Avec 8 millions de tonnes écoulées chaque année, le café s’impose comme l’une des boissons les plus consommées dans le monde. Régulièrement adoubé par la communauté scientifique pour ses vertus santé, le café reste pourtant un produit de consommation assez controversé. Est-il bon ou néfaste pour la santé ? A quelle dose ? Voici quelques éléments de réponse…
Un rôle de stimulant
C’est bien connu, le café est un stimulant : il contient de la caféine qui agit sur les neurotransmetteurs du système nerveux central. Il permet d’augmenter l’attention, la vigilance, la concentration et aide à lutter contre la somnolence et l’endormissement.De nombreuses études ont d’ailleurs démontré qu’une consommation modérée de caféine (de 1 à 8 tasses par jour) améliorait certaines fonctions cognitives comme l’apprentissage ou la mémoire.
Des effets modestes sur certaines maladies
Une étude a démontré que la capacité antioxydante du sang augmentait significativement à la suite de l’ingestion d’une seule tasse de café. C’est probablement la raison pour laquelle le café aurait un effet préventif sur certaines maladies. Il contient de nombreux composés phénoliques, dont certaines substances volatiles produites pendant la torréfaction. C’est ainsi que la plupart des études montrent que la consommation de café est associée à une diminution du risque de souffrir de la maladie de Parkinson (38 % de risque en moins pour quatre à neuf tasses de café par jour). Les antioxydants du café fournirait une protection contre le stress oxydatif, un des mécanismes impliqués dans la maladie.
Et ce n’est pas tout : la consommation régulière de café préviendrait aussi :
l’incidence de la goutte, la forme d’arthrite inflammatoire la plus répandue,
les maladies du foie (surtout la cirrhose).
2017, une étude démontre les bienfaits du café
Les chercheurs de l’hôpital de Navarra à Pampelune en Espagne ont menés une étude sur 19 896 participants âgés en moyenne de 37,7 ans. Ils ont été suivis pendant 10 ans. Au cours de l’étude, 337 participants sont décédés. Les chercheurs ont constaté que ceux qui avaient consommé au moins quatre tasses de café par jour ont eu un risque de mortalité moins élevé de 64% par rapport au groupe des non-buveurs.
« Nos résultats suggèrent que boire quatre tasses de café chaque jour peut faire partie d’une alimentation saine chez les personnes en bonne santé » précise le docteur Adela Navarro, cardiologue à l’hôpital de Navarre et auteure de l’étude.
Avec deux tasses par jour, le bénéfice était moindre puisque la réduction de mortalité était de 30 % mais surtout, elle ne concernait que ceux qui avaient plus de 44 ans.
Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)
L’ÉTÉ EST LÀ
PROFITEZ-EN POUR VOUS ÉPANOUIR SEXUELLEMENT, C’EST BON POUR LE CŒUR !
À l’entrée de l’été, la Fédération Française de Cardiologie fait le point sur les effets bénéfiques de l’activité sexuelle sur le cœur. Elle rappelle également que les pannes sexuelles sont de vrais signes d’alerte d’accident cardio-vasculaire, à prendre très au sérieux.
L’activité sexuelle est benefique pour le coeur
Selon l’organisation Mondiale de la Santé, l’activité sexuelle participe à la qualité de vie, car elle est bénéfique à la fois pour la santé mentale et physique. Et contrairement aux idées reçues, son effet est vraiment positif sur la santé cardio-vasculaire.
Tout d’abord, l’accident cardiaque lors d’un rapport sexuel est rare. La plus vaste étude sur le sujet rapporte que 0,016% des décès par arrêt cardiaque seraient liés à un rapport sexuel pour les femmes contre 0,19% pour les hommes,.
En outre, comme nous le rappelle le Pr François Carré, cardiologue au CHU de Rennes et ambassadeur de la FFC, « les bénéfices d’une activité sexuelle régulière pour le cœur sont multiples : un rapport sexuel représente un effort physique modéré1 comparable à la montée de 20 marches à bonne allure. Comme toute activité physique, il contribue à muscler le myocarde, c’est-à-dire le muscle cardiaque, ce qui permet d’éliminer les toxines de l’organisme. » Le rapport sexuel a des vertus anti-stress et anti-déprime grâce à la libération d’une multitude d’hormones (sérotonine, dopamine et endorphine) durant l’orgasme.
