Les conditions météorologiques, hors grand froid bien entendu (*), n’arrêtent pas les adeptes de la marche nordique du Club Cœur et Santé et le lundi 15 janvier, 39 adhérents avaient sorti leurs bâtons.
Sous la conduite par Dominique Rossignol et Joseph Louis, ils ont emprunté un circuit de 7,5 km proposé par Michel Antoine. Tracé dans les forêts communales de la Voivre et d’Hurbache, il suit en partie le parcours sportif aménagé dans le secteur.
Il s’agit d’un parcours sans grande difficulté, mais pour cette sortie il était agrémenté de quelques passages d’obstacles laissé par Eléanor. En effet quelques arbres entravent encore les routes forestières à la suite de la récente tempête. Mais cela n’a pas arrêté les marcheurs du jour.
Quelques arbres en travers des chemins à la suite de la tempête Eléanor.
La semaine prochaine le « terrain de sports » du groupe se situera dans le secteur de Saulcy-sur-Meurthe avec un départ depuis le Col d’Anozel.
La plupart se retrouveront également le mercredi pour la première sortie raquette de l’année (informations dans la rubrique événement de notre site).
Les adeptes de la gymnastique continuent d’entretenir leur santé le lundi à 18 heures à la salle de tir à l’arc du Palais Omnisports Joseph Claudel.
Quand aux cyclistes, ils attendent des jours meilleurs pour ressortir leurs vélos.
(*) Les précautions à prendre en hiver sont rappelées dans l’article publié le 31 décembre 2016 qui reste toujours d’actualité :
A l’occasion de sa réunion annuelle, l’Union locale des retraités CFDT de Saint-Dié avait invité Jean-Louis Bourdon, cardiologue du Club Cœur et Santé, à faire une intervention sur le thème « Questions de Cœur ».
La demande concernait les trois points suivants :
que faire devant un malaise ?
défibrillateur : mode d’emploi.
conseils d’hygiène de vie.
L’intervenant avait « carte blanche » pour y ajouter d’autres sujets et a choisi de parler sur :
la manœuvre d’Heimlich,
les symptômes de l’Accident Vasculaire Cérébral,
les symptômes de l’infarctus et les particularités chez la femme.
Après les fêtes de fin d’année et une semaine très venteuse et très pluvieuse, l’annonce d’une météo bienveillante a incité 36 marcheurs à prendre le départ de cette première sortie de l’année 2018.
Les parcours, petit et grand circuit, 6 km et 8,5 km étaient sans difficulté particulière, car relativement plat et essentiellement constitués de chemins goudronnés.
L’allure est bonne, les échanges vont bon train en ce début d’année
Le petit sentier emprunté était marqué par les intempéries de ces derniers jours
Tradition maintenue en 2018 : La distribution des “bonbons“
De retour sur le parking, nous avons l’impression de : c’est déjà fini !!!
Ou nous avons marché bien vite, ou la boucle était trop facile, ou les discussions en cours de marche ont fait oublier le temps et les kilomètres ?
Peu importe, c’étaient quelques heures volées au quotidien pour de bons moments à retenir de cette agréable balade.
Rendez-vous a été pris pour la prochaine marche dimanche 28 janvier.
Pr Claire Mounier-Vehier (photo de Michel Antoine)
L’Assemblée Générale de la Fédération Française de Cardiologie (FFC) pour l’année 2016-2017 a eu lieu le vendredi 8 décembre de 14 h à 17 h à la Maison du Cœur située à Paris à deux pas de la Place de la Nation, 5, rue des Colonnes du Trône.
Elle a réuni autour de la Présidente, le Professeur Claire Mounier-Vehier, des représentants des associations de cardiologie régionales, des membres actifs, des membres bienfaiteurs, des membres d’honneur et des cardiologues parrainant les Clubs Cœur et Santé, dont celui de Saint-Dié.
Les différents rapports ont été adoptés à l’unanimité.
Agrément par le Ministère de l’Education nationale
Sur le plan de la reconnaissance de la FFC, l’année a été marquée par l’obtention de son agrément comme association complémentaire de l’enseignement public, officiellement accordée le 11 octobre dernier par le Ministre de l’Education nationale. Cet agrément concerne les différents échelons de la FFC, dont les Club Cœur et Santé.
Les points marquant pour le printemps 2018
La Journée internationale des droits des femmes du 8 mars sera marquées par une intervention à l’Académie de Médecine.
Les Parcours du Cœur seront officiellement lancés au Ministère de la Santé le 14 mars.
Le bilan financier 2016-2017
Répartition des missions sociales de la FFC en 2016-2017
Augmentation des crédits affectés aux missions sociales qui passent de 64 à 72%.
Augmentation des dotations destinées aux régions, aux Clubs Cœur et Santé et au financement de la réadaptation de phase 3.
Augmentation du bénévolat qui a été valorisé à près de 6 M € contre 4,4 l’année précédente.
Augmentation des frais d’informations auprès du public : distribution de brochures, site Internet, création et diffusion de films sur les grandes chaines de télévision (voir ci dessous le dernier film intitulé « Laissez-les tomber »).
