Étiquette - défibrillateur

Cross solidaire du lycée Jacques Augustin : des élèves curieux et attentifs

Photo des bénévoles du Club Cœur et Santé

Les bénévoles du Club Cœur et Santé

Ce matin, le Club Cœur et Santé avait installé ses mannequins et défibrillateurs d’apprentissage au pied de la Tour de la Liberté à l’occasion du cross solidaire du lycée Jean-Baptiste Jacques-Augustin, à l’invitation d’Alexandre Martin, l’un des professeurs d’Éducation Physique et Sportive de l’établissement.

Plus de 350 élèves étaient présents pour une course par niveau de classe : d’abord ceux des classes de troisième, de CAP et de seconde, puis ceux de première et enfin ceux de terminale.

photo du stand du club

Le stand du club

Pendant que leurs camarades courraient dans le Parc Jean Mansuy, les autres élèves pouvaient soit les encourager, soit se rendre sur l’un des stands mis en place par les partenaires de l’opération : Restos du cœur, Police municipale et Club Cœur et Santé.

Ce dernier proposait aux lycéens de découvrir les gestes d’urgence et de se familiariser à l’usage du défibrillateur.

Photo de membres du club

Remplissage du questionnaire

Cœur et Santé avait préparé un questionnaire sur le cœur, le sport et les maladies cardiovasculaires que les élèves pouvaient remplir avec l’aide des membres du club et au dos duquel figuraient d’autres informations et conseils fournis par Valérie Haller, l’infirmière de l’établissement. Cette dernière proposait également une prise du pouls et une mesure de la tension artérielle.

Testez vos connaissances avec le quizz-cardio-cross-lycee-jacques-augustin.

Consultez les bonnes réponses : reponses-quizz-cardio-cross-lycee-jacques-augustin.

Le Club Cœur et Santé présent au cross solidaire du lycée Jacques Augustin le 19 octobre

Le mercredi 19 octobre, le Club tiendra de 8 h à midi un stand sur le parcours du cross solidaire du lycée Jacques-Augustin tracé dans le Parc Jean-Mansuy par Alexandre Martin, professeur d’EPS de l’établissement.

Cœur et Santé proposera aux élèves un « quizz cardio », une prise de pouls et des démonstrations sur l’utilisation d’un défibrillateur automatique externe.

La manifestation aura lieu le mercredi 19 octobre entre 8 heures et midi.

La Fédération Française de Cardiologie à la rencontre de ses donateurs

Photo de la rencontre

Rencontre entre des chercheurs et des donateurs de la FFC

Avec près de 2 000 000 € attribués en 2015 la Fédération Française de Cardiologie (FFC) est en France, en dehors de l’industrie, le premier organisme de financement de la recherche médicale dans le domaine des maladies cardiovasculaires.

Dans le cadre de la Semaine du Cœur, elle est allée à la rencontre de ses donateurs en organisant dans différentes régions de France des réunions permettant à des chercheurs d’expliquer au public les projets qu’ils mènent (ou ont mené) grâce aux bourses de recherche de la FFC. L’une de ces réunions a eu lieu le jeudi 29 septembre dernier dans l’amphithéâtre de l’Institut Lorrain du Cœur du CHU de Nancy-Brabois.

Dans son introduction, le Pr Etienne Aliot, président de l’Association de Cardiologie de Lorraine (*) a remercié les donateurs sans qui ces recherches ne pourraient pas avoir lieu. Il a rappelé que l’aide à la recherche cardiologique figure parmi les objectifs statutaires de la FFC et a expliqué les différentes catégories de bourses (recherche fondamentale ou recherche clinique) et leurs modalités d’attribution.

Il a laissé ensuite la parole à trois chercheurs qui ont présenté l’objet de leurs recherches.

Le Dr Jean-Marc Sellal travaille sur les connexines. Ces protéines transmembranaires pourraient jouer un rôle dans le « dialogue » entre les cellules myocardiques et les plaquettes, cellules sanguines impliquées dans la formation de caillots et l’on sait le rôle important des phénomènes de thrombose dans les pathologies cardiaques tel que l’infarctus. Il s’agit d’un projet mis en oeuvre entre les CHU de Nancy et celui de Bordeaux.

Le Pr Gerard Heft de Paris a présenté son étude sur la durée optimale du traitement anti-plaquettaire après la mise en place de stents intra-coronaires. Ces dispositifs sont introduits dans une ou plusieurs artères du cœur, en particulier après un infarctus. Pour éviter que ces stents ne se « bouchent », les personnes chez qui ils ont été implantés doivent prendre un traitement comportant de l’aspirine et un autre anti-plaquettaire, mais la durée de ce traitement double reste discutée.

