Archive - avril 2018

Alimentation : Zoom sur le Programme National Nutrition Santé

 

Logo du Programme national nutrition santé

Ces dernières années, les avancées de la recherche ont montré que la nutrition jouait un rôle essentiel dans le développement de certaines pathologies. C’est notamment le cas des cancers et des maladies cardio-vasculaires ; qui représentent plus de 55 % des 550 000 décès annuels en France. De fait, la mise en place d’une politique nutritionnelle est apparue comme une priorité de Santé publique.

Entre mesures réglementaires et sensibilisation

En 2001, l’Etat lance le Programme national nutrition santé (PNNS) avec pour objectif l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population. L’idée : s’appuyer sur une expertise scientifique pour développer des mesures susceptibles d’influencer les comportements nutritionnels : il peut s’agir de mesures réglementaires comme la suppression des distributeurs de boissons et de produits sucrés ou de mesures d’incitation. Celles-ci s’inscrivent souvent dans le cadre de campagnes de sensibilisation pour inciter, par exemple, les Français à consommer plus de fruits et légumes ou à augmenter le temps consacré chaque jour à la pratique d’une activité physique. Par ailleurs, le PNNS s’oriente également vers le développement de la formation, de la surveillance, de l’évaluation et de la recherche.

Les guides et repères nutritionnels du PNNS

Les actions mises en place par le PNNS ont pour finalité première de promouvoir une alimentation et une activité physique favorables à un état de santé optimal. C’est pourquoi il propose un certain nombre de repères nutritionnels2 à suivre et adopter quotidiennement :

  1. Les fruits et légumes : au moins 5 fois
  2. Les produits laitiers : 3 par jour (3 ou 4 pour les enfants ou les adolescents)
  3. Les féculents à chaque repas et selon l’appétit
  4. Viandes, poissons, œufs : 1 à 2 fois par jour
  5. Limiter les matières grasses
  6. Limiter les produits sucrés
  7. Limiter le sel
  8. Boire de l’eau à volonté pendant et entre les repas
  9. Activité physique : au moins l’équivalent de 30 min. de marche rapide par jour pour les adultes (au moins 1 heure pour les enfants et les adolescents). La marche rapide s’effectue autour de 6 à 8 km/h, alors que la marche normale sans se presser, se situe aux alentours de 5 km/h.

Il existe également 8 guides nutritionnels différents à choisir selon le profil (enfants, ados, femmes enceintes, etc.) qui répondent à toutes les questions sur l’alimentation et l’activité physique.

Des objectifs précis pour réduire les risques

Le PNNS vise également à réduire l’exposition aux facteurs de risque de maladies chroniques. Plusieurs objectifs sont fixés pour y parvenir tels que l’augmentation des apports en calcium dans les groupes à risque et la lutte contre la carence en fer chez les femmes en situation précaire.

Certains ont été partiellement ou totalement atteints, comme la réduction de la prévalence du surpoids et de l’obésité chez l’enfant, la réduction de la consommation de sel ou de sucre et l’augmentation de la consommation de fruits chez les adultes. Malgré tout, ces améliorations n’ont pas concerné toutes les catégories socio-professionnelles et des inégalités subsistent sur le plan nutritionnel.

Actualités sur la législation des défibrillateurs

Photo du "kit Défidéo"

Le « kit Défidéo » avec le défibrillateur et son boitier chauffant et le panneau explicatif

Défibrillateurs : état des lieux

Différentes études ont montré qu’un nombre important de Défibrillateurs Automatisés Externes (DAE) n’étaient pas fonctionnels au moment où ils pourraient sauver une vie : on parle de plus de 30% ! Nous verrons en fin d’article les dispositions mises en place en 2010 dans le cadre du projet DÉFIDÉO pour éviter ces dysfonctionnements aux conséquences dramatiques.

 

Où en est la loi ?

L’Europe a voté le passage des défibrillateurs de la classe IIb à la classe III, soit la catégorie de risque la plus élevée pour les dispositifs médicaux (DM). Cette nouvelle réglementation, applicable le 5 mai 2020, a été publiée au JOUE (Journal Officiel de l’Union Européenne) le 5 mai 2017. Elle indique que (7.9. Règle 22) « Les dispositifs actifs thérapeutiques ayant une fonction de diagnostic intégrée ou incorporée qui détermine largement la prise en charge du patient par le dispositif, tels que les systèmes en circuit fermé ou les défibrillateurs automatisés externes, relèvent de la classe III. ». Voici le texte complet de cette réglementation : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriserv:OJ.L_.2017.117.01.0001.01.FRA&toc=OJ:L:2017:117:TOC.

