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Une quarantaine de personnes formées à la prise en charge de l’arrêt cardiaque

Massage avec un mannequin Mini Anne

Comme il le fait depuis de nombreuses années (*), le jeudi 16 mai le club Cœur et Santé a organisé à l’Espace François Mitterrand une nouvelle soirée de formation aux gestes à pratiquer d’urgence lorsque l’on se trouve en présence d’une personne victime d’un arrêt cardiaque.

Une quarantaine de personnes (**) de tous âges (il y avait plusieurs enfants et adolescents) y ont participé, encadrées par 6 membres du club.

Enfant faisant un massage cardiaque

On peut commencer très tôt à apprendre les gestes qui sauvent : exemple d’un massage cardiaque par un enfant sur un mannequin Mini Anne

La première partie de la formation a été consacrée à un diaporama sur l’état des lieux en France et à l’étranger concernant l’arrêt cardiaque.

Il existe d’importantes variations dans les chances de survie après un arrêt cardiaque inopiné selon l’endroit où l’on se trouve. Alors qu’elles sont passés en France en une dizaine d’années de 3% à 5-8 %, le retard reste important par rapport à d’autres pays et en particulier à la Grande Bretagne (près de 30% de survie).

Mais il est des lieux où ces chances sont encore plus élevées : ce sont ceux qui sont équipés de Défibrillateurs Automatique Externes (DAE) où il y a beaucoup de monde et donc forcément un témoin pour faire les trois gestes qui sauvent (appeler les secours, pratiquer un massage cardiaque et utiliser dès les premières minutes un DAE). Ces endroits « idéaux » sont les aéroports (Chicago, Paris Charles de Gaulle, Madrid, Amsterdam) et, mieux encore, les casinos de Las Vegas aux Etats Unis où la  survie dépasse les 70% (voir la figure ci-dessous).

Taux de survie après un arrêt cardiaque selon le lieu de sa survenue (source : présentation du médecin de la Croix Rouge au séminaire ARLoD en 2018).

Le diaporama a ensuite permis de préciser le fonctionnement du cœur et les causes de l’arrêt cardiaque. Puis les participants ont reçu des explications sur les 3 gestes qui sauvent : comment appeler les secours, comment masser et comment utiliser un DAE (et où en trouver un en accès public).

Le diaporama est à retrouver sur le lien suivant : Arrêt cardiaque-Saint-Dié-16-5-2019

La seconde partie a été consacrée à la formation pratique avec une vidéo et les mannequins Mini Anne.

Apprentissage du massage cardiaque

En complément de cette initiation, il est conseillé de passer le PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1), diplôme qu’en langage populaire on appelle le « brevet de secourisme ».

En Déodatie, cette formation diplômante d’une durée de deux demi-journées est délivrée par les organismes suivants :

Les prochaines formations actuellement prévues à Saint-Dié auront lieu à l’Espace François Mitterrand les 21 et 22 novembre 2019 pour les élèves de CM2 de Saint-Dié (28ème édition) et le 21 novembre à 19 heures pour le grand public. La participation se fait sur inscription.

(*) : les premières formations ont lieu au printemps puis en novembre 1994 pour les scolaires et en 1995 pour les adultes (responsables des clubs sportifs puis employés municipaux l’année suivante). Depuis, ce sont plus 21 000 enfants et adultes qui ont bénéficié d’une formation en partenariat avec les organismes de secourismes (Croix Rouge, Protection Civile, FFSS, SNR, Ufolep…) et les sapeurs-pompiers,
.

 

 

Décret du 4 mai 2007 : où en est-on dans la prise en charge de l’arrêt cardiaque 12 ans après ?

Enfant pratiquant un massage cardiaque

Appeler, puis masser et défibriller : les trois piliers de la prise en charge de l’arrêt cardiaque

La prise en charge d’un arrêt cardiaque inopiné

Elle dépend de plusieurs facteurs, en dehors de l’action des services spécialisés dans le secours aux victimes et les professionnels de santé hospitaliers  :

  • le nombre de personnes formées aux gestes qui sauvent au sein de la population
  • le temps d’accès à la défibrillation qui est lié au nombre a et la disponibilité des DAE.

