Le groupe profite du soleil sur les hauteurs du hameau de La Culotte le 5 novembre
Après la marche en ville du 23 septembre, puis la marche à la Nécropole de la Fontenelle du 14 octobre, une nouvelle activité a eu lieu sur le thème de la première guerre mondiale : la sortie de marche nordique du 5 novembre est partie du Col de la Crénée pour se rendre au fort Saint-Jean.
Ce vestige militaire fort bien conservé se trouve entre Saint-Dié et Saint-Jean d’Ormont, à proximité du col des Raids et en face de la Côte 627 de la Fontenelle située sur l’autre versant de la vallée du Hure.
Au fort Saint-Jean, le groupe a retrouvé deux membres du Club Vosgien qui réalisaient des travaux d’entretien
Outre cet aspect historique, cette nouvelle sortie s’est déroulée par un temps quasi estival et a permis à la quarantaine de marcheurs de profiter du soleil et de la forêt parée de ses magnifiques couleurs d’automne.
Dans le cadre de « Moi(s) sans tabac », le Club Cœur et Santé de Saint-Dié vous propose une série d’articles.
Celui de ce jour est consacré au tabac chauffé un produit lancé par une firme de cigarettes.
Les données épidémiologiques disponibles sur le sujet montrent que le tabac chauffé est plus une porte d’entrée qu’une porte de sortie du tabagisme : une étude italienne montre que 45% des consommateurs d’IQOS® sont des non-fumeurs alors que seuls 7% des utilisateurs ne fument plus de cigarettes traditionnelles. Une vaste étude japonaise rapporte que 20% des utilisateurs d’IQOS® sont des non-fumeurs alors que seuls 11% des utilisateurs ne fument plus de cigarettes traditionnelles. Le tabac chauffé apparaît ainsi, sur les rares données indépendantes disponibles, le plus souvent comme un produit d’entrée en tabagie, que comme un produit de sortie du tabac. D’ailleurs, la grande majorité des consommateurs utilise à la fois tabac traditionnel et tabac chauffé, donc sans aucune réduction des risques à attendre.
Qu’est-ce que l’IQOS?
Voici ce qu’en dit Tabastop : « ce nouveau produit imaginé par Philip Morris se présente sous la forme d’un stylo dans lequel on introduit une cigarette filtre « raccourcie » qui, en chauffant, va produire de la vapeur. Il s’agit donc d’une forme de cigarette électronique qui contient du tabac. Il n’y a pas de dégagement de fumée et donc, pas de goudron ni de monoxyde de carbone. Philip Morris fait donc croire qu’elle est « plus saine ».
Mais en ce qui concerne les autres substances cancérigènes présentes dans le tabac, on reste actuellement dans le flou total ».
De plus, « avec l’IQOS la nicotine atteint très rapidement le cerveau, ce qui rend cette cigarette donc particulièrement addictive« .
Dans le cadre de « Moi(s) sans tabac », le Club Cœur et Santé de Saint-Dié vous propose une série d’articles.
Celui de ce jour est consacré au programme national de réduction du tabagisme.
Mieux protéger les jeunes
4 mesures principales ont été mises en place pour mieux protéger les jeunes du tabagisme :
la mise en place du paquet neutre,
l’interdiction des arômes,
Les hausses de prix,
Le fait d’étendre les lieux sans tabac,
Mieux aider les fumeurs à aller vers l’arrêt du tabac
Désormais infirmiers, masseurs/kiné, chirurgien dentistes, médecins du travail, sages-femmes peuvent prescrire des substituts nicotiniques. Depuis 2007, les substituts nicotiniques sont pris en charge dans le cadre d’un forfait annuel, à hauteur de 150 € par an.
Depuis 2018, certains de ces traitements (des gommes à mâcher et des patchs ) ne sont plus pris en charge dans le forfait car ils sont désormais remboursables à 65 %, comme n’importe quel médicament. Les complémentaires santé prennent en charge le ticket modérateur de ces médicaments. Cette prise en charge permet de supprimer l’avance de frais chez le pharmacien, nécessaire dans le cadre du forfait, et d’avoir le même tarif dans toutes les pharmacies pour ces traitements.
Pour les autres produits de substitution nicotinique pas encore pris en charge par l’Assurance maladie le forfait de 150 € par année civile reste en place jusqu’à fin 2018
Par ailleurs un autre produit médicamenteux d’aide au sevrage, utilisé en deuxième intention (varénicline) est remboursé à 65% depuis avril 2017.
