Étiquette - Journée Internationale des droits des Femmes

8 mars : la santé du cœur des femmes, une des priorités de la Fédération Française de Cardiologie

Brochure Coeur de femmes de la FFC

A l’occasion de la journée internationale du droit des femmes du 8 mars, comme tout le reste de l’année, la santé du cœur des femmes reste une des priorités de la Fédération Française de Cardiologie.

Les statistiques sont sans appel

  • il y a chaque année 75 000 décès de maladies cardiovasculaire chez les femmes, cela représente chaque jour 200 femmes qui meurent d’une maladie cardiovasculaire, contre 33 d’un cancer du sein et 2 d’un accident de la route.
  • les infarctus du myocarde sont de plus en plus fréquents chez les femmes jeunes : elles représentent actuellement 30 % de ces accidents cardiaques avant 55 ans, alors qu’en 1999 ce n’était que 13%.
  • cette pathologie a progressé de 5% par an.
  • le risque d’un tel événement est multiplié par 30 chez les femmes de plus de 35 ans qui fument et prenne la pilule.

 

Les maladies cardiovasculaires chez les femmes en 6 chiffres (source : Efficience santé au travail)

Les spécificités du cœur des femmes

Par rapport aux hommes, les femmes présentent des différences anatomiques et hormonales.

  • Leurs artères sont de plus faible calibre que celles des hommes,
  • elles font plus de spasmes des artères coronaires et plus d’infarctus sans athérome,
  • elles sont plus sujettes au « syndrome du cœur brisé » (encore appelé « tako tsubo »).
  • la grossesse expose à des risques d’hypertension et de diabète,
  • la période après un accouchement présente un plus grand risque de maladie cardiovasculaire,
  • de même que des règles ou une ménopause précoces, une migraine, des ovaires polykystiques, une maladie auto-immune, rune hystérectomie, une radiothérapie pour cancer du sein ou une hystérectomie.

Si elles ont les même facteurs de risque cardiovasculaire que les hommes, à niveau égal elles présentent un surrisque de 25% pour le tabac et le diabète. En outre, une sur deux est hypertendue à 50 ans. Et le stress est important chez elles : retrouvé dans 55% des infarctus avant 50 ans, c’est aussi un facteur favorisant le « syndrome du cœur brisé ».

Si l’on constate actuellement davantage d’infarctus chez les femmes jeunes, elles ont aussi un moins bon pronostic avec une mortalité plus important que chez l’homme. Ceci est en particulier lié à un diagnostic plus tardif avec un retard à l’appel du SAMU, entraînant une moins bonne prise en charge (moins d’angioplas. De plus, elles bénéficient moins de la réadaptation et elles l’interrompent plus souvent que les hommes.

Photo de groupe au départ de la marche à la Bourgonce le 9 février 2025

Plus deux 2 membres sur sur 3 sont femmes au sein du club Coeur et Santé de Saint-Dié (groupe de marche du 9 février 2025 à la Bourgonce)

Par contre, elle intègrent plus que les hommes un club Coeur et Santé et elles représentent 70% des membres du club de Saint-Dié, contre 61 % de femmes au niveau national, et elles en retirent davantage de bénéfices.

Si elles y deviennent bénévoles, elles ont un meilleur pronostic comme l’a montré une étude américaine sur une population comparable qui a observé que « l’on se fait du bien en faisant du bien aux autres« ).

Les dix règles d’or pour aider les femmes à prendre soin de leur cœur

Face à cette situation, la bonne nouvelle à retenir c’est que 80% des accidents cardiovasculaires des femmes sont évitables avec une meilleurs hygiène de vie.

Pour cela, la Fédération Française de Cardiologie leur propose 10 conseils à mettre en œuvre au quotidien.

1 – Vivez sans tabac
2 – Faites de l’activité physique
3 – Mangez sainement
4 – Évitez ou limitez les boissons alcoolisées
5 – Réduisez votre stress et apprenez à le gérer
6 – Prenez soin de votre sommeil
7 – Surveillez votre poids et votre tour de taille
8 – Faites contrôler régulièrement votre santé cardiovasculaire par votre médecin
9 – Soyez vigilantes lors des trois phases clés de votre vie hormonale
10 – Ne sous-estimez pas les symptômes, le cas échéant, ne négligez pas la réadaptation.

