Cette distinction vient récompenser 11 années d’engagement au sein du Club Cœur et Santé.
Ayant adhéré en 2008 au club de Saint-Dié qu’il a rencontré en réadaptation cardiaque, il intègre rapidement le bureau dont il est actuellement le vice-président.
Au départ d’Albert Schwebel en 2010, il prend la responsabilité des marches, puis en 2012, après une formation à Metz, il lance la marche nordique.
Bénévole polyvalent, il est responsable de plusieurs activités physiques avec l’organisation et la reconnaissance des circuits ainsi que leur encadrement : marches, marche nordique, sorties raquettes et sorties chamois. Il participe également à l’encadrement des sorties en vélo.
Il est aussi très impliqué dans l’organisation des Parcours du Cœur, de la Marche du Cœur, des sessions de formation aux gestes qui sauvent pour les scolaires ainsi que celles pour le grand public à Saint-Dié et, dans le cadre du projet Défidéo, dans les communes environnantes.
Habile de ses mains, il assure l’entretien du matériel du club et en particulier la réparation des mannequins mini Anne, utilisés pendant les formations aux gestes qui sauvent :
Pour compenser cette hyperactivité physique, il passe plusieurs heures par semaine devant son ordinateur en tant que rédacteur des circulaires à l’intention des adhérents et co-rédacteur du site Internet du Club.
Il assure la permanence hebdomadaire du club chaque lundi et avec d’autres membres du club, il va à la rencontre des cardiaques en réadaptation à l’hôpital.
Devant le monument de la deuxième brigade coloniale érigé en 1917 et situé quelques centaine de mètres avant le sommet du col
La sortie vélo du 14 novembre a conduit un groupe cyclotouristes à la nécropole militaire du club au col de la Chipotte, à quelques jours de la commémoration du 11 novembre.
Cette randonnée vélo d’une quarantaine de kilomètres était la première de la saison nécessitant de bien s’habiller, car elle s’est déroulée par un temps frais, mais sans pluie, en dehors de quelques gouttes lors de retour du col de la Chipote.
Le col de la Chipotte culmine à 458 m
Après une pause bien méritée devant le monument de la deuxième brigade coloniale érigé en 1917 et situé quelques centaine de mètres avant le sommet du col, le groupe s’est dirigé vers la nécropole de Saint-Benoît La Chipotte implantée au cœur de la forêt domaniale de Rambervillers où reposent 1899 corps de soldats français.
Le col a été le lieu de combats entre le 26 août et le 12 septembre 1914 (bataille de la Mortagne). Le col est surnommé « LeTrou de l’Enfer ou Le Trou de la Mort». Le nombre des soldats français et allemands tombés au cours de ces combats est encore méconnu.
Dans la nécropole reposent les corps des militaires français tombés dans le secteur et, depuis 1924, dans ceux de Sainte Barbe, de Ménil, du Bois de la Pêche, de la Forêt de Chaumont et d’Autrey et des communes environnantes. On compte 1066 stèles individuelles et deux ossuaires dans lesquels reposent les restes de 828 soldats (563 dans l’un deux et 265 dans l’autre).
Le monument de la 86ème brigade de chasseur
A proximité de la nécropole, à quelques mètres de l’entrée en direction de Saint-Benoît La Chipotte, se trouve le monument de la 86ème brigade de chasseurs. Financé par une souscription auprès des militaires de la 86ème brigade de chasseurs, il est l’oeuvre de militaires affectés dans le secteur : les architectes Emmanuel et Amédée Cateland et le sergent Ramos du 259 régiment d’artillerie, qui en est le sculpteur.
Les participants tout sourire, pas impressionnés par les prévisions météo du jour
Malgré une météo douteuse, qui a certainement dû en décourager quelques-uns, c’est tout de même un groupe d’une vingtaine de marcheurs qui a participé à cette sortie dominicale au départ de la Bourgonce.
Comme à l’habitude, deux parcours étaient proposés avec un départ en commun sur 1,5 km.
Les distances parcourues ont été de 6 km pour la marche à allure modérée sans difficulté et de 8,5 km pour le circuit au profil plus dynamique.
Le bonheur de marcher et de partager, le leitmotiv du randonneur
Les parcours ont été rythmés par des passages sur petite partie goudronnée et chemins forestiers en direction de la Vère Martin, et Froide Fontaine pour la petite marche et le chemin de la source Bernard en direction du Haut de Thoné pour le grand circuit.
Alerte pluie !
A mi-parcours, quelques gouttes de pluie sont venues nous taquiner un court instant, juste pour vérifier si tous avaient bien prévu de quoi s’en protéger.
En fin de compte, la météo capricieuse n’a pas gâché cette sortie automnale.
Rien de plus agréable qu’une balade pour s’oxygéner et pour certains, cela a été l’opportunité et, c’est bien la saison, de cueillir au hasard de la marche quelques champignons ou pour le photographe d’immortaliser différentes espèces la pluie de ces derniers jours ayant favorisé leur développement.
Prochaine marche le dimanche 24 novembre 2019
3 champignons : le bolet et les mortelles amanites tue-mouche et phalloïde
Avant d’assister à l’assemblée générale 2018 – 2019 de l’Association de Cardiologie de Lorraine qui a eu lieu le vendredi 11 octobre à 18 heures à la faculté de Médecine de Nancy Brabois, La vingtaine de personnes représentant le club Cœur et Santé de Saint-Dié à cette assemblée a fait une halte à Nancy avec pour but, la visite de la Basilique Saint-Epvre.
Bien à l’écoute des commentaires du guide sur le parvis de la Basilique
Monsieur Florent Vallin, notre guide venu nous accueillir sur le parvis de la Basilique, nous a, avant la visite intérieure de l’édifice, fait une description de l’ensemble du bâtiment et ses évolutions au fil du temps, de constructions et déconstructions de ce joyau néogothique construite au XIXᵉ siècle située place Saint-Epvre dans la Vieille-Ville deNancy.
La Basilique Saint-Epvre. Sa magnifique flèche culmine à 87 m de hauteur
A l’occasion de la commémoration de la Basilique, en 1882, un pâtissier de la place créa un gâteau : le Saint-Epvre. Devant le succès grandissant, la marque est déposée en 1907.
Ce fut bien sûr, pour le groupe, l’occasion de profiter d’une dégustation de cette friandise dans la pâtisserie d’origine sise à proximité de l’édifice avant la visite intérieur de la Basilique.
L’histoire du gâteau « le Saint-Epvre » avant dégustation
La porte de la Basilique franchie, nous découvrons son imposante nef, ses nombreux vitraux, impressionnants par leur taille (74 verrières) dont trois rosaces. Au-delà du chœur, le chevet à déambulatoire possède 5 chapelles absidiales.
Très attentif aux commentaires du guide
C’est un édifice très représentatif du style néo-gothique. Il a conservé l’intégralité de son mobilier (maître-autel, stalles, chaires, bancs, table de communion, pupitres, …). Son orgue, maintes fois restauré, a été classé en 1980 aux Monuments Historiques pour sa tonalité.
Le grand orgue de la basilique restauré en 1992
Notre guide, très agréable et à l’écoute, n’a pas été avare de commentaires. Les explications ont été claires et riches. Le temps est passé trop vite !