Cette nouvelle classification va concerner en premier lieu les fabricants et les distributeurs. L’obtention du marquage CE, pour la mise sur le marché d’un nouveau produit, sera soumise à des contraintes plus importantes au niveau de la conception, de la fabrication et du contrôle final. Le fabricant, ses sous-traitants et ses distributeurs devront en outre avoir mis en place un système de management de la qualité. Ce dernier devra répondre à la norme ISO 13485 et être validé par un organisme notifié pour vendre un dispositif médical de classe III.

En France, le GMED (Groupement des Laboratoires d’Essais des Matériels de technique médicale) certifie les défibrillateurs. Créé en 1979, il a été repris en 2004 par le LNE (Laboratoire National de métrologie et d’Essais). Il est rReconnu et accrédité par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Le GMED gère le contrôle qualité pour les Dispositifs Médicaux (DM) de classe III, tels que les pacemakers ou défibrillateurs implantables…

A partir de 2020, les fabricants et distributeurs ne pourront vendre que des appareils en conformité avec la classe III et auront 5 ans pour mettre aux normes les anciennes gammes de défibrillateurs.

Quelles conséquences pour les exploitants de DAE ?

Durant la durée de vie des dispositifs médicaux de classe III, leur maintenance doit être réalisée par des techniciens biomédicaux, habilités par les fabricants. Elle doit répondre à des certifications comme la norme ISO 13485, afin de garantir aux gestionnaires de parcs la qualité, le suivi des prestations réalisées ainsi qu’une parfaite traçabilité des DAE et de leurs consommables.

Cela garantit aux gestionnaires de parcs la qualité, le suivi des prestations réalisées ainsi qu’une parfaite traçabilité des DAE et de leurs consommables. De son côté, l’exploitant doit tenir un registre de maintenance où il recense toutes les opérations effectuées sur son lot d’appareils. Il doit être conservé 5 ans après la fin de l’exploitation du DM.

La maintenance des dispositifs médicaux de classe III est également réglementée par l’article R.5212-25 du Code de la santé publique, selon l’arrêté du 03/03/2003. En cas de non respect des consignes du fabricant, la responsabilité de l’exploitant pourrait être engagée si un incident était imputable à un défaut de maintenance.

 

Evolution de la législation en France

L’Assemblée Nationale a adopté le 13 octobre 2016 une proposition de loi visant à rendre obligatoire l’équipement en défibrillateurs les lieux suivants : les entreprises et les équipements commerciaux à partir de 1000 m², les logements collectifs, les établissements privés et publics recevant du public (ERP). Voir le lien suivant : http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0827.asp

Cependant, le texte attend d’être examiné par le Sénat. Selon le Quotidien du médecin (article du 5 mars 2018), le sénateur Jean-Pierre Decool, ancien Député à l’origine de cette loi, souhaite inscrire le texte à l’ordre du jour du Sénat en juin prochain.

Par ailleurs, une nouvelle proposition de loi a été déposée le 21 février 2018 par le député Bernard Brochand. Elle vise à « la prévention de la mort subite et à la création d’une journée nationale de lutte contre la mort subite ». Objectif : renforcer l’information, la formation et la prévention afin d’améliorer la prise en charge de l’arrêt cardiaque… Voici le texte de cette proposition : http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion0710.asp.

 

 

Situation des DAE implantés dans le cadre du Projet DÉFIDÉO

 

Photo de Nathalie Vinot

Présentation du « kit Défidéo » par Nathalie Vinot, ingénieur biomédical au Centre Hospitalier de Saint-Dié

 

Le choix s’est fait sur des DAE français, fabriqués par Schiller France, et achetés directement auprès du fabricant qui propose une assistance centralisée, avec une équipe de techniciens, un support technique à distance, un atelier de réparation.

Localement, la personne qui gère DÉFIDÉO au sein du Pays de la Déodatie, s’assure du suivi des « consommables » : électrodes de défibrillations à changer tous les 2,5 à 3 ans et batteries à changer tous les 5 ans (plus tôt en cas d’utilisation prolongée durant cet intervalle).

