Panneau apposé à côté des DAE implantés dans le cadre de Défidéo
Défibrillation publique : on avance !
Le Club Cœur et Santé de Saint-Dié se réjoui de la publication au Journal Officiel de la nouvelle loi sur les DAE (Défibrillateurs Automatisés Externes) dont le texte avait été adopté en 2016 par l’Assemblée Nationale et le 13 juin 2018 par le Sénat.
Il reste à attendre les décrets fixant la liste des établissements recevant du public qui seront tenus de s’équiper d’un défibrillateur et définissant les modalités de recensement des DAE installés : actuellement seuls 25 000 le sont par une association, l’ARLoD, alors que l’on estime entre 150 et 160 000 le nombre d’appareils « disponibles » en France.
Après le chapitre III du titre II du livre Ier du code de la construction et de l’habitation, il est inséré un chapitre III bis ainsi rédigé : « CHAPITRE III BIS « SÉCURITÉ DES PERSONNES
« Art. L. 123-5. – Un décret en Conseil d’Etat détermine les types et catégories d’établissement recevant du public qui sont tenus de s’équiper d’un défibrillateur automatisé externe visible et facile d’accès, ainsi que les modalités d’application de cette obligation. « Lorsqu’un même site accueille plusieurs établissements recevant du public, ces derniers peuvent mettre en commun un défibrillateur automatisé externe.
« Art. L. 123-6. – Les propriétaires des établissements mentionnés à l’article L. 123-5 sont tenus de s’assurer de la maintenance du défibrillateur automatisé externe et de ses accessoires conformément aux dispositions de l’article L. 5212-1 du code de la santé publique. »
Article 2
Le titre III du livre II de la cinquième partie du code de la santé publique est complété par un chapitre III ainsi rédigé : « CHAPITRE III « DÉFIBRILLATEURS AUTOMATISÉS EXTERNES
« Art. L. 5233-1. – Il est créé une base de données nationale relative aux lieux d’implantation et à l’accessibilité des défibrillateurs automatisés externes sur l’ensemble du territoire, constituée au moyen des informations fournies par les exploitants de ces appareils à un organisme désigné par décret pour la gestion, l’exploitation et la mise à disposition de ces données. Un arrêté du ministre chargé de la santé fixe les informations devant être fournies par les exploitants ainsi que les modalités de leur transmission. » La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.
Le Projet Défidéo a été initié en 2007 à la suite du décret autorisant chacun à utiliser un défibrillateur automatique externe (DAE) ou semi automatique (DSA). Il est porté depuis 2008 par le Pays de la Déodatie. La première tranche a vu l’installation des 30 premiers DAE (Défibrillateurs Automatisés Externes) en 2010.
Le mardi 3 juillet, à l’Espace François Mitterrand, a eu lieu la cérémonie de remise par Guy Drocchi, président du Pays de la Déodatie de 9 nouveaux appareils. Cette cinquième tranche du projet Défidéo porte à 90 le nombre de DAE installés par le Pays de la Déodatie.
Les communes concernées sont Anould, Ban-sur-Meurthe-Cléfcy (2 DAE), Coinches, Etival Clairefontaine, Lusse, Raon l’Etape, Saint-Léonard et Senones.
Annie Thirion, présidente du Club Cœur et Santé, Jean-Louis Bourdon, cardiologue, Guy Drocchi, président du pays de la Déodatie et Robert Wilthien, président de la Mutuelle de la Police Nationale
Dans son introduction, Guy Drocchi a rappelé l’historique du projet et a remercié tous les partenaires (Pays, Cœur et Santé, Centre hospitalier de saint-Dié, Mutuelle de la Police Nationale, Sapeur Pompiers, Fédération Française de Sauvetage et Secourisme, Croix Rouge et Protection Civile ainsi qu’Isabelle Georges qui coordonne Défidéo au niveau du Pays.
