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Alimentation : pourquoi faut-il manger 5 fruits et légumes par jour ?

Photo de bananes, tomates, piments verts et poivrons

5 portions de fruits et légumes recommandées chaque jour

En France, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande de manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour. Cette recommandation correspond à la quantité nécessaire pour satisfaire les besoins de l’organisme en micronutriments, ces derniers ne pouvant pas toujours être fabriqués par l’organisme. Ils sont indispensables à la bonne assimilation, à la bonne transformation et à la bonne utilisation des macronutriments (protéines, glucides, lipides…).

Une richesse incomparable en antioxydants

Constamment exposées aux rayons ultraviolets captés lors de la photosynthèse, les plantes fabriquent des substances antioxydantes, comme les polyphénols ou certaines vitamines, pour se protéger des effets délétères des radiations solaires. Ces substances, massivement présentes dans les fruits, permettraient de limiter l’oxydation des cellules chez l’homme et ainsi, de lutter contre le vieillissement cellulaire provoqué par différents facteurs (pollution, tabagisme, stress, médicaments…).

Leur teneur en antioxydants varie selon plusieurs facteurs : la variété, les conditions de culture, la saison… On peut cependant se fier à la couleur, puisque les fruits et légumes les plus colorés en contiennent, et en général, une plus forte quantité.

Une faible densité calorique

Les fruits et légumes ont une faible densité calorique, c’est-à-dire que le nombre de calories apporté par un gramme de fruit est peu élevé par rapport aux autres types d’aliments. Pour une même portion, ces aliments apportent donc moins de calories, mais l’estomac est rempli de la même façon et cesse d’envoyer des signaux de faim. Leur teneur élevée en eau et en fibres accentue cette sensation d’être rassasié. Les fruits et légumes constituent donc un atout de choix dans la prévention et le traitement de l’excès de poids.

En prévention de nombreuses maladies

Les fruits et légumes auraient la capacité de prévenir de nombreuses maladies. Ainsi, une consommation de 800 grammes de fruits et légumes par jour diminuerait d’environ 20% le risque d’être victime d’un infarctus du myocarde ou d’une angine de poitrine. Impossible toutefois d’isoler l’effet spécifique de chaque fruit et légume : il faut donc varier le plus possible pour bénéficier de l’ensemble de leurs bienfaits.

Les caroténoïdes, contenus notamment dans les carottes et le pamplemousse, seraient associés par exemple à une diminution de l’incidence du cancer de la bouche, du pharynx, du larynx et des poumons. Le lycopène, en particulier, révèle de plus en plus de preuves de son efficacité à prévenir le cancer de la prostate. L’acide folique (vitamine B9), en grande quantité dans le melon, semble également diminuer l’incidence des maladies cardio-vasculaires et d’accident vasculaire cérébral.

Des fruits et légumes dès 20 ans !

2 nouvelles études, l’une britannique, l’autre étatsunienne, viennent de confirmer l’importance de manger abondamment fruits et légumes dès le plus jeune âge.

  • La consommation de 8 à 9 portions de fruits et légumes par jour à 20 ans réduirait jusqu’à 40% le risque d’athérosclérose (qui entraîne des lésions de la paroi artérielle et est l’une des causes de l’infarctus du myocarde),
  • 7 fruits et légumes par jour réduirait le taux de décès dû à une maladie du cœur de 31 % (comparé à une consommation journalière d’une seule portion).

Comment déguster les fruits et légumes ?

Ils peuvent se consommer sous différentes formes : crudités, en jus de fruit, entier, pressé frais… L’important est de varier les façons de les consommer !

Changez vos habitudes, c’est facile :

  • Le matin, prenez un fruit en allant au travail
  • Au déjeuner, privilégiez les salades, plus légères qu’un plat riche en calories
  • A 4h, pensez à un fruit pour le goûter
  • Au diner, accompagnez les viandes avec une portion de légumes
  • Profitez du week-end pour apprendre à cuisiner en famille

Une portion de fruits ou légumes c’est…

  • l’équivalent de 80 g ou 100 g, la taille d’un poing ou 2 cuillères à soupes pleines.
  • 1 tomate moyenne, une poignée de tomates cerises, une poignée de haricots verts, un bol de soupe, une pomme, deux abricot, quatre fraises, une petite ou moyenne banane…

 

Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)

Retrouvez la brochure de la FFC sur l’alimentation : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-Alimentation.pdf

ainsi que des recettes en vidéo : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-mange-equilibre/idees-recettes

Les cyclistes du Club Cœur et Santé de sortie dans la vallée de la Haute Meurthe le 24 mai

Photo des cyclistes

Le groupe du 24 mai fait une pause à l’aire de jeux de la Voie Verte à Anould

Les sorties vélo du Club Cœur et Santé se poursuivent chaque jeudi matin. Le 24 mai, leur randonnée d’une trentaine de kilomètre les a conduits dans la vallée de la Haute Meurthe jusqu’à Anould par la rive droite de la Meurthe avec une petit halte à l’école de Contramoulin.

