Près d’une quarantaine de personnes étaient présentent le lundi 15 octobre pour la sortie de marche nordique.
Encadrées par Michel Antoine, Dominique Rossignol et Joseph Louis, elles ont effectué un circuit de 8,3 km au départ de Rougiville dans la forêt de Taintrux.
Elles sont montées par la forêt communale de Chaumont jusqu’au col de Climont et ont fait le tour de la Pierre de Laitre avant de revenir au col de Climont et de redescendre par la forêt de Chaumont.
Pause en haut du col
Malgré conditions estivales actuelles, les champignons restent nombreux, mais les meilleurs, en particulier les cèpes ont été cueillis. Cependant il reste encore beaucoup d’exemplaires de l’espèce aux couleurs de la Fédération Française de Cardiologie, l’amanite tue mouche. Ci joint une planche de photos des champignons observés lors des sorties de ces dernières semaines : Champignons.
En levant un peu la tête, on aperçoit la cime des pins se détachant sur le ciel bleu
Une partie des participants dans l’amphithéâtre 600 de la faculté de médecine
Vendredi 13 octobre s’est tenue à la faculté de médecine de Nancy-Brabois l’Assemblée Générale pour l’année 2016-2017 de l’Association de Cardiologie de Lorraine (ACL) en présence de plus de 250 membres actifs des 21 clubs Cœur et Santé issus des cinq départements qui composent l’association régionale (Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges et Haute-Marne).
L’assemblée était présidée par le Pr Etienne Aliot, en présence de Philippe Cottet, chargé de mission à la Fédération Française de Cardiologie (FFC) et « bras droit » de sa présidente, le Pr Claire Mounier-Véhier.
A La tribune : de droite à gauche : Philippe Cottet, chargé de mission à la FFC, Anne-Françoise Fernandes, déléguée régionale de l’ACL et vice-présidente de la FFC, Pr Etienne Aliot, président de l’ACL, et Daniel Fernandes, trésorier de l’ACL
L’ACL regroupe 20 clubs Cœur et Santé avec la création cette année de ceux de Longwy et Verdun, dans l’attente de celle du club de Sarreguemines, prévue pour la fin de l’année.
Le président a informé l’assemblée de la nomination comme vice-présidente de la FFC, chargée des clubs et des associations régionales, d’Anne-Françoise Fernandes, la déléguée régionale de l’ACL.
Le rapport d’activité du Pr Aliot a été articulé autour des 5 missions de la FFC :
L’information et l’éducation du public pour prévenir les maladies cardiovasculaires, première cause de maladie et de mortalité en France,
Parcours du Cœur des familles(830 en France avec 100 000 participants);
Parcours du Cœur scolaires avec 5343 classes et 210 000 élèves,
Parcours du Cœur des entreprises mis en place cette année,
Semaine du Cœur avec des conférence, activités, démonstrations des gestes qui sauvent…,
réseaux sociaux (Facebook et Twitter suivis respectivement par 80 000 et 52 000 personnes.
La promotion et le financement de la recherche cardiologique (2 500 000 € cette année), gérés au niveau de la FFC par une commission de 16 membres.
L’information et la formation aux gestes qui sauvent.
L’aide à la réadaptation grâce aux activités proposées par les Clubs Cœur et Santé à plus de 15 000 de leurs membres (+ 7,5%).
La coordination des associations régionales et des Clubs avec une réunion nationale en novembre et, pour ce qui concerne l’ACL, deux réunions régionales chaque année.
Le trésorier
Le rapport financier a été présenté par Daniel Fernandes, trésorier. Les produits d’élèvent à 256 970 € et l’exercice a dégagé un excédent de 20 899 €. Les fonds propres représentent moins d’une année d’exercice.
Les rapports ont été adoptés à l’unanimité.
Philippe Cottet a salué la vitalité de l’ACL qui, avec 2219 adhérents au 30 juin 2017, est la plus importante et la plus active des 26 associations régionales qui composent la FFC. Il a incité les clubs a être inventifs et à proposer de nouvelles activités sous forme de projets qui pourraient être mis en oeuvre un peu partout en France avec le soutien de la FFC. Il a indiqué qu’au niveau national, après la campagne Cœur de Femme, ce sont les campagnes Cœur de Senior et Cœur de Juniors qui vont être déployés dans les années à venir.
Les médaillés
A la suite, l’association a honoré 5 de ses membres : le Dr Martine Damiani et M. Lalane de Thionville, M. Lorentz de Faulquemont et M. et Mme Schibetta de Mondelange.
L’Assemblée Générale s’est poursuivie par un diaporama illustrant la diversités des actions proposées par les différents clubs et s’est achevée par un moment convivial.
Dans l’après-midi, lors de sa réunion, le Conseil administration avait notamment décidé de maintenir la cotisation annuelle de base à 20 € pour une personne, 32 € pour un couple et 40 € pour les membres bienfaiteurs.