Le Pr Claire Mounier-Vehier, cardiologue au CHU de Lille et présidente de la Fédération Française de Cardiologie nous rappelle que : « l’activité sexuelle est un élément important de la qualité de vie, y compris chez le (ou la) patient(e) cardiaque ou vasculaire et sa (ou son) partenaire ! Le maintien ou la reprise de la vie sexuelle après un accident cardiaque est important pour le couple, agissant aussi bien sur le physique que le moral. Il est essentiel de s’y intéresser afin d’en discuter avec les patients et d’éviter les blocages. »
Attention aux pannes sexuelles, signes d’alerte d’accident cardio-vasculaire
« Que l’on soit cardiaque ou non, les troubles sexuels ne doivent pas être pris à la légère, insiste le Pr Claire Mounier-Vehier. D’une part parce qu’ils peuvent bénéficier de traitements efficaces, y compris si l’on souffre d’une maladie cardio-vasculaire, mais aussi parce que ces dysfonctionnements se révèlent fréquemment être le premier signe discret d’une maladie cardio-vasculaire latente, qu’il faut impérativement dépister et prendre en charge. »
CHEZ L’HOMME
En France, environ 30 à 40 % des hommes souffrent de dysfonction érectile (DE) avec un risque multiplié par 2 à 4, entre 40 et 70 ans. Or l’apparition d’une DE peut être considérée par les spécialistes comme un signal d’alerte et un marqueur silencieux d’une maladie cardio-vasculaire, notamment athéromateuse. En effet, les artère du pénis et celles du cœur ont un fonctionnement identique. L’érection est un mécanisme vasculaire mettant en jeu la vasodilatation, qui en cas de trouble se fait mal, pouvant signaler une anomalie vasculaire. Dans les faits, il a été démontré que la perte d’érection précède fréquemment de 3 à 5 ans la survenue d’un accident cardio-vasculaire aigu. Par ailleurs, l’apparition d’un dysfonctionnement érectile augmenterait de 25 % les risques pour un homme de développer une maladie cardio-vasculaire. Or à ce jour, plus de 30 % des patients ayant une DE ne prennent pas ce signe au sérieux et ignorent qu’il peut être un signe avant-coureur d’une maladie cardio-vasculaire.
Il est donc capital pour les hommes de ne pas ignorer ce phénomène et d’en parler à leur médecin, qui pourra effectuer un bilan complet et proposer des solutions adaptées.
CHEZ LA FEMME
Peu d’études ont été réalisées chez les femmes, mais les troubles sexuels féminins augmentent avec l’âge, concernant bon nombre de femmes, en particulier à la ménopause. Ils peuvent apparaître sous différentes formes : baisse ou absence de désir, troubles de l’excitation ou de l’orgasme, insuffisance érectile clitoridienne, douleur et sécheresse vaginales. Il n’y a pas de corrélation avérée entre l’apparition de ces troubles et un risque cardio-vasculaire spécifique. Cependant, la période de la ménopause est une étape clé de la vie d’une femme durant laquelle la protection hormonale disparaît et les risques cardio-vasculaires augmentent. Un dépistage préventif cardio-vasculaire est donc fortement recommandé dès l’apparition des premiers signes de ménopause.
Comment avoir une vie sexuelle épanouie après un accident cardio-vasculaire ?
Après un accident cardio-vasculaire, nombreux sont les patients qui redoutent la reprise d’une activité sexuelle. Plusieurs facteurs entrent en jeu : légère dépression, fatigue, la prise de certains médicaments qui ont une incidence sur la fonction sexuelle, la peur d’une rechute ou d’être jugé par l’autre, maternage par le conjoint, etc.
Pourtant, le fait de renouer avec une vie sexuelle épanouie participe à la bonne réadaptation des patients et leur retour à une vie normale.
La Fédération Française de Cardiologie donne quelques conseils. La communication est importante pour reprendre, dès que possible une vie sexuelle. Un témoignage de tendresse par des petits gestes simples au quotidien (se tenir la main, s’embrasser, enlacer son partenaire…), et l’attention portée à l’autre sont essentiels pour aider le couple. Il est également important de suivre une réadaptation cardio-vasculaire, qui favorise, entre autres, le retour à une vie sexuelle après un accident cardio-vasculaire. Par ailleurs, si le couple continue d’être en souffrance, il peut être accompagné par un psychologue ou un sexologue.
