La digitale, belle et bonne pour le cœur, mais toxique

Cochettes de digitale pourpre

Les clochettes caractéristiques de la digitale

Lors de nos marches en forêt nous la croisons régulièrement, isolée ou en colonies plus ou moins importantes. Elle pousse, avec un cycle de deux années, sur les bords des chemins, dans les clairières ou des friches, sur des sols siliceux, humides et mi ombragés.

Sa longue tige florale se dresse vers le ciel avec ses clochettes pendantes, en doigt de gant de couleur pourpre, tachetées de rouges sur fond blanc. Ce sont ces dernières qui lui ont donné son nom latin, « digitalis purprea », puis français. On l’appelle « foxglove » en anglais (gant de renard) et Fingerhut en allemand (dé de couturière). C’est dans ses larges feuilles duveteuses que se trouve le principe actif autrefois extrait de cette plante. Les  plus anciens se souviennent avoir procédé, au mois d’août au moment où les feuilles contiennent le plus de principes actifs, à la cueillette de cette plante qu’ils apportaient à la pharmacie de leur bourg.

L’utilisation thérapeutique de la digitale est déjà mentionnée dans certains papyrus égyptiens plusieurs siècles avant JC, mais l’histoire « moderne » débute en 1542 avec Leonhart Fuchs, médecin et botaniste allemand publie sa plus ancienne description connue. Elle est préconisée pour soigner les blessures, les œdèmes du thorax et des poumons sous forme d’emplâtre, de décoction ou d’infusion.

Photo de publication sur la digitale

William Withering et sa publication sur la digitale

En 1775, William Withering, un médecin et botaniste britannique, la « redécouvre » mais  c’est l’isolation de la digitaline, un de ses principes actifs, par le pharmacien et chimiste français Claude-Adolphe Nativelle qui va permettre son utilisation plus large, avec des doses très précises contrairement aux décoctions de feuilles. Nativelle va également synthétiser un autre produit contenu dans la digitale, la Digoxine (à ne pas confondre avec la dioxine), qui est actuellement quasiment le seul à être utilisé.

Les digitaliques servent alors à traiter l’insuffisance cardiaque et à ralentir la fréquence cardiaque en cas d’arythmie par fibrillation auriculaire. Ils ont en effets tonicardiaques et diurétiques et ralentissent le coeur.

Cependant, ils ont vu leurs indications se réduire fortement ces dernières années, car on utilise en première intention d’autres médicaments plus efficaces et d’un maniement plus sûr pour traiter ces affections.

Photo d'une boite de Digoxine Nativelle

Boite de Digoxine Nativelle

En effet, les digitaliques ont un faible index thérapeutique, c’est-à-dire une faible marge entre la dose thérapeutique et la dose toxique, et il est nécessaire de faire des dosage sanguins pour adapter la dose. Ainsi le taux thérapeutique de Digoxine se situe entre 0,6 et 1,2 nano gramme par ml de plasma et son taux toxique st de 2 nano grammes. Sachant qu’un adulte a 2,5 litres de plasma dans son corps, la dose thérapeutique correspond donc à 1,5 à 3 microgrammes de Digoxine dans son corps et la dose toxique à 5 microgrammes !

Le surdosage se traduit par des nausées, de la diarrhée, des maux de tête, des convulsions, des troubles visuels et des arythmies cardiaques parfois graves (ralentissement excessif ou  accélération importante).

Aussi, lors de vos promenades, continuez d’admirer cette belle plante, mais ne vous risquez pas à la goûter. De toute façon, son goût amer devrait vous en dissuader.

Alimentation : réduire sa consommation de sel

Photo d'une salière

Le sel est connu depuis la Préhistoire pour ses caractéristiques d’assaisonnement mais aussi de conservation des aliments. Aujourd’hui, les plats transformés industriels en abusent et sont pourtant de plus en plus privilégiés par les Français, qui ne prennent plus le temps de cuisiner !

Ce choix n’est pas sans conséquence sur la santé. La surconsommation de sel contribue à l’hypertension artérielle et augmente le risque de cancer de l’estomac, le deuxième cancer plus meurtrier. Alors, comment réduire sa consommation pour s’en préserver …

Le sel à petite dose

A l’origine, l’alimentation humaine ne contenait pas de sel. C’est le développement de l’agriculture et de l’élevage qui a précipité son arrivée pour conserver les denrées alimentaires. L’organisme n’est donc pas habitué aux fortes doses de sel. L’ANSES estime ainsi que 2 g de sodium par jour (soit près de 5 grammes de sel) suffit pour éviter toute carence ; au-delà, les risques sont avérés.

Scruter les étiquettes

Du sel, il y en a partout ou presque : il est donc indispensable de bien lire les étiquettes. Pour avoir une bonne idée de la quantité de sodium que contient un produit, on peut se référer au pourcentage de l’apport suffisant quotidien. Si un aliment représente 80 % de l’apport recommandé, il ne restera pas beaucoup de place pour autre chose ! La recherche sur les étiquettes des mots « sans sel ajouté » ou « peu salé » est encouragée, tout comme la comparaison des teneurs en sodium de plusieurs aliments réputés salés. Les plus courants sont notamment le pain, les charcuteries, les soupes préparées et les fromages.

La cuisine maison

Le sel est un allié précieux de l’industrie agroalimentaire. Connu comme le principal « exhausteur » de goût, il permet de faire ressortir les saveurs d’un plat, même insipide, en plus d’avoir des propriétés conservatrices connues de longue date. Mais il joue également un rôle dans la texture de certains aliments en permettant de retenir l’eau et donc, indirectement, d’augmenter le poids des denrées. Une manne pour l’industrie !

Tous les mélanges de riz, de pâtes, les aliments en conserve, les noix salées, les sauces commerciales et les plats préparés sont donc à éviter, de même que les plats surgelés et les repas de type fast-food. En réalité, plus on cuisine à partir d’aliments frais, plus on diminue sa consommation de sel !

Oser les alternatives !

Le sel est connu pour rehausser la saveur des plats, mais il peut être remplacé par bien d’autres ingrédients comme les herbes aromatiques (fraîches ou séchées) ou le citron qui offrent des saveurs très diversifiés. Il est possible aussi d’opter pour le sel diététique qui a un goût semblable au sel de table mais ne contient que 30 % de chlorure de sodium.

Originaires du japon, le gomasio (fait de sel marin et de sésame grillé) ainsi que l’algue noire sont d’autres alternatives intéressantes tout comme le sel fou, un mélange d’épices et d’aromates qui vient de l’île de Ré.

 

Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)

 

Retrouvez la brochure de la FFC sur l’alimentation : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-Alimentation.pdf

ainsi que des recettes en vidéo : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-mange-equilibre/idees-recettes.

 

Des membres du Club Cœur et Santé ont partagé un moment de la Psycyclette

Photo du Groupe

Pause à Taintrux pour les membres du Club Cœur et Santé

Ce mardi 19 juin une partie du groupe des cyclistes du Club est allée à la rencontre des participants de la cinquième édition de la Psycyclette partie d’Albi le 12 juin dernier. Une manifestation organisée de main de maître par Michel Lacan.

Le point de jonction a eu lieu au dessus de Corcieux, au Col des Arrentès, dernière difficulté du parcours pour les Psycyclistes partis le matin de Vesoul.

Groupe de cyclistes

Arrivée des Psycyclistes au Col des Arrentès (Photo : Bernard Blum)

D’autres cyclistes ont également rejoint les cyclotouristes de l’UNAFAM à Taintrux.

L’arrivée à Saint-Dié s’est faite à l’Espace François Mitterrand sous les applaudissements d’un nombreux public, parmi lesquels notre président Annie Thirion accompagnée par plusieurs membres du club.