Baisse des frais de fonctionnement.
Diminution des frais de la collecte auprès du public qui a été externalisée cette année.
Réforme de statuts pour améliorer la vie associative au niveau des régions, avec la création d’une nouvelle association à l’Île de la Réunion, et des Clubs Cœur et Santé (maintenant au nombre de 235, soit 19 ce plus pour l’année 2016-2017.
Développement du Projet Associatif avec une affectation de crédits à hauteur de 5 M€. Ce projet s’articule autour de autour de trois thèmes : Cœur de Femme, Cœur de Senior et Cœur de Junior.
Formation aux gestes qui sauvent, avec pour les Club Cœur et Santé le financement de mannequins et de défibrillateurs de formation,
Augmentation de l’aide à la recherche qui va presque doubler en 2 ans (3 M € prévus en 2017-2018, contre 2,2 et 1,7 les deux précédentes années).
Renforcement des liens avec les Clubs Cœur et Santé, avec organisation de la réunion nationale de novembre sur deux jours.
La lutte contre l’arrêt cardiaque (50 000 victimes par an, dont la majorité se produit au domicile de la personne) repose sur la mise en oeuvre rapide des gestes qui sauvent : appeler les secours, pratiquer un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur.
Cela nécessite une information et une formation de la population et la mise à disposition de Défibrillateurs Automatisés Externes (DAE) accessibles au public 24 heures sur 24. Les études l’on montré : ce n’est qu’en installant davantage de DAE et en formant d’avantage le public que l’ont pourra sauver des milliers de vies supplémentaires : ainsi grâce à une politique exemplaire, la ville de Seattle est parvenue à un taux de survie de 60% alors qu’en France il n’est que de 5 %.
C’est pour cela que, à la suite du décret du 4 mai 2007, le Club Cœur et Santé de Saint-Dié a lancé en 2007 le projet Défidéo. Il y 10 ans (début 2008) le Pays de la Déodatie devenait le porteur institutionnel de ce projet.
Défidéo, porté par le Pays de la Déodatie, a permis d’installer depuis 2010 plus de 80 défibrillateurs lors de ses 4 premières tranches. Une quatrième est prévue en 2018.
Mais, seulement la moitié des communes du territoire déodatien est équipée. Et, parmi elles, un grand nombre ne dispose que d’un DAE ce qui est nettement insuffisant pour permettre sont accès dans 3 à 4 premières minutes qui suivent l’arrêt cardiaque.
Pour améliorer la situation, il faut arriver à convaincre les élus du bien fondé de la démarche.
Quels sont les freins à ce retard de déploiement de ces appareils ?
Le premier porte sur l’utilité des DAE en accès public
« Il n’y en en déjà un à la caserne des pompiers » : d’accord, mais en dehors des grosses communes, cette caserne n’est pas ouverte 24 h sur 24.
« Il y en a un à la salle des sports, à la salle polyvalente » : oui ces locaux ne sont pas ouverts 24 h sur 24.
« Il y a le SAMU ou l’hôpital pas très loin » : OK, mais en moyenne les secours mettent 12 minutes à arriver sur les lieux et chaque minute qui passe c’est 10% de survie en moins.
« Les gens ne sauront pas s’en servir » (argument avancé même par certains médecins) : les études ont montré que des personnes n’ayant jamais utilisé un DAE sont capables de le faire fonctionner avec succès. Et il faut faire des formations régulières.
« Le DAE va être vandalisé ou volé » : cela peut arriver, mais cela est très rare. Et si l’on prend l’exemple des extincteurs, ce n’est parce que certains ont été détournés de leur utilisation qu’il ne faut pas en installer.
L’apprentissage du massage cardiaque lors d’une formation organisée par le Club Cœur et santé de Saint-Dié
Le deuxième est d’ordre technique
« Est-on est certain que l’on peut pas faire d’erreurs? » (délivrer un choc électrique à quelqu’un qui n’est pas en arrêt cardiaque… ) : il s’agit de matériel particulièrement fiable et qui ne délivrera un choc que si la personne est en fibrillation ventriculaire, cause principal des arrêts cardiaques.
« L’installation et la maintenance sont au-dessus des compétences des élus ou du personnel communal » : il n’y a rien de très compliqué et l’appareil possède des dispositifs d’alerte (voyant lumineux, alarme sonore) pour prévenir d’une usure de la batterie ou d’un dysfonctionnement. Dans le cadre du projet Défidéo, une notice a été rédigée par Mme Nathalie Vinot, ingénieur biomédical à l’hôpital de Saint-Dié pour fournir toutes les informations au personnes chargées de la surveillance des DAE.
Présentation du « kit Défidéo » par Nathalie Vinot, ingénieur biomédical au Centre Hospitalier de Saint-Dié
Le troisième est d’ordre financier
« Le coût d’acquisition est élevé » : il faut compter autour de 2500 € pour installer en extérieur un DAE dans son boitier chauffant. Grace à la participation financière de mécènes, le Pays de la Déodatie a permis aux communes de n’avoir à leur charge que la moitié du coût.