Auteur - Club Cœur et Santé de Saint-Dié

Don d’organe : informez-vous et faites connaitre votre choix

Affiche sur le son d'organes

DON D’ORGANES : EN FRANCE, IL N’EXISTE PAS DE REGISTRE DU OUI.

Au nom de la solidarité nationale, c’est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.

SI VOUS NE SOUHAITEZ PAS DONNER VOS ORGANES ET TISSUS

Le principal moyen pour vous opposer au prélèvement de vos organes et tissus après la mort est de vous inscrire sur le registre national des refus.

Sinon, vous pouvez également faire valoir votre refus par écrit et confier ce document daté et signé à un proche. En cas d’impossibilité d’écrire et de signer vous-même ce document, deux témoins pourront attester que le document rédigé par une tierce personne correspond bien à l’expression de votre souhait.

Enfin, vous pouvez communiquer oralement votre opposition à vos proches qui devront en attester auprès de l’équipe médicale. Une retranscription écrite des circonstances de l’expression de ce refus sera réalisé. Il vous reviendra de le signer.

Photo du guide sur le don d'organes

Pour en savoir plus consultez la brochure de l’Agence de la biomédecine : http://www.dondorganes.fr/sites/default/files/atoms/files/guide_organes_2016vdef-web.pdf.

Activité Physique Adaptée sur ordonnance : décret du 30 décembre 2016

 

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Prévu dans l’article 144 de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 dite de modernisation du système de santé, le décret 2016-1990 encadre la prescription par les médecins au bénéfice des personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD) d’une activité physique adaptée [APA] à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient .

Ce texte vient reconnaître officiellement les effets bénéfiques d’une activé physique régulière afin de réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés  à l’ALD dont la personne est atteinte. On sait en effet que la pratique d’une activité modérée de 3 heures par semaine réduit de 30% le risque de mortalité prématurée.

Cette APA est définie comme la pratique dans un contexte d’activité du quotidien, de loisir, de sport ou d’exercices programmés, des mouvements corporels produits par les muscles squelettiques, basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires.

Il est précisé que les techniques mobilisées relèvent d’activités physiques et sportives et se distinguent des actes de rééducation qui sont réservés aux professionnels de santé, dans le respect de leurs compétences. Cette activité pourra être prescrite à la suite d’un programme de réadaptation.

Photo d'une activité physique

Les professionnels autorisés à encadrer cette APA sont :

  • les masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes et psychomotriciens,
  • les titulaires d’un diplôme universitaire (Master 1 ou 2) d’Activité Physique Adaptée et Santé,
  • d’un brevet d’Etat (BE) ou d’un brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) au sein d’une association sportive.

Ils devront posséder le PSC1 pour faire face à une urgence et connaître les caractéristiques très générales des principales pathologies chroniques. Ils seront tenus d’informer le médecin prescripteur de l’évolution de cette pratique.

Ce présent décret entrera en vigueur au 1er mars 2017.

La prise en charge financière, en particulier par la sécurité sociale, n’est pas prévue dans le décret.

Voici le texte du décret : Décret 2016-1990 du 30 décembre 2016 sur l’activité physique adaptée.

Pour une reprise sans risque de l’activité physique et sportive

Photo de marche nordique

La nouvelle année est pour de nombreuses personnes l’occasion de prendre de bonnes résolutions, telles qu’arrêter de fumer ou refaire du sport, l’une aidant l’autre et vice versa.

Mais reprendre des activités physiques nécessite quelques précautions.

Et, à partir d’un « certain » âge (35 ans chez un homme et 40 ans chez une femme), un bilan médical, voire cardiologique, est indispensable en particulier après une interruption prolongée.

Ce contrôle médical est à faire plus tôt en cas de facteurs de risque (hérédité cardio-vasculaire, diabète, hypertension artérielle, hypercholestérolémie…) ou de symptôme (douleur dans la poitrine, essoufflement, malaise, palpitations).

Grippe et cœur ne font pas bon ménage

Pour éviter des accidents cardiaques graves, il est également recommandé de ne pratiquer aucune activité physique soutenue dans les 8 jours qui suivent un épisode fébrile (>38,5°C) d’origine virale. Et cette recommandation, encore trop méconnue, concerne tout autant les sportifs de haut niveau que les amateurs.

Comment reconnaître un syndrome grippal ? Il associe une fièvre d’apparition brutale, à deux des quatre signes suivants : toux, mal de gorge ou écoulement nasal, maux de tête et courbatures.

Quel est le risque ? De nombreux virus peuvent entraîner une myocardite, une atteinte du muscle cardiaque qui va entraîner une altération du fonctionnement du cœur (insuffisance cardiaque aiguë), des troubles du rythme, voire une mort subite. Et le mythe de l’activité physique qui « élimine les toxines« , n’est absolument pas démontré scientifiquement, bien au contraire.

Des précautions pour les cardiaques

La saison froide est aussi une période à risque pour les cardiaques : en cas de temps froid ou de fort vent, ils doivent éviter tout effort important. Les activités à risques : courir, pelleter la neige, pousser une voiture qui ne veut pas démarrer…

Les 10 recommandations du Club des cardiologues du sport

D’une manière générale pour que sport rime avec santé, il convient de suivre ces quelques conseils des cardiologues du sport : Les 10 recommandations des cardiologues du sport.