Pour en savoir plus : lisez l’Observatoire du cœur N°8, la brochure consacrée au cœur des femmes éditée par Fédération Française de Cardiologie.

Cliquer pour accéder à FFC_OBSERVATOIRE-DU-COEUR_08_Version-finale_BD.pdf

Journée internationale du droit des femmes : libérer les femmes du tabac

A l’occasion de la Journée internationale du droit des femmes, nous reprenons la campagne « Femmes libres » lancée le 31 mai dernier à l’occasion de la Journée Mondiale sans Tabac, le 31 mai 2021, par l’ACT (Alliance contre le tabac) en partenariat avec la FFC. Une campagne sur les risques du tabagisme féminin et l’urgence de s’en libérer.

Quelques repères chiffrés :

  • Le tabac est responsable d’1 décès sur 5 chez les femmes de moins de 65 ans
  • En 2019 = 20 000 décès de femmes fumeuses
  • Le nombre de décès liés au tabac a plus que doublé chez les femmes entre 2000 et 2015
  • Chez les personnes de moins de 50 ans, dans 70 à 80 % des cas, le tabac est souvent l’unique facteur de risque des infarctus du myocarde.
  • Plus de 75% des femmes présentant un infarctus avant 50 ans sont fumeuses

Les stratégies marketing misent en place par les industriels du tabac, durant des années, ont eu pour objectif de cibler les femmes, usant des normes et des facteurs psychosociaux pesant sur elle tels que la pression de la minceur et de l’apparence, en associant cigarette et glamour.
L’industrie du tabac s’est également servie du combat des femmes pour leur émancipation, en créant l’illusion d’une liberté acquise à travers la cigarette, pour finalement enfermer les femmes dans la dépendance et les priver d’une part de leur liberté.

Le tabac a des conséquences insuffisamment connues sur la santé cardiaque des femmes.  C’est notamment pour cette raison que l’ACT lance, aujourd‘hui, cette campagne en partenariat avec la FFC. L’ACT et la FFC encourage les femmes à s’affirmer sans fumer.

La FFC se mobilise auprès de l’ACT pour informer et sensibiliser le grand public : prendre en compte les spécificités des femmes à toutes les étapes de leur vie (puberté, contraception hormonale, grossesse, ménopause). Faire connaître les risques trop peu connus pour la santé des fumeuses. Pour la femme le risque le plus important qui est pourtant méconnu est le risque cardiaque. Avant 50 ans, plus d’un infarctus sur 2 chez la femme est directement lié au tabac.
Les maladies neuro- cardiovasculaires ne sont pas une fatalité, 8 sur 10 sont liées à des risques évitables ou modifiables, dont le tabagisme.

« Femmes libres », une campagne pour informer sur les spécificités du tabagisme féminin et introduire un changement de perception du tabac par les femmes, pour inviter les femmes à prendre du plaisir à s’affirmer sans fumer et à profiter pleinement de leur liberté en tant que femme.

Pour en savoir plus :

Journée internationale du droit des femmes : les femmes et les maladies cardiovasculaires, une enquête FFC-OpinionWay

A l’occasion de la Journée internationale du droit des femmes du 8 mars, la Fédération Française de Cardiologie souhaite alerter le plus grand nombre sur la santé cardiaque des femmes. La FFC a fait réaliser une enquête en ligne en partenariat avec OpinionWay du 17 au 21 février 2022 auprès d’un échantillon de 520 femmes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.
Cet article en reprend les chiffres clés et présente les conseils de la FFC pour les femmes.

LA PRISE EN CHARGE MÉDICALE DES FEMMES PEUT ÊTRE OPTIMISÉE

68% des femmes s’occupent de la santé d’un des membres de leur famille avant de s’occuper de la leur.

50% des femmes ne savent pas vers quel professionnel de santé s’orienter.

37% des femmes disent manquer de temps pour consulter un professionnel de santé en cas de besoin.

LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES EN TANT QUE 1ERE CAUSE DE MORTALITÉ CHEZ LA FEMME SONT SOUS-ESTIMÉES

74% des femmes n’identifient pas les maladies cardiovasculaires comme 1ere cause de mortalité féminine (le cancer étant placé en premier par 63% d’entre elles).

