CatégoriePour le grand public

La soirée débat “Cœur de Femme”

Photo de l'assistance

Organisée conjointement par les clubs Soroptimist et Cœur et Santé de Saint-Dié à l’occasion de la Journée Internationale des droits de la femme, cette soirée-débat a rassemblé près de 120 personnes à la salle Carbonnar.

Composée en majorité de femmes, l’assemblée comprenait également une vingtaine d’hommes, toutes et tous soucieux de la la santé de leur cœur. Car, comme l’a indiqué dans son introduction Yvette Grandidier, présidente du Club Soroptimist, la santé est un des premiers droits des femmes. Une santé indispensable et nécessaire pour se mobiliser pour les autres droits.

Photo des présidentes des Clubs Soroptimist et Ceor et Santé et les cardiologues

Les présidentes des Clubs Soroptimist et Cœur et Santé et les cardiologues

Annie Thirion a quant à elle rappelé les objectifs et missions de la Fédération Française de Cardiologie (FFC) et les actions du Club Cœur et santé.

La soirée débat a commencé par un quiz sur les maladies cardiovasculaires préparé par les Drs Marie-Françoise Bragard et Jean-Louis Bourdon afin de permettre à chacune et chacun de faire le point sur ses connaissances en la matière : Quiz Coeur de Femme.

Deux vidéos de la FFC ont ensuite servi d’introduction à la soirée débat :

Les cardiologues ont ensuite développé leurs interventions sur

  • les cardiopathies congénitales et leurs conséquences éventuelles sur la vie des femmes qui en sont porteuses : travail, contraception et grossesse,
  • les facteurs de risques cardiovasculaires chez la femmes et en particulier ce qui a changé ces dernières années, conduisant à une augmentation importantes des infarctus chez la femme jeune (multipliée par trois avant 50 ans).
  • la particularité des symptômes de cette maladie chez la femme et la moindre qualité de leur prise en charge,
  • les symptômes, les causes et l’urgence du traitement des accidents vasculaires cérébraux,
  • le syndrome du cœur brisé, en core appelé Tako Tsubo,
  • les recommandations en termes de prévention,
  • sans oublier quelques mots sur l’arrêt cardiaque.

Chacune et chacun a pu ensuite auto-contrôler ses réponses au quiz cardio : Quiz Coeur de Femme-Réponses.

Un débat s’est ensuite instauré entre les participants et les cardiologues, permettant d’aborder des thèmes non évoqués pendant la conférence : l’auto-mesure dans hypertension artérielle, l’arrêt de certains médicaments, les valeurs normale basse de la tension, la maladie de Kawasaki, la coronarographie et l’allergie à l’iode…

La brochure de la FFC “Cœur, artères et femmes” a été remise aux participants.

Première page de la brochure Cœur, artères et femmes

Cette brochure est accessible gratuitement sur le site de la FFC : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/brochure-coeur-arteres-et-femmes.pdf.

La soirée s’est terminée par des échanges autour d’un  buffet préparé par les membres des clubs Soroptimist et Cœur et Santé.

Vous pouvez retrouver ici le diaporama de la soirée : Diaporama Cœur de femme 8 mars 2017.

Vous pouvez contacter le club Cœur et Santé grâce au formulaire de contact de ce site.

Cœur de Femme, mercredi 8 mars

Nous vous rappelons la soirée-débat de mercredi sur Cœur de Femme organisée conjointement avec le Club Soroptimist à 20 heures à la salle Carbonnar.

Les cardiologues aborderons les thèmes suivants :  l’infarctus, l’AVC, mais aussi cardiopathie congénitale et grossesse… sans oublier la prévention de ces maladies.

Pour entrer dans le débat, voici une revue de presse avec deux articles de Vosges Matin :

Affiche de la conférence Cœur de Femme

Activité Physique Adaptée sur ordonnance : décret du 30 décembre 2016

 

Logo de Légifrance

Prévu dans l’article 144 de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 dite de modernisation du système de santé, le décret 2016-1990 encadre la prescription par les médecins au bénéfice des personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD) d’une activité physique adaptée [APA] à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient .

Ce texte vient reconnaître officiellement les effets bénéfiques d’une activé physique régulière afin de réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés  à l’ALD dont la personne est atteinte. On sait en effet que la pratique d’une activité modérée de 3 heures par semaine réduit de 30% le risque de mortalité prématurée.

Cette APA est définie comme la pratique dans un contexte d’activité du quotidien, de loisir, de sport ou d’exercices programmés, des mouvements corporels produits par les muscles squelettiques, basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires.

Il est précisé que les techniques mobilisées relèvent d’activités physiques et sportives et se distinguent des actes de rééducation qui sont réservés aux professionnels de santé, dans le respect de leurs compétences. Cette activité pourra être prescrite à la suite d’un programme de réadaptation.

Photo d'une activité physique

Les professionnels autorisés à encadrer cette APA sont :

  • les masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes et psychomotriciens,
  • les titulaires d’un diplôme universitaire (Master 1 ou 2) d’Activité Physique Adaptée et Santé,
  • d’un brevet d’Etat (BE) ou d’un brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS) au sein d’une association sportive.

