Le tabagisme est un facteur de risque pour de nombreuses maladies cardiovasculaires et des voies respiratoires (gorge et poumons). Il est également nocif pour les enfants et cela dès la vie intra-utérine.
Pour la deuxième année, l’opération « Mois sans tabac » propose aux fumeurs un programme d’assistance au sevrage qui s’échelonne sur tout le mois de novembre.
Et il n’y a pas de « petit » tabagisme. A titre d’exemple, fumer 4 cigarettes par jour multiplie par 3 le risque de faire un infarctus.
La Journée mondiale de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est l’occasion pour le Club Cœur et Santé d’évoquer les signes d’alerte de cette pathologie qui touche chaque année en France plus de 130 000 personnes. Soit une toutes les 4 minutes.
C’est la première cause de handicap et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer (30 % des démences).
Elle touche chaque année 4 à 6 personnes pour 1 000 à un âge moyen de 71 ans pour les hommes et de 76 ans chez les femmes.
Mais 25 % des victimes ont moins de 65 ans.
Dans la grande majorité des cas, la maladie est liée à l’obstruction d’une artère cérébrale par un caillot originaire du cœur (en général à l’occasion d’une arythmie cardiaque auriculaire) ou d’une plaque d’athérome carotidienne.
Le pronostic peut être amélioré et les séquelles diminuées ou nulles si l’accident est pris en charge très précocement (chaque minute compte).
Comment reconnaître un AVC ?
Pour ce faire, il importe d’en connaître le signes d’alerte et à d’appeler aussitôt le 15 pour une prise en charge optimale.
En français, l’acronyme pour retenir les principaux signes est : VITE
Visage déformé ou engourdi,
Inertie, faiblesse ou engourdissement d’un membre ou d’un côté du corps,
Trouble de la parole,
Eviter le pire, en urgence appeler le 15.
Mais un AVC peut aussi se manifester par les signes suivants :
Faiblesse : perte soudaine de force ou engourdissement soudain au visage, à un bras ou à une jambe, même temporaire,
Difficulté soudaine de compréhension ou confusion soudaine, même temporaire,
Trouble de la vision: problème de vision soudain, même temporaire,
Mal de tête soudain, intense et inhabituel,
Étourdissement : perte soudaine de l’équilibre, en particulier si elle s’accompagne d’un des autres signes
Que faire ? Appeler immédiatement le 15.
Si vous êtes témoin d’un de ces signes, réagissez vite.
Appelez immédiatement le SAMU, faites le 15 même si les signes disparaissent et suivez les conseils du médecin.
Mieux vaut appeler à tort que trop tard.
Que faire en attendant le SAMU ?
Allongez la personne avec un oreiller sous la tête,
Notez l’heure du début des signes, ou le moment auquel la personne a été vue pour la dernière fois sans signe,
Regroupez ordonnances et résultats prises de sang,
Ne faites pas boire ni manger,
Ne donnez aucun médicament
Ne faites aucune injection même si c’est le traitement habituel.
Un temps magnifique, une météo d’automne très agréable et très ensoleillée pour les 35 marcheurs au départ de cette sortie à proximité du Col de Saâles aux fins de découvrir quelques- unes des éoliennes du plateau de Belfays et quelques autres particularités au Col des Broques.
Les participants à la marche sans trop de difficultés ont parcouru 6 km sous la conduite de Denise Dombrat et Michel Antoine a encadré le groupe du circuit de 9 km.
Un temps estival en cette mi-octobre
Après une alternance de sous-bois magnifiques et de passages à découvert, les deux groupes se sont rejoints à l’aire de pique-nique de Belfays pour ensemble poursuivre jusqu’au Col des Broques où une des 10 éoliennes du site de Belfays y est implantée.
Cohabitation nature et nouvelle technologie
On paraît bien petit au pied de l’éolienne !!
Non loin de là, moins impressionnant mais plus historique, nous arrivons aux quatre bornes. A cet endroit une borne haute et trois plus petites placées en 1755, marquent la frontière entre trois états de l’ancien régime, le comté de Salm, le duché de Lorraine et le royaume de France.
Les armoiries qui se trouvaient sur les bornes ont été usées par le temps.
Un peu plus loin, dans une petite clairière, nous découvrons le Brise-vent.
L’agencement orthogonal des lattes de bois de mélèze qui composent cette structure s’inspire de celle des panneaux d’un paravent. Par un effet d’optique (effet d’anamorphose), cette œuvre artistique, d’Ilana Isehayek (2004), en souvenir du cyclone Lothar de 1999 qui a balayé une partie de la forêt vosgienne, nous indique successivement les quatre points cardinaux suivant l’angle où on la regarde.
Pour le retour, nous avons emprunté le sentier de l’ancienne frontière franco-allemande. De nombreuses bornes frontières y sont encore présentes. Chemin faisant, nous passons au pied de deux autres éoliennes avant de rejoindre notre point de départ.