55% des femmes pensent que les maladies cardiovasculaires touchent essentiellement les plus de 50 ans – alors qu’il y a un risque croissant chez les moins de 50 ans.

LES FACTEURS DE RISQUES SPÉCIFIQUES AUX FEMMES SONT PEU CONNUS

65% des femmes seulement identifient la prise d’hormone contraceptive comme un facteur de risque.

1/4 des femmes pensent que les périodes clés de leur vie hormonale (puberté, grossesse, péri-ménopause, ménopause) n’influent pas voire diminuent leur risque.

QUELQUES POINTS POSITIFS ÉMERGENT CEPENDANT

70% des femmes sont à l’écoute de leur corps et font attention à leur niveau de stress, de fatigue etc.

54% des femmes connaissent l’ensemble des symptômes de l’infarctus

83% des femmes savent que certains facteurs de risque de développer une maladie cardiovasculaire sont spécifiques à la femme.

LES 10 REGLES D’OR POUR LES FEMMES POUR PROTEGER LEUR COEUR

Elles concernent le tabac, l’activité physique, l’alimentation, l’alcool, le stress, le sommeil, le poids, les hormones féminines, le suivi cardiologique et la réadaptation après un accident cardiaque.

POUR EN SAVOIR PLUS

8 mars : Journée mondiale des droits des femmes

Photo de l'assistance

Conférence « Cœur de Femme » le 8 mars 2017

A l’occasion de la Journée mondiale des droits des femmes nous publions un extrait d’un article paru récemment sur le site de la Fédération Française de Cardiologie (FFC).

« Les femmes, les grandes oubliées de la maladie cardiovasculaire »

En France, les maladies cardiovasculaires sont à l’origine d’environ 140 000 décès/an et constituent la première cause de mortalité chez les femmes avec notamment une nette progression du nombre d’infarctus chez les femmes jeunes (plus 19 % contre 9,9 % chez les hommes de même âge entre 2008 et 2013). Les raisons sont multiples : modifications délétères du style de vie, méconnaissance de la particularité des facteurs de risque au féminin, prise en charge non-optimale en phase aigüe de la maladie mais également après, avec notamment un moindre adressage en réadaptation cardiaque comparativement aux hommes.

Dès 2014, la Fédération Française de Cardiologie a tiré la sonnette d’alarme à travers son « LIVRE BLANC » qu’elle a remis à de nombreux ministères, dont celui des Affaires Sociales et de la Santé, des Droits des femmes, … « La lutte contre les maladies cardiovasculaires souffre moins du manque de moyens que d’un manque de coordination des nombreux plans de prévention, de recherche et de suivi des personnes à risque ou malades. Elle se heurte aussi à une grande inégalité d’accès à l’information, à la prévention et à la prise en charge, notamment en ce qui concerne les femmes, les milieux populaires et certains territoires… »

Depuis, la FFC s’engage dans de multiples actions, dont le soutien à la recherche en finançant des programmes spécifiques aux femmes, la production d’une riche documentation relative au risque vasculaire chez la femme, ainsi que la mise en place d’une commission dédiée, la Commission Cœur de Femmes Co-présidée par le Dr Catherine MONPERE et Loan VO DUY.

Où en sommes-nous ?

Une enquête IFOP menée pour la Fédération Française de Cardiologie en 2018 rapporte que les femmes sont de plus en plus sensibilisées aux maladies cardiovasculaires, même si les efforts doivent être poursuivis auprès des jeunes générations.

Cette enquête a montré que le regard des femmes évolue de manière significative sur les risques spécifiques et les moyens de prévenir les maladies cardiovasculaires, mais qu’il reste encore beaucoup à faire pour parvenir à une prise de conscience plus globale et par toutes les générations.

Quels sont les principaux projets en cours de la Commission ?

