8 mars : Journée mondiale des droits des femmes

Photo de l'assistance

Conférence « Cœur de Femme » le 8 mars 2017

A l’occasion de la Journée mondiale des droits des femmes nous publions un extrait d’un article paru récemment sur le site de la Fédération Française de Cardiologie (FFC).

« Les femmes, les grandes oubliées de la maladie cardiovasculaire »

En France, les maladies cardiovasculaires sont à l’origine d’environ 140 000 décès/an et constituent la première cause de mortalité chez les femmes avec notamment une nette progression du nombre d’infarctus chez les femmes jeunes (plus 19 % contre 9,9 % chez les hommes de même âge entre 2008 et 2013). Les raisons sont multiples : modifications délétères du style de vie, méconnaissance de la particularité des facteurs de risque au féminin, prise en charge non-optimale en phase aigüe de la maladie mais également après, avec notamment un moindre adressage en réadaptation cardiaque comparativement aux hommes.

Dès 2014, la Fédération Française de Cardiologie a tiré la sonnette d’alarme à travers son « LIVRE BLANC » qu’elle a remis à de nombreux ministères, dont celui des Affaires Sociales et de la Santé, des Droits des femmes, … « La lutte contre les maladies cardiovasculaires souffre moins du manque de moyens que d’un manque de coordination des nombreux plans de prévention, de recherche et de suivi des personnes à risque ou malades. Elle se heurte aussi à une grande inégalité d’accès à l’information, à la prévention et à la prise en charge, notamment en ce qui concerne les femmes, les milieux populaires et certains territoires… »

Depuis, la FFC s’engage dans de multiples actions, dont le soutien à la recherche en finançant des programmes spécifiques aux femmes, la production d’une riche documentation relative au risque vasculaire chez la femme, ainsi que la mise en place d’une commission dédiée, la Commission Cœur de Femmes Co-présidée par le Dr Catherine MONPERE et Loan VO DUY.

Où en sommes-nous ?

Une enquête IFOP menée pour la Fédération Française de Cardiologie en 2018 rapporte que les femmes sont de plus en plus sensibilisées aux maladies cardiovasculaires, même si les efforts doivent être poursuivis auprès des jeunes générations.

Cette enquête a montré que le regard des femmes évolue de manière significative sur les risques spécifiques et les moyens de prévenir les maladies cardiovasculaires, mais qu’il reste encore beaucoup à faire pour parvenir à une prise de conscience plus globale et par toutes les générations.

Quels sont les principaux projets en cours de la Commission ?

  • Promotion d’une meilleure connaissance des particularités des maladies cardiovasculaires chez les femmes auprès du public, mais également des professionnels de santé
  • Participation aux Congrès médicaux et aux manifestations d’information grand public, informations auprès des médias
  • Création ou réactualisation des brochures de la FFC sur les risques des maladies cardiovasculaires spécifiques à la femme et élargissement de leur diffusion
  • Mise en place d’un partenariat avec l’Alliance contre le Tabac pour une prévention spécifique du tabagisme féminin selon les différentes tranches d’âge
  • Élaboration d’un programme d’Éducation Thérapeutique « pour les femmes » en partenariat avec la Commission « éducation thérapeutique du patient » (ETP) de la Société Française de Cardiologie.
  • Poursuivre et communiquer régulièrement sur les travaux de recherche en cours.

Ci-après deux travaux de recherche soutenus par la Fédération Française de Cardiologie :

  • Étude WAMIF par le Dr Manzo Silbermann. Étude prospective de l’Infarctus de la Femme Jeune avec analyse descriptive clinique, morphologique et biologique. L’objectif est de réaliser une analyse systématique des caractéristiques cliniques, morphologiques et biologiques des cas d’infarctus du myocarde touchant des femmes de moins de 50 ans et d’évaluer leur pronostic à court terme (intra-hospitalier), et moyen terme (à 12 mois). Cette étude concerne 316 patientes âgées de moins de 50 ans.
  • Étude E3N Cardiovasculaire : par le Pr Boutron et le Dr Mac Donald. Les objectifs sont de mieux comprendre les facteurs de risque d’évènements coronariens sévères de la femme, incluant les aspect s spécifiques, notamment hormonaux pour construire un score spécifique. Mais aussi comprendre les facteurs de risque de l’ensemble des autres pathologies cardiovasculaires de la femme (AVC, MVTE …). Cette étude concerne une cohorte de 98 995 femmes âgées entre 40 et 65 ans en 1990.

