#MoisSansTabac, c’est un défi collectif qui propose à tous les fumeurs d’arrêter pendant un mois avec le soutien de leurs proches.
Comme les années précédentes, l’édition 2019 débutera le 1er novembre.
Informez vous au Centre hospitalier de Saint-Dié dès le vendredi 18 octobre auprès du stand installé dans la rue publique de l’hôpital Saint-Charles de 10 h à 16 h.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, préparez-vous en contactant un tabacologue ou un professionnel de santé qui définira avec vous la stratégie d’arrêt la mieux adaptée.
Parce que décider d’arrêter de fumer, c’est déjà très bien, mais s’inscrire à #MoisSansTabac, c’est encore mieux.
Cela vous permettra gratuitement:
– De profiter des outils de Tabac info service : le Kit d’aide à l’arrêt et la valise du participant.
– D’avoir un accompagnement par mail pour vous préparer et vous aider tout au long du mois.
– Et surtout, de mettre toutes les chances de votre côté grâce aux tabacologues du 39 89 (*), à l’appli e-coaching et à la communauté Facebook.
(*) service gratuit + coût de l’appel, du lundi au samedi de 8 h à 20 h. »
Dans le cadre de « Moi(s) sans tabac », le Club Cœur et Santé de Saint-Dié vous propose une série d’articles.
Celui de ce jour est consacré au tabac chauffé un produit lancé par une firme de cigarettes.
Les données épidémiologiques disponibles sur le sujet montrent que le tabac chauffé est plus une porte d’entrée qu’une porte de sortie du tabagisme : une étude italienne montre que 45% des consommateurs d’IQOS® sont des non-fumeurs alors que seuls 7% des utilisateurs ne fument plus de cigarettes traditionnelles. Une vaste étude japonaise rapporte que 20% des utilisateurs d’IQOS® sont des non-fumeurs alors que seuls 11% des utilisateurs ne fument plus de cigarettes traditionnelles. Le tabac chauffé apparaît ainsi, sur les rares données indépendantes disponibles, le plus souvent comme un produit d’entrée en tabagie, que comme un produit de sortie du tabac. D’ailleurs, la grande majorité des consommateurs utilise à la fois tabac traditionnel et tabac chauffé, donc sans aucune réduction des risques à attendre.
Qu’est-ce que l’IQOS?
Voici ce qu’en dit Tabastop : « ce nouveau produit imaginé par Philip Morris se présente sous la forme d’un stylo dans lequel on introduit une cigarette filtre « raccourcie » qui, en chauffant, va produire de la vapeur. Il s’agit donc d’une forme de cigarette électronique qui contient du tabac. Il n’y a pas de dégagement de fumée et donc, pas de goudron ni de monoxyde de carbone. Philip Morris fait donc croire qu’elle est « plus saine ».
Mais en ce qui concerne les autres substances cancérigènes présentes dans le tabac, on reste actuellement dans le flou total ».
De plus, « avec l’IQOS la nicotine atteint très rapidement le cerveau, ce qui rend cette cigarette donc particulièrement addictive« .
Dans le cadre de « Moi(s) sans tabac », le Club Cœur et Santé de Saint-Dié vous propose une série d’articles.
Celui de ce jour est consacré au programme national de réduction du tabagisme.
Mieux protéger les jeunes
4 mesures principales ont été mises en place pour mieux protéger les jeunes du tabagisme :
la mise en place du paquet neutre,
l’interdiction des arômes,
Les hausses de prix,
Le fait d’étendre les lieux sans tabac,
Mieux aider les fumeurs à aller vers l’arrêt du tabac
Désormais infirmiers, masseurs/kiné, chirurgien dentistes, médecins du travail, sages-femmes peuvent prescrire des substituts nicotiniques. Depuis 2007, les substituts nicotiniques sont pris en charge dans le cadre d’un forfait annuel, à hauteur de 150 € par an.