  • Promotion d’une meilleure connaissance des particularités des maladies cardiovasculaires chez les femmes auprès du public, mais également des professionnels de santé
  • Participation aux Congrès médicaux et aux manifestations d’information grand public, informations auprès des médias
  • Création ou réactualisation des brochures de la FFC sur les risques des maladies cardiovasculaires spécifiques à la femme et élargissement de leur diffusion
  • Mise en place d’un partenariat avec l’Alliance contre le Tabac pour une prévention spécifique du tabagisme féminin selon les différentes tranches d’âge
  • Élaboration d’un programme d’Éducation Thérapeutique « pour les femmes » en partenariat avec la Commission « éducation thérapeutique du patient » (ETP) de la Société Française de Cardiologie.
  • Poursuivre et communiquer régulièrement sur les travaux de recherche en cours.

Ci-après deux travaux de recherche soutenus par la Fédération Française de Cardiologie :

  • Étude WAMIF par le Dr Manzo Silbermann. Étude prospective de l’Infarctus de la Femme Jeune avec analyse descriptive clinique, morphologique et biologique. L’objectif est de réaliser une analyse systématique des caractéristiques cliniques, morphologiques et biologiques des cas d’infarctus du myocarde touchant des femmes de moins de 50 ans et d’évaluer leur pronostic à court terme (intra-hospitalier), et moyen terme (à 12 mois). Cette étude concerne 316 patientes âgées de moins de 50 ans.
  • Étude E3N Cardiovasculaire : par le Pr Boutron et le Dr Mac Donald. Les objectifs sont de mieux comprendre les facteurs de risque d’évènements coronariens sévères de la femme, incluant les aspect s spécifiques, notamment hormonaux pour construire un score spécifique. Mais aussi comprendre les facteurs de risque de l’ensemble des autres pathologies cardiovasculaires de la femme (AVC, MVTE …). Cette étude concerne une cohorte de 98 995 femmes âgées entre 40 et 65 ans en 1990.

Plus d’infos sur le site de la FFC : https://www.fedecardio.org/categories/actualites

Affiche de l'Exposition

Retrouvez aussi l’exposition du photographe Loïc Trujillo que le club Cœur et santé a fait circuler en Déodatie en 2019.

PHOTOGRAPHIE

 

Journée Internationale des droits des femmes : ciné-débat sur la place des femmes dans le sport le 7 mars à 14 h

Affiche du film

La Journée Internationale des droits des femmes a lieu chaque année le 8 mars. Cette année, à Saint-Dié cette journée durera plus de 24 heures. Retrouvez l’ensemble du programme : Journée Internationnale des droits des femmes 2019.

Le Club Cœur et Santé a lancé la manifestation avec l’exposition réalisée par Loïc Trujillo pour la Fédération Française de Cardiologie installée il y a quelques jours au centre social Saint-Roch : https://coeuretsante.deodatie.fr/2019/02/25/exposition-femmes-de-coeur-coeurs-de-femme-au-centre-social-saint-roch/.

Un autre rendez-vous est prévu dans ce centre avec un ciné-débat sur le sport et les femmes organisé par le Centre Social Saint-Roch en partenariat avec l’Association Horizons 2000 et le club du SRD Football par le Centre Social Saint-Roch le Jeudi 7 Mars à 14 h avec pour thème « La place des femmes dans le sport » avec la projection du documentaire « Ladies’ Turn » , un film d’Hélène Harder retraçant le parcours de femmes sénégalaises voulant organiser un tournoi de football féminin malgré les préjugés.

La projection sera suivie d’un débat animé par Paul Daval, directeur du Centre Social, et Cédric Christophe, responsable de la section féminine du SRD football.

Pour en savoir plus sur le film :

« Au Sénégal, pays du foot roi, s’organise pour la première fois en 2009 un tournoi de football féminin sur les terrains de quartiers, grâce à l’association Ladies’ Turn. Malgré l’engagement passionné et combatif de Seyni, ancienne capitaine de l’équipe nationale, et de celles et ceux qui se battent à ses côtés, le terrain est loin d’être gagné. En 2011, bravant tabous et préjugés, les filles reprennent les matchs et jouent devant un public de plus en plus nombreux. Les laissera-t-on jouer la partie comme elles le veulent jusqu’au bout ?

Derrière l’enjeu de la victoire finale, s’en cachent en réalité bien d’autres, liés à la place des femmes, au changement des représentations et à la transgression des rôles assignés. Au-delà du désir de remporter la finale se joue peut-être l’aspiration à une autre victoire. »

Retrouvez le programme complet des manifestations organisées à Saint-Dié : flyer_com