Étiquette - défibrillateur

Conférence sur la « Prise en charge de l’arrêt cardiaque, du témoin à l’hôpital », le 21 septembre à 20h, salle Carbonnar

Enfant faisant un massage cardiaque

On peut commencer très tôt à apprendre les gestes qui sauvent

La Semaine du Cœur 2021 de la Fédération Française de Cardiologie qui se déroulera du 20 au 29 septembre aura pour thème les Gestes qui sauvent.

Dans ce cadre, le club Cœur et Santé organise le mardi 21 septembre à 20h une conférence à la salle Carbonnar sur la « Prise en charge de l’arrêt cardiaque, du témoin à l’hôpital » faite par notre cardiologue, le Dr Jean-Louis Bourdon.

40 ans de progrès en cardiologie. Chapitre 6 : l’arrêt cardiaque

Massage cardiaque et mise en place du défibrillateur

Massage cardiaque et mise en place du défibrillateur

L’arrêt cardiaque inopiné touche chaque année en France plus de 50 000 personnes et il est responsable d’un décès sur 8. La survie après un tel événement a en effet longtemps été de 2 à 3 %.

Fort heureusement, des progrès ont été réalisés qui ont permis d’améliorer le pronostic.

Quelques chiffres 

  • actuellement, 5% de survie, mais des chances de survie multipliées par 3 si les témoins pratiquent une réanimation cardiopulmonaire avec une défibrillation.
  • Chaque minute qui passe, c’est 10 % de survie en moins.
  • 75 % des arrêts se produisent devant un témoin.
  • 1 personne sur 20 sera témoin d’un arrêt cardiaque.

Même s’il concerne surtout les adultes après 40 ans, il peut arriver à tout âge.

Copie de l'article de Vosges Matin du 13 septembre 2016

Article de Vosges Matin du 13 septembre 2016

Où surviennent les arrêts cardiaques?

Plus de 3 sur 4 surviennent à domicile, d’où la nécessité d’avoir des défibrillateurs près des lieux d’habitation (voir à l’intérieurs des immeubles).

Les autres surviennent dans différents lieux publics.

1% surviennent chez des sportifs, mais ce sont les plus médiatisés, faisant faussement croire qu’ils ne concernent pas les autres personnes.

Parmi les causes principales, on retrouve la maladie coronarienne, et en particulier l’infarctus à la phase aiguë, et les cardiomyopathies (atteintes du muscle cardique). Plus rarement, ce sont des anomalies congénitales ou génétiques responsables de troubles du rythme cardiaque naissant dans les ventricules (*).

Voici donc l’histoire de Mme Z.

Elle est résumée dans sa lettre de sortie. Dans cette lettre les gestes médicaux et les traitements ont été mis en gras.

Mme Z, 58 ans, a présenté le 5 septembre un arrêt cardiaque sur la voie publique pris en charge rapidement par un témoin qui a pratiqué un massage cardiaque et pu rétablir un rythme normal grâce à l’utilisation du DAE (défibrillateur automatique externe) situé sur le mur de la mairie de son village.

Explications sur le fonctionnement d’un DAE (extrait du diaporama utilisé lors des formations)

Le SAMU l’a conduite à Brabois où elle a eu en urgence une coronarographie qui s’est avérée normale. L’échographie, montree une cardiomyopathie dilatée avec FE base à 25% et il existait des signe d’insuffisance cardiaque.Elle a bénéficié d’un défibrillateur automatique implantable triple chambre.

Son traitement comporte : Furosémide, Bisoprolol, Ramipril, Spironolactone.

Que ce serait-il passé en 1978 ?

1 – Version optimiste : elle aurait pu être sauvée et serait ressortie de l’hôpital avec la lettre suivante :

Mme Z, 58 ans, a présenté le 5 septembre un arrêt cardiaque sur la voie publique, pris en charge rapidement par les secours qui ont pratiqué un massage cardiaque. A son arrivée aux urgences un choc électrique a rétabli un rythme normal.

Il a été mis en évidence une cardiomyopathie dilatée avec fraction d’éjection basse à 25% et il existait des signe d’insuffisance cardiaque.

Son traitement comporte : Lasilix, Risordan, Amiodarone.

2 -Version pessimiste : les témoins n’auraient pas appelé les secours ou l’auraient fait tardivement, et madame Z n’aurait pu être réanimée.

De quels progrès Mme Z a-t’elle bénéficié ?

