Alimentation : les boissons énergisantes, un risque pour la santé ?

Composition d'une boisson énergisanteLes boissons énergisantes sont particulièrement appréciées des jeunes qui les plébiscitent pour améliorer leurs performances cognitives et dynamiser leurs soirées.

En 2013, 68 % des adolescents de 10 à 18 ans, reconnaissaient en être des consommateurs réguliers. Interdits en France jusqu’en 2008, ces produits à base de taurine et caféine continuent de soulever des interrogations. Sont-ils vraiment risqués ?

Des boissons non énergisantes

Censées accroître les performances mentales et physiques, les boissons énergisantes n’ont en fait rien à voir avec les boissons énergétiques, ces dernières étant adaptées au besoin du sportif : c’est la publicité qui entretient volontairement cette confusion. Leur impact sur l’effort sportif est même plutôt négatif puisqu’elles tendent à déshydrater l’organisme, avec des troubles du rythme cardiaque lorsqu’elles sont consommées en excès.

En 2008, les centres antipoison Français ont recensé des dizaines de cas de troubles, suite à la consommation de ces boissons, dont certains impliquant des arrêts cardiaques. Néanmoins, lorsque la consommation est modérée, elle semble présenter peu de risques pour les adultes en bonne santé. Une nouvelle étude française, publiée dans la revue La Presse Médicale, décrypte les effets de ces boissons sur la santé.

Des teneurs en sucre souvent élevées

La teneur en sucre des boissons énergisantes peut varier de 0 à 81 grammes par canette. Certaines d’entre elles n’en contiennent pas du tout, parce que le sucre est remplacé par des édulcorants comme le sucralose. D’autres peuvent en contenir beaucoup, parce quelles sont vendues en canette de 500 ml.

En moyenne, la teneur des trois produits leaders du marché avoisine les 50 g par canette, soit l’équivalent de 12 morceaux de sucres ! C’est le seuil de recommandation quotidien fixé par l’OMS. Au-delà, les risques d’accident cardio-vasculaire et de diabète augmentent graduellement.

Un cocktail de caféine

La plupart des boissons énergisantes contiennent plus de 100 mg de caféine par canette. Certaines en contiennent 180 mg, ce qui correspond à 2 à 3 cafés expressos. Alors que l’OMS recommande aux femmes enceintes de limiter leur dose quotidienne à 300 mg, certains organismes de santé vont plus loin, en recommandant un apport quotidien maximal de 400 mg par jour, soit l’équivalent de 2 boissons énergisantes.

Un excès de caféine provoque de nombreux effets indésirables : nervosité, agitation, anxiété, insomnie, irritation de l’estomac, diarrhée, etc. De plus, la caféine contenue dans ces boissons peut masquer les effets de l’alcool et entraîner des comportements risqués.

D’autre part, la taurine contenue dans ces boissons, comme le ginseng et le guarana, n’ont pas d’effet négatif démontré et ne posent donc pas de problème aux adultes et adolescents en bonne santé.

Leur consommation n’est donc préoccupante que pour 3 aspects importants :

  • leur teneur en sucre qui apporte des calories vides et peut contribuer à la prise de poids,
  • leur haute teneur en caféine
  • les interactions qu’elles peuvent établir avec l’alcool.

Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)

Retrouvez l brochure de la FFC sur l’alimentation : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-Alimentation.pdf

ainsi que des recettes en vidéo : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-mange-equilibre/idees-recettes.

La natation, nouvelle activité au sein du Club Cœur et Santé

Vue intérieure de la piscine

L’activité natation aura lieu à la piscine de Gérardmer le mercredi de 15 heures à 17 heures à compter du 12 septembre (Photo : Mairie de Gérardmer)

Reconnue d’utilité publique, la Fédération Française de Cardiologie développe au sein de ses clubs « Cœur et Santé » des activités physiques dites de « phase 3 » qui sont proposées à la suite d’une intervention de chirurgie cardiaque, d’un accident coronarien… et le plus souvent après une phase de rééducation à l’effort en service de réadaptation, comme celui du service de cardiologie du Centre hospitalier de Saint-Dié.

Ces activités physiques sont adaptées, animées par des bénévoles et supervisées par un cardiologue référent.