De ces éléments dépend le taux de survie à un arrêt cardiaque. Celui-ci varie beaucoup d’un pays à l’autre, d’un territoire à l’autre. Et, s’il existe des taux de survie très importants comme dans les casinos de Las Végas (75 %), les aéroports (65 %) ou même en Grande Bretagne (près de 30%), on est loin de ces chiffres en France (moins de 10%) malgré les progrès observés ces dix dernières années.

Tableau avec les taux dans les casino de Las Végas (75 %), les aéroports (65 %), la Grande Bretagne (près de 30%) et la France (moins de 10%)

Le taux de survie est très variable

La législation

Le décret du 4 mai 2007

Publié au Journal Officiel le 5 mai, il a ouvert la porte à une meilleure prise en charge de l’arrêt cardiaque en permettant à chacun, et non plus aux seuls professionnels de santé et secouristes d’utiliser un défibrillateur automatique externe (DAE).

En voici les articles essentiels :

« Art. R. 6311-14. – Les défibrillateurs automatisés externes, […] sont un dispositif médical dont la mise sur le marché est autorisée suivant les dispositions du titre Ier du livre II de la partie V du présent code et permettant d’effectuer :
1° L’analyse automatique de l’activité électrique du myocarde d’une personne victime d’un arrêt circulatoire afin de déceler une fibrillation ventriculaire ou certaines tachycardies ventriculaires ;
2° Le chargement automatique de l’appareil lorsque l’analyse mentionnée ci-dessus est positive et la délivrance de chocs électriques externes transthoraciques, d’intensité appropriée, dans le but de parvenir à restaurer une activité circulatoire. Chaque choc est déclenché soit par l’opérateur en cas d’utilisation du défibrillateur semi-automatique, soit automatiquement en cas d’utilisation du défibrillateur entièrement automatique ; […]
« Art. R. 6311-15. – Toute personne, même non médecin, est habilitée à utiliser un défibrillateur automatisé externe […].»

Pour lire le décret dans son intégralité : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000278696&categorieLien=id

Les autre textes

Le décret de 2007 a été complété par d’autres textes. Les derniers ont été publiés en 2018. Ils concernent l’implantation et la maintenance des DAE et ont fait l’objet d’articles sur notre site :

photo d'un défibrillateur cardiaque automatique externe

L’utilisation par les premiers témoins du DAE dès les premières minutes est un élément essentiel dans la prise en charge de l’arrêt cardiaque

Qu’en est-il en Déodatie ?

L’implantation des DAE

Le décret du 4 mai 2007 a conduit le club Cœur et Santé de Saint-Dié à lancer le projet Défidéo, porté depuis 2008 par le Pays de la Déodatie et qui a permis installation de près d’une centaine de DAE, dont les derniers en juillet 2018 : https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/07/05/remise-de-9-nouveaux-defibrillateurs-dans-le-cadre-du-projet-defideo-le-3-juillet/.

D’autres appareils ont été installés dans des enceintes sportives, maisons de retraites, maisons de quartier, entreprises, commerces, pharmacies… Mais ils ne sont pas accessibles au public 24 h sur 24 ce qui limite leur utilisation. Et toutes les communes sont pas encore équipées ou, en particulier pour les plus importantes, ne le sont qu’insuffisamment.

La formation aux gestes qui sauvent

Si un Français sur deux dit avoir déjà bénéficié d’une formation, seul un sur deux déclare être tout à fait apte à réagir face à un arrêt cardiaque (sondage Croix Rouge-IFOP publié en décembre 2016).