Les progrès dans la prise en charge des urgences

Les secours (15, 18 ou 112) sont de plus en plus souvent et plus précocement appelés en cas d’arrêt cardiaque ou d’infarctus (ce qui va limiter le nombre d’arrêt cardiaques et permettre si nécessaire leur prise en charge immédiate par le SAMU s’ils surviennent dans l’ambulance).

De plus en plus de personnes savent faire un massage cardiaque et utiliser un DAE.

Les véhicules de secours disposent de défibrillateurs et sont médicalisés.

Enfant pratiquant un massage cardiaque

Appeler, puis masser et défibriller : les trois piliers de la prise en charge de l’arrêt cardiaque

Les progrès thérapeutiques.

Les défibrillateurs (*)

  • 1947 : première défibrillation à thorax ouvert au cours d’une intervention (Claude Beck, USA).
  • 1956 : première défibrillation externe chez l’homme (Paul Zoll, USA).
  • 1967 : première défibrillation externe extra-hospitalière.
  • 1980 : premier défibrillateur implantable (Michel Mirowski, USA) avec des sondes épicardiques (fixées à la surface du cœur lors d’une intervention).
  • 1994 : premier défibrillateur externe semi automatique (DSA)
  • 1994 : stimulation triple chambre : Serge Cazeau (Rennes).
  • 1994 : sondes intracardiaques pour les défibrillateurs implantables (comme pour les stimulateurs cardiaques).
  • 1995 : premier défibrillateur-stimulateur.
  • 1996 : premier défibrillateur portable (gilet Lifevest, société Lifecor-Zoll, USA).
  • 2002 : premier défibrillateur-stimulateur triple chambre.
  • 2004 : premier défibrillateur automatique externe (DAE) utilisable par le public (Cardiac Science).
  • 2008 : premier défibrillateur sans sonde.

Défibrillateur-stimulateur triple chambre avec les électrodes de défibrillation (flèches jaunes) et les électrodes de stimulation (flèches rouges)

L’utilisation des défibrillateurs par des « non-médecins » 

  • 1989 : avis favorable du Comité d’Éthique et de l’Ordre des Médecins pour l’utilisation d’un défibrillateur par des « non-médecins ».
  • 1993 : autorisation Ministère de la Santé pour expérimentations à Lille et Paris.
  • 1993 : la Fédération Française de Cardiologie (FFC) fait de l’urgence cardiaque une de ses priorités.
  • 1994 : Journée nationale de l’urgence cardiaque organisée par la FFC le 8 octobre 1994 (*).
  • 1995 : le club Cœur et Santé de Saint-Dié organise ses premières journées de formation aux gestes d’urgence auprès des scolaires avec de nombreux partenaires, puis forme des responsables sportifs, des salariés de la ville…
  • 1996 : avis favorable de l’Académie Nationale de Médecine pour l’utilisation d’un DSA par des « non-médecins ».
  • 1998 : décret du 27 mars qui fixe les catégories de personnes « non-médecins » habilitées à utiliser un DSA.
  • 2007 : décret du  7 mai permettant à chacun d’utiliser un DSA ou un DAE
  • 2018 : décret du 21 décembre qui précise les établissements devant s’équiper d’un DAE, les modalités de maintenance et l’emplacement de l’appareil qui doit être visible du public et en permanence d’accès facile.
  • 2020 : 1er janvier, les établissements recevant plus de 300 personnes (personnel  compris) doivent être équipés d’un DAE. Les autres devront l’être dans les années qui viennent.
  • 2020 : adoption le 12 février 2020 d’un projet de loi sur le statut de citoyen sauveteur, collaborateur occasionnel du service public (*).

La Journée de l’urgence cardiaque a lieu le 8 octobre 1994

L’implantation des DAE publics et le projet Défidéo (*)

  • 2005 : premiers DAE publics à Montbard (Côte d’Or).
  • 2006 : premiers DAE publics à Issy les Moulineaux.
  • 4 mai 2007 : décret autorisant l’utilisation des DSA et DAE par tous
  • juin 2007 : Congrès régional des clubs Cœur et Santé, conférence sur la mort subite du Pr E. Aliot, président de l’Association de Cardiologie de Lorraine et vice président de la FFC.
  • juin 2007 : lancement de Défidéo par le club Cœur et Santé de Saint-Dié.
  • 3 décembre 2007 : première réunion publique sur Défidéo organisée par le club.
  • Février 2008 : Défidéo porté officiellement par le Pays de la Déodatie.
  • Septembre 2008 : premières formations du public dans les communes, renouvelées chaque année, en particulier lors de l’installation des DAE.
  • Octobre 2008 : le club Cœur et Santé reçoit de la FFC son premier DAE.
  • 2010 : 31 premiers DAE publics installés en Déodatie (101 maintenant, sans compter les établissements de santé, maisons de retraites, entreprises, supermarchés, enceintes sportives, maisons de quartiers, collèges et lycées…).

