Vaccination contre la grippe, c’est le moment !

Photo d'un badge portant la mention : la grippe, je suis vacciné(e) et vous ?

Source : L’Humanité, 6 octobre 2017

La grippe est une infection due à des virus de la famille Influenza qui touche plusieurs millions de personnes chaque année en France.

La maladie peut donner des formes plus ou moins sévères. Les hospitalisations et les décès surviennent principalement dans les groupes à haut risque. Au niveau mondial, d’après les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ces épidémies annuelles sont responsables de 3 à 5 millions de cas graves et de 250 000 à 500 000 décès (source OMS, article en français : http://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/influenza-(seasonal).

La plupart des décès associés à la grippe dans les pays industrialisés surviennent parmi les personnes âgées de 65 ans ou plus.

Les formes graves concernent plus particulièrement certaines tranches de la population :

  • les personnes âgées de plus de 65 ans,
  • celles porteuses d’une maladie cardiovasculaire :
    • insuffisance cardiaque (*),
    • pathologie coronarienne : infarctus, pontage et angine de poitrine,
    • accident vasculaire cérébral,
  • celles atteintes d’autres maladies chroniques :
    • pathologies respiratoires (*) : bronchite chronique, emphysème, mucoviscidose…
    • diabète, obésité,
    • insuffisance rénale chronique (*),
  • celles présentant des troubles de l’immunité (*),
  • celles séjournant dans des établissements de soins et d’hébergement,
  • et les femmes enceintes dont la vaccination protège également le nourrisson lors des premiers mois de vie.

A l’heure actuelle, il n’y a pas encore de vaccin qui permettrait en un seule injection d’être immunisé définitivement contre toutes les souches du virus, comme s’est le cas avec d’autres maladies telle que la poliomyélite, et il faut se faire vacciner chaque année avec un nouveau vaccin qui tient compte des souches de virus en circulation déterminées par l’OMS.

L’intérêt de la vaccination est

  • de réduire le risque d’être contaminé soi même par la grippe,
  • de réduire la contamination de ses proches et pour les professionnels soignants celles des personnes dont ils ont la charge,
  • de réduire le risque de faire des formes graves de la grippe.

Si elle ne supprime pas totalement le risque d’être victime de la grippe, la vaccination est le moyen le plus efficace de protéger les populations les plus sensibles à la maladie. Elle réduit le risque de complications graves ou de décès.

Contrairement à certaines idées reçues, le vaccin ne peut pas donner la maladie car on injecte seulement une partie du virus inactivé.

Par contre, il n’empêche pas d’être victime d’un autre type de virus pouvant donner des symptômes comparables à ceux de la grippe.

 

(*) : Pour ces personnes, une vaccination anti-pneumococcique est également recommandée tous les 5 ans. Elle peut se faire à n’importe quel moment de l’année.

Retrouvez d’autre articles sur ce thème :

https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/03/02/la-grippe-augmente-le-risque-dinfarctus-du-myocarde/

https://coeuretsante.deodatie.fr/2017/01/17/evenements-cardiaques-et-meteo/

Journée Mondiale de l’Arrêt Cardiaque le mardi 16 octobre 2018

Dessin avec deux mains croisée sur une mappemonde en forme de coeur ave cle texte suivant : Journée mondiale de l'arrêt cardiaque : tous les citoyens du monde peuvent sauver une vie

Journée mondiale de l’arrêt cardiaque : « Tous les citoyens du monde peuvent sauver une vie ! »

Le 16 octobre, le Club Cœur et Santé tiendra un stand dans le hall de l’Hôpital Saint-Charles à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Arrêt Cardiaque.

Les membres du club iront à la rencontre du public pour l’informer sur les gestes qui sauvent : appeler les secours, pratiquer un massage cardiaque et utiliser un Défibrillateur Automatique Externe (DAE) s’il il en a un qui est rapidement accessible.

Ils proposeront aux personnes intéressées de participer à la réunion de formation qu’ils organisent le jeudi 22 novembre prochain à 19 h à l’Espace François Mitterrand.

 

Image de 2 mains croisées sur un coeur avec le texte suivant : vos mains peuvent sauver des vies

Logo de la Journée mondiale sur l’arrêt cardiaque

 

Par ailleurs, dans le cadre du Projet Défidéo, une action est prévue en partenariat avec le Pays de la Déodatie et le Centre Hospitalier de Saint-Dié.

En effet, il est prévu de 14 h à 16 h à la Salle Désiré Granet à Anould, une réunion de formation technique et d’échanges d’expérience pour les « Correspondants  Défidéo » des différentes communes équipées d’un DAE et les élus qui le souhaitent.

La réunion sera animée par Nathalie Vinot, ingénieur biomédical au Centre Hospitalier de Saint-Dié, et Jean-Louis Bourdon, cardiologue du Club Cœur et Santé.

Le programme est le suivant :
– Accueil par le Pays de la Déodatie et la Ville d’Anould,
– Etat des DAE en France et évolution de la législation par le Docteur Jean-Louis BOURDON,
– Préconisations sur le suivi des DAE, par Madame Nathalie VINOT,
– Rappel sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque, par le Docteur Jean-Louis BOURDON,
– Echanges avec les participants.

Cette journée s’intègre également dans le cadre de la Semaine Européenne de sensibilisation à l’arrêt cardiaque qui a été créée suite à la déclaration du parlement Européen adoptée le 12 juin 2016 (Semaine européenne de sensibilisation à l’arrêt cardiaque Déclaration du Parlement européen du 14 juin 2012).

