Auteur - Club Cœur et Santé de Saint-Dié

Les bénévoles sont prêts pour les Parcours du Cœur

Photo des bénévoles sagement assis sur des bancs

Les bénévoles écoutent attentivement les informations données par Michel Antoine, vice-président du club

Ce lundi 26 mars, la quasi totalité des 50 bénévoles mobilisés pour les Parcours du Cœur scolaire et grand public étaient rassemblés au Palais Omnisports Joseph Claudel pour la réunion de présentation de l’organisation de ces deux manifestations.

Michel Antoine a précisé à chacun quel était sont rôle lors de ces deux journées.

Les derniers « réglages » effectués, il ne reste plus qu’à espérer que le soleil, grand absent de ces derniers jours, sera au rendez-vous dans le Parc Jean Mansuy le jeudi 5 avril ou sur le plateau de Saint-Roch et le massif de la Bure le dimanche 8 avril.

Pour les scolaires, l’organisation reste globalement la même que les année passées et les élèves participerons à quatre ateliers : deux de gymnastique, l’atelier « Coeur » et un parcours culturel au cours duquel ils auront à remplir un questionnaire. Le point marquant de cette édition 2018 est l’absence de lâcher de ballon, dans un souci écologique. Mais les organisateurs ont prévu une animation nouvelle pour le remplacer.

Plan du Parcours du Cœur Scolaire

L’organisation du Parcours du Cœur Scolaire

Pour le parcours grand public, la nouveauté écologique est la disparition des gobelets en plastique à usage unique. Ils seront remplacés par des « éco gobelets » offerts par la Fédération Française de Cardiologie. Sinon, comme chaque année, il aura au départ des mesures de la glycémie par les diabétologues de l’hôpital et celles de la tension par les infirmières du club. Une information sur les maladies cardiovasculaires et leur prévention et des démonstrations sur l’utilisation du défibrillateur cardiaque seront également proposées.

La machine faire des bulles de savon

Les ballons du Parcours du Cœur scolaire seront notamment remplacés par des bulles de savons, mais pas que …

Les bénévoles ont reconnu les circuits du Parcours du Cœur du 8 avril

Photo du groupe avec les banderoles de la Fédération Française de Cardiologie

Le départ devant l’Espace Louise Michel

 

A  Saint-Dié, le Parcours du Cœur aura lieu le dimanche 8 avril. Il partira de l’Espace Louise Michel à l’Orme et se dirigera vers le massif de la Bure.

Comme à leur habitude, les bénévoles du Club Cœur et Santé ont effectué ce dimanche 25 mars, soit 15 jours avant le jour « J », une marche de reconnaissance.

 

Chacun prend connaissance des consignes de Michel Antoine

 

Divisés en deux groupes, qui ont emprunté pour l’un le petit circuit qui monte jusqu’au Haut de la Frase (7 km) et pour l’autre une partie du grand circuit (12 km) qui mènera les marcheurs confirmés jusqu’aux cols du Bon Dieu et de la Crénée.

Ils ont en outre pu profiter pleinement d’un temps printanier et, s’ils n’ont pas cédé à la tentation d’aller à la chasse aux papillons, ils ont terminé la journée dans un jardin du quartier de l’Orme autour du verre de l’amitié.

 

Photo de bénévoles

Les deux groupes se rejoignent en Haut du sentier de la Frase

 

Rappelons que le 8 avril les marcheurs seront attendus l’Espace Louise Michel à partir de 8 h 15 avec des départs libres jusqu’à 15 heures pour le petit circuit et 15 heures pour le grand circuit. Au départ possibilité de se faire mesurer la glycémie par un médecin ou une infirmière du service de diabétologie de l’hôpital et la tension par une des infirmières du club.

Autres propositions : démonstration sur les gestes qui sauvent, et en particulier sur l’utilisation d’un défibrillateur, et information sur les maladies cardiovasculaires et leur prévention.

 

Photo d'un papilllon

Les marcheurs n’ont pas cédé à la tentation d’aller à la chasse aux papillons

Avant d’accueillir le grand public le dimanche 8 avril, le Club Cœur et Santé a donné rendez-vous à 250 élèves de CM1 dans le Parc Jean-Mansuy le jeudi 5 avril dans la matinée.

L’aspirine un médicament ancien et fort utile

Photo d'un saule

Un saule avec les pieds dans l’eau

 

Un peu d’histoire

L’aspirine est préscrite depuis le 19ème siècle pour lutter contre les douleurs et la fièvre.

Elle dérive de l’extrait d’écorce de saule blanc qui était utilisée depuis l’Antiquité, en particulier par les sumériens, les égyptiens (elle est mentionnée dans le papyrus Ebers (vers – 1550 avant J-C) et les grecs, dont le célèbre Hippocrate.

L’effet thérapeutique de l’écorce de saule est rédécouvert en 1753 par un pasteur anglais Edward Stone qui « pense que si le saule pousse les pieds dans l’eau, il doit pouvoir servir au traitement des maladies causées par l’humidité et le froid, et donc les fièvres ».