De plus le projet bénéficie de l’expertise de Nathalie Vinot, ingénieur biomédical au Centre Hospitalier de Saint-Dié qui est partenaire du projet. En cas utilisation du DAE, le SMUR de Saint-Dié remet un nouveau jeu d’électrodes. Au cas où ce n’est pas le SMUR déodatien qui intervient, ces électrodes sont fournies à la commune par le Centre hospitalier de Saint-Dié. Enfin, chaque commune a désigné un ou plusieurs « correspondants » DÉFIDÉO chargés de la surveillance régulière des DAE : s’assurer qu’il n’y a pas eu d’ouverture du boitier (et dans le cas contraire vérifier que l’ensemble du matériel est toujours présent et fonctionnel dans la boitier), vérifier que ce dernier chauffe en hiver…

Des membres du Club Cœur et Santé ont participé au Parcours du Cœur à Anould

Photo du Groupe

Les membres du Club au départ, avec quelques uns des organisateurs

 

Une semaine après avoir organisé celui de Saint-Dié, un vingtaine de membres du Club Cœur et Santé ont participé au Parcours du Cœur à Anould qui a réuni plus de 400 participants.

Ils se ont retrouvés à 14 heures au col du Plafond où ils ont été accueillis par les oranisateurs aulnois.

Ils se sont ensuite répartis en deux groupes, l’un faisant le circuit de 5 km et l’autre celui de 10 km.

 

Panorama vers la vallée

Vue sur la vallée de la Meurthe et la commune d’Anould

 

Ce fut pour tous une agréable marche avec de beaux points de vue sur la vallée de la Meurthe et la commune d’Anould, le passage près d’une ancienne colonie de vacances, où l’un des membres du groupe s’est souvenu avoir été hébergé il y a quelques décennies. et près d’une fontaine.

 

La Fontaine Christine au milieu de la forêt

Petite halte à la Fontaine Christine

Parcours du Cœur du Collège Jules Ferry : intervention du Club Cœur et Santé

Les membres du Club en compagnie de la Principale du collège et de l’infirmière

 

Dans le cadre du Parcours du Cœur du Collège Jules Ferry, Madame Fontan, principale, et Mme  Jacquot, infirmière de l’établissement, ont sollicité l’intervention du Club Cœur et Santé.

Sept membres du club dont la présidente et le vice-président, ainsi que le cardiologue, étaient donc présents le mardi 10 avril pour une formation d’une soixantaine d’élèves de cinquième aux gestes qui sauvent.

Les séances ont débuté par un diaporama rappelant le fonctionnement du cœur, expliquant les mécanismes et conséquences d’un arrêt cardiaque et précisant les gestes qui peuvent permettre de sauver une vie. ce diaporama est accessible avec le lien suivant : Arrêt cardiaque Collège Jules Ferry10-4-2018.

La formation pratique s’est ensuite déroulée avec les mannequins Mini Anne.

 

Photo des élèves

Les élèves se forment avec les mannequins Mini Anne

 

A l’issue, chaque élève a reçu le dépliant de la Fédération Française de Cardiologie sur l’arrêt cardiaque en étant invité à le relire et surtout à la présenter à ses proches pour diffuser le message « Appeler, masser, défibriller ». Pour inciter leurs parents à se former eux aussi, les élèves ont également été chargés de leur remettre l’affichette sur la formation organisée par le club 17 mai.

 

 

 

Les cyclos du club Cœur et Santé ont fait leur première sortie

Photo des 10 cyclistes

Petite pause à Contramoulin

Après une trêve hivernale de quelques mois, c’était l’heure de la rentrée (ou plutôt de la sortie) pour une dizaine de cyclistes du club Cœur et Santé déodatien qui se sont retrouvés jeudi 12 avril à 9 heures sur le parking de Territoire de Marques.

Cette première balade en vélo les a conduits vers Anould avec une petite pause à Saint-Léonard, près de l’école de Contramoulin. Le circuit n’offrait pas de difficulté en dehors d’un vent de face lors de la première partie. Par contre le retour par la voie verte en légère pente descendante et avec un vent favorable a fait oublier les petits désagréments de l’aller.

Jeudi prochain 19 avril, le groupe se dirigera vers la vallée de la Fave, avec là encore un retour pas trop fatigant puisque bénéficiant d’une pente légèrement descendante. Retrouvez les détails du circuit prévu sur la page de l’événement : Sortie vélo vers la vallée de la Fave le jeudi 19 avril.

Les sorties ont lieu chaque jeudi matin avec deux sorties d’une journée durant l’été. Informations complémentaires dans notre précédent article : Le club Cœur et Santé ressort ses vélos chaque jeudi à compter du 12 avril.