Depuis 2018, certains de ces traitements (des gommes à mâcher et des patchs ) ne sont plus pris en charge dans le forfait car ils sont désormais remboursables à 65 %, comme n’importe quel médicament. Les complémentaires santé prennent en charge le ticket modérateur de ces médicaments. Cette prise en charge permet de supprimer l’avance de frais chez le pharmacien, nécessaire dans le cadre du forfait, et d’avoir le même tarif dans toutes les pharmacies pour ces traitements.
Pour les autres produits de substitution nicotinique pas encore pris en charge par l’Assurance maladie le forfait de 150 € par année civile reste en place jusqu’à fin 2018
Par ailleurs un autre produit médicamenteux d’aide au sevrage, utilisé en deuxième intention (varénicline) est remboursé à 65% depuis avril 2017.
Le 1er janvier 2017 a été créé un fonds de lutte contre le tabac qui est déjàabondé, dès 2018, par le prélèvement d’une contribution sociale sur le chiffre d’affaires des distributeurs de tabac. Il permettra de financer des actions de lutte contre le tabac et la recherche.1
Action européenne et internationale
Un dispositif européen de traçabilité des produits du tabac sera mis en place dès 2019.1
Perspectives
Si, au travers des résultats récents d’Escapad et du Baromètre santé, de premières inflexions positives commencent à être observées, seule la poursuite de l’effort engagé permettra de changer la situation en profondeur dans notre pays. Plus que jamais, la lutte, contre le tabac reste une priorité majeure de santé publique en France. Inscrite dans la stratégie nationale de santé, la lutte contre le tabac se traduira par la publication en 2018 d’un PNRT- 2 (Programme National de Réduction du Tabagisme), qui proposera de nouvelles perspectives d’actions pour les années à venir. 1
Arrêt du tabac en lien avec le Mois sans tabac
Près d’un fumeur quotidien sur six (15,9%) a déclaré avoir fait une tentative d’arrêt au dernier trimestre 2016. Environ la moitié des individus ayant fait une tentative d’arrêt au dernier trimestre 2016 ont utilisé une aide extérieure (47,7%).1
Aides utilisées au dernier trimestre 2016
Cette proportion était plus élevée parmi ceux déclarant que leur tentative était liée à Mois sans tabac (67,1%) que chez les autres (43,3%). Les principales aides utilisées étaient la cigarette électronique (26,9%) et les substituts nicotiniques (18,3%). Environ un fumeur sur dix ayant fait une tentative d’arrêt a eu recours à un médecin ou un autre professionnel de santé (10,4%) ou a consulté le site Tabac info service (9,1%). Les autres aides utilisées concernent moins de 5% des répondants.1
Dans le cadre de « Moi(s) sans tabac », le Club Cœur et Santé de Saint-Dié vous propose une série d’articles.
Celui de ce jour est consacré au chiffres du tabagisme.
1 million de fumeurs en moins en 2017
Le tabac est la première cause de mortalité évitable avec 73 000 décès attribuables au tabac en 2013 et un coût social estimé à 120 milliards d’euros en 2010 en France.1
Une baisse historique du nombre de fumeurs
En 2017, 31,9% des personnes de 18-75 ans interrogées ont déclaré qu’elles fumaient au moins occasionnellement et 26,9% quotidiennement. C’est une baisse de respectivement 3,2 et 2,5 points par rapport à 2016.1
En 2017, les ex-fumeurs représentaient quant à eux 31,1% des 18-75 ans (34,7% des hommes et 27,7% des femmes) et les personnes n’ayant jamais fumé 37,1% (30,2% des hommes et 43,6% des femmes).1 La part des personnes n’ayant jamais fumé était quant à elle en augmentation (de 34,3% à 37,1%). Enfin, la part d’ex-fumeurs était stable par rapport à 2016.1
La quantité de tabac fumé
En 2017, les fumeurs quotidiens consommaient en moyenne 13,3 cigarettes (ou équivalent) par jour, les hommes 14,2 et les femmes 12,2. Cette quantité apparaît en très légère baisse par rapport au niveau de consommation de 2010. 1