Le club de Saint Dié, qui développe déjà des activités de randonnée, de marche nordique, de cyclisme et de raquettes, vient de créer une section natation, activité dont les bienfaits sont unanimement reconnus pour les cardiaques, et qui est pratiquée dans certains centres de réadaptation après un accident coronarien ou une intervention chirurgicale.

Un sondage a été réalisé auprès des adhérents présents lors de la rencontre de fin d’année organisée par le club le 5 juillet dernier et une quinzaine de personnes se sont montrées intéressées.

Compte tenu de ces éléments, Dominique Rossignol, le responsable de cette activité, a pris contact avec différentes piscines du secteur afin d’obtenir, en semaine et en journée, un créneau hebdomadaire de 2 heures. Le groupe de natation sera ouvert aux adhérents du club sachant nager et de tout niveau : nageurs confirmés ou moyens et « baigneurs ».

Au terme de ces différentes démarches, un accord a été trouvé avec la piscine de Gérardmer (située au bord du lac et dont l’adresse exacte est 7 rue des Pêcheurs). Les séances de natation auront lieu chaque mercredi de 15 heures à 17 heures à partir du 12 septembre et ce jusqu’au mercredi 21 novembre 2018, la structure étant fermée pour travaux entre le 25 novembre et février 2020. Des démarches en cours afin poursuivre l’activité dans une autre piscine.

Photo de la piscine située au bord du lac de Gérardmer

Vue extérieure de l’ensemble piscine-patinoire à Gérardmer (Photo : Mairie de Gérardmer)

Le transport se fera par co-voiturage.

Le nombre de participants est limité à 20.

Si vous êtes intéressé par cette activité, vous pouvez utiliser le formulaire de contact ci-dessous. 

Alimentation : les bienfaits des agrumes

oranges

Originaires d’Asie orientale, les agrumes sont les fruits de certains arbustes fruitiers tels que l’oranger ou le citronnier. Ils représentent le groupe de fruits le plus cultivé au monde et ont pour particularité de se détacher en quartiers. Parmi eux, on peut citer les clémentines, les bergamotes, les limes ou encore les pomelos. Tous ont des bienfaits indéniables sur la santé.

Diminuer le risque de maladies cardio-vasculaires

De nombreuses études ont démontré que la consommation d’agrumes était bénéfique pour la prévention des maladies cardio-vasculaires. Ces bienfaits seraient attribués à certains composés : les flavonoïdes. Ces substances antioxydantes réduiraient les taux de cholestérol et de triglycérides sanguins, préviendraient le processus menant à l’athérosclérose (dépôt de plaques sur les artères) et favoriseraient la vasorelaxation artérielle.

Une étude a montré que la consommation régulière de mandarines améliorait sensiblement  le bilan lipidique sanguin. La vitamine C contenue dans les agrumes participerait également à ce phénomène.

Prévenir certains cancers

Les agrumes renferment d’autres substances antioxydantes, parmi lesquelles les limonoïdes qui pourraient diminuer la prolifération des cellules cancéreuses. On retrouve ces composés principalement dans les pépins, mais aussi dans la pelure et la pulpe des agrumes.

Des études ont montré la pertinence d’une consommation d’agrumes (de 1 à 4 portions par semaine) dans la prévention de certains types de cancers, comme ceux de l’œsophage, de l’estomac, du côlon, de la bouche et du pharynx.

Améliorer la santé osseuse

Selon plusieurs études, la bêta-cryptoxanthine, un pigment contenu dans les agrumes, et plus particulièrement dans la mandarine et la clémentine, pourrait améliorer la minéralisation osseuse et réduire le risque d’ostéoporose. Ces bienfaits restent néanmoins encore à démontrer chez l’homme, la plupart des essais ayant été réalisés sur des animaux.

Freiner la glycémie

De manière générale, les agrumes sont riches en fibres solubles, et notamment en pectine que l’on retrouve au niveau de la pelure et la membrane blanche autour de la chair (que l’on nomme l’albedo).  Ces fibres, qui forment un gel lorsqu’elles sont mélangées à l’eau, ralentiraient l’absorption des glucides et diminueraient la sécrétion d’insuline.

Elles favoriseraient un contrôle relatif de la glycémie, en particulier chez les personnes diabétiques, et prolongeraient la sensation de satiété.

Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)

Retrouvez la brochure de la FFC sur l’alimentation : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-Alimentation.pdf

ainsi que des recettes de la FFC en vidéo : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-mange-equilibre/idees-recettes

Sortie vélo du 2 août : destination Senones et découverte du futur hôpital de Moyenmoutier

Photo du groupe des 10 cycliste

Le groupe des cyclos à l’entrée de l’hôpital de Senones

Nouvelle sortie « Vélo et Patrimoine  » pour un groupe d’une dizaine de cyclos du Club Cœur et Santé de Saint-Dié ce jeudi 2 août 2018.

Photo de la directrice et du groupe

Accueil du groupe par la directrice, Sophie Voirin

Ils ont été accueillis à l’hôpital plus que centenaire de Senones (un ancien établissement militaire construit avant la première guerre mondiale) où leur a été présenté un projet de patrimoine à venir, celui de l’hôpital intercommunal des cinq vallées qui sera implanté sur la commune de Moyenmoutier au Rabodeau.

Photo de la réunion

Présentation projet par la directrice, Mme Sophie Voirin et le président de la Commission médicale d’établissement le Docteur Patrick Florentin

Madame Sophie Voirin, directrice de l’hôpital de Senones et de ceux de Raon l’Étape et Foucharupt et responsable de la filière gériatrique au sein de la communauté d’établissement de la Déodatie, et le Docteur Patrick Florentin, président et de la Commission médicale d’établissement leur ont présenté la genèse du projet, à partir d’un projet médical élaboré il y a quelques années et d’un cahier des charges très détaillé à la rédaction duquel ont été notamment associé les salariés des hôpitaux de Raon l’Étape et Senones, mais aussi les services de secours… et bien entendu l’Agence Régionale de Santé et le Département des Vosges.

Un projet en étoile à 5 branche subdivisées en deux sous branches

Plan d’ensemble du futur hôpital

D’un coût de 35 million d’Euros, le futur établissement remplacera ceux de Raon l’Etape et Senones avec un capacité globale conservée : 288 lits pour la quasi totalité dans chambres individuelles.

Le programme comporte :

  • 50 lits de SSR (Soins de Suite et de Réadaptation) répartis en deux secteurs de 28 et 22 lits, ce dernier comportant une UPG (Unité Psycho Gériatrique) de 10 lits.
  • 238 lits d’EHPAD (Etablissement Hospitalier pour Personnes Âgées Dépendantes). Les lits d’EHPAD comportent 3 services ayant chacun 2 ou 3 secteurs, soit au total 8 secteurs de 28 lits, comprenant chacun 2 unités de 14 lits, avec une UVP (Unité de Vie Protégée) de 12 lits, un PASA (Pôle d’Activités et de Soins Adaptés) de 12 places, destiné à accueillir à la journée les résidents de l’EHPAD, et 2 lits tampon.
  • et un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) de 78 places.

Le nouvel hôpital sera situé entre Saint-Dié et Raon l’Étape, non loin de la voie express mais aussi de la voie verte de la vallée du Rabodeau, et à proximité de la commune d’Étival-Clairefontaine, à l’emplacement de l’ancienne usine Lecorché qui produisait des bâtiments préfabriqués et qui a connu son apogée dans les années 1950 et 1960, lors de la reconstruction de la Déodatie à la suite des destructions de la seconde guerre mondiale.

Un aspect pluri-pavillonnaire lors de l'arrivée devant le futur établissement

Entrée du futur hôpital intercommunal de Moyenmoutier

Il tient son nom des cinq rivières du secteur : la Meurthe et quatre de ses affluents, le Hure, la Plaine, le Rabodeau et la Plaine.

Globalement le projet comportera 15 000 m² avec un bâtiment de 3 niveaux, en étoile à 5 branches subdivisées elles mêmes en deux sous branches. Comme indiqué plus haut, les résidents seront pris en charge dans des petites structures de 14 lits, avec salle à manger commune ouverte et vue sur l’extérieur dans toutes les chambres.

Photo du Hall d'entrée

Hall d’entrée

Il a été conçu pour répondre au mieux aux besoins des futurs résidents mais aussi des 235 professionnels qui seront à leur service.

Au niveau de la fourche de chaque branche il y aura des balcons avec une vue donnant sur la nature et les montagnes environnantes, et entre autres la Pierre d’Appel ancien site de peuplement celte situé sur les hauteurs d’Étival-Clairefontaine.

La pose de la première pierre est prévue en 2019 avec une ouverture en 2021.

vue des terrasses

Des terrasses donnant sur l’extérieur