Ils devront posséder le PSC1 pour faire face à une urgence et connaître les caractéristiques très générales des principales pathologies chroniques. Ils seront tenus d’informer le médecin prescripteur de l’évolution de cette pratique.

Ce présent décret entrera en vigueur au 1er mars 2017.

La prise en charge financière, en particulier par la sécurité sociale, n’est pas prévue dans le décret.

Voici le texte du décret : Décret 2016-1990 du 30 décembre 2016 sur l’activité physique adaptée.

Pour une reprise sans risque de l’activité physique et sportive

Photo de marche nordique

La nouvelle année est pour de nombreuses personnes l’occasion de prendre de bonnes résolutions, telles qu’arrêter de fumer ou refaire du sport, l’une aidant l’autre et vice versa.

Mais reprendre des activités physiques nécessite quelques précautions.

Et, à partir d’un “certain” âge (35 ans chez un homme et 40 ans chez une femme), un bilan médical, voire cardiologique, est indispensable en particulier après une interruption prolongée.

Ce contrôle médical est à faire plus tôt en cas de facteurs de risque (hérédité cardio-vasculaire, diabète, hypertension artérielle, hypercholestérolémie…) ou de symptôme (douleur dans la poitrine, essoufflement, malaise, palpitations).

Grippe et cœur ne font pas bon ménage

Pour éviter des accidents cardiaques graves, il est également recommandé de ne pratiquer aucune activité physique soutenue dans les 8 jours qui suivent un épisode fébrile (>38,5°C) d’origine virale. Et cette recommandation, encore trop méconnue, concerne tout autant les sportifs de haut niveau que les amateurs.

Comment reconnaître un syndrome grippal ? Il associe une fièvre d’apparition brutale, à deux des quatre signes suivants : toux, mal de gorge ou écoulement nasal, maux de tête et courbatures.

Quel est le risque ? De nombreux virus peuvent entraîner une myocardite, une atteinte du muscle cardiaque qui va entraîner une altération du fonctionnement du cœur (insuffisance cardiaque aiguë), des troubles du rythme, voire une mort subite. Et le mythe de l’activité physique qui “élimine les toxines“, n’est absolument pas démontré scientifiquement, bien au contraire.

Des précautions pour les cardiaques

La saison froide est aussi une période à risque pour les cardiaques : en cas de temps froid ou de fort vent, ils doivent éviter tout effort important. Les activités à risques : courir, pelleter la neige, pousser une voiture qui ne veut pas démarrer…

Les 10 recommandations du Club des cardiologues du sport

D’une manière générale pour que sport rime avec santé, il convient de suivre ces quelques conseils des cardiologues du sport : Les 10 recommandations des cardiologues du sport.

Arrêt cardiaque : la formation tout public du jeudi 24 novembre

Photo des participants

Le public attentif aux explications du cardiologue

Organisée parallèlement à celle des scolaires, cette formation a réuni une quarantaine de personnes de tous âges à l’Espace François Mitterrand le jeudi 24 novembre en début de soirée.

La soirée était divisée en deux parties. Lors de la première, après avoir rappelé le fonctionnement du cœur, le Dr Jean-Louis Bourdon, cardiologue du Club, a expliqué comment reconnaître les deux signes qui permettent à tout un chacun de diagnostiquer un arrêt cardiaque chez un adulte, la perte de conscience et l’arrêt respiratoire, ainsi que les deux mécanismes de l’arrêt cardiaque, l’asystolie (arrêt total de son activité électrique survenant dans 20 % des cas) et la fibrillation ventriculaire (activité électrique très rapide et anarchique observée dans 80% et accessible à la défibrillation).

Il a indiqué la grande fréquence de l’arrêt cardiaque (50 000 par en en France, soit près d’un cas pour 1000 habitants), survenant le plus souvent au domicile des personnes et qui conduit, hélas, le plus souvent au décès en l’absence d’une prise en charge adaptée par les témoins. Il a enfin expliqué les 3 gestes à mettre en oeuvre avant l’intervention des secours professionnalisés : appeler les secours (15, 18 ou 112), pratiquer le massage cardiaque et utiliser un défibrillateur, s’il y en a un de rapidement disponible. 75 de ces appareils accessibles au public 24 heures sur 24 ont été installés ces dernières années par les communes et le Pays de la Déodatie dans le cadre du projet Défidéo, initié en 2007 par le Club Cœur et Santé. Mais il reste encore beaucoup à faire.

Photo du public

La formation pratique

En deuxième partie, tous les participants ont appris à pratiquer ces trois gestes qui sauvent. Ils sont dès à présent capables de constituer le premier maillon de la chaîne de l’urgence en cas d’arrêt cardiaque.

Enfin, chacun a été invité à élargir ses connaissances et compétences en acquérant auprès d’un organisme de formation le PSC1 (“diplôme de secourisme”).