Robert Wilthien remet à Guy Drocchi le chèque le MPN
Il a ensuite donné la parole à Robert Wilthien, Président de la Mutuelle de la Police Nationale. Ce dernier, après avoir rappelé les valeurs de son organisme, a remis au Pays de la Déodatie un chèque de 20 000 €, permettant de réduire le coût d’acquisition du matériel par les communes.
Jean-Louis Bourdon, cardiologue, a ensuite rappelé la nécessité de la signalisation des DAE, de leur maintenance (rappelant que 30 à 40 % des DAE actuellement installés n’auraient pas un bon fonctionnement) et la place indispensable de la formation.
Annie Thirion, présidente du Club Cœur et Santé, a rappelé dans quelle conditions le projet Défidéo avait été lancé.
Démonstration de la prise en charge d’un arrêt cardiaque par la Fédération Française de Sauvetage et Secourisme
…. de la Fédération Française de Sauvetage et Secourisme a ensuite fait une démonstration de l’utilisation d’un DAE.
Nathalie Vinot, ingénieur biomédical au Centre Hospitalier a présenté le « Kit Défidéo » avec le DAE, le boitier de protection chauffant, le panneau explicatif, la procédure d’installation du matériel ainsi que les modalités de surveillance.
Présentation du « Kit Défidéo » par Nathalie Vinot, ingénieur biomédical au Centre Hospitalier de Saint-Dié
La dernière séance de la gymnastique a eu lieu ce lundi 2 juillet au Palais Omnisports Joseph Claudel. Elle a réuni une petite trentaine de participants.
L’encadrement était assuré par Francette Lamaze et
La reprise de cette activité aura lieu le lundi 10 septembre prochain.
Les autres activités du club vont se prolonger dans les jours qui viennent avec :
le lancement de l’année des 40 ans ce jeudi à 17 h 30 sur la pelouse du parc Jean Mansuy,
le repas de fin d’année le même jour à 19 h à Taintrux,
une formation sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque, samedi 8 juillet à Celles sur Plaine,
la dernière marche dimanche 8 juillet (reprise prévue le dimanche 2 septembre),
la dernière marche nordique lundi 9 juillet (reprise prévue le lundi 3 septembre).
Les cyclistes du club quant à eux se retrouvent tout l’été chaque jeudi matin, avec deux sorties de la journée prévues les 12 et 26 juillet (à La Croix aux Mines et à la Hallière à Celles sur Plaine). Lors de ces journées (avec pique-nique sorti du sac), il y aura une partie « touristique » ouverte aux autres membres du club qui rejoindront le groupe en voiture (voir détails dans la rubrique « Evénements » ci-contre).
Le 2 août, lors de la sortie à Senones, le groupe sera reçu par Madame Sophie Voirin, directrice des hôpitaux de Senones et Raon-l’Etape, qui nous présentera le futur hôpital de Moyenmoutier.
Pour ces 3 visites, il est nécessaire de s’inscrire en répondant aux courriels reçus récemment ou en utilisant le formulaire de contact ci dessous.
Bonne nouvelle pour tous les gourmands… Manger un ou deux morceaux de chocolat noir quotidiennement est bon pour le cœur. Mais c’est uniquement grâce à la poudre de cacao, très riche en flavonoïdes (pigments antioxydants qu’on retrouve aussi dans le vin rouge ou la tomate).
Ces derniers diminuent la formation de « mauvais » cholestérol et de caillots qui bouchent les artères. Ils évitent ainsi l’augmentation de la pression artérielle.
Alors attention à ne pas confondre cacao… et chocolat !
Dans le chocolat, il y a bien de la poudre de cacao mais aussi du beurre de cacao (bien plus gras) et du sucre en quantité non négligeable.
Le chocolat noir contient au moins 30 % de poudre de cacao, le chocolat au lait environ 20 % et le blanc pas du tout. « Il est préférable de se faire plaisir avec un ou deux carrés de chocolat noir par jour (soit 10 à 20 g) » prévient le Docteur François Paillard, cardiologue et Vice-Président de la Fédération Française de Cardiologie.