Enfin, le Dr Carole Maupain évalue l’intérêt de l’éducation thérapeutique des patients porteur d’un défibrillateur implantable (DAI). Cet appareil est mis en place soit après un arrêt cardiaque, pour en éviter la récidive, soit en prévention dans certaines pathologies, pour en prévenir la survenue. L’objet de la recherche est de savoir si l’éducation thérapeutique (qui a démontré son utilité d’autres pathologies telle que l’insuffisance cardiaque) est bénéfique pour les porteurs de DAI en termes de qualité de vie, voire de survenue des arythmies ventriculaires.

Les réponses à ces questions seront connues dans quelques années.

Photo des chercheurs

Les Prs Aliot et Heft et les Drs Sellal et Maupain

(*) L’Association de Cardiologie de Lorraine tiendra son assemblée générale annuelle ce vendredi 7 octobre à la faculté de médecine de Nancy. Le Club Cœur et Santé de Saint-Dié y sera représenté par une trentaine de personnes.

La place des techniques électriques dans le traitement des troubles du rythme cardiaque

Photo des participants

Photo de Michel Antoine

Une soixantaine de personnes ont assisté à la conférence du Dr Jean-Louis Bourdon sur « L’électricité du cœur, le cœur et l’électricité », organisée par le Club Cœur et Santé dans le cadre de la Semaine du Cœur, le mardi 27 septembre dans l’amphithéâtre du lycée Jules Ferry.

La première partie a permis de rappeler le fonctionnement électrique normal du cœur et les méthodes d’enregistrement de l’électrocardiogramme avec des illustrations sur les premiers électrocardiographes au début des années 1900 et le premier Holter (appareil d’enregistrements de longue durée) dont la taille était loin de celle des appareils miniaturisés actuels.

Photo d'un ECG en 1905 et du premier Holter en 1949

En 1905 pour faire un ECG il fallait tremper les mains et le pied gauche dans des bacs d’eau salée et en 1949, le premier Holter, pesait 30 kg.

Le cardiologue a ensuite décrit les principales arythmies cardiaques dont les extrasystoles (en général bénignes), la fibrillation et le flutter auriculaires et les arythmies ventriculaires, et en particulier la fibrillation ventriculaire responsable de 80% des arrêts cardiaques.

Les applications thérapeutiques de l’électricité ont été présentées : techniques de stimulation, d’ablation et de défibrillation, avec un rappel sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque. A cette occasion, il a été noté l’existence d’un défibrillateur dans le hall du lycée : les participants à la conférence étaient donc dans des conditions de sécurité optimales.

Les anomalies de transmission des influx électriques au niveau du cœur ont ensuite été décrites, en particulier celles qui conduisent à l’implantation d’un stimulateur cardiaque.

La soirée s’est terminée par une série de questions du public, toutes très pertinentes, qui ont permis de compléter les explications fournies lors de la conférence.

Photo d'un stimulateur cardiaque et un appareil de contrôle et de programamtion

Un stimulateur cardiaque et un appareil de contrôle et de programmation, avec au premier plan la tête de lecture qui permet de « dialoguer » avec la « pile » à travers la peau.

Photo de la brochure de la F.F.C.

Brochure de la F.F.C.

Pour des informations complémentaires sur les troubles du rythme, vous pouvez consultez la brochure réalisée par la Fédération Française de cardiologie : http://www.fedecardio.org/telechargement/borchure/1087.

Formation aux gestes qui sauvent à Saint Remy

Photo de la formation

Une quarantaine de personnes se sont formées le 13 septembre

Le 13 septembre quarante personnes de Saint-Remy, soit près de 10% de la population, ont participé à une formation sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque.

Organisée par la municipalité dirigée par Claude Georges et en particulier par Marie-Jeanne Besancenez, elle était animée par Jean-Louis Bourdon, cardiologue, Michel Antoine, vice-président du Club Cœur et Santé et Muriel Bresson des Sapeurs-Pompiers d’Étival-Clairefontaine.

Il s’agit de la deuxième formation mise en place dans la commune qui s’est équipée d’un défibrillateur en 2010 dans le cadre du Projet Défidéo.

Les participants ont d’abord écouté les explications théoriques du cardiologue sur le fonctionnement du cœur et sur les causes de l’arrêt cardiaque et sa prise en charge. Chacun a ensuite appris à reconnaître un arrêt cardiaque (personne inconsciente qui ne respire plus) et à pratiquer les 3 gestes qui sauvent : appeler les secours, réaliser un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur.

Photo de la salle polyvalente de Saint Remy

Salle polyvalente de Saint Remy