Ainsi s’achève cette marche découverte, digne d’intérêt, aux dires des participants par un bel après-midi d’automne exceptionnel.
Chaque jour en France, plus de 50 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque, soit plus d’une centaine par jour.
Faute d’une prise en charge immédiate par les premiers témoins, la majorité de ces personnes va décéder.
Il suffit de lire la presse locale, qui n’est pas exhaustive, pour constater que dans les Vosges un tel éventement est fréquents et les statistiques font état de plus de cent victimes rien que sur le territoire du Pays de la Déodatie.
Pour tant, l’arrêt cardiaque n’est pas une fatalité, ni une « belle mort » comme on l’entend encore trop souvent et un grand nombre de victimes pourraient être sauvées si chacun était formé aux gestes qui sauvent et si toutes les communes étaient équipées de DAE (Défibrillateurs Automatisés Externes) en nombre suffisant et accessibles au public 24 heures sur 24.
Concernant les DAE, le projet DÉFIDÉO, initié il y a 10 ans par le Club Cœur et Santé de Saint-Dié et porté par par le Pays de la Déodatie a permis d’installer plus de 80 DAE dans la moitié des communes du territoire. C’est beaucoup, mais encore insuffisant pour permettre à chacun d’être à quelques minutes d’un tel équipement.
Et en matière d’arrêt cardiaque l’intervention précoce des premiers témoins est primordiale, car les secours médicalisés ou les pompiers vont mettre en moyenne 12 minutes pour arriver sur lieux de l’arrêt cardiaque. Or chaque seconde compte. Et chaque minute perdue, c’est 10% de survie en moins.
Le Club Cœur et Santé de Saint-Dié organise une formation sur le gestes qui sauvent le jeudi 23 novembre prochain à 19 h à l’Espace François Mitterrand .
La formation portera sur l’évaluation de l’état d’une personne victime d’un malaise, l’appel des secours, le massage cardiaque et l’utilisation d’un DAE (Défibrillateur Automatique Externe)
Cette formation ouverte à tous, même aux enfants, est gratuite. Pour des raisons d’organisation, l’inscription est obligatoire avant le 22 novembre 20 heures.
Pour vous inscrire, utilisez le formulaire de contact ci dessous :
C’est une vingtaine de participants qui, à 14 h ont, de Saint-Dié, pris le départ en bus pour la visite du Château de Fléville, avant d’assister à l’Assemblée Générale de l’Association de Cardiologie de Lorraine, à la Faculté de Médecine de Vandœuvre-les-Nancy, programmée ce même jour à 18 h.
L’accueil par Madame la Comtesse Marie Charlotte de Lambel
Après un accueil attentionné, Madame la Comtesse de Lambel , propriétaire des lieux, nous a confiés à l’accompagnatrice qu’elle avait déléguée pour nous faire “voyager“ dans une autre époque dès le hall d’entrée du Château franchi.
Bien à l’écoute de l’historique du château avant la visite
Le château de Fléville, vieux de 7 siècles, décline le Moyen-Âge avec un grand donjon de 1320 et la Renaissance avec un édifice de 1533. Son grand balcon rappelle les châteaux de la Loire.
Depuis 2 siècles, il est habité par la même famille.
A l’intérieur, 17 pièces sont ouvertes au public, Parmi les plus remarquables :
la prestigieuse salle des Blasons des ducs de Lorraine
La salle à manger
Dans la grande salle à manger, est présentée une table dressée avec un service en faïence de Lunéville, « Folies botaniques » d’après des dessins de fleurs, feuilles et oiseaux.
Le salon du 18e siècle
Dans le salon décoré de tapisseries sont présentés d’authentiques plans du 18e et 19e siècles, gravures anciennes, maquette et instruments anciens.
Au fil de la visite, de nombreux trésors se dévoilent tels que des boiseries Renaissance, les appartements royaux dédiés au roi de Pologne, duc de Lorraine Stanislas Leszczynski et une suite de chambres à l’atmosphère évoquant l’intimité des pièces à travers les siècles, sans oublier la chapelle néogothique et en haut du donjon, la Salle de Justice et la Salle du Chevalier.
A l’extérieur, face à l’Orangerie le » jardin paysage » nous offre le charme de sa roseraie avec une variété de roses anciennes, le « jardin du vent », le carré des arbres fruitiers et la ronde des fleurs au gré des saisons.
Que de belles fleurs !!!
A deux pas du jardin, un parc à l’anglaise de 20 ha classé monument historique, entoure le château.
En cette belle fin d’après-midi ensoleillée, il nous invitait, avec ses couleurs automnales, à flâner dans ses allées mais hélas, l’horaire l’obligeant, nous avons, à regret, quitté le charme de ce site magnifique.