Plus d’infos sur le site de la FFC : https://www.fedecardio.org/categories/actualites

Affiche de l'Exposition

Retrouvez aussi l’exposition du photographe Loïc Trujillo que le club Cœur et santé a fait circuler en Déodatie en 2019.

PHOTOGRAPHIE

 

14 nouveaux défibrillateurs vont être installés dans le cadre du projet Défidéo.

Photo de Nathalie Vinot

Présentation du « kit Défidéo » par Nathalie Vinot, ingénieur biomédical au Centre Hospitalier de Saint-Dié, lors de la remise des DAE en 2017

14 nouveaux Défibrillateurs Automatiques Externes (DAE) vont être installés dans le cadre du projet Défidéo. Cela porte à 112 le nombre de DAE installés sur 75 communes (*), certaines communes étant équipées de plusieurs appareils (108 sur 71 communes du  Pays de la Déodatie et 7 DAE sur 4 communes qui font partie du territoire du Pays de Remiremont depuis 2016.

Lancé en 2007 par le Club Cœur et Santé de Saint-Dié à la suite du décret du 4 mai 2007 autorisant chacun à utiliser un DAE, Défidéo est porté depuis 2008 par le Pays de la Déodatie.

Il s’agit de la 7ème opération d’installation depuis celle de 2010. Elle a été à nouveau financée en partie par la Fondation Caisse Nationale de Prévoyance à hauteur de 500€ suite à l’appel à projets mis en ligne en octobre 2020 et qui était réservé aux communes de moins de 10 000 habitants. La Fondation CNP est un partenaire fidèle de Défidéo depuis 2010.

Les 14 nouveaux DAE seront installés sur 12 communes (dont 7 nouvelles) du territoire du Pays de la Déodatie :

  • un DAE à Belval, Deycimont, Grandvillers, La Croix-aux-Mines, La Neuveville-devant-Lépanges, Ménil-de-Senones, Nayemont-les-Fosses, Plainfaing, Provenchères-et-Colroy
  • et 2 DAE à Corcieux et Raon-l’Étape.

Le soutien de la Fondation Caisse Nationale de Prévoyance représente cette année 25% du coût d’un kit Défidéo (composé du DAE avec son boitier chauffant et de panneaux signalétiques).

Photo du panneau explicatif

Panneau explicatif fixé à côté des défibrillateurs dans cadre du projet Défidéo

Une des particularités de Défidéo est le suivi organisé par le Pays de la Déodatie (maintenance, batteries et électrodes). Par ailleurs, le changement des électrodes après une utilisation pour un arrêt cardiaque est assuré par le Centre Hospitalier de Saint-Dié, soit par l’intermédiaire du SMUR à l’occasion de son intervention auprès de la victime, soit directement si la victime a été prise en charge par un autre service de secours médicalisé. Ce dispositif permet d’assurer le fonctionnement optimal de l’ensemble des appareils installés. Le surveillance régulière des DAE est assurée par les communes selon un protocole du service biomédical du centre hospitalier, mis en place bien avant les préconisation nationales de ces dernières années.

Il reste aussi à convaincre la totalité des communes de la nécessité d’installer des DAE, accessibles au public 24 h sur 24.

Dans cet objectif, une 8ème tranche est prévue en 2021.

