La natation, nouvelle activité au sein du Club Cœur et Santé

Vue intérieure de la piscine

L’activité natation aura lieu à la piscine de Gérardmer le mercredi de 15 heures à 17 heures à compter du 12 septembre (Photo : Mairie de Gérardmer)

Reconnue d’utilité publique, la Fédération Française de Cardiologie développe au sein de ses clubs « Cœur et Santé » des activités physiques dites de « phase 3 » qui sont proposées à la suite d’une intervention de chirurgie cardiaque, d’un accident coronarien… et le plus souvent après une phase de rééducation à l’effort en service de réadaptation, comme celui du service de cardiologie du Centre hospitalier de Saint-Dié.

Ces activités physiques sont adaptées, animées par des bénévoles et supervisées par un cardiologue référent.

Le club de Saint Dié, qui développe déjà des activités de randonnée, de marche nordique, de cyclisme et de raquettes, vient de créer une section natation, activité dont les bienfaits sont unanimement reconnus pour les cardiaques, et qui est pratiquée dans certains centres de réadaptation après un accident coronarien ou une intervention chirurgicale.

Un sondage a été réalisé auprès des adhérents présents lors de la rencontre de fin d’année organisée par le club le 5 juillet dernier et une quinzaine de personnes se sont montrées intéressées.

Compte tenu de ces éléments, Dominique Rossignol, le responsable de cette activité, a pris contact avec différentes piscines du secteur afin d’obtenir, en semaine et en journée, un créneau hebdomadaire de 2 heures. Le groupe de natation sera ouvert aux adhérents du club sachant nager et de tout niveau : nageurs confirmés ou moyens et « baigneurs ».

Au terme de ces différentes démarches, un accord a été trouvé avec la piscine de Gérardmer (située au bord du lac et dont l’adresse exacte est 7 rue des Pêcheurs). Les séances de natation auront lieu chaque mercredi de 15 heures à 17 heures à partir du 12 septembre et ce jusqu’au mercredi 21 novembre 2018, la structure étant fermée pour travaux entre le 25 novembre et février 2020. Des démarches en cours afin poursuivre l’activité dans une autre piscine.

Photo de la piscine située au bord du lac de Gérardmer

Vue extérieure de l’ensemble piscine-patinoire à Gérardmer (Photo : Mairie de Gérardmer)

Le transport se fera par co-voiturage.

Le nombre de participants est limité à 20.

Si vous êtes intéressé par cette activité, vous pouvez utiliser le formulaire de contact ci-dessous. 

Alimentation : les bienfaits des agrumes

oranges

Originaires d’Asie orientale, les agrumes sont les fruits de certains arbustes fruitiers tels que l’oranger ou le citronnier. Ils représentent le groupe de fruits le plus cultivé au monde et ont pour particularité de se détacher en quartiers. Parmi eux, on peut citer les clémentines, les bergamotes, les limes ou encore les pomelos. Tous ont des bienfaits indéniables sur la santé.

Diminuer le risque de maladies cardio-vasculaires

De nombreuses études ont démontré que la consommation d’agrumes était bénéfique pour la prévention des maladies cardio-vasculaires. Ces bienfaits seraient attribués à certains composés : les flavonoïdes. Ces substances antioxydantes réduiraient les taux de cholestérol et de triglycérides sanguins, préviendraient le processus menant à l’athérosclérose (dépôt de plaques sur les artères) et favoriseraient la vasorelaxation artérielle.

Une étude a montré que la consommation régulière de mandarines améliorait sensiblement  le bilan lipidique sanguin. La vitamine C contenue dans les agrumes participerait également à ce phénomène.

Prévenir certains cancers

Les agrumes renferment d’autres substances antioxydantes, parmi lesquelles les limonoïdes qui pourraient diminuer la prolifération des cellules cancéreuses. On retrouve ces composés principalement dans les pépins, mais aussi dans la pelure et la pulpe des agrumes.

Des études ont montré la pertinence d’une consommation d’agrumes (de 1 à 4 portions par semaine) dans la prévention de certains types de cancers, comme ceux de l’œsophage, de l’estomac, du côlon, de la bouche et du pharynx.

