Étiquette - maladies cardiovasculaires

Événements cardiaques et météo

Photo de la Vanne de Pierre sous la neige

La Vanne de Pierre sous la neige

Des études ont montré l’influence de la météo sur les événements cardiovasculaires.

Globalement, en Europe, la mortalité est plus grande en hiver qu’en été (+16%). Cela s’explique en partie par les infections respiratoires dont la grippe. Mais ce phénomène est également observé pour les maladies cardiovasculaires avec une plus grande fréquence et une plus grande sévérité de l’insuffisance cardiaque et des maladies coronariennes.

Mais il a également été noté que pendant l’été, les maladies cardiaques peuvent être plus sévères par rapport au printemps ou à l’automne.

En hiver, des modifications sont observées sur les facteurs de risque qui présentent des valeurs plus élevées : poids, tension artérielle, taux de cholestérol.

Et certains groupes de population sont plus sensibles aux variations de température dans la journée :  les femmes, les personnes âgées, les insuffisants cardiaques, les patients diabétiques ou hypertendus.

Graphique des variations saisonnières de mortalité des insuffisants cardiaques

Variation saisonnière de la mortalité et des hospitalisations dans l’insuffisance cardiaque chronique. Etude chez 138 602 patients (Pr Gibelin-CHU de Nice)

 

Concertant les insuffisants cardiaques plusieurs facteurs ont été incriminés : baisse de la température, diminution de l’activité, augmentation  de la pollution, baisse de la luminosité avec diminution de la vitamine D, grippe et infections respiratoires.

Pour les infarctus, il y a également des variations dans la journée avec un pic entre 6 h et midi. Mais les variations de températures ont aussi un effet néfaste : une baisse de 10 °C dans la journée est associée à une augmentation de 19 % des infarctus chez les patients de plus de 65 ans.

Pour  limiter les risques, il convient de respecter les conseils publiés sur ce site le 31 décembre dernier :

Pour une reprise sans risque de l’activité physique et sportive

Les Français et leur cœur : une enquête de la Fédération Française de Cardiologie

Bandeau du site de la Fédération Française de CardiologieLa Fédération Française de Cardiologie vient de publier les résultats de l’enquête qu’elle a fait réaliser par l’IFOP en novembre 2016 auprès de 2001 personnes.

Le cœur est l’organe le plus important du corps humain pour une large majorité de Français…

À la question « Parmi les différents organes du corps humain, lequel est le plus important pour vous ? », les Français sont 65% à répondre spontanément le cœur. Une réponse encore plus marquée pour les femmes (69% contre 61% pour les hommes) et pour les personnes âgées : 76% chez les 75 ans et plus. Il arrive ainsi loin devant le cerveau, cité par seulement un Français sur cinq.

… Mais ils sont toutefois insuffisamment conscients des méfaits des maladies cardiovasculaires

Bien que 4 Français sur 10 aient un proche atteint par une maladie cardiovasculaire (MCV), la population ignore l’ampleur et la gravité de ces maladies. Les Français sous- estiment le nombre de décès provoqués par les MCV. 58% d’entre eux ignorent qu’elles sont la première cause de mortalité chez les femmes. Ils sont 77% à penser qu’elles provoquent moins de 200 décès par jour en France. Un chiffre qui monte à 88% pour les moins de 35 ans. Une estimation bien loin de réalité : la moyenne nationale représente le double, avec 400 décès par jour liés aux MCV, soit 150 000 décès par an.

Lire la suite sur le site de la Fédération Française de Cardiologie : https://www.fedecardio.org/La-Federation-Francaise-de-Cardiologie/L-observatoire-du-coeur-des-Francais/les-francais-et-leur-coeur

Maladies cardiovasculaires et cancer du sein chez la femme : même combat

Photo d'activité physique sur vélo avec Octobre rose

Activité physique avec Octobre rose

Fin septembre, la Fédération Française de Cardiologie lançait à l’occasion de la Journée mondiale du cœur une campagne alertant les femmes sur des symptômes pouvant révéler un infarctus. Méconnus, ils sont en effet souvent différents de ceux ressentis par les hommes : sensation d’épuisement, essoufflement à l’effort et nausées, et près de la moitié des femmes de moins de 60 ans victimes d’un infarctus du myocarde ne présentent pas les symptômes classiques chez les hommes, et en particulier la douleur dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire.

De son côté, la Ligue contre le cancer, a lancé depuis quelques années Octobre Rose sa campagne de sensibilisation sur le cancer du sein. Ce cancer touche également la femme jeune.

A première vue, ces deux maladies ne paraissent pas avoir de point commun. Et pourtant, elles en ont un : elles partagent une « arme » de prévention efficace, l’exercice dont la pratique régulière a fait ses preuves dans ces deux pathologies… Avec une même recommandation : mesdames, pratiquez chaque jour au moins 30 minutes d’activité soutenue. Une activité également bénéfique dans la prévention d’autres cancers. Et ce samedi de nombreuses femmes, mais aussi quelques hommes, ont mis cette recommandation en application en pédalant sur les vélos installés sur la place de la cathédrale.

Photo d'activité sur vélo place de la cathédrale

Par ailleurs, d’autres liens existent entre le cancer du sein et l’infarctus de la femme puisque que ce dernier est favorisé par certains traitements comme la radiothérapie thoracique.

Deux bonnes raisons de faire de l’exercice régulièrement.