Auteur - Club Cœur et Santé de Saint-Dié

Sport sur ordonnance. Etat des lieux un an après le décret du 30 décembre 2016

Photo de la séance de gymnastique

Une séance de gymnastique avec le Club Cœur et Santé.

Le 30 décembre 2016 était publié un décret sur  la prescription d’activités physiques à des fins thérapeutiques ( ou « Sport sur ordonnance » destinée aux personne atteintes d’une affection de longue durée (ALD).

Nous y avions consacré un article en janvier 2017. Un des points souligné à l’époque était l’absence de financement de ce dispositif.

Activité Physique Adaptée sur ordonnance : décret du 30 décembre 2016

Un an plus tard, une mission parlementaire a fait le point sur sur l’application de ce décret. et à côté du problème de financement, d’autres difficultés ont été soulignées.

Le rapporteur de la « mission flash » Belkhir Belhaddad, député LREM de la 1re circonscription de Moselle, en charge du sport à la mairie de Metz, et vice-président de l’Association nationale des élus en charge du sport (ANDES), a présenté ses conclussions devant la commission des affaires sociales.

Le rapporteur note que la prescription était plus simple avant le décret« si le dispositif législatif fait l’objet d’une large approbation (…), on ne peut pas en dire autant du dispositif réglementaire. Les médecins strasbourgeois qui prescrivent des activités physiques adaptées depuis 2012 ont estimé que la prescription était plus simple avant l’édiction du décret ».

Les difficultés observées concernent en particulier l’absence d’indicateurs concernant l’évaluation du nouveau dispositif et la formation des intervenants spécialisés, éducateurs sportifs mais surtout médecins.

Sensibiliser les médecins traitants, seuls à pouvoir prescrire des activités physiques, mais les médecins hospitaliers ne peuvent pas le faire : « Une campagne de sensibilisation spécifique doit absolument être menée auprès des médecins car tous ne sont pas convaincus de l’opportunité d’utiliser l’APA dans leur stratégie de soins ». « En outre, beaucoup de médecins ne savent pas très bien quoi prescrire à qui et rechignent à suivre une formation post-universitaire spécifique. » La Haute Autorité de santé (HAS) devrait formuler, au deuxième trimestre 2018, des recommandations ciblées, pathologie par pathologie, ainsi que des référentiels d’évaluation.

Financement non prévu« L’un des défauts majeurs du décret du 30 décembre 2016 tient à ce qu’il n’a rien prévu en matière de financement », s’inquiète le rapporteur. Il souligne ainsi que la consultation pour prescription d’APA est chronophage, mais ne bénéficie d’aucune prise en charge spécifique. « Sans aller jusqu’à un codage de cet acte, on pourrait à tout le moins imaginer qu’il soit pris en compte au titre de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) », envisage-t-il.

D’après un article du Quotidien du Médecin qui a fait le point récemment sur ce sujet.

La vidéo de l’audition du rapporteur à l’Assemblée Nationale : http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5481792_5a7183130982f.commission-des-affaires-sociales–conclusions-de-la-mission-sport-sur-ordonnance-31-janvier-2018.

La grippe augmente le risque d’infarctus du myocarde

Image du Virus de la grippe

Virus de la grippe (source : pourquoidocteur.fr)

On sait que les maladies cardiovasculaires sont plus fréquentes en hiver (voir article de janvier 2017).

Événements cardiaques et météo

Une récente étude parue dans la prestigieuse revue américaine, le New England Journal of Medicine, rapporte que l’infection par le virus de la grippe multiplie par 6 le risque d’infarctus du myocarde dans la semaine qui suit l’épisode viral. Ce risque varie selon les souches de virus et il est maxima avec Influenza B (multiplié par 10).

Selon le site « Coeur.net » , « il existe bel et bien un lien entre infection respiratoire, en particulier par influenza [famille des virus reponsasbles de la grippe], et le risque de survenue d’un infarctus du myocarde.

L’association avait déjà été pointée du doigt au cours de précédents travaux, mais le niveau de preuve était faible avec des biais possibles.

Cette fois une équipe a exploré ce lien en incluant des sujets hospitalisés pour un infarctus du myocarde ayant développé une infection respiratoire et chez qui l’infection par influenza était confirmée en laboratoire. L’association était présumée en cas de délai de sept jours entre l’hospitalisation et le diagnostic positif. Les résultats ont été comparés avec un intervalle contrôle d’un an avant et après la période d’association présumée.
Les auteurs ont finalement repéré 364 cas d’hospitalisations pour un infarctus du myocarde survenu un an avant ou après un diagnostic positif à influenza. Parmi eux, 20 sont survenus au cours de la fameuse fenêtre de sept jours (20,0 admissions par semaine) et 344 sont survenus au cours de la période contrôle (3,3 admissions par semaine).

Le risque de faire un infarctus dans les sept jours suivant un diagnostic positif à influenza était ainsi 6,05 fois plus élevé (95% IC, 3.86 – 9.50) que le fait d’en faire un dans l’année précédant ou suivant cet épisode infectieux.

Concrètement, le risque était multiplié par 10,11 (95% IC, 4.37 – 23.38) pour influenza B, 5.17 (95% IC, 3.02 – 8.84) pour influenza A, 3,51 (95% IC, 1.11 – 11.12) pour le virus respiratoire syncytial et 2,77 (95% IC, 1.23 – 6.24) pour les autres virus. Par contre le risque n’était plus augmenté après ce délai d’une semaine ».