Les tentatives d’arrêts de fumer
Parmi les fumeurs quotidiens, 26,3% avaient fait une tentative d’arrêt d’au moins une semaine dans l’année, proportion en hausse par rapport à 2016 (24,0%).1
Des disparités régionales importantes
Par ailleurs, les données du Baromètre santé 2017, soulignent de fortes disparités régionales : l’Ile-de-France et les Pays-de Loire sont les régions où l’on fume le moins en 2017 avec des prévalences respectives de 21,3% et de 23%. A l’inverse, dans quatre régions les prévalences étaient plus élevées que dans le reste de la métropole : PACA (32,1%), Hauts-de-France (30,5%), Occitanie (30,3%) et Grand Est (30,1%).2
La fin de la disparité liée aux revenus
Autre fait marquant, le tabagisme quotidien diminue également chez les fumeurs les plus défavorisés : passant de 39% en 2016 à 34% en 2017 parmi les personnes à bas revenus et de 50% à 44% parmi les personnes au chômage.2 En conséquence, pour la première fois depuis le début des années 2000, les inégalités sociales en matière de tabagisme cessent de croître. C’est l’un des objectifs du Programme National de Réduction du Tabagisme initié en 2014.1
Le tabac à l’adolescence
En 2017, 6 adolescents de 17 ans sur 10 (59,0%) ont déclaré avoir déjà fumé au moins une cigarette au cours de leur vie. Ce niveau est en nette baisse par rapport à 2014 et largement en deçà de celui mesuré au début des années 2000 (77,6%). De même, le tabagisme quotidien se révèle en très nette diminution, avec 1 jeune adolescent sur 4 (25,1%) concerné. L’usage de la chicha suit la même tendance, 1 jeune sur 2 (49,9%) l’ayant déjà expérimentée en 2017. Dans ce contexte de moindre consommation, une part importante des jeunes déclarent à 17 ans encore être exposée à la fumée de tabac, 24,0% à la maison et 62,9% devant leur établissement scolaire. Par ailleurs, malgré l’interdiction de vente aux mineurs, les adolescents n’ont aucune difficulté à acheter leurs cigarettes chez un buraliste, 94,5% des fumeurs quotidiens le faisant régulièrement. La très grande majorité de ceux qui en ont acheté déclarent n’avoir en outre jamais eu besoin de justifier de leur âge (68,4%).1
L’adolescence reste la période privilégiée de l’initiation au tabac, et la fin de l’adolescence celle des premières consommations régulières. La lutte contre le tabagisme des jeunes est donc un enjeu majeur de santé publique toujours très actuel en France. Les dernières enquêtes scolaires HBSC (Health Behaviour in School-agedChildren), réalisée en 2014 parmi les collégiens, et Espad (European School survey Project on Alcoholand other Drugs), effectuée en 2015 auprès des lycéens, avaient montré une baisse marquée des consommations de tabac, même si la France se maintenait dans le premier tiers des pays européens du point de vue de l’usage quotidien de tabac à 16 ans.1
Ainsi, entre 2011 et 2015, en population lycéenne, l’expérimentation et l’usage quotidien étaient en recul respectivement de 7 points et de 8 points. L’enquête Escapad 2017 confirme cette tendance avec, en 2017, les plus faibles niveaux d’usage jamais observés depuis 2000. Le recul du tabagisme chez les adolescents est un phénomène aussi observé au niveau européen. Cela pourrait signifier un processus de dénormalisation du tabac.
Les adolescents interrogés dans cette dernière enquête, majoritairement nés en 1999, appartiennent à une génération qui avait entre 9 et 10 ans au moment de la loi HPST en 2009 qui a étendu l’interdiction de vente de tabac à l’ensemble des mineurs. Ils ont donc vécu leur période d’adolescence dans un contexte où l’interdiction pouvait sembler normale, contrairement à leurs aînés ayant connu un contexte plus permissif. Les représentations semblent également de plus en plus négatives dans les nouvelles générations.1