Tableau extrait du sondage

Dans le sondage Croix Rouge-IFOP publié en décembre 2016 seul un Français sur 2 déclare être tout à fait apte à réagir face à un arrêt cardiaque

En ce qui concerne la Déodatie, le Club Cœur et Santé de Saint-Dié, a poursuivi ses actions de formation aux gestes qui sauvent pour le grand public dans de nombreuses communes, en lien avec les mairies et avec ses partenaires (sapeurs-pompiers, organismes de formation au secourisme). A Saint-Dié la prochaine réunion aura lieu le jeudi 16 mai à l’Espace François Mitterrand. Plus d’information et formulaire inscription sur ce lien : https://coeuretsante.deodatie.fr/2019/04/06/formation-gratuite-a-la-prise-en-charge-de-larret-cardiaque-le-jeudi-16-mai/

Des formations lieu également pour les scolaires (chaque année en novembre à Saint-Dié pour les élèves de cours moyen).

En septembre 2018 a été annoncé un plan de formation de tous les collégiens des classes de troisième d’ici 2020 ce qui complétera celle faite en primaires et celle déjà en place dans certains établissements. L’objectif global est de former aux premiers secours 80% de la population française.

En conclusion

Si des progrès importants ont été réalisés, il reste beaucoup à faire pour sauver davantage de personnes victimes d’un arrêt cardiaque. Et comme on pourrait l’écrire sur un bulletin de notes : « en progrès, mais doit mieux faire. »

Et, dans ce combat pour sauver des vies, chacun doit se sentir concerné.

Car les progrès dépendent à la fois du public et des élus.

  • Le public doit se former davantage, en sachant que, comme pour tout apprentissage, pour rester performant, la formation doit être renouvelée à intervalle régulier.
  • Les élus ont aussi la responsabilité d’implanter davantage de DAE accessibles 24 sur 24, car le temps d’accès est un élément essentiel dans la prise en charge de l’arrêt cardiaque. Et il ne devrait pas dépasser les 3 à 5 minutes.

Affiche de la formation

Le Club Cœur et Santé sur sentiers du Tour du Kemberg

Photo de groupe

Le groupe du circuit vert au départ des Trois Fauteuils vers 10 heures

Le 1er mai, le Club Cœur et Santé a mis « les pieds sous la table » et profité de l’organisation, comme toujours parfaite, du Tour du Kemberg par le Club Vosgien, pour donner rendez-vous à ses membres pour une marche du côté des Trois Fauteuils.

Si chacun était libre de son heure de départ ou du circuit, un départ groupé était proposé vers 10 heures pour le circuit vert. Ce qu’ont choisi la majorité de nos marcheurs, mais d’autres sont partis plus tôt et/ou ont opté pour le grand circuit par les crêtes.

Groupe sur l'ex sentier botanique

La montée vers vers la Roche Saint-Martin à fait batre les coeurs un peu plus vite, mais chacun, à son rythme a pu atteindre le sommet

La première partie des parcours étant commune c’est ensemble que les membres du « groupe de 10 heures » sont arrivés au poste de contrôle du Carrefour Lecoanet (du nom du pédiatre déodatien qui fut l’un des créateurs de la manifestation il y a une cinquantaine d’années).

Ensuite, direction la Roche Saint-Martin avec la montée par l’ex sentier botanique qui constituait la principale difficulté du circuit vert. Mais, chacun à son rythme a pu atteindre le sommet et bénéficier du magnifique point de vue sur la vallée de la Meurthe.

Le groupe au pies de la grosse roche en grès rose des Vosges

Pause au pied de la Roche Saint-Martin

A partir de la roche, pour le groupe qui avait choisi le circuit vert, il n’y avait plus qu’à se « laisser descendre » jusqu’au Trois Fauteuils tout en profitant encore de la beauté de la nature et des paysage sur la vallée et la ville de Saint-Dié.

Photo d'une partie des marcheurs

Le soleil, le vert tendre des jeunes pousses de feuillus et le chant des oiseaux. Lendroit idéal pour une petite pause peu après la Roche Saint-Martin

A leur retour, Michel Antoine s’est vu remettre par le président du Club Vosgien, Claude Joannès, la coupe du groupe le plus nombreux avec 36 participants.