Présentation du « kit Défidéo » par Nathalie Vinot, ingénieur bio-médical au centre hospitalier de Saint-Dié

Les traitements médicamenteux 

Cela concerne surtout les bêtabloquants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les anti-aldostérone (*).

L’évolution de la prise en charge des arrêts cardiaques depuis 1978

Elle a été améliorée grâce à

  • de nouveaux outils thérapeutiques (défibrillateur-stimulateur, médicaments),
  • une évolution de la législation,
  • plus de public formé,
  • plus de DAE en accès public 24 h sur 24.

Mais il reste encore beaucoup à faire.

Les apprenants du jeudi soir

Une des formations organisée par le club Cœur et Santé

(*) Pour en savoir plus nous vous conseillons de lire (ou relire) les articles précédents :

Actualité sur les défibrillateurs

Photo du "kit Défidéo"

Un défibrillateur, son boitier chauffant et le panneau explicatif (kit du projet Défidéo lancé par le Club Cœur et Santé de St-Dié et mis en oeuvre par le Pays de la Déodatie)

Depuis le 1er janvier 2020, les établissements recevant du public (ERP) de catégories 1 à 3, c’est-à-dire ceux recevant plus de 300 personnes, leur personnel devant être compris dans le calcul, doivent être équipés d’un défibrillateur automatisé externe (DAE).

Ceci résulte de la mise en oeuvre du décret du 21 décembre 2018 pris en application de la loi n°2018-527 du 28 juin 2018. Ce décret précise les établissements devant s’équiper d’un DAE, les modalités de maintenance ainsi que l’emplacement de l’appareil qui doit être « visible du public et en permanence d’accès facile« .

Par ailleurs, a été publiée 12 décembre 2019 une note relative aux DAE : Note info DGS sur DAE (12-12-2019)

Elle émane conjointement des Directions Générales de la Santé, de l’Offre de Soins, de la cohésion sociale, de la sécurité civile et de la gestion des crises et de celle des collectivités locales

Elle fait le point sur :

  • les établissements soumis à l’obligation d’installer des DAE,
  • les modalités d’installation et de signalisation des DAE,
  • les modalités de maintenance des DAE,
  • les modalités de déclaration du DAE par l’exploitant.

En introduction, il est rappelé que

  • « l’utilisation d’un défibrillateur automatisé externe (DAE) n’est réalisée que dans 6,1% des cas d’arrêt cardiaque (source : registre Réac : http://www.registreac.org/). Chaque minute perdue diminue de 10% le taux de survie de la victime« ;
  • « tout témoin d’un arrêt cardiaque » doit initier « la chaîne de survie pour procurer aux victimes les meilleures chances de survie ». Cette chaîne « est formée de 4 maillons :
    • Appel rapide aux services de secours et d’aide médicale d’urgence (15, 18 ou 112) ;
    • Massage cardiaque rapidement entrepris ;
    • Défibrillation précoce en utilisant un DAE ;
    • Prise en charge médicale rapide avec mise en œuvre de soins d’urgence et de réanimation »;
  • la mise en oeuvre des dispositions réglementaires répond à « un enjeu majeur de santé publique. »

Panneau signalétique du DAE

Les établissements soumis à l’obligation d’installer des DAE

Comme mentionné en début d’article l’obligation de s’équiper d’un DAE dépend de la catégorie des établissements.

Si la date est fixée au 1er janvier de cette année pour ceux de catégories 1 à 3, pour ceux de catégorie 4 la date est fixée 1er janvier 2021 et pour les ERP de catégorie 5 au 1er janvier 2022. On retrouve dans cette dernière catégorie des établissements de soins, des établissements sportifs et toute salle pouvant accueillir, même temporairement, des activités ou manifestations sportives.

Les modalités d’installation et de signalisation des DAE

Le DAE doit être « installé dans un emplacement visible du public et en permanence facile d’accès »

« Dans la mesure du possible, pour garantir l’accès au DAE en dehors des heures d’ouverture de l’établissement, son installation à l’extérieur est recommandée« .

Une « signalétique est destinée à indiquer la présence d’un DAE » doit être mise en place.

Les modalités de maintenance des DAE

Encore trop souvent des appareils ne sont pas fonctionnels. Il peut s’agir notamment d’électrodes périmées (elles sont à changer tous les 2,5 à 3 ans) ou de batterie arrivée en fin de vie.

Il est précisé que »Les opérations de maintenance du DAE doivent être conduites selon les préconisations du fabricant. Elles font l’objet de recommandations de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) disponible en ligne dans le dossier dédié aux DAE« (https://www.ansm.sante.fr/Dossiers/Defibrillateurs-cardiaques-externes/L-utilisation-des-defibrillateurs-cardiaques-externes/(offset)/0)

Les modalités de déclaration du DAE

Une base de données nationale a été créée et il incombe à l’exploitant de l’établissement de renseigner dans la base quatre familles de données :

  • Les données relatives à l’identification et à la localisation des DAE ;
  • Les données relatives aux modalités d’accès du DAE ;
  • Les données relatives aux caractéristiques techniques du DAE ;
  • Les données relatives à l’exploitant.

Rendre le DAE obligatoire dans les établissements et immeubles au même titre que les extincteurs

En conclusion

Si ces éléments constituent un progrès indéniable, il ne s’agit que d’une nouvelle étape dans la prise en charge des arrêts cardiaques puisque dans 3 cas sur 4 ces accidents surviennent à domicile. D’où la nécessité d’implanter des DAE dans les zones d’habitation pour en améliorer le pronostic qui reste actuellement catastrophique, et ce malgré le progrès réalisés, avec plus de 90% de mortalité.

Dans le Registre RéAC, 3 arrêts cardiaques sur 4 ont lieu à domicile

Pour y parvenir, il faudrait d’autres textes rendant obligatoire l’installation de DAE dans les immeubles d’habitation, au même titre que les extincteurs. Avec d’autres, nous militons pour une telle démarche qui permettrait de sauver chaque années milliers de personnes.

D’autre part, il faut continuer à informer et à former le public à la prise en charge de l’arrêt cardiaque. Car, au sein d’une population, les deux facteurs essentiels qui contribuent à la survie d’une victime sont le nombre de personnes formées et le nombre de DAE disponibles.

Apprentissage de l’utilisation d’un défibrillateur lors des journées de formations des élèves en novembre 2019

Le registre RéAC (http://www.registreac.org/)

Depuis le 1er juillet 2011, 112 841 arrêts Cardiaques survenus en France ont été recensés.

Le taux de survie à 1 mois est de 6 jours.

Dans 64% des cas un témoin était présent. Dans 53%, une réanimation cardiopulmonaire a été réalisée.

Les textes de référence

  • Note d’information DGS/VSS/DGOS/DGCS/DGSCGC/DS/2019/ du 12 décembre 2019 relative aux défibrillateurs automatisés externes ;
  • Loi n° 2018-527 du 28 juin 2018 relative au défibrillateur cardiaque ;
  • Décret n° 2007-705 du 4 mai 2007 relatif à l’utilisation des DAE par des personnes non médecins ;
  • Décret n° 2018-1186 du 19 décembre 2018 relatif aux défibrillateurs automatisés externes ;
  • Décret n° 2018-1259 du 27 décembre 2018 relatif à la base de données nationale des défibrillateurs automatisés externes ;
  • Arrêté du 29 octobre 2019 relatif aux défibrillateurs automatisés externes et à leurs modalités de signalisation dans les lieux publics et les établissements recevant du public ;
  • Arrêté du 29 octobre 2019 relatif au fonctionnement de la base de données nationale relative aux défibrillateurs automatisés externes (DAE).

Précédents articles sur ce thème

http://https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/12/21/defibrillateurs-le-pere-noel-apporte-un-nouveau-decret-dans-sa-hotte/

http://https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/07/05/defibrillateurs-une-nouvelle-loi-publiee-au-journal-officiel-le-28-juin-2018/

http://https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/04/27/actualites-sur-la-legislation-des-defibrillateurs/

http://https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/06/11/mort-subite-et-defibrillation-precoce-les-cles-de-la-reussite-synthese-du-seminaire-arlod-du-1er-mars-2018/

http://https://coeuretsante.deodatie.fr/2019/10/22/projet-defideo-pres-de-100-defibrillateurs-installes-dans-68-communes/

Les 29èmes Journées de formation aux gestes qui sauvent

La formation pour les scolaires 

Le club Cœur et Santé de Saint-Dié a organisé ses 29èmes Journées de formation aux gestes qui sauvent les 21 et 22 novembre.

Le premier geste consiste à évaluer l’état de conscience de la victime d’un malaise

Destinées aux élèves de CM2 de Saint-Dié et ses environs, elles ont concerné 428 élèves de CM2 qui cette année ont été accueillis au Palais Omnisports Joseph Claudel (POJC).

Il faut ensuite évaluer la respiration

 

Comme chaque année, le programme a comporté l’apprentissage des 3 gestes qui sauvent : appeler, masser et (depuis 2007) défibriller, ainsi que la mise en PLS (Position Latérale de Sécurité).

Une personne inconsciente mais qui respire doit être mise en PLS (Position Latérale de Sécurité)

Les enfants ont appris à évaluer l’état d’une personne victime d’un malaise. Est-elle consciente ? Respire elle ?

Selon la réponse à ces deux questions, ils doivent être capables de dire si elle est en arrêt cardiaque (réponse négative aux deux questions) ou non (seulement absence de conscience).

Une personne sans connaissance mais qui continue de respirer doit être mise en PLS (Position Latérale de Sécurité) pour éviter qu’elle ne s’étouffe.

Une personne sans connaissance et qui ne respire plus est en arrêt cardiaque Ila faut débuter le massage cardiaque après l’appel des secours et envoyer chercher une défibrillateur s’il y en a un à proximité

Une personne sans connaissance et qui ne respire plus est en arrêt cardiaque. Il faut immédiatement appeler des secours puis débuter le massage cardiaque et envoyer chercher un Défibrillateur Automatique Externe (DAE) s’il y en a un à proximité.

L’idéal est de pouvoir mettre en place le DAE dans les premières minutes qui suivent l’arrêt cardiaque pour optimiser les chances de survie de la victime. Tout retard d’une minute diminue ces chances de 10%. Ceci explique la nécessité d’avoir davantage d’appareils en accès public 24 h sur 24.

Il a été enseigné aux élèves comment appeler les secours en utilisant l’un des numéros de l’urgence : 15, 18 ou 112. Dans les Vosges, les appels à ces trois numéros aboutissent au même central téléphonique, au SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) de Golbey.

Les élèves ont ensuite appris la technique du massage cardiaque.

Présentation d’un DAE (Défibrillateur Automatique Externe)

Ils ont enfin acquis la façon d’utiliser cet appareil automatique qui, une fois mis en marche, donne les consignes à suivre jusqu’à l’arrivée des secours médicalisés.

Utilisation d’un défibrillateur

Merci aux bénévoles et aux partenaires

Les formateurs, tous bénévoles, appartiennent à plusieurs organismes de formation au secourisme ou sont des professionnels de santé, médecins et infirmières. Ils sont issus de la Croix Rouge, de la Protection civile, de SNS, de l’Ufolep et du Club Cœur et Santé.

Au total, ce sont 40 bénévoles qui se sont impliqués durant ces deux journées de formation.

Le groupe des encadrants du jeudi 21 novembre devant le Palais Omnisports Joseph Claudel

Le club tient aussi à remercier ses autres partenaires qui permettent l’organisation de ces journées : l’Inspection de l’Education Nationale de Saint-Dié, les différents services de la Ville de Saint-Dié et le Service de Protection Civile de la Préfecture des Vosges.

Cette formation a été l’objet d’un reportage sur le site de la ville de Saint-Dié :

La formation pour le grand public

Depuis plus de 10 ans le Club Cœur et Santé organise tout au long de l’année des formations pour le grand public à Saint-Dié et dans d’autres communes en lien avec les municipalités dans le cadre du Projet Défidéo.

Une de ces formations a eu lieu le jeudi 21 novembre à 19 heures au POJC et a concerné une trentaine de personnes dont deux enfants.

La formation du jeudi soir a été précédée de par la présentation d’un diaporama sur l’arrêt cardiaque, sa fréquence, ses mécanismes et sa prise en charge.

Ceci constitue une initiation à poursuivre par le PSC1 (Premiers Secours Civiques de niveau 1) auprès des organismes agréés. Cette formation plus large dure une journée et donne lieu à la délivrance d’un diplôme.

Formations PSC1

Dans le secteur de Saint-Dié

  • Croix Rouge à Fraize et Raon l’Etape : infos sur www.croix-rouge.fr
  • Fédération Française de Sauvetage et Secourisme : secourisme.deodatien@gmail.com
  • Protection Civile à Anould : vicepresident.anould@protection-civile-vosges.org
  • Sauvetage Natation Secourisme à Saint-Dié : sns.association2017@gmail.com

Autres contacts 

  • Protection Civile 88 : vosges@protection-civile.org
  • Ufolep 88 : ufolep@fol.org

Retrouvez le diaporama d’introduction à l’initiation du 21 au soir : Arrêt cardiaque-Saint-Dié-21-11-2019

Merci à Michel Antoine, Michel Hadet et Jean-Claude Wolff pour les photos de cet article.