Le retour s’est effectué par la voie verte jusque Saint-Léonard où il se ont arrêtés pour regarder les vieux vélos réunis sur la palissade d’un habitant prénommé Jean-Marc.

 

Le groupe avec ses vélos nous veaux devant les vieux cycles

Le groupe devant les vieux vélos recyclés sur une palissade le long de la voie vert à Saint-Léonard

Depuis leur premier passage il y a un an, la « collection » s’est nettement enrichie puisque l’on compte maintenant une vingtaine de vieux cycles contre quatre le 4 mai 2017.

La palissade est maintenant éclairée la nuit par les lumières fonctionnant à l’énergie solaire, elle est décorée avec divers objets et de vieilles sacoches de vélo sont devenues des jardinière Plantations et décorations de la palissade aux vélos de Saint-Léonard.

 

Photo de la palissade et ses vieux vélos

La palissade et ses vieux vélos

Lors des quatre prochaines sorties, le groupe se rendra dans la vallée du Taintroué le 31 mai, puis à Etival-Clairefontaine le 7 juin, à Vanémont le 14 juin avant la sortie du mardi 19 juin, où 8 membres du club se rendront jusqu’aux Arrentés- de-Corcieux.

Ils y retrouveront les 30 membres de la Psycyclette, grande randonnée cyclotouriste organisée par l’UNAFAM et partie d’Albi le 12 juin.

Plus d’infos sur cette manifestation : https://coeuretsante.deodatie.fr/2018/05/24/des-cyclistes-du-club-coeur-et-sante-sur-la-derniere-etape-de-la-psycyclette-2018/

Rappelons que les sorties vélo du Club Cœur et Santé sont ouvertes à tous types de cyclistes, y compris ceux avec un vélo à assistance électrique et qu’elles se déroulent sans aucun esprit de compétition.

Pour plus d’information vous pouvez utiliser ce formulaire de contact.

Des cyclistes du club Cœur et Santé sur la dernière étape de la Psycyclette 2018

Photo du Col des Arrentès

Des membres du Club Cœur et santé retrouveront ceux de l’UNAFAM au Col des Arrentès

La Psycyclette est

  • une manifestation de cyclotourisme organisée par l’UNAFAM (Union Nationale de Familles et Amis de personnes malade et/ou handicapés psychiques),
  • un Tour de France contre les idées reçues
  • un défi audacieux : traverser la France à vélo en faisant participer des personnes vivant avec des troubles psychiques, des soignants, des bénévoles de l’Unafam et des cyclotouristes avertis.

Les  participants de l’édition 2018, la cinquième, partiront d’Albi le 12 juin pour rejoindre Saint-Dié le 19. Un autre groupe fera Nice – Saint-Chamond (42) du 11 au 15 juin. Les deux parcours se croiseront à Saint-Chamond le temps d’une soirée festive.

Le Club Cœur et Santé de Saint-Dié a été contacté par Mme Francine LEGROS, vice-présidente départementale de l’UNAFAM, qui nous a mis en contact avec l’organisateur, M. Michel LACAN de Toulouse.

Il a été convenu que des cyclistes du Club Cœur et Santé rejoindront le groupe à la fin de la dernière étape Vesoul – Saint-Dié.

Huit de ses membres partiront de Saint-Dié le mardi 19 juin à 14 heures et retrouveront le peloton de l’UNAFAM au Col des Arrentès, au dessus de Corcieux, pour faire les 25 derniers km de cette randonnée cycliste.

Affiche de la Psycyclette

Arrêt cardiaque : 35 acteurs supplémentaires de la chaîne de survie

Photo des participants à la formation

Ce sont 35 personnes qui ont participé à la formation organisée par le Club Cœur et Santé le jeudi 17 mai à l’Espace Mitterrand.

La majorité d’entre elles n’avait jamais appris les gestes qui sauvent. Pour les autres, il s’agissait de remettre à niveau leurs connaissances.

On notait parmi les participants une personne porteuse d’un défibrillateur implantable venue avec un membre de sa famille.