Améliorer la santé osseuse

Selon plusieurs études, la bêta-cryptoxanthine, un pigment contenu dans les agrumes, et plus particulièrement dans la mandarine et la clémentine, pourrait améliorer la minéralisation osseuse et réduire le risque d’ostéoporose. Ces bienfaits restent néanmoins encore à démontrer chez l’homme, la plupart des essais ayant été réalisés sur des animaux.

Freiner la glycémie

De manière générale, les agrumes sont riches en fibres solubles, et notamment en pectine que l’on retrouve au niveau de la pelure et la membrane blanche autour de la chair (que l’on nomme l’albedo).  Ces fibres, qui forment un gel lorsqu’elles sont mélangées à l’eau, ralentiraient l’absorption des glucides et diminueraient la sécrétion d’insuline.

Elles favoriseraient un contrôle relatif de la glycémie, en particulier chez les personnes diabétiques, et prolongeraient la sensation de satiété.

Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)

Retrouvez la brochure de la FFC sur l’alimentation : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-Alimentation.pdf

ainsi que des recettes de la FFC en vidéo : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-mange-equilibre/idees-recettes

Sortie vélo du 2 août : destination Senones et découverte du futur hôpital de Moyenmoutier

Photo du groupe des 10 cycliste

Le groupe des cyclos à l’entrée de l’hôpital de Senones

Nouvelle sortie « Vélo et Patrimoine  » pour un groupe d’une dizaine de cyclos du Club Cœur et Santé de Saint-Dié ce jeudi 2 août 2018.

Photo de la directrice et du groupe

Accueil du groupe par la directrice, Sophie Voirin

Ils ont été accueillis à l’hôpital plus que centenaire de Senones (un ancien établissement militaire construit avant la première guerre mondiale) où leur a été présenté un projet de patrimoine à venir, celui de l’hôpital intercommunal des cinq vallées qui sera implanté sur la commune de Moyenmoutier au Rabodeau.

Photo de la réunion

Présentation projet par la directrice, Mme Sophie Voirin et le président de la Commission médicale d’établissement le Docteur Patrick Florentin

Madame Sophie Voirin, directrice de l’hôpital de Senones et de ceux de Raon l’Étape et Foucharupt et responsable de la filière gériatrique au sein de la communauté d’établissement de la Déodatie, et le Docteur Patrick Florentin, président et de la Commission médicale d’établissement leur ont présenté la genèse du projet, à partir d’un projet médical élaboré il y a quelques années et d’un cahier des charges très détaillé à la rédaction duquel ont été notamment associé les salariés des hôpitaux de Raon l’Étape et Senones, mais aussi les services de secours… et bien entendu l’Agence Régionale de Santé et le Département des Vosges.

Un projet en étoile à 5 branche subdivisées en deux sous branches

Plan d’ensemble du futur hôpital

D’un coût de 35 million d’Euros, le futur établissement remplacera ceux de Raon l’Etape et Senones avec un capacité globale conservée : 288 lits pour la quasi totalité dans chambres individuelles.

Le programme comporte :

  • 50 lits de SSR (Soins de Suite et de Réadaptation) répartis en deux secteurs de 28 et 22 lits, ce dernier comportant une UPG (Unité Psycho Gériatrique) de 10 lits.
  • 238 lits d’EHPAD (Etablissement Hospitalier pour Personnes Âgées Dépendantes). Les lits d’EHPAD comportent 3 services ayant chacun 2 ou 3 secteurs, soit au total 8 secteurs de 28 lits, comprenant chacun 2 unités de 14 lits, avec une UVP (Unité de Vie Protégée) de 12 lits, un PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés) de 12 places, destiné à accueillir à la journée les résidents de l’EHPAD, et 2 lits tampon.
  • et un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) de 78 places.

Le nouvel hôpital sera situé entre Saint-Dié et Raon l’Étape, non loin de la voie express mais aussi de la voie verte de la vallée du Rabodeau, et à proximité de la commune d’Étival-Clairefontaine, à l’emplacement de l’ancienne usine Lecorché qui produisait des bâtiments préfabriqués et qui a connu son apogée dans les années 1950 et 1960, lors de la reconstruction de la Déodatie à la suite des destructions de la seconde guerre mondiale.

