Aux abords des pentes du Wormspel avant de poursuivre sur le sentier des Névés pour observer les chamois
Le réveil a été matinal pour la trentaine de participants à cette balade sur les Crêtes puisque le rendez-vous avait été fixé à 6 h 30 au pied du Hohneck, altitude 1245 m, avec notre accompagnateur Gilbert Muller. Il fallait donc compter sur un réveil bien avant les aurores !
Arrivés sur place, au jour naissant, la météo nous faisait un petit caprice presque hivernal en nous imposant un vent de nord-est assez vif, ressenti fortement.
Tous avaient prévu cette éventualité. Coupe-vent et vêtements chauds furent donc de bon augure.
Au départ, un petit dénivelé positif nous permet d’atteindre les abords du Wormspel, pour ensuite suivre le sentier des Névés, qui va du pied du Hohneck au Firstmiss. Itinéraire privilégié pour l’observation des chamois.
Au départ du sentier des Névés
Malgré la bise toujours aussi persistante et un paysage de brume alternant parfois avec une petite apparition hasardeuse du soleil, le groupe progresse dans la bonne humeur.
En contre bas du sentier, les chamois sont bien là, à l’abri des falaises, un peu à l’écart ou dans la brume. Leur présence est assez nombreuse et c’est à qui, du doigt pointé, indiquera en premier leur position. C’est là que les jumelles et les téléobjectifs prennent toute leur importance.
Chamois en vue
En plus des arrêts-observation des chamois, Gilbert Muller a ponctué le circuit de quelques haltes pour nous donner des informations sur la faune et la flore préservées des Hautes Chaumes.
Dans la brume, très attentifs aux commentaires de Gilbert Muller
Vers 9 h, au grand plaisir de tous, le soleil fait enfin son apparition juste avant d’arriver à l’auberge où un petit déjeuner bienvenu concluait cette première partie de la randonnée.
Enfin, le soleil nous gratifie de sa présence
La pause réconfort terminée, le retour s’effectue, après la petite montée de reprise, par le versant vosgien en sommet de chaume. Le soleil est déjà bien haut mais la bise toujours omniprésente.
Départ de la ferme auberge après la pause réconfort
Fin de la balade sous un soleil radieux et un ciel bleu azur
Bien que cette matinée ne commença pas sous les meilleurs auspices, venteuse et chargée de brume, cette randonnée, très enrichissante, agréable, conviviale, laissera à n’en pas douter à tous les participants un bon souvenir.
Comme à l’habitude, le départ a eu lieu sous la Tour de La Liberté
Le dimanche 22 septembre, le Club Cœur et Santé organisait sa traditionnelle Marche du Cœur qui constitue la première partie du triptyque déodatien de la Semaine du Cœur.
Cette année, le thème de cette marche était celui des 1350 ans de la ville qui a été fondée en 669 par le moine irlandais Déodat, disciple de Saint-Colomban, le fondateur de l’abbaye de Luxeuil.
56 personnes étaient présentes. La plus jeune avait 9 ans et la plus âgée 88 ans.
Passage du groupe sur la place de la Cathédrale
Avec un départ de la Tour de la Liberté, le circuit de 6 km a conduit les marcheurs vers différents sites de la ville dont, bien entendu, le quartier de Foucharupt et la chapelle Saint-Déodat, atteinte après avoir « grimpé » sur les hauteurs du quartier, histoire d’accélérer un peu les cœurs…
Bien entendu cette marche n’a pas permis de relier tous le sites marquants de l’histoire de la ville, car il aurait alors fallu organiser un circuit beaucoup plus long.
A chaque point important du circuit, des commentaires étaient donnés aux participants par Michel Antoine, le vice-président du club.
Jeux de ballons par équipe sous la direction de Thèrèse Le Sausse
La deuxième séance de gymnastique de l’année a été encadrée le lundi 16 septembre par Thérèse Le Sausse, en présence de Sandra Jacquemin, un des infirmières du club.
Après les différents exercices proposés, en particulier des jeux de ballons, les participants ont bénéficié d’un temps de relaxation.
Comme de nombreuses séances de gymnastique, celle du 16 septembre s’est terminée par de la relaxation
Ensuite, une partie du groupe a retrouvé sur l’aire de lancers du stade d’athlétisme voisin Gilbert Stork, notre professeur de sport champion de France vétéran, pour assister à une démonstration de lancer de marteau.
Chacun a pu découvrir, bien à l’abri du filet de protection, la technique de ce lancer. Mais que chacun se rassure, il n’est bien entendu pas question d’intégrer cette discipline parmi les activités du club !
Gilbert Stork montre la technique de lancer du marteau
Comme chaque année, le Club Cœur et Santé a participé à la Fête du sport et des associations qui a eu lieu le samedi 7 septembre au Palais Omnisports Joseph Claudel.
Une dizaine de membres se sont relayés entre 11 heures et 18 heures pour accueillir le public de tous âges et présenter les activités du club.
Des démonstrations sur les gestes qui sauvent ont également été réalisées, en particulier sur l’utilisation du défibrillateur. Dans ce domaine, ce sont les enfants qui se sont le plus montrés intéressés.