Formation à Celles sur Plaine le 9 avril 2016

A côté de l’installation des appareils, les commues doivent mettre en place des formations à la prise en charge de l’arrêt cardiaque pour leur population, avec des sessions à renouveler régulièrement. Afin de favoriser l’information des habitants des communes, le club Cœur et Santé de Saint-Dié a fourni un millier de dépliants sur l’arrêt cardiaque édités par la Fédération Française de Cardiologie.

Il convient de rappeler que l’initiation aux gestes qui sauvent est une des missions sociales de la Fédération Française de Cardiologie et c’est une de ses actions prioritaires pour 2021. https://www.fedecardio.org/Les-gestes-qui-sauvent/Tout-savoir-sur-les-gestes-qui-sauvent/appelez-le-15-massez-defibrillez

(*) : 3 autres DAE ont également été installés dans trois de ces communes en marge du Projet Défidéo.

Pour 2021, la FFC propose les Parcours du Cœur connectés.

Pour 2021, compte-tenu du contexte sanitaire, la FFC propos son Parcours du Cœur sous forme connectée.

La Fédération Française de Cardiologie a annulé en janvier l’organisation habituelle des Parcours du Cœur pour l’année 2021.

Le logo des Parcours du Cœur connectés

Voici les explications données dans la lettre mensuelle de la FFC, « A cœur battant« .

Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour prendre soin de votre cœur? ​

Les Parcours du cœur Grand Public, grand rassemblement printanier, ne pourront pas avoir lieu sous leur format habituel cette année en raison du contexte sanitaire. Notre fédération vous lance donc un défi : celui de parcourir le plus de kilomètres tous ensemble, chacun à votre rythme.

Des Parcours du Cœur connectés ? 

Les Parcours du Cœur ont pour objectif de reconnecter chaque femme et homme avec une activité physique régulière et de l’associer à la notion de plaisir. Bouger plus, c’est mettre toutes les chances de votre côté pour améliorer votre qualité de vie et diminuer les risques cardiovasculaires (stress, hypertension artérielle, obésité…). Cette année, malgré le contexte, la Fédération Française de Cardiologie incite les Français à bouger à travers des Parcours du Cœur connectés. Marcher, courir, faire du vélo (en intérieur comme en extérieur) sans esprit de compétition : notre challenge est de cumuler individuellement et chacun à son rythme un maximum de kilomètres qui viendront s’ajouter au compteur global, afin d’aller tous ensemble le plus loin possible !

Concrètement, comment participer ? 

Le 5 mars, vous pourrez découvrir un site internet dédié qui vous permettra de vous inscrire à l’opération (avec une participation symbolique de 2€ dont 1,50€ seront reversés à la FFC).

Vous pourrez alors indiquer le nombre de kilomètres parcourus (manuellement ou grâce votre montre connectée ou une application sur votre smartphone).

Vous pouvez dès à présent en parler à votre entourage et inciter le plus de monde à marcher, courir ou faire du vélo pour les bienfaits de votre cœur et au profit de la lutte contre les maladies cardiovasculaires ! Mobilisons-nous et relevons ensemble ce défi pour faire battre nos cœurs !

En pratique : 

  • Lancement du site permettant de vous inscrire : le 5 mars
  • Départ du challenge : le 13 mars à 6h
  • Fin du challenge : le 30 avril 2021 à 18h
  • Où ? Partout en France, dans le monde, autant de sorties que vous le souhaitez
  • Comment ? Marche, course à pied ou vélo en extérieur comme en intérieur

A vos baskets !

Actualités sur la vaccination anti-covid (article mis à jour le 12 février)

Un flacon de 6 dose de vaccins Comirnaty

La vaccination a débuté à Saint-Dié le vendredi 8 janvier avec le vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNtec, d’abord à l’hôpital pour les professionnels de santé, puis dans un EHPAD le lendemain et à la salle Carbonnar le 12. Après l’injection de la seconde dose aux professionnels de santé, le site de Saint-Charles a fermé ses portes le vendredi 4 février.

La vaccination contre le Covid a débuté en Déodatie.