Un aspect pluri-pavillonnaire lors de l'arrivée devant le futur établissement

Entrée du futur hôpital intercommunal de Moyenmoutier

Il tient son nom des cinq rivières du secteur : la Meurthe et quatre de ses affluents, le Hure, la Plaine, le Rabodeau et la Plaine.

Globalement le projet comportera 15 000 m² avec un bâtiment de 3 niveaux, en étoile à 5 branches subdivisées elles mêmes en deux sous branches. Comme indiqué plus haut, les résidents seront pris en charge dans des petites structures de 14 lits, avec salle à manger commune ouverte et vue sur l’extérieur dans toutes les chambres.

Photo du Hall d'entrée

Hall d’entrée

Il a été conçu pour répondre au mieux aux besoins des futurs résidents mais aussi des 235 professionnels qui seront à leur service.

Au niveau de la fourche de chaque branche il y aura des balcons avec une vue donnant sur la nature et les montagnes environnantes, et entre autres la Pierre d’Appel ancien site de peuplement celte situé sur les hauteurs d’Étival-Clairefontaine.

La pose de la première pierre est prévue en 2019 avec une ouverture en 2021.

vue des terrasses

Des terrasses donnant sur l’extérieur

 

Visite de la scierie de La Hallière, lors de la sortie vélo du 26 juillet

Photo du groupe avec en fond le lac, la forêt vosgienne et le ciel bleu

Le groupe de cyclos sur la digue du lac de Celles-sur-Plaine

Pour la deuxième sortie « Vélo et patrimoine » de l’été, quinze jours après la journée à La Croix aux Mines, une dizaine de cyclistes se sont rendus le jeudi 26 juillet à la scierie hydraulique de La Hallière à Celles sur Plaine. Fondée en 1845, elle a été la dernière des scieries de la vallée de la Plaine à avoir une activité commerciale jusqu’en 1976. Grâce à des passionnés, elle a été la première scierie classée Monument historique en 1978.

Le groupe cyclo est arrivé sur les lieux en milieu de matinée après avoir emprunté la voie verte qui longe, à partir de Raon l’Etape, les rives ombragées de la Plaine, rivière qui a compté jusque cinquante scieries fonctionnant grâce à la force de l’eau et qui a longtemps été utilisée pour le flottage du bois jusqu’à la Meurthe à Raon l’Etape et au delà vers la Moselle.

Photo d'une des maions bulles construite par Haussermann

Le Museumotel de Raon l’Etape

En cours de route, ils ont fait une halte à proximité du Museumotel « L’eau vive« , un ensemble de maisons bulles réalisées en 1966 par l’architecte suisse Pascal Häussermann puis à La Trouche chez Guy et Dominique Fréchin pour une petite collation fort appréciée des participants.

Pique-nique à l'ombre et à proximité d'une fontaine

Pique-nique à La Hallière

Arrivés à la Hallière, les membres du groupe ont profité de la fraîcheur des différents bâtiments de la scierie, d’abord pour se reposer et découvrir les lieu, puis pour pique-niquer en compagnie de trois autres personnes du club, dont la présidente Anne-Marie Thirion, venues les rejoindre en voiture, avec l’intendance.

Lae bâtiment et son stock de "tronces", prêtes à être débitées en planches ou en poutres.

La scierie de la Hallière

L’après-midi a été consacrée à la visite la scierie hydraulique avec une bénévole de l’association des Amis de La Hallière puis avec le sagard qui fait une démonstration de sciage de planches à partie d’une « tronce », nom vosgien d’une grume.

Photo du sagard, du charriot qui porte la tronce et du haut-fer

Le sagard et le haut-fer

Le retour vers Saint-Dié s’est fait en fin d’après-midi avec plusieurs haltes pour bien s’hydrater, dont la première à nouveau à la Trouche.

Un grand merci à Anne-Marie Thirion, Dominique Fréchin et Marie-Thérèse Nigron qui ont assuré en grande partie l’intendance de cette sortie.

 

Pour en savoir plus

Un ensemble de courroies, de poulies et de bielles permet de transformer la force hydraulique pour faire fonctionner différentes machines.

Toute la machinerie est bien visible au sous sol de la scierie.