Le chocolat noir : des effets positifs sur le système cardio-vasculaire
Le chocolat noir diminue la pression artériellle
Le cacao est l’un des aliments les plus riches en flavonols (les antioxydants les plus efficaces des flavonoïdes) qui apportent un effet favorable sur la pression artérielle. Ils exercent des effets bénéfiques sur le cœur (effet anti-inflammatoire, amélioration de la sensibilité à l’insuline, diminution de l’agrégation plaquettaire).
Les flavonols du cacao améliorent la vasomotricité (élasticité des vaisseaux sanguins) en se fixant sur les cellules qui recouvrent les vaisseaux, ce qui déclenche la synthèse d’oxyde nitrique ayant pour propriété d’entrainer la relaxation des cellules et ainsi diminuer la pression qui se trouve à l’intérieur des artères. Les études cliniques chez l’homme ont effectivement montré un effet significatif bien que modeste sur les chiffres de pression artérielle systolique (cœur au repos) et diastolique (cœur contracté). « A condition bien sûr, de respecter certaines quantités, soit 50 mg de flavonols de cacao par jour », rappelle le Dr Paillard.
Le chocolat noir n’augmente pas le cholestérol !
Le cacao est riche en lipides (42 % pour le chocolat noir) mais le principal acide gras du cacao est l’acide stéarique (acide gras saturé) qui n’est pas considéré comme hypocholestérolémiant au contraire des autres saturés. Le chocolat noir riche en cacao peut protéger l’organisme grâce aux flavonols qui permettent de diminuer la concentration de mauvais cholestérol et ainsi éviter de boucher les artères. La vitamine B3 contenue dans le chocolat noir permet également de réduire l’encrassement des artères.
Le chocolat noir pour lutter contre le stress et les baisses d’énergie !
Le chocolat a un effet anti-fatigue et anti-déprime car le cacao qu’il contient est riche en magnésium (100 g de chocolat contient 112 mg de magnésium). De nombreuses études affirment que le magnésium est efficace contre les effets négatifs du stress, il participe aussi à la diminution du risque d’apparition du diabète et réduit donc le risque d’un infarctus du myocarde. Un manque de magnésium entraîne une baisse d’énergie, une sensation d’épuisement, de fatigue chronique et de fatigabilité à l’effort.
Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)
Le Nutriscore : un outil pour y voir clair dans le choix de nos aliments
Pour rendre plus lisible et compréhensible l’étiquetage nutritionnel, un logo peut désormais être apposé sur les emballages. Conçu dans le cadre du Programme National Nutrition Santé, le Nutri-Score fera ainsi progressivement son apparition dans les rayons. Explications.
Obligatoire sur tous les aliments préemballés, le tableau des valeurs nutritionnelles est bien souvent difficile à décrypter pour les consommateurs. Valeur énergétique des produits, teneurs en graisses, acides gras saturés, glucides, sucres, protéines et sel pour 100 g ou 100 ml de produit : les informations y sont nombreuses. Pour en faciliter la compréhension, le règlement européen autorise l’apposition d’une information nutritionnelle complémentaire sur les emballages.
Dans le cadre de la loi de Santé de 2016, le gouvernement français a recommandé la mise en place d’une information nutritionnelle claire, visible, et facile à comprendre pour tous. L’objectif : améliorer l’information nutritionnelle figurant sur les produits et ainsi aider les consommateurs à acheter des aliments de meilleure qualité nutritionnelle.
Quelle forme prend cette information nutritionnelle ?
C’est le Nutri-Score, un logo à 5 couleurs apposé sur la face avant des emballages, qui a été retenu pour présenter cette information.
Le Nutri-Score, grâce à une lettre et à une couleur, informe les consommateurs sur la qualité nutritionnelle d’un produit. Chaque produit est ainsi positionné sur une échelle à 5 niveaux allant :
du produit le plus favorable sur le plan nutritionnel (classé A)
au produit le moins favorable sur le plan nutritionnel (classé E)
La catégorie à laquelle appartient l’aliment est mise en exergue sur le logo par une lettre plus grande.