Le 1er janvier 2017 a été créé un fonds de lutte contre le tabac qui est déjàabondé, dès 2018, par le prélèvement d’une contribution sociale sur le chiffre d’affaires des distributeurs de tabac. Il permettra de financer des actions de lutte contre le tabac et la recherche.1
Action européenne et internationale
Un dispositif européen de traçabilité des produits du tabac sera mis en place dès 2019.1
Perspectives
Si, au travers des résultats récents d’Escapad et du Baromètre santé, de premières inflexions positives commencent à être observées, seule la poursuite de l’effort engagé permettra de changer la situation en profondeur dans notre pays. Plus que jamais, la lutte, contre le tabac reste une priorité majeure de santé publique en France. Inscrite dans la stratégie nationale de santé, la lutte contre le tabac se traduira par la publication en 2018 d’un PNRT- 2 (Programme National de Réduction du Tabagisme), qui proposera de nouvelles perspectives d’actions pour les années à venir. 1
Arrêt du tabac en lien avec le Mois sans tabac
Près d’un fumeur quotidien sur six (15,9%) a déclaré avoir fait une tentative d’arrêt au dernier trimestre 2016. Environ la moitié des individus ayant fait une tentative d’arrêt au dernier trimestre 2016 ont utilisé une aide extérieure (47,7%).1
Aides utilisées au dernier trimestre 2016
Cette proportion était plus élevée parmi ceux déclarant que leur tentative était liée à Mois sans tabac (67,1%) que chez les autres (43,3%). Les principales aides utilisées étaient la cigarette électronique (26,9%) et les substituts nicotiniques (18,3%). Environ un fumeur sur dix ayant fait une tentative d’arrêt a eu recours à un médecin ou un autre professionnel de santé (10,4%) ou a consulté le site Tabac info service (9,1%). Les autres aides utilisées concernent moins de 5% des répondants.1
Le vendredi 16 et le samedi 17 novembre 2018 auront lieu à Paris les Journées nationales des Clubs Cœur et Santé.
Jusqu’à présent organisée chaque année sur une journée par la Fédération Française de Cardiologie (FFC), cette manifestation aura lieu pour la première fois sur deux jours en 2018, afin d’offrir plus de temps aux échanges avec les clubs.
Il s’agit de journées d’information sur la vie de la FFC : bilan des actions de l’année écoulée et présentation de celles à venir, présentation des orientations budgétaires…
Mais c’est aussi un moment d’échanges entre le national et les acteurs de terrain que sont les responsables des Club Cœur et Santé. Et aussi l’occasion pour les clubs de partager leurs expériences et leurs actions auprès du public (enfants et adultes).
L’après-midi du 16 novembre sera consacré exclusivement aux régions et aux Clubs Cœur et Santé, avec trois sessions d’ateliers thématiques.
Ils auront pour thèmes :
Atelier A : « la base Cardio’Régions, un outil pour les Associations et les Clubs ». Cette base permettra aux clubs de gérer en
temps réel leurs adhérents ainsi que l’animation de leur vie associative ;
Atelier B : « les activités des Clubs Cœur et Santé » : les activités physiques et complémentaires sont au cœur de notre dispositif. L’atelier permettra de mettre en exergue les clés de réussite pour proposer des activités de qualité aux plus de 16 000 adhérents des clubs ;
Atelier C : « l’organisation des Clubs Cœur et Santé ». La bonne organisation des Clubs Cœur et Santé est une priorité pour permettre à la FFC de faire rayonner plus encore ses missions sociales. C’est aussi un gage d’efficacité et de cohésion associative. L’atelier permettra de donner des repères dans l’organisation des actions.
Le samedi 17 novembre sera riche en thèmes abordés, avec comme thème général « La FFC aujourd’hui et demain »
Seront abordés le matin :
Les gestes qui sauvent : actualités ;
Une communication au service de la prévention ;
2018 : la croissance exponentielle des Parcours du Cœur ;
Période de questions ;
Dons et legs : confiance et réalités économiques ;
La recherche : de grandes ambitions tournées vers l’avenir !
L’après-midi sera consacrée à « Sport santé chez l’enfant »
En 2017, 4 Déodatiens faisaient partie de la vingtaine de représentants de l’Association Lorraine de Cardiologie qui avaient fait le déplacement à Paris. Cette année encore, le club de Saint-Dié sera représenté par 4 personnes.
D’un bon pas, de bonne humeur et tout sourire en ce bel après-midi d’automne
Pour les 37 marcheurs qui ont souhaité profiter de ce bel après-midi de novembre il était proposé une balade au départ du Grand Himbaumont avec comme but la chapelle de la Vierge des Grâces située dans une petite clairière de la forêt domaniale du Ban d’Etival de Clairefontaine.
Comme à l’habitude, un circuit de 6 km sans trop de difficulté à allure modérée sous la conduite de Denise Dombrat et l’autre de 8,5 km avec, comme guide, Michel Antoine.
Les deux groupes sur le site de la Chapelle de la Vierge des Grâces
A mi-parcours les deux groupes se sont rejoints à La chapelle de la Vierge des Grâces. Pour certains une découverte, pour d’autres, une redécouverte.
Regroupement à la chapelle Notre Dame des Grâce
Après cette petite halte, nous repartons en direction de la voie romaine qui suit la crête du Petit Himbaumont jusqu’au Grand Himbaumont. Nous la quittons au lieu-dit le Chêne Pierrot.
Maintenant, le soleil est bien bas à l’horizon et la fraîcheur commence à se faire sentir pour terminer cette agréable marche.
C’est reparti pour terminer le petit ou le grand circuit.