Depuis la publication de ce premier article la maladie a continué sa triste « besogne ». A la date du 7 février, depuis le début de la pandémie, 3 337 048 personnes ont été contaminées et 78 965 sont décédées.

Concernant la vaccination en Déodatie, à ce jour plus de 2 000 personnes ont reçu leur première injection (voire les deux pour les professionnels de santé), sans compter les personnes hébergées dans les EHPAD.

Outre les professionnels de plus de 50 ans, sont concernées actuellement les personnes de plus de 75 ans qui sont les plus susceptibles de faire une forme grave, nécessitant une hospitalisation, voire de décéder de la maladie.

Cette tranche d’âge représente 60 % des hospitalisations et 25 % des séjours en réanimation. Pour les 65-74 ans, les chiffres sont de 21 et 39 % et, pour les 45-64 ans, ils sont de 15 et 30 % (voir tableau ci dessous).

Pourcentage d’hospitalisation et de séjour en réanimation pour Covid selon l’âge

Quant au taux de mortalité, il augmente également avec l’âge, favorisé par les comorbidités :

  • 14,8 % entre 80 et 90 ans,
  • 8 % entre 70 et 80 ans,
  • 3;6 % entre 60 et 70 ans.

Sont également prioritaires les patients plus jeunes, mais présentant un haut risque de formes graves en cas de contamination par le SARS-Cov 2. Il s’agit de ceux :

  • atteints de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie ;
  • atteints de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés ;
  • transplantés d’organes solides ;
  • transplantés par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques ;
  • atteints de poly-pathologies chroniques et présentant au moins deux insuffisances d’organes ;
  • atteints de certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection ;
  • atteints de trisomie 21.

Les 65-74 ans devraient pouvoir être vaccinées à partir de fin février début mars. Pour les autres personnes, cela est prévu au printemps en commençant par :

  • les personnes âgées de 50 à 64 ans,
  • les professionnels des secteurs essentiels au fonctionnement du pays en période épidémique (sécurité, éducation, alimentaire),
  • les personnes vulnérables et précaires et les professionnels qui les prennent en charge,
  • les personnes vivant dans des hébergements confinés ou des lieux clos,
  • le reste de la population majeure.

Pour s’inscrire voir dans l’article précédent.

Les deux premiers vaccins actuellement utilisés en France sont à ARN messager : Comirnaty et Moderna, une technologie mise au point il y a une vingtaine d’années.

Pour les moins de 65 ans, un 3ème vaccin a été validé en France : celui d’Astra-Zéneca et de l’Université d’Oxford. C’est un vaccin avec un adénovirus modifié qui se conserve dans un réfrigérateur (2-8°C) jusqu’à 48 h après ouverture du flacon (10 doses) et non pas à moins 20°C ou moins 70°C comme le Moderna et le Comirnaty. Ceci va permettre une utilisation plus facile : vaccination comme pour celui de la grippe par un professionnel de santé (pharmacien, médecin, infirmière ou infirmier).

Dans un premier temps, ce vaccin est destiné aux professionnels de santé, pompiers, aides à domicile âgés de 65 ans et moins. » Et le ministre de la santé a montré l’exemple.

Voici une vidéo explicative sur les vaccins à ARN messager :

Et une BD transmise par Michel Pierrot, un de nos adhérents (auteur inconnu malgré nos recherches). BD sur le vaccin contre le covid

Pour gagner du temps à la salle Carbonnar, vous pouvez remplir à votre domicile le questionnaire médical sur l’éligibilité à la vaccination : QUESTIONNAIRE MEDICAL SIMPLIFIE AVANT VACCINATION COVID 19

Il s’agit de votre deuxième dose, le questionnaire est le suivant : QUESTIONNAIRE MEDICAL AVANT VACCINATION COVID 19 -Deuxième injection-24-1-2021

Informations complémentaires sur le site de l’Assurance maladie (page mise à jour le 10 février) : https://www.ameli.fr/medecin/actualites/vaccination-contre-la-covid-19-le-point-sur-la-strategie-et-les-vaccins