Accueil des participants par Dominique Duhaut maire de la commune
A la demande de la municipalité, une formation aux gestes qui sauvent a été organisée à la salle des fête d’Entre-Deux Eaux le mardi 10 octobre par le Club Cœur et Santé de Saint-Dié et la Croix Rouge de Fraize.
Cette formation a été mise en place à la suite de l’implantation, dans le cadre du projet DÉFIDÉO, du deuxième Défibrillateur Automatisé Externe (DAE) de la commune. Ce DAE est situé dans le hameau de Remémont, alors que le premier se trouve au centre du village à proximité immédiate de la salle des fêtes.
Sous la forme d’un diaporama, l’introduction du Dr Bourdon, cardiologue du Club Cœur et Santé, a porté sur les mécanismes de l’arrêt cardiaque, les lieux où il survient (essentiellement au domicile des personnes), les 3 gestes qui sauvent et la présentation des deux DAE de la commune. Il a également incité les participant à compléter leurs connaissances par une formation au PSC1 (« brevet de secourisme ») auprès d’organismes tels que la Croix Rouge. Cette formation dure une journée. Les dates de ces formations sont régulièrement publiées dans la rubrique « Événements » de notre site.
Démonstration du massage cardiaque et de l’utilisation du DAE par les membres de la Croix Rouge
Messieurs Masson et Chappe de la Croix Rouge ont ensuite fait une démonstration sur la prise en charge d’une victime d’un arrêt cardiaque.
La vingtaine de participants a ensuite pu apprendre (ou réapprendre) à diagnostiquer un arrêt cardiaque à partir de deux signes simples (la perte de connaissance et l’arrêt de la respiration), appeler les secours (15, 18 ou 112), faire un massage cardiaque sur un mannequin et utiliser un défibrillateur automatique.
Même un enfant peut apprendre les gestes qui sauvent
La soirée s’est terminée autour du verre de l’amitié.
Rappelons qu’une formation aura lieu à Saint-Dié le jeudi 23 novembre prochain à 19 h à l’Espace François Mitterrand à Saint-Dié. Inscription sur notre site (cliquer sur le lien ci-dessous).
Près de cinquante personnes ont assisté à la conférence du Dr Jean-Marc Dollet, diabétologue au Centre hospitalier de Saint-Dié, consacrée à « Cœur et Diabète » le mardi 26 septembre 2017 dans l’amphithéâtre du lycée Jules Ferry à l’occasion de la Semaine nationale du Cœur de la Fédération Française de Cardiologie.
Lors de cette soirée, il a été question de la forme la plus fréquente de diabète, celle de type 2 liée à une résistance de l’organisme à l’insuline qui va conduire à plus ou moins long terme à l’épuisement progressif du pancréas. Sa prise en charge est totalement différente de celle de type 1 dans laquelle, pour des raisons encore inconnues, le pancréas cesse brutalement de secréter de l’insuline.
La spécificité des atteintes cardiovasculaire chez les diabétiques
Rappelant la fréquence des maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité en France, le conférencier a insisté sur la prévalence du diabète parmi les cardiaques : on compte actuellement plus de 20 % de diabétiques parmi les personnes atteintes d’une maladie des coronaires et cette proportion passera à 30% dans les années 2020.
Or le diabète est une maladie responsable de spécificités dans les maladies cardio-vasculaires : les artères deviennent moins « souples » et ont une modification de leur capacité à se dilater. Les dépôts de cholestérol s’y font plus facilement et l’atteinte coronaire y est plus précoce et plus diffuse que chez les non-diabétiques.
Coronarographie : à gauche, lésion isolée sur la coronaire droite (CD) chez un non-diabétique et, à droite, lésions multiples sur les coronaires droite et gauche chez un diabétique
Dans la maladie coronaire, les symptômes sont moins typiques chez les diabétiques (moins de douleurs thoraciques), ce qui retarde le diagnostic et la prise en charge et par voie de conséquence le pronostic.
Ainsi, les techniques de revascularisation feront appel aux pontages plutôt qu’aux angioplasties et en cas d’infarctus un équilibre très strict du diabète avec mise sous insuline seront nécessaires.
Par ailleurs, le diabète potentialise l’effet délétère de l’hypertension artérielle sur les organes (cœur, reins, cerveau, artères).
De même, chez le diabétique l’effet protecteur des statines, médicaments hypocholestérolémiants, est majeur avec une réduction importante du risque d’événements coronaires graves : ainsi dans l’étude 4S, leur incidence à 5 ans est de 23% dans le groupe des patients recevant une statine, contre 45% dans le groupe n’en recevant pas, soit une réduction de moitié.
Il faut prévenir ou diagnostiquer plus tôt le diabète de type 2.
Cela repose sur le dépistage et la prise en charge de ce que l’on appelle le syndrome métabolique.