Voila donc un argument supplémentaire pour prendre des précautions en cas d’épidémie et surtout pour se faire vacciner contre la grippe.

Référence : Jeffrey C. Kwong et al. Acute Myocardial Infarction after Laboratory-Confirmed Influenza Infection. N Engl J Med 2018; 378:345-353.

Marche du dimanche 18 février 2018

Photo des participants au départ

Chaudement vêtus, tout sourire, prêts pour le départ

Nous sommes une vingtaine de marcheurs au départ du Col d’Anozel,  tous  emmitouflés, craignant le froid après ces dernières journées peu agréables.

Rien de tout cela, nous avons eu un après-midi serein et surtout pas de vent. Le soleil est même venu de temps en temps nous saluer.

Au programme : une boucle d’environ 8 km avec quelques petites côtes, jamais difficiles !  Et  un parcours de 6 km pour la balade loisir.

Photo des marcheurs sur une partie du circuit

A chacun son rythme ! Il y a toujours un premier et un dernier !

Par un sentier bien agréable et bien praticable malgré les pluies récentes, nous avons  pris la direction du réservoir des Censes de Grandrupt.

De  là, nous avons fait un circuit en boucle  en empruntant  les chemins forestiers.

Pour le retour, nous reprenons  à nouveau  le sentier du réservoir.

Pause à la croisée des chemins

Regroupement à la croisée des chemins

Par endroits, la neige est présente sur le sapins

Par endroits, les sapins avaient gardé leur parure hivernale

Encore un après-midi au grand air et un circuit bien apprécié en cette saison.

Rendez-vous à la prochaine sortie!

Sortie raquettes du 8 février 2018 – Secteur du Lac Blanc

 

Les participants, chaussent les raquettes

Ajuster les guêtres, régler les raquettes avec les doigts engourdis, ce n’est pas facile !

Parking du Col du Calvaire, 1144 mètres, 10 h 15, temps clair, température de moins 1°, petite bise. Les 31 inscrits à cette randonnée  sont bien au rendez-vous.

Après quelques échauffements, on s’équipe sous l’œil vigilant de nos accompagnateurs Gilbert Muller et Alain Auzély qui valident d’un « c’est bon !! ».

On ajuste la tenue vestimentaire et c’est parti.

Photo du groupe au départ

Prêts à en découdre avec le manteau blanc !

Les premiers pas sont un peu hésitants mais très vite assurés.

Passage entre les arbres enneigés

Bien en rythme entre les arbres enneigés

A la queue leu leu, nous passons à travers les bois pour rejoindre le Col du Louschbach Alt : 948 mètres. Le plaisir de cette descente, dans un environnement féérique et dans la poudreuse, se lit sur les visages.

Passage d'un petit ruisseau

Passage un peu technique

Photo de la pause au Col du Louschbach

Au Col du Louschbach, La pause s’impose…et nous repose

La montée, assez régulière vers la route des Crêtes s’effectue à des rythmes variés, en fonction de la condition physique et des aptitudes de chacun. Le groupe s’étire un peu !

Le but atteint, un ouf de soulagement est parfois exprimé. Nous sommes à 1149 mètres.

Le groupe longe la piste de ski de fond

Encore un petit effort

Maintenant, direction le Col du Calvaire. Tels des chenilles processionnaires, nous longeons la piste de ski de fond. Pas de difficulté particulière,  mais le pas est un peu plus lourd  qu’au départ.

Il est 13 h30, la belle boucle de 8,5 km se termine à la satisfaction de toute la joyeuse et sympathique équipe.

Après l’effort le réconfort. L’estomac dans les “talons“, nous sommes  tous ravis d’aller nous restaurer.

Très belle randonnée et encore de bons moments passés ensemble.

Que nos montagnes sont belles !

 

Marche du dimanche 28 janvier 2018

Photo de la quarantaine de participants

Une quarantaine de participants…. Record à battre !!!

C’est bien une  quarantaine de marcheurs qui était au rendez-vous de cette deuxième marche de l’année malgré un temps peu prometteur,  grisaille, et pluie menaçante. L’envie de s’aérer et de marcher a eu raison de bien d’hésitations.

parapluies ouverts et vêtements de pluie mais le cœur y est

Temps maussade, parapluies ouverts et vêtements de pluie mais le cœur y est !!

Deux parcours étaient proposés.

Après une partie commune d’environ un kilomètre, chaque groupe a poursuivi son circuit par des chemins différents.

Pour la petite marche : boucle de 6 km sans difficulté guidée par Denise Dombrat .

Le deuxième groupe, quant à lui, a pris insensiblement de la hauteur jusqu’à la roche du Rain des Cailloux en parcourant  le circuit de 8,5 km avec comme accompagnateur  Michel Antoine.

La file s’étire Sur le chemin de la Poisse

La file s’étire sur le « chemin de la Poisse »

Découverte de la roche au Rain des Cailloux

Découverte de la roche au Rain des Cailloux

Après cet arrêt curiosité, nous poursuivons notre périple qui ne présente plus de difficultés particulières jusqu’au parking du départ de cette sortie.

Monument à la mémoire des soldats français de 1870

Dernière halte avant l’arrivée : le monument à la mémoire des soldats français morts à la bataille de Nompatelize le 6 octobre 1870

Finalement, nous avons bénéficié d’un temps  à peu près convenable. Nous avions bien besoin de nous dégourdir les jambes et de nous aérer. Cette balade était la bienvenue après les intempéries de ces derniers jours.

Prochaine marche : dimanche 18 février 2018