Photo de la remise de la coupe

Remise de la coupe du groupe le plus nombreux au Club Cœur et Santé

Rendez-vous a été pris avec le Club Vosgien pour l’édition 2020, mais pour le club les prochaines marches auront lieu le 15 mai autour du lac de la Plaine à Celles sur Plaine, puis sur les hauteurs du Col du Plafond pour le Parcours du Cœur d’Anould le dimanche 19 mai.

Marche du 28 avril : la pluie du matin ne doit pas effrayer le pèlerin

Photo des marcheurs

Le départ des petit et grand circuits était commun

Le proverbe « La pluie du matin n’arrête pas le pèlerin » incite à ne pas s’arrêter devant une difficulté et n’a pas de valeur prédictive en matière de météorologie.

Par contre, un autre dit que « La pluie du matin réjouit » et indique que cette pluie du matin annonce une belle journée.

Les dix membres du club présents à la marche de dimanche dernier ont pu le vérifier. Et quand bien même il aurait plu, cela n’empoche pas de marcher.

En faisant cette marche, ils ont par contre démenti l’adage qui dit « Jamais deux sans trois » . En effet cette marche avait du être reportée à deux reprises depuis le début de l’année en raison de prévisions de fortes rafales de vent, bien plus dangereuses que trois ou quatre gouttes d’eau.

Mais il est dit aussi que « La persévérance est une qualité déterminante du succès« .

En reprogrammant une troisième fois cette marche sur les hauteurs de Taintrux, avec un grand et un petit circuits adaptés aux capacités de chacun, Michel Antoine à permis aux personnes présentes de découvrir de beaux points de vue à partir des chemins forestiers cheminant à mi hauteur de la rive gauche du Taintroué.

Le groupe de marche nordique y fera certainement quelques pas dans un avenir proche.

Photo des marcheurs

Sur les hauts du Xainfaing, le banc Fernand permet de faire une pause en admirant le paysage

Médicaments et alimentation

Photo d'un panier de fruits, légumes et pâtes

Le rôle de l’alimentation joue dans la prévention ou la survenue des maladies cardiovasculaires est bien connu du public, en particulier l’importance de consommer des fruits, des légumes et certaines graisses.  Mais il est un point moins bien connu, ce sont les interférences entre certains aliments et la prise de médicaments.

Les aliments riches en vitamine K

Ils peuvent interférer en avec les anticoagulants appartenant à la familles des anti-vitamine K (AVK : Coumadine, Préviscan ou Sintrom).
On distingue les aliments en fonction de leur teneur en vitamine K.
  • Produits à forte teneur en Vitamine K1 (100 à 1000 µg/100 g) : pissenlits crus, épinards cuits, huile de soja, bettes cuites, chicorée frisée, épinards crus, cresson, brocolis, cuits, choux de Bruxelles cuits, laitue crue, thym*, persil*, basilic frais*. (*) en pratique les herbes aromatiques ne sont consommées en très faible quantités.
  • Teneur moyenne en vitamine K1 (10 à 100 µg/100 g) : Chou rouge cuit, cru, huile de colza, céleri rave cru, asperges cuites, chou blanc cru, pruneau, fois de génisse, petits pois en conserves, huile d’olive, poireau cru, asperges en boite.
  • aliments contenant de la vitamine K2 (5 à 50 µg/100 g) : édam, jaune d’œuf, beurre, salami, foie de génisse, steak haché, crème fraîche, emmental, chou de choucroute.
Selon certaines études chez des sujets sains anti-coagulés de façon stable par un AVK et recevant
une faible dose de vitamine K1 (100 à 200 µg/jour), il a été montré qu’il n’y avait pas de modification de l’INR (examen qui permet d’adapter la dose des AVK.
En pratique : pas d’interdiction mais il est conseillé d’avoir un apport régulier en légumes
verts de façon à avoir un apport habituel de vitamine K en évitant simplement les apports excessifs.
Ces interactions ne concernent pas les « nouveaux » anticoagulants : Pradaxa, Xarelto et Eliquis.