Mais, qu’est-ce que le syndrome métabolique ? Son diagnostic repose sur 5 critères simples et faciles à diagnostiquer :
une obésité abdominale : elle se diagnostique avec avec un mètre de couturière : le tour de taille doit être inférieur à 88 cm chez la femme et 102 chez l’homme;
des triglycérides supérieurs à la norme (> 1,50 g/l);
un HDL cholestérol (« bon cholestérol ») bas : < 0,40 g/l chez l’homme et < 0,50 g/l chez la femme;
une glycémie (taux de sucre) > 1,10 g/l (alors que l’on ne parle actuellement de diabète qu’au dessus de 1,26 g/l);
une pression artérielle > 135/85.
Alors que ces 5 critères pris isolément peuvent paraître anodins, la présence de 3 d’entre eux chez une même personne suffit à poser le diagnostic de syndrome métabolique et justifie une prise en charge. En effet l’existence d’un syndrome métabolique chez une personne indique un risque important de survenue d’un problème cardio-vasculaire ou d’un diabète.
Et dans l’étude européenne Interheart, l’obésité abdominale apparaît comme le facteur de risque modifiable le plus important de survenue d’un infarctus, alors qu’à l’inverse, la pratique d’une activité physique est le facteur protecteur le plus important.
L’étude Interheart : en rouge les facteurs aggravants (l’obésité abdominale est le plus important) et en vert les facteurs protecteurs (l’activité physique est le plus important)
Le rôle du tissus adipeux intra-abdominal
Dans l’augmentation du tour de taille, c’est la graisse intra-abdominale (tissu adipeux viscéral) qui est délétère et non pas la graisse sous cutanée. On commence seulement à découvrir l’importance de ce tissu adipeux qui, à côté de son rôle de « stockage », constitue un véritable système hormonal avec des effets délétères liés la sécrétion d’acides gras libres et de substances favorisant l’inflammation et la formation de caillots qui jouent un rôle dans la survenue des maladies cardiovasculaires ainsi que dans la résistance à l’insuline à l’origine du diabète de type 2.
L’impact du tissu adipeux sur les maladies cardiovasculaires et le diabète
En pratique, que faire ?
évaluer l’excès de tissu adipeux viscéral (mesure du périmètre abdominal),
rechercher d’autres facteurs de risque cardiovasculaire et d’autres maladies,
en évaluer la sévérité pour déterminer des priorités de prise en charge,
évaluer les causes potentielles de surcharge pondérale,
évaluer la motivation de la personne.
Selon le degré de motivation, on recherchera
une stabilisation du poids associée au contrôle des autres facteurs de risque
ou une réduction du poids d’environ 10% associée au contrôle des autres facteurs de risque et à un programme d’activité physique modérément intense pendant 30 à 45 minutes tous les jours (ou au moins 3 à 5 fois par semaine).
Le SSR Nutrition du Centre Hospitalier de Saint-Dié
Pour apprendre aux personnes à maigrir et à reprendre une activité physique régulière, la prise en charge peut être initiée dans le SSR-Nutrition du Centre Hospitalier de Saint-Dié qui a été créé il y a 4 ans. Ce service accueille des personnes adultes dans les situations suivantes :
IMC ≥ 35 (sans limite sauf autonomie)
IMC = 30-35 si complications ou diabète
Diabétique pour éviter (ou retarder) l’insulinothérapie
Cure « starter » ou après stabilisation
Cure avant chirurgie (orthopédie, CV…)
Cure avant chirurgie bariatrique : en réflexion.
En conclusion
Très fort lien entre diabète et maladies coronaires, diabète et hypertension artérielle
Nécessité d’une prise en charge « maximale » de tous les facteurs de risque associés : syndrome métabolique
Décisions diagnostiques et orientations thérapeutiques particulières
Prévenir l’apparition du diabète ou en faire le diagnostic précocement pour le traiter plus facilement.
Dépistage du Diabète par le Dr Dollet – Parcours du Cœur 2016
Le prochain rendez-vous du Club Cœur et Santé avec le public aura lieu le jeudi 23 novembre 2017 avec la formation gratuite aux gestes qui sauvent (sur inscription, voir ci-dessous). En octobre, deux formations sont organisées avec les communes d’Entre-deux-Eaux (mardi 10) et Saint-Michel-sur -Meurthe (mercredi 11). Informations complémentaires dans la rubrique « Événements » ci contre à droite.
Lors de cette deuxième sortie de l’année, nous avons accueilli plusieurs des nouveaux membres qui avaient suivi la séance d’initiation à la marche nordique du jeudi 7 septembre, sous le regard attentif de Michel Antoine et Joseph Louis, deux de leurs formateurs.
Marcher n’empêche pas de regarder autour de soi.
Après la séance d’échauffement le groupe d’une trentaine de personnes a emprunté un circuit sans difficulté en Forêt Domaniale du Ban d’Étival-Clairefontaine.
Lors de cette chacun profite de la nature et l’on peut faire de belle découvertes mycologiques, telle la cueillette d’un super bolet.
A mi-parcours, une petite pause permet de faire quelques étirements.