En résumé, quelques idées reçues
« Les problèmes érectiles sont liés à l’âge »FAUX ! Plusieurs causes peuvent expliquer un problème d’érection quel que soit l’âge : l’apnée du sommeil, certains médicaments, le diabète, les accidents cardio-vasculaires, les facteurs de risque cardio-vasculaire.
« Ça ne marche plus, pas grave ça va revenir tout seul »FAUX ! Il faut prendre les troubles d’érection au sérieux car ils peuvent avoir des conséquences sur la vie de couple et le mental. Ils peuvent en outre être le signe annonciateur d’un problème cardio-vasculaire aigu latent. Il faut en parler à son médecin.
« Après un arrêt cardiaque, il est déconseillé de faire l’amour »FAUX ! Les personnes ayant eu un problème cardio-vasculaire n’ont pas plus de risque d’avoir un second accident durant l’activité sexuelle qu’une personne n’en ayant jamais eu. La reprise d’une activité sexuelle après un accident cardiaque est à discuter avec un médecin.
« Je dois faire attention lors de mes rapports si j’ai un pacemaker » FAUX ! Il n’y a aucune contre-indication particulière. On peut reprendre un activité sexuelle régulière une semaine après l’implantation d’un pacemaker ou d’un défibrillateur.
L’exercice 2018-2019 de la Fédération Française de Cardiologie a pris fin le 30 juin dernier et les premiers éléments sur cette année viennent de nous être communiqués.
En voici les points marquants :
– Un budget fédéral en hausse, grâce à la générosité des donateurs (+ 6,38% pour l’exercice 2018-2019), permettant de donner à la FFC les moyens nécessaires au déploiement de ses actions :
prévention des maladies cardiovasculaires,
aide à la réadaptation des cardiaques,
lutte contre l’arrêt cardiaque,
aide à la rechercher en cardiologie ;
– Un maillage territorial en essor, avec
la création d’une nouvelle Association régionale aux Antilles,
l’ouverture de nouveaux Clubs Cœur et Santé dont celui de Longwy pour la Lorraine (240 à ce jour)
et près de 17 000 adhérents dans ces structures locales (plus de 2200 pour l’Association de Cardiologie de Lorraine et 157 pour le Club Cœur et Santé de Saint-Dié) ;
– La création d’un service consacré exclusivement à la recherche, avec l’embauche d’une responsable recherche ;
Le grand cœur formé par près de 350 enfants et adultes lors du Parcours du Cœur Scolaire 2018 dans le Parc Jean Mansuy- Une croissance forte des Parcours du Cœur partout en France,
tant pour les scolaires (+75%, 2 600 établissements scolaires),
les villes (950 villes)
que les entreprises (une centaine environ)
avec 600 000 participants au total (près de 1000 personnes, enfants et adultes, pour Saint-Dié) ;
– La diffusion accrue de nos campagnes nationales et de tous nos supports de prévention ;
– La signature de plusieurs partenariats associatifs, économiques et institutionnels.
Pour cette première sortie de la journée le groupe des cyclos du club Cœur et Santé avait comme objectif l’église de la Croix-aux-Mines avec la « petite » côte qui y conduit et que certains ont gravi en partie à pied.
Arrivés à destination le groupe a été rejoint par 8 autres membres du club venus en voiture et après cette première partie « sportive », et avant le retour à Saint-Dié, le programme comportait deux éléments culturels.
Mme Marie-Claude Perrin présidente de l’ORGOCAM (Photo : Jean-Claude Wolff)
Première étape culturelle : l’église Saint-Nicolas où les participants ont été accueillis par Mme Marie-Claude Perrin, présidente et quatre bénévoles de l’association ORGOCAM (Organisation pour la Renommée du Grand Orgue de la Croix-Aux-Mines).
Les visiteurs écoutent attentivement les explications de Mme Marie-Claude Perrin (Photo : Jean-Claude Wolff)
Les visiteurs ont ensuite suivi avec attention les explications de la présidente sur l’histoire de l’église construite dès 1352. Seule la tour date de cette époque, puisque l’édifice a été reconstruit en 1784. Ce dernier renferme une trentaine d’œuvres classées aux Monuments Historiques dont des tableaux, des sculptures, le maître autel. Les vitraux, ont pour certains été créés à partir des dessins sur le travail dans la mine Saint-Nicolas de la Croix aux Mines, réalisés en 1529 par le peintre déodatien Heinrich Gross.