Autres aliments interférant avec  les AVK

  • augmentation de l’INR (risque de surdosage, donc d’hémorragie) : ginseng, ginko biloba, serenao repens, cranberry, compléments alimentaires, oméga 3 à base d’huiles de poisson.
  • augmentation de l’INR (risque de sous dosage, donc de formication de caillot) : thé vert, millepertuis (voir ci dessous)
Photo de millepertuis

Millepertuis

Le millepertuis

Cette plante utilisée contre l’anxiété est en vente libre en pharmacie et parapharmacie. Il accélérerait l’élimination de certains médicaments.

Le jus de pamplemousse

Il contient des furanocoumarines, composés chimiques qui inhibent certaines fonctions du foie, et notamment sa capacité à éliminer certains médicaments.
Il entre ainsi en interaction avec plus de 50 médicaments, core certaines pilules contraceptives. Les risques ? Des surdosages et des effets indésirables plus importants

Il peut augmenter de façon importante l’absorption du médicament dans l’organisme. Deux classes de médicaments sont particulièrement concernées :

  • certains médicaments cardiovasculaires : ceux utilisés pour faire baisser le taux de cholestérol dans le sang : la simvastatine, et dans une moindre mesure, l’atorvastatine. Un jus de pamplemousse pris en même temps que la simvastatine peut multiplier par 15 l’absorption du médicament et provoquer des atteintes musculaires graves ;
  • certaines pilules contraceptives ;
  • les immunosuppresseurs préconisés contre les rejets de greffes (tacrolimus, ciclosporine…). Une prise concomitante avec un jus de pamplemousse, de façon régulière, peut endommager le rein.

Il est conseillé d’éviter de prendre un jus de pamplemousse dans les deux heures qui précèdent la prise de ces médicaments, et de limiter la consommation à moins d’un quart de litre par jour.

En revanche, le jus de pomme et d’orange ne provoquent pas d’interactions connues.

Photo de Pamplemousse

Pamplemousse

L’alcool 

L’alcool doit être évité avec tous les médicaments qui réduisent la vigilance (tranquillisants, analgésiques ou antitussifs à base de codéine ou de tramadol, neuroleptiques, certains antidépresseurs, et certains médicaments antiallergiques. L’alcool associé à ces médicaments peut provoquer une somnolence et réduire les réflexes avec possibles conséquences dramatiques en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines.

La consommation d’alcool avec les anti-inflammatoires (type ibuprofène) ou l’aspirine peut être à l’origine de brûlures d’estomac ou de reflux acides.

Les agrumes

Citron, pamplemousse, orange, par ordre décroissant d’acidité, doivent être évités avec les anti-inflammatoires ou l’aspirine, sous peine de majorer voire de déclencher des brûlures d’estomac ou des reflux acides.

Il est conseillé de prendre les anti-inflammatoires au milieu du repas, pour limiter ces effets.

La caféine 

Il faut éviter de consommer de la caféine lors d’un traitement contenant certains antibiotiques comme l’énoxacine, la ciprofloxacine et la norfloxacine, ainsi qu’avec la théophylline, un anti-asthmatique qui a les mêmes effets que la caféine.

Ces antibiotiques gênent l’élimination de la caféine et peuvent donc conduire à un surdosage en caféine, ou à une addition d’effets indésirables, pour la théophylline, avec une excitation, des palpitations, des tremblements, des sueurs voire des hallucinations.

photo d'une boite de cachou

Cachou à la réglisse

La réglisse 

Elle est à l’origine d’une augmentation de la pression artérielle. Il convient de limiter, ou mieux, d’abandonner la consommation de réglisse (bonbon ou boisson anisée sans alcool) en cas d’hypertension.

En pratique

Il faut toujours lire attentivement la notice des médicaments.

En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien.