Auteur - Club Cœur et Santé de Saint-Dié

Annie Thirion honorée par la Fédération Française de Cardiologie

Remise de médaille de la Fédération Française de Cardiologie à Annie Thirion, entourée de Jean-Louis Bourdon et d'une autre personne

Remise de médaille à Annie Thirion le 16 novembre 2018 à Paris par le Pr Gerard Helft, vice-président de la FFC (photo : Guilaine Bedel).

Annie Thirion, présidente du Club Cœur et Santé déodatien, a reçu ce vendredi 16 novembre à Paris la médaille de la Fédération Française de Cardiologie (FFC). Elle fait partie des vingt récipiendaires de la promotion 2018 au sein de laquelle on compte aussi le Professeur Etienne Aliot, président de l’Association de Cardiologie de Lorraine.

Cette cérémonie a eu lieu à Paris dans le cadre des Journées nationales des Clubs Cœur et Santé que la FFC organise cette fin de semaine des vendredi 16 et samedi 17 novembre 2018.

Les 20 lauréats de la médaille de la FFC

Les lauréats de la médaille de la FFC. A droite la présidente actuelle, le Pr Claire Mounier Vehier, le Pr Gérard Helft, vice-président.

Annie Thirion a été honorée pour sa longue implication au sein de la FFC.

Elle est en effet présente au sein du club déodatien depuis quarante années dont les dix sept dernières comme présidente. Elle a en effet succédé en 2001 à son époux Bernard, créateur du club en 1978 et président depuis cette date. Et à travers elle c’est aussi tout le travail de son mari qui est honoré.

Annie Thirion est également membre du conseil d’administration de l’Association de Cardiologie de Lorraine, où elle a également « repris » la place de son époux après 2001

Depuis cette date, elle a poursuivi les activités précédemment mises en place :

  • Parcours du Cœur grand public en 1978,
  • Marche en 1981,
  • Gymnastique en 1984,
  • Présentation du club dans le service de réadaptation cardiaque de l’hôpital,
  • Formation aux gestes d’urgence pour les scolaires en 1994,
  • Parcours du Cœur scolaire en 1990.

Sous sa présidence de nouvelles activités ont été créées :

  • Marche du Cœur en 2004 à l’occasion de la Semaine du Cœur qui a lieu fin septembre,
  • Marche nordique en 2011,
  • Sorties en vélo en 2017,
  • Natation en 2018.

Toutes ces activités ont amené de nouveaux adhérents au club puisque de 93 membres en 2002, il est passé à 168 en 2018.

Enfin, Annie Thirion a contribué à la mise en place du projet Défidéo, lancé par le club en mai 2007 et porté depuis 2008 par le Pays de la Déodatie. Un projet qui a permis l’installation dans le secteur de Saint-Dié de près d’une centaine de défibrillateurs automatiques externes, accessibles au public 24 h sur 24.

Le club fêtera comme il se doit sa présidente lors de son assemblée générale prévue le le jeudi 6 décembre prochain à 20 heures à la Tour de la Liberté.

Les cyclos du Club Cœur et Santé toujours en selle

Photo des cyclistes près de l'office de tourisme de Fraize

Le groupe fait une pause près de l’office de tourisme de Fraize

Plus que les autres activités du Club Cœur et Santé, la pratique du vélo de route par des cardiaques est dépendante des conditions météorologiques.

Si les sorties de marches et celles de marche nordique se poursuivent, sauf exception, tout l’hiver, celles des cyclistes connaissent une interruption durant les mois les plus froids de l’année.

Force est de reconnaître que cette saison d’automne, comme celle de l’an dernier, est favorable aux deux roues. Certes, il faut s’habiller en conséquence, mais rien n’empêche un cardiaque de faire ‘ »prendre l’air » à sa bicyclette.

Une aprtie du groupe sur la voie verte entre Anould et Fraize

Sur la voie verte entre Anould et Fraize

La dernière sortie du jeudi 8 novembre, qui s’est déroulée sous le soleil et sans vent, a été des plus agréables. Elle a conduit les participants de Saint-Dié vers Fraize avec un circuit tracé en grande partie sur la voie verte de la vallée de la Haute Meurthe.

Et les couleurs des arbres s’harmonisent maintenant avec celles des gilets fluo jaunes et orangés des cyclistes.

Feuilles jaunes sur la voie verte

Les feuilles mortes recouvrent la voie verte, sans que le vent du nord ne les emporte, comme dans la chanson d’Yves Montand

Marche nordique vers le Fort Saint-Jean, vestige de la guerre de 14-18

Photo du groupe

Le groupe profite du soleil sur les hauteurs du hameau de La Culotte le 5 novembre

Après la marche en ville du 23 septembre, puis la marche à la Nécropole de la Fontenelle du 14 octobre, une nouvelle activité a eu lieu sur le thème de la première guerre mondiale : la sortie de marche nordique du 5 novembre est partie du Col de la Crénée pour se rendre au fort Saint-Jean.

Ce vestige militaire fort bien conservé se trouve entre Saint-Dié et Saint-Jean d’Ormont, à proximité du col des Raids et en face de la Côte 627 de la Fontenelle située sur l’autre versant de la vallée du Hure.

Vu des marcheurs au dessus du fort

Au fort Saint-Jean, le groupe a retrouvé deux membres du Club Vosgien qui réalisaient des travaux d’entretien

Outre cet aspect historique, cette nouvelle sortie s’est déroulée par un temps quasi estival et a permis à la quarantaine de marcheurs de profiter du soleil et de la forêt parée de ses magnifiques couleurs d’automne.

Arbres photographiés à contre-jour

Soleil couchant et couleurs d’automne

Le tabac chauffé : porte d’entrée plutôt que porte de sortie du tabagisme 

Dessin, non à la cigarette

Dans le cadre de « Moi(s) sans tabac », le Club Cœur et Santé de Saint-Dié vous propose une série d’articles.

Celui de ce jour est consacré au tabac chauffé un produit lancé par une firme de cigarettes.

Les données épidémiologiques disponibles sur le sujet montrent que le tabac chauffé est plus une porte d’entrée qu’une porte de sortie du tabagisme : une étude italienne montre que 45% des consommateurs d’IQOS® sont des non-fumeurs alors que seuls 7% des utilisateurs ne fument plus de cigarettes traditionnelles. Une vaste étude japonaise rapporte que 20% des utilisateurs d’IQOS® sont des non-fumeurs alors que seuls 11% des utilisateurs ne fument plus de cigarettes traditionnelles. Le tabac chauffé apparaît ainsi, sur les rares données indépendantes disponibles, le plus souvent comme un produit d’entrée en tabagie, que comme un produit de sortie du tabac. D’ailleurs, la grande majorité des consommateurs utilise à la fois tabac traditionnel et tabac chauffé, donc sans aucune réduction des risques à attendre.

Qu’est-ce que l’IQOS?

Voici ce qu’en dit Tabastop : « ce nouveau produit imaginé par Philip Morris se présente sous la forme d’un stylo dans lequel on introduit une cigarette filtre « raccourcie » qui, en chauffant, va produire de la vapeur. Il s’agit donc d’une forme de cigarette électronique qui contient du tabac. Il n’y a pas de dégagement de fumée et donc, pas de goudron ni de monoxyde de carbone. Philip Morris fait donc croire qu’elle est « plus saine ».

Mais en ce qui concerne les autres substances cancérigènes présentes dans le tabac, on reste actuellement dans le flou total ».

De plus, « avec l’IQOS la nicotine atteint très rapidement le cerveau, ce qui rend cette cigarette donc particulièrement addictive« .

Source : https://www.tabacstop.be/nouvelles/iqos-la-nouvelle-cigarette-lectronique-de-philip-morris

 

Pour plus d’informations : lire le document publié en mai 2018 par l’Alliance contre le tabac :

https://www.fedecardio.org/sites/default/files/image_article/2018-06-Avis-Alliance-HNB-actualisation-2018-mai2018.pdf

Le programme national de réduction du tabagisme

Dessin illustrant le tabagisme passif

Dans le cadre de « Moi(s) sans tabac », le Club Cœur et Santé de Saint-Dié vous propose une série d’articles.

Celui de ce jour est consacré au programme national de réduction du tabagisme.

Mieux protéger les jeunes

4 mesures principales ont été mises en place pour mieux protéger les jeunes du tabagisme :

  • la mise en place du paquet neutre,
  • l’interdiction des arômes,
  • Les hausses de prix,
  • Le fait d’étendre les lieux sans tabac,

Mieux aider les fumeurs à aller vers l’arrêt du tabac

Désormais infirmiers, masseurs/kiné, chirurgien dentistes, médecins du travail, sages-femmes peuvent prescrire des substituts nicotiniques.  Depuis 2007, les substituts nicotiniques sont pris en charge dans le cadre d’un forfait annuel, à hauteur de 150 € par an.

Depuis 2018, certains de ces traitements (des gommes à mâcher et des patchs ) ne sont plus pris en charge dans le forfait car ils sont désormais remboursables à 65 %, comme n’importe quel médicament. Les complémentaires santé prennent en charge le ticket modérateur de ces médicaments. Cette prise en charge permet de supprimer l’avance de frais chez le pharmacien, nécessaire dans le cadre du forfait, et d’avoir le même tarif dans toutes les pharmacies pour ces traitements.

Pour les autres produits de substitution nicotinique pas encore pris en charge par l’Assurance maladie le forfait de 150 € par année civile reste en place jusqu’à fin 2018

Par ailleurs un autre produit médicamenteux d’aide au sevrage, utilisé en deuxième intention (varénicline) est remboursé à 65% depuis avril 2017.

Le 1er janvier 2017 a été créé un fonds de lutte contre le tabac qui est déjà abondé, dès 2018, par le prélèvement d’une contribution sociale sur le chiffre d’affaires des distributeurs de tabac. Il permettra de financer des actions de lutte contre le tabac et la recherche.1

Action européenne et internationale

Un dispositif européen de traçabilité des produits du tabac sera mis en place dès 2019.1

Perspectives

Si, au travers des résultats récents d’Escapad et du Baromètre santé, de premières inflexions positives commencent à être observées, seule la poursuite de l’effort engagé permettra de changer la situation en profondeur dans notre pays. Plus que jamais, la lutte, contre le tabac reste une priorité majeure de santé publique en France. Inscrite dans la stratégie nationale de santé, la lutte contre le tabac se traduira par la publication en 2018 d’un PNRT- 2 (Programme National de Réduction du Tabagisme), qui proposera de nouvelles perspectives d’actions pour les années à venir. 1

Arrêt du tabac en lien avec le Mois sans tabac

Près d’un fumeur quotidien sur six (15,9%) a déclaré avoir fait une tentative d’arrêt au dernier trimestre 2016. Environ la moitié des individus ayant fait une tentative d’arrêt au dernier trimestre 2016 ont utilisé une aide extérieure (47,7%).1

Aides utilisées au dernier trimestre 2016

Cette proportion était plus élevée parmi ceux déclarant que leur tentative était liée à Mois sans tabac (67,1%) que chez les autres (43,3%). Les principales aides utilisées étaient la cigarette électronique (26,9%) et les substituts nicotiniques (18,3%). Environ un fumeur sur dix ayant fait une tentative d’arrêt a eu recours à un médecin ou un autre professionnel de santé (10,4%) ou a consulté le site Tabac info service (9,1%). Les autres aides utilisées concernent moins de 5% des répondants.1

Source : Fédération Française de Cardiologie

1 : http://invs.santepubliquefrance.fr/Publications-et-outils/BEH-Bulletin-epidemiologique-hebdomadaire/Archives/2018/BEH-n-14-15-2018

2 : http://www.santepubliquefrance.fr/Accueil-Presse/Tous-les-communiques/31-mai-baisse-historique-du-tabagisme-en-France