Cette manifestation a pour objectif de promouvoir et d’enseigner au grand public les gestes nécessaires pour relancer l’activité du cœur chez une victime d’arrêt cardiaque. Face à l’arrêt cardiaque, mieux vaut Agir que ne rien faire!

Affiche de la formation

 

 

Ateliers Nutrition Santé Seniors

Affiche annonçant la réunion d'information sur les Ateliers Nutrition Santé Seniors le 11-10-2018

Une réunion d’information sur les Ateliers Nutrition Santé Seniors aura lieu le 11 octobre au CCAS

L’Association Santé Éducation et Prévention sur les Territoires de Lorraine (ASEPT Lorraine) met en place à Saint-Dié un programme d’éducation et de promotion de la santé développé par la MSA (Mutualité Sociale Agricole).

Ce programme se déroulera sous forme d’un cycle de 9 ateliers qui auront les jeudis après-midi de 14 heures à 16 heures 30 entre le 18 octobre 2018 et le 10 janvier 2019 (il y aura une pause au moment des fêtes de fin d’année).

La participation à ces ateliers est gratuite. Il s’agit d’un cycle et non pas d’un programme à la carte. Le nombre participants est limité (ateliers en groupe de 12 personnes).

Pour vous inscrire, vous devez contacter l’ASEPT Lorraine par téléphone au 03 83 50 35 32 ou 03 83 50 35 71 ou par courriel à <marange.christine@aseptlorraine.fr>

Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre à la réunion d’information organisée le jeudi 11 octobre à 14 heures à la salle Saint-Vincent de Paul, au 1er étage du CCAS, 26 rue d’Amérique.

 

Alcool : le risque d’AVC augmente dès 2 ou 3 verres par jour

La Journée mondiale de l’Accident Vasculaire Cérébral a lieu le 29 octobre 2018. Dans ce cadre nous publions une série d’articles consacrés à cette pathologie, en complément de celui publié le 29 octobre 2017.

photo d'une personne en fauteuil roulant

Les AVC sont la première cause de handicap acquis. (Source de la photo : ARS du Grand Est).

Les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) sont la troisième cause de mortalité en France, derrière les cancers et les infarctus du myocarde. Toutes les 4 minutes une personne en est la victime. Ils sont aussi la première cause de handicap acquis (plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles).

Il existe deux types d’AVC :

  • les AVC ischémiques, les plus fréquents, liés à l’obstruction d’une artère cérébrale par un caillot d’origine cardiaque ou carotidienne,
  • les AVC hémorragiques par rupture d’une artère cérébrale.
Schéma d'un AVC ischémique

L’AVC ischémique est lié à l’obstruction d’une artère cérébrale. (Source de l’image : Fondation des maladies du cœur du Canada).

Des chercheurs de l’université de Cambridge (Grande-Bretagne) et de l’institut Karolinska (Suède) ont analysé les résultats de 27 études prospectives sur les AVC de différents types et ceux d’une étude suédoise menée depuis une douzaine d’années sur plus de 73.000 adultes.

Il en ressort qu’une consommation quotidienne modérée d’alcool, jusqu’à 2 verres, est associée à une réduction du risque d’AVC ischémique, mais ceci n’est pas retrouvé pour les AVC hémorragiques.

schéma de l'AVC hémorragique

L’AVC hémorragique est lié à la rupture d’une artère cérébrale (Source de l’image :Fondation des maladies du cœur du canada)

Par ailleurs, avec une consommation supérieure à deux verres par jour, on observe une majoration du risque d’AVC, quel que soit son mécanisme. Mais cela concerne surtout le risque d’AVC hémorragique : + 25% pour 3 ou 4 verres par jour et + 67% pour 5 verres et plus, alors que l’augmentation n’est que de + 8% et + 14% pour les AVC ischémiques ».

De plus, on retrouve une inégalité de risque selon le sexe puisque à consommation égale, l’augmentation est plus important pour les femmes que pour les hommes, et la consommation seuil n’est que de 1 verre par jour pour ces dernières contre deux pour les hommes.

Mais il ne faut pas pour autant oublier les autres facteurs de risque, et en particulier le tabac qui explique l’augmentation des pathologies cardio-vasculaires chez les personnes jeunes et en particulier les femmes de moins de 55 ans.

Pour en savoir plus sur les AVC : https://coeuretsante.deodatie.fr/2017/10/29/laccident-vasculaire-cerebral-un-coup-de-tonnerre-dans-un-ciel-bleu/

 

A quelle vitesse la Mort marche-t-elle ? Ou, dis-moi à quelle vitesse tu marches et je prédirai ton avenir

Photo du groupe au retour

Marche avec le Club Cœur et Santé sur les crêtes

Des auteurs australiens ont publié il y a plusieurs années, le 15 décembre 2011, dans le très sérieux British Médical Journal un article médico-humoristique qui est un plaidoyer pour la pratique de la marche à une allure soutenue.

Ils ont évalué la vitesse de marche de 1600 personnes de plus de 70 ans et les ont suivies pendant cinq ans.

Au bout de cette période, 266 personnes étaient décédées. Leur vitesse de marche moyenne était inférieure à 2,950 km/heure alors que les survivants marchaient à plus de 4,9 km/heure.

Les chercheurs australiens en concluent que la mort marche à 2,950 km/h.

Cette étude datant de près de 7 ans, on ignore si la mort marche toujours à la même vitesse en 2018.

Ce qui est certain, c’est que marcher à un rythme soutenu permet d’augmenter son espérance de vie, même si comme le dit Pierre Barthélémy, le journaliste auteur de l’article du Monde, « à long terme, comme au casino, la banque gagne toujours« .

Pour lire l’article du Monde en entier : A quelle vitesse la Mort marche