La soirée a débuté par la présentation d’un diaporama : Arrêt cardiaque-17-5-2018.

Ensuite, chacun est passé aux « travaux pratiques » avec l’aide de la vidéo et des mannequins Mini Anne : apprentissage du massage cardiaque, diagnostic de l’arrêt cardiaque, appel des secours et utilisation d’un défibrillateur.

L’essentiel de la vidéo est accessible avec ce lien :

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La prochaine formation publique organisée par le Club Cœur et Santé aura lieu le jeudi 22 novembre à 19 h à l’Espace François Mitterrand.

Alimentation : distinguer les bons des mauvais gras

Motte de beurre et bouteille d'huile d'olive

Ces dernières années, l’obésité a atteint les proportions d’une épidémie mondiale. Au banc des accusés : les matières grasses. Pourtant, elles sont indispensables à l’organisme puisqu’elles fournissent de l’énergie, contribuent à la régulation de la température corporelle, de même qu’à la synthèse des hormones et à la fertilité. Elles fournissent des acides gras essentiels, permettent l’absorption des vitamines… Le problème que posent les matières grasses, c’est qu’elles ne sont pas toutes égales sur le plan nutritionnel. Il est donc essentiel de savoir distinguer les « bons gras » des mauvais.

Le clan des bons gras

Les matières grasses bénéfiques pour la santé regroupent : les acides gras polyinsaturés (Oméga-6 et Oméga-3) et les acides gras monoinsaturés (Oméga-9). Ils sont liquides à la température ambiante et ne figent pas lorsqu’ils sont réfrigérés.

  • Les Oméga-3 (présents dans les graines de lin, poissons gras, certaines huiles végétales, noix …) ont un effet protecteur sur la fonction cardio-vasculaire : baisse du taux de lipides sanguins, régulation de la pression artérielle, maintien des fonctions plaquettaire et vasculaire, contrôle de l’inflammation, etc. Ils sont très importants car l’homme est incapable de les synthétiser lui-même. Il doit donc les puiser tels quels dans son alimentation.
  • Les acides gras Oméga-6 sont aussi considérés comme de bons gras, car ils ont un impact positif sur les taux de lipides sanguins. On les trouve principalement dans les huiles alimentaires végétales. Mais consommés en excès, ils empêchent l’utilisation optimale des Oméga-3 par l’organisme. On considère donc que le rapport Oméga-6 / Oméga-3 devrait être idéalement proche de 4/1 (alors qu’il est plutôt de 20/1 en Occident).
  • Les Oméga-9, utilisables pour la cuisson, ont aussi des effets bénéfiques sur la fonction cardio-vasculaire et pourraient contribuer à un meilleur contrôle de la glycémie. On les trouve dans l’huile d’olive, les noix, les arachides, l’avocat, les noisettes.

Les mauvais gras

On distingue deux familles différentes : les gras saturés et les gras trans.

  • Les gras saturés, généralement sous forme solide à température ambiante, peuvent provenir du monde animal (beurre, fromage, crème, saindoux ou graisses de bœuf, d’oie, de canard, etc.) ou végétal (huile de coco, huile de palme). Même si ces acides gras ne brillent pas par le nombre de bienfaits qu’ils procurent, ils gardent une place dans l’alimentation humaine. C’est leur consommation en excès qui les rend si néfastes pour l’organisme. En trop grande quantité, ils feraient augmenter le taux de « mauvais » cholestérol (LDL) mais également celui du « bon » cholestérol (HDL). Si leurs effets sont encore controversés, les aliments riches en gras saturés contiennent, quoi qu’il en soit, toujours plus de calories que les autres aliments gras.
  • Les gras trans sont majoritairement issus d’un procédé industriel et ont des effets néfastes reconnus sur l’organisme. Ils font augmenter les taux sanguins de LDL (« mauvais cholestérol ») tout en abaissant les taux de HDL (« bon cholestérol »), ce qui accroît significativement le risque de souffrir de troubles cardio-vasculaires.

Selon les résultats d’une étude, les gras trans pourraient ainsi faire augmenter ce risque de l’ordre de 132 % en comparaison de 32 % pour les gras saturés. On les trouve surtout dans les plats préparés et les aliments transformés.

 

Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC) : https://www.fedecardio.org/sites/default/files/2018-Alimentation.pdf

Retrouvez la brochure de la FFC des recettes en vidéo : https://www.fedecardio.org/Je-m-informe/Je-mange-equilibre/idees-recettes.