Cette journée est aussi l’occasion de rencontrer d’autres associations, en particulier celles qui agissent en faveur du sport santé ou de la formation aux gestes d’urgence.
Du 11 au 13 septembre, 22 membres du club Cœur et Santé de Saint-Dié ont réalisé une randonnée cyclo-touristique entre Brunstatt (Haut-Rhin) et Gézier (Haute-Saône). Le groupe comportait 12 vélos de route, 8 vélos à assistance électrique et un tandem.
A raison de deux étapes par jour, l’une le matin et l’autre l’après-midi, ils ont ainsi parcourus un peu plus de 200 km, après une préparation progressive lors des sorties hebdomadaires qui ont débuté cette année fin février.
La majeure partie s’est effectuée sur l’EuroVéloroute 6, cette voie cyclable qui va de la Mer Noire à Nantes. Dans sa portion alsacienne et franc-comtoise, elle longe le canal du Rhône au Rhin, en majeure partie en voie propre, avec quelques tronçons de voie partagée avec les véhicules à moteur.
Ainsi les 5 premières étapes ont été marquées par seulement quelques petites côtes. Par contre, la fin de parcours, qui allait de la vallée du Doubs à celle de l’Ognon, a été plus vallonnée. Mais chacun est arrivé à bon port dans le petit village haut-saônois de Gézier.
Le départ de Brunstatt
La première étape : Brunstatt – Danemarie
Découverte de cette magnifique voie le long du canal, avec l’absence de véhicules à moteur (en dehors de quelques bateaux sur le canal), le calme de la campagne, la beauté de la nature et de nombreux oiseaux (en particulier des hérons). La pause de midi à lieu dans le port de Dannemarie avec un pique-nique pris au bord de l’eau.
Halte au port de Dannemarie
La deuxième étape : Danemarie – Sochaux
Elle est marqué par le passage sur la ligne de partage des eaux entre le bassin du Rhin et celui du Rhône à Valdieu-Lutran. A partir de cette commune, le trajet devient globalement descendant.
Pour cette après-midi, le trajet se poursuit dans la nature, mais l’arrivée à Sochaux marque un retour avec la circulation automobile et l’activité industrielle qui s’articule dans cette région autour des usines Peugeot.
Devant de vieux cycles au Musée de l’aventure Peugeot
La partie « culturelle » de la randonnée comporte à Sochaux la visite du Musée de l’Aventure Peugeot situé à quelques centaines de mètres de l’EuroVéloroute. L’occasion pour chacun de découvrir (ou redécouvrir) la grande variété des produits fabriqués : automobiles et cycles, mais aussi outillage et appareils électroménagers.
La troisième étape : Sochaux – L’Isle sur le Doubs
Après une nuit à l’hôtel, le groupe reprend l’Eurovéloroute qui rejoint la vallée du Doubs peu après Montbéliard. Cette partie est marquée par une première côte à Etouvans.
En haut de la côte d’Étouvans entre Sochaux et l’Isle sur le Doubs
La pause de midi a lieu à L’Isle sur le Doubs au bord du canal, avant de repartir vers l’étape du soir à Baume les Dames.
Pique-nique à l’Isle sur le Doubs
La quatrième étape : L’Isle sur le Doubs – Baume les Dames
Après leur arrivée à Baume les Dames en milieu d’après-midi, les randonneurs effectuent une visite guidée de la vieille ville. Cette dernière a été fondée autour d’une abbaye de femmes, ayant eu un moment la même abbesse que celle de Remiremont. C’est dans la ville comtoise que Sainte Odile a retrouvé la vue, avant d’aller fonder le Mont Sainte Odile sur les hauteurs d’Obernai.
Le groupe est aussi allé découvrir le musée consacré aux arts et traditions populaires de la région. Il est situé dans la demeure des sires de Neufchâtel, un bâtiment du 15 siècle.
Le Doubs à Baume les Dames
La cinquième étape : Baume les Dames – Chalèze
Après la nuit passée dans des chalets situés au bord du canal, les cyclotouristes reprennent leur périple dans la vallée du Doubs qui se rétrécit à certains endroits jusqu’à ne laisser passer que la voie ferrée, la nationale, la voie cyclable et la rivière.
Le pique nique de midi est pris à Chaléze sur une butte dominant le Doubs.
Peu avant Chalèze
La sixième étape : Chalèze – Thoraise – Gézier
Cette dernière étape est la plus longue (50 km) avec une première partie effectuée le long de la rivière, avec l’arrivée à Besançon et la traversée du tunnel fluvial qui passe sous la citadelle construite par Vauban.
La randonnée cycliste quitte alors la vallée du Doubs à Thoraise pour rejoindre celle de l’Ognon à Emagny à quelques kilomètres de l’arrivée finale où un goûter attend les participants. Cette deuxième partie est bien plus vallonnée avec plusieurs côtes dont celles de Vaulx lès Prés et Audeux.
Photo du groupe avec ses hôtes de Gézier sur la place du village
C’est ensuite le retour en voiture vers la Déodatie pour les participants qui ne demandent qu’à renouveler l’expérience en 2020.
Pour l’heure, les sorties du jeudi matin vont se poursuivre. Une randonnée urbaine en vélo, ouverte au public, est avec également prévue le samedi 28 septembre dans le cadre de la semaine du Cœur.