L’orgue historique de la Croix-aux-Mines (Photo : ORGOCAM)
Elle aussi expliqué l’histoire de l’orgue historique de sa création par Augustin Chaxel en 1822-1824 à sa restauration en 1993 par Laurent Plet, facteur d’orgue à Troyes.
Un concert a ensuite été donné par Antonin Bourdon à qui l’organiste titulaire, M. Claude Perrin, avait « confié les clés ».
Pique-nique à proximité du Musée de la mine.
A 14 heures, après le pique-nique, les participants se sont rendus au Musée de la mine où ils ont reçu des explications sur l’histoire minière millénaire de la Croix aux-Mines (avec des objets remontant à l’époque romaine).
Ils ont pu aussi admirer des reproductions des dessins sur le travail dans la mine réalisés en 1529 par le déodatien Heinrich Gross. Des illustrations uniques sur le travail des mineurs et de tous les professionnels qui « gravitaient » autour de la mine au 16ème siècle.
Les participants suivent les explications de M. Gérard Mangel, président de l’ASMAC.
Ensuite, par petits groupes, ils se sont rendus à la « salle des pendus » afin de s’y équiper, avant d’aller visiter sous la conduite d’un guide de l’ASMAC les 120 m aménagés d’une des nombreuses galeries de la mine Saint-Joseph.
Dans la salle des pendus avant la visite d’une galerie de la mine (Photo : Antonin Bourdon)
De nombreux aliments sont pleins de vertus pour l’organisme et contribuent à garder la forme. La plupart d’entre eux concentrent, en plus ou moins grosse quantité, des fibres qui jouent un rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires
Les fibres, qu’est ce que c’est ?
On retrouve surtout les fibres dans les légumes, les légumineuses, les fruits et les céréales complètes.
On distingue 2 sortes de fibres :
Les fibres insolubles augmentent la taille des selles et facilitent le transit intestinal.
Les fibres solubles sont les plus bénéfiques dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. Elles contribuent à la diminution du taux de cholestérol et de sucre en ralentissant leur absorption et préviennent aussi le diabète de type 2.
Pour profiter de leurs bienfaits, on préconise une consommation journalière de fibres solubles et insolubles, allant de 25 grammes à 30 grammes
Mangez des fibres !
Le son d’avoine
Largement composé en fibres solubles, cet ingrédient est très utile pour préserver la santé du corps. Il contribue à réguler le taux de cholestérol et de glycémie. Grâce à la faiblesse de son index glycémique, le son d’avoine est conseillé pour les personnes atteintes du diabète de type 2 en association avec un régime alimentaire adapté.
Le quinoa
Le Programme national de nutrition santé (PNNS) recommande la consommation de produits céréaliers car leur richesse en fibres solubles réduit les risques cardio-vasculaires. Par exemple, le quinoa favorise la digestion et contient presque autant de fibres alimentaires que le pain de blé entier pour une même quantité donné.
L’artichaut
La quantité de fibres alimentaires contenue dans l’artichaut est très élevée. Cet aliment a la particularité de contenir des fibres insolubles et solubles, avec une teneur plus importante en fibres solubles. De plus, sa composition riche en antioxydants protège les membranes cellulaires du stress oxydatif.
La pomme de terre
Ce légume-féculent contient une source bénéfique de flavonoïdes et de vitamine C. Sa composition en fibres alimentaires va jouer un rôle essentiel dans la prévention des maladies cardio-vasculaires mais aussi dans l’amélioration du transit intestinal. Il est préférable de la consommer avec un mode de cuisson bénéfique, à la vapeur ou à l’eau car les pommes de terre frites représentent une importante de source de graisses.
Les framboises
Ces fruits préviennent l’oxydation du mauvais cholestérol, bénéfique pour se protéger des maladies cardio-vasculaires. De plus leur forte teneur en fibres alimentaires prévient aussi les troubles de la constipation.
Attention : consommez des fibres progressivement
Une consommation soudaine et excessive des fibres peut perturber le fonctionnement normal de l’organisme, en générant des effets indésirables comme les ballonnements, la constipation… Leur administration doit se faire petit à petit, surtout pour les personnes qui n’ont pas l’habitude d’en consommer.
Les fibres ne suffisent pas à elles seules, à maintenir une bonne santé. Il est important de privilégier une bonne hygiène de vie, en optant pour une alimentation équilibrée, riche et variée en légumes, en limitant ou en évitant la consommation de tabac et d’alcool et en pratiquant une activité physique régulière.
Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)