Les 5 lettres du Nutriscore
Comment est calculé le score d’un produit ?
Pour classer chaque produit, des équipes de recherches internationales ont mis au point un score qui prend en compte, pour 100 grammes de produit, la teneur :
en nutriments et aliments à favoriser : fibres, protéines, fruits et légumes
en nutriments à limiter : énergie, acides gras saturés, sucres, sel
Après calcul, le score obtenu par un produit permet de lui attribuer une lettre et une couleur.
Pour tenir compte des spécificités de certaines familles d’aliments telles que les matières grasses ajoutées (beurre, huile), les fromages ou encore les boissons, la méthode de calcul du score a été adaptée.
Quels sont les produits concernés par le logo ?
À quelques exceptions près (herbes aromatiques, thés, cafés, levures, etc.), tous les produits transformés et les boissons sont concernés par le Nutri-Score. Les produits non transformés comme les fruits et légumes frais ou le poisson frais ne sont pas concernés, de même que les boissons alcoolisées.
Toutefois, l’application du Nutri-Score est facultative, elle repose sur le volontariat des entreprises de l’agroalimentaire et des distributeurs.
5 portions de fruits et légumes recommandées chaque jour
Comment le Nutri-Score vous aide-t-il à choisir les produits que vous achetez ?
Complémentaire des repères du PNNS qui recommandent, par exemple, de consommer au moins 5 fruits et légumes par jour ou de limiter la consommation de produits sucrés, le Nutri-Score peut vous aider lorsque vous faites vos courses à :
choisir entre plusieurs produits d’un même rayon : les céréales du petit-déjeuner, par exemple, peuvent avoir un score compris entre A et E. En un coup d’œil, vous pourrez choisir, parmi vos céréales préférées, celles qui ont la meilleure qualité nutritionnelle.
comparer la qualité nutritionnelle pour un même produit de différentes marques : les lasagnes à la bolognaise vendues en grande distribution, par exemple, peuvent être classées en A, B, C ou même D selon les marques.
Quand ce logo sera-t-il mis en place ?
Le Nutri-Score devrait apparaître progressivement au cours des 6 prochains mois sur les emballages des produits des marques qui se sont engagées à l’utiliser afin de donner une information nutritionnelle facilement compréhensible, et sur les sites e-commerce des distributeurs engagés.
33 industriels déjà engagés
Depuis l’officialisation du Nutri-Score par le gouvernement, 33 industriels et distributeurs de l’alimentation se sont d’ores et déjà engagés à apposer ce logo sur leurs produits.
des grands distributeurs tels que Leclerc, Auchan, Intermarché et Casino vont apposer le Nutri-Score sur les produits de leurs marques.
des industriels de l’agro-alimentaire tels que Danone, Bonduelle, McCain et Fleury Michon se sont également engagés.
Choisir des produits de meilleure qualité nutritionnelle coûte-il plus cher ?
Pas forcément. Une étude basée sur un supermarché expérimental en ligne a mis en évidence que, si le Nutri-Score permet au consommateur d’améliorer la qualité nutritionnelle de son panier d’achat, il n’augmente en rien son prix moyen.
Cet article est extrait du site du Programme National Nutrition Santé sur lequel vous trouverez une foule d’informations : http://www.mangerbouger.fr
Note :
Si des sociétés (voir liste ci-dessus) se sont engagées en faveur du Nutriscore, sa mise en place fait l’objet d’un lobbying intense auprès des parlementaires de la part des grands groupes agroalimentaires. Ces multinationales veulent mettre en place un autre indice, le Nutricouleur qui fait référence aux apports quotidiens des différents composants du produit ce qui, comme l’indique l’association UFC-Que choisir, va à l’encontre « de l’intérêt des consommateurs en les empêchant de comparer les produits« . En effet, le Nutricouleur, contrairement au Nutricore, ne renseigne pas sur la valeur nutritionnelle du produit.
Exemple de Nutricouleur, préféré par le lobby agro-alimentaire