En 1829, le français Pierre Joseph Leroux isole la saliciline, (qui vient de salix, nom latin du saule).

En 1853, le strasbourgeois Charles Frédérich Gerhardt réussi la synthèse de l’acide acétylsalicylique, mais ne réalise pas l’intérêt de ce produit.

En 1894, Felix Hoffman, de la société allemande Bayer, obtient un produit pur et le brevet de l’ « Aspirin » est déposé le 6 mars 1899, il y a donc près de 120 ans. Le produit sera commercialisé en France dès 1906 sous le nom d’ « Aspirine, Usine du Rhône ».

En 1919, le Traité de Versailles prévoit que dans certains pays (dont la France), le procédé de fabrication du médicament doit tomber dans le domaine public (et donc que Bayer n’e percevra plus de droit, à la manière des génériques actuels).

 

L’Aspirine aujourd’hui

Elle est le premier médicament vendu dans le monde.

 

Une des formes actuelles d’aspirine dans le traitement des maladies cardiovasculaires

Ces dernières décennies, si l’aspirine reste un traitement antipyrétique et antalgique, ses propriétés antiagrégantes plaquettaires, découvertes en 1967, en ont fait un des piliers du traitement des maladies artérielles (artères coronaires et carotides) pour éviter la récidive d’un caillot, en particulier après un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral d’origine ischémique.

Dans la maladie coronarienne, l’aspirine est habituellement utilisée en association avec un autre médicament antiagrégant plaquettaire pendant une durée dépendant de l’état cardiovasculaire et du reste du traitement. Dans cette indication, son effet est bénéfique à des doses de 75 à 300 mg par jour, donc inférieures à celles utilisées dans les autres indications. Il est à noter cependant la découverte récente d’une « résistance » à l’aspirine chez certaines personnes.

Des études sont actuellement menées dans le domaine de la cancérologie où une diminution du risque de cancers du sein, du poumon, de la prostate ou du colon est suggérée). Un rapport bénéfice-risque qui serait positif malgré les risques digestifs de l’aspirine signalés dès le début de sa commercialisation (brûlures d’estomacs et saignements).

 

Sortie de marche nordique du 12 mars par un bel après-midi ensoleillé.

Photo du groupe

Le groupe au milieu de la campagne

Malgré des prévisions météo plutôt « tristounettes », vingt-quatre marcheurs étaient présents sur le circuit tracé dans les forêts de la Voivre et d’Hurbache. Ils ont été encadrés par Michel Antoine et Dominique Rossignol.

Et pourtant, habitués à des conditions plus difficile ces dernières semaines (pluie et neige), ils ont eu la bonne surprise de marcher le plus souvent sous le soleil, avec seulement quelques gouttes d’eau à l’arrivée.

Ils reste encore quelques arbres en travers des chemins, suite à la mini-tempête de janvier

La sortie du lundi 19 mars partira du Col d’Anozel avec un circuit de 8 km en direction du Rain de la Fête et de l’ancienne mine de cuivre.

Marche du dimanche 11 mars. Les participants ont bravé le mauvais temps

Les prévisions météo n’étaient pas  très encourageantes au départ de cette marche, mais l’espoir fait vivre.

La preuve, 22 courageux, sont venus, prêts à en découdre avec les éléments, soit pour effectuer  le petit circuit avec Denise Dombrat comme accompagnatrice ou le grand  parcours  sous la conduite de Michel Antoine.

Photo du départ sous la pluie

La pluie avait décidé de nous accompagner dès les premiers pas

Bien équipés, impers, capes de pluie ou, parapluies, le groupe prend le départ d’un pas assuré, dans la bonne humeur avec l’espoir  de « que çà se lève “

les marcheurs toujours sous la pluie

Au fur et à mesure, la pluie s’est intensifiée

Sans pour autant se démoraliser, malgré des chemins bien humides suite aux pluies récentes et les précipitations incessantes et continues qui nous tiennent compagnie, le groupe  poursuit  jusqu’au bois de la Planchette pour ensuite se diriger vers la stèle route de Fouchifol au carrefour de la Planchette.

Le groupe devant la Stèle à la Planchette

Toujours sous la pluie, devant la Stèle érigée en mémoire de 2 FFI

Après cet arrêt, les marcheurs s’engagent sur un chemin de prairie vers le village d’Entre-deux-Eaux et oui !! , pour enfin terminer par un passage au Cimetière Militaire de Saulcy-sur-Meurthe avant d’arriver sur le parking du départ, les chaussures un peu lourdes, chargées de boue.

En marche sur un chemin de prairie

Pas d’éclaircie à l’horizon, mais, que de persévérance !!!!

Dans un passage boueux

Encore un petit effort, l’arrivée est proche !

Ces conditions climatiques ne nous ont pas empêchés de passer un bon moment sans pour autant altérer notre bonne humeur.

Soyons aussi positifs, les participants en ont aussi profité pour tester leur protection contre la pluie.

A bientôt pour une nouvelle aventure !!