A l’heure des remerciements à l’Espace François Mitterrand

Lors des discours, les intervenants ont salué unanimement la richesse de cette aventure cyclo-sportive.

Merci à Mme Francine Legros, responsable locale de l’UNFAM, d’avoir permis au Club Cœur et Santé d’en faire partie.

Plus globalement, la Psycyclette démontre que comme dans d’autres domaines l’activité physique pratiquée sans esprit de compétition est bénéfique à la santé du corps et de l’esprit.

Le groupe en bas du col

Chacun des membres du Club Cœur et Santé a gravi à son rythme le col des Arrentès  (Photo : Bernard Blum)

Plus d’infos et de photos :

L’article de Julien Jacquemin dans Saint-Dié Info : http://saintdieinfo.fr/2018/06/terminus-saint-die-vosges-psycyclette-2018/

Les photos du Club Cœur et Santé : Psycyclette 2018-Les Arrentès-Saint-Dié

Femmes de Cœurs de Femmes, l’exposition de la Fédération Française de Cardiologie sera présentée en Déodatie en 2019

Sélection de photos de l'exposition

La Fédération Française de Cardiologie a fait réaliser, en partenariat avec le CHU de Lille, une exposition intitulée « Femmes de Cœur, Cœurs de Femmes » par le photographe Loïc Trujillo. Elle a été présentée pour la première fois à Lille en mars dernier.

Le Club Cœur et santé de Saint-Dié prévoit son installation en Déodatie en 2019, d’abord le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, en partenariat avec la Ville de Saint-Dié puis dans les différents établissements hospitaliers de la Déodatie et dans des établissements d’enseignement.

Elle comporte une trentaine de photos, tirées au format 60X40.

Les cyclistes du club Cœur et Santé prêts pour la sortie de mardi avec les participants de la Psycyclette

Photo en haut du Col

L’arrivée au col des Arrentès

Le mardi 19 juin huit des membres du club Cœur et Santé de Saint-Dié retrouveront au Col des Arrentès, au dessus de Corcieux, le peloton de la Psycyclette pour faire les 24 derniers km de cette randonnée cycliste organisée par l’UNAFAM et partie d’Albi le 12 juin dernier (lire notre article précédent : https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/05/24/des-cyclistes-du-club-coeur-et-sante-sur-la-derniere-etape-de-la-psycyclette-2018/).

Ce jeudi 14 juin, accompagnée d’autres membres du club, la majorité du groupe qui participera à la sortie de mardi s’est rendue au Col des Arrentès afin de reconnaître le parcours.

Le trajet s’est effectué en respectant le rythme de chacun, certains membres utilisant, comme c’est l’habitude au sein du groupe, un vélo à assistance électrique. Et l’objectif était atteint par l’ensemble des participants. Cette arrivée aux Arrentès  était un moment de satisfaction pour chacun.

Phot du groupe devant l'Echauguette

Au retour, halte à Taintrux

Au retour, le groupe a fait une halte au centre de Taintrux, devant l’Echauguette, le Bistrot de Pays où l’ensemble du Club Cœur et Santé clôturera de manière conviviale l’année 2017-2018.

Comme les autres sorties et activité du Club, cette randonnée est une preuve que malgré une maladie cardio-vasculaire, une activité physique est possible et que grâce à un entraînement progressif, il est possible d’effectuer des sorties en vélo d’une cinquantaine de kilomètres. En avril dernier, aucun des participants n’aurait imaginé pouvoir le faire.

Mardi le départ de Saint-Dié est programmé à 13 h 30 afin de bénéficier d’un temps de repos au col des Arrentès, avant l’arrivée du peloton de la Psycyclette prévue vers 16 h 40 et le retour vers Saint-Dié, sur un parcours qui se fera en descente sur sa quasi totalité avec une arrivée prévue un peu avant 18 heures.