissant et pour les hommes  huitième place).

Tableaux des taux départementaux de mortalité par cancer du poumon selon le sexe en 2007-2014

Taux départementaux de mortalité par cancer du poumon selon le sexe en 2007-2014

La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est source d’hospitalisations nombreuses et d’une mortalité importante

C’est une maladie respiratoire chronique, attribuable au tabagisme dans plus de 80 % des cas et qui reste sous-diagnostiquée et méconnue dans la population française.

Les hospitalisations pour exacerbations de BPCO 

Les exacerbations de BPCO sont un facteur de mauvais pronostic sur l’évolution de la maladie. Les plus  sévères nécessitent une hospitalisation. Une partie de ces hospitalisations pourraient être évitées grâce à une prise en charge optimale dès le début des signes d’aggravation.

En 2015, tous sexes confondus, le taux d’hospitalisation est  de 22,1 hospitalisations pour 10 000 habitants âgés de 25 ans ou plus. Le Grand Est (28,3) se situe derrière les Hauts-de-France (31,7) et La Réunion (29,7).

Carte des taux régionaux d'hospitalisation pour exacerbation de BPCO en 2015

Taux régionaux d’hospitalisation pour exacerbation de BPCO en 2015

La mortalité par BPCO

La BPCO est globalement sous-diagnostiquée et sous-déclarée sur les certificats de décès.
En 2013-2014, tous sexes confondus, le taux annuel de mortalité par BPCO s’élevait pour la France à 29,0 décès pour 100 000 habitants âgés de 45 ans ou plus : 46,6 à La Réunion, 37,7 dans les Hauts-de-France et 36,7 dans le Grand Est.

Carte des Taux régionaux de mortalité par BPCO en 2013-2014

Taux régionaux de mortalité par BPCO en 2013-2014

La mortalité liée aux principales pathologies associées au tabagisme est très importante dans le Grand Est

L’estimation peut se faire à partir du nombre des décès pour les principales pathologies pour lesquelles le tabac est un facteur de risque important, même si d’autres facteurs peuvent intervenir.

Entre 2013 et 2015, le taux de mortalité par cancer du poumon, cardiopathie ischémique (dont l’infarctus) et BPCO s’élevait pour la France à 124,0 pour 100 000 habitants. Il était 3 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes (200,5 pour 100 000 habitants contre 69,3).

Chez les femmes, le taux standardisé de mortalité variait de 33,2 pour 100 00 habitants à la Martinique à 81,0 dans le Grand Est.

Chez les hommes, le taux standardisé de mortalité était de 237,2 dans le Grand Est, deuxième région la plus touchée derrière les Hauts-de-France (253,5).

Au sein de la région Grand Est, le département des Vosges a un taux qui se situe à 79,6 pour les femmes et à 231,5 pour les hommes.

Tableaux des taux départementaux de mortalité par cancer du poumon, BPCO et cardiopathie ischémique

Taux départementaux de mortalité par cancer du poumon, BPCO et cardiopathie ischémique

Source : tous les tableaux et cartes de cet article sont issus du Bulletin de Santé Publique du Grand Est paru fin janvier 2019.