Passage près de l’aérodrome de Dogneville le samedi matin
Toutes les bonnes choses ont une fin. De plus il ne faut pas non plus en abuser et ce dimanche 12 juin en début de matinée, c’est l’heure du départ pour les cyclos du club au camping d’Épinal. Le retour se fait en sens inverse du trajet aller et sans les risque de pluie. Des températures de 28°C sont même annoncées dans l’après-midi.
Fontaine fleurie à Longchamps
Pour la première partie, après avoir longé le canal des Vosges en début de parcours, les cyclistes retrouvent la campagne vallonée à partir de Dogneville avec une première pause à Longchamps.
Le groupe entre Vaudéville et Aydoilles
Ils traversent ensuite Vaudéville, Aydoilles, Fontenay, Méménil, Viménil puis Grandvillers avant d’arriver au lieu de pique-nique situé sur la place de la Ville basse à Fremifontaine où les attendent les véhicules d’assistance.
Le repas de midi sur la place de la Ville Basse à Fremifontaine
Après le repas, le groupe prend la direction de Saint-Dié avec les principales difficultés de la journée que sont la côte à la sortie de Fremifontaine et surtout la « belle » remontée vers la route forestière qui relie Autrey au col de Mon Repos. Un route pentue mais qui a l’avantage d’être ombragée.
L’arrêt en haut du col de Mon Repos
La dernière pause se fait peu avant le col de Mon Repos et il n’y a plus qu’à se laisser descendre jusqu’à la Bourgonce puis vers Saint-Dié. Pour les personnes qui viennent du haut de la vallée de la Meurthe, le trajet va cependant se poursuivre jusqu’à Saint-Léonard, Anould ou Fraize.
Ainsi se termine une belle aventure sportive riche en convivialité et qui ne demande qu’à être renouvelée en 2023. Merci à toutes celles et tous ceux qui en ont permis la réussite.
Au nord d’Epinal, le canal situé le long de la Moselle longe des zones commerciales et des sites industriels
Le samedi est consacré à une petite randonnée le long du canal vers Charmes (56 kilomètres aller et retour) ou pour quelques uns à une journée de repos.
Le paysage est au début urbain avec des zones commerciales et des sites industriels, puis redevient plus rural.
La voie ferrée, la véloroute et le canal près de Vincey
Par moments, la véloroute longe à la fois le canal et la ligne de chemin de fer entre Epinal et Nancy.
Le groupe à l’écluse N°30 à Charmes
Arrivés à Charmes les cyclistes font demi-tour pour remonter la vallée de la Moselle jusqu’à Epinal et le repas de midi est pris au camping.
Repas du samedi midi au camping
L’après-midi est consacré à la détente, soit dans la piscine du camping, soit avec des jeux de cartes.
L’Affiche du festival Rues et Compagnies 2022 avec son petit chien blanc
D’autres participants descendent en ville où se tient le Festival Rues et Compagnies.
Un des spectacles du Festival Rues et Compagnies
En fin d’après-midi et avant le repas pris sur place, chacun commence à préparer le retour en Déodatie…
Nous poursuivons notre randonnée cyclo-touristique avec la journée du 10 juin qui nous a conduit à La Vôge-les-Bains par la véloroute N° 50, Moselle Saône, qui longe le canal des Vosges.
Carte du Canal des Vosges, branche sud du Canal de l’Est
Nous quittons Epinal et rejoignons le canal des Vosges. Celui-ci a été construit entre 1874 et 1887 et relie celui de la Marne au Rhin (près de Nancy) à la Saône (à Corre). Le premier projet d’un tel canal revient à Lucius Vetus, un lieutenant de Néron, au 1er siècle près JC. Mais il ne se concrétisera qu’après la défaite de de 1870.
Notre « Super Léon » devant le panneau indiquant la direction de Fontenoy-le-Château.
Nous prenons la branche sud en direction de La Vôge-les-Bains cité thermale située peu avant Fontenoy-le-Château.
Passerelle au niveau de la première des 14 écluses montantes de la branche sud du canal des Vosges
Et c’est parti pour près de 40 kilomètres sans voitures ! Au début les écluses sont assez rapprochées sur cette partie du canal.
Bateau dans une écluse. La suivant n’est qu’à quelques centaines de mètres.
La signalisation est de qualité tout au long de la véloroute avec des informations sur les écluses, les communes et leurs attraits touristiques.
Un des nombreux panneaux d’information sur les richesses touristiques situées à ,proximité du canal
Après la série d’écluses montantes, on arrive au niveau du réservoir de Bouzey avec plusieurs kilomètres de route à plat. Et, peu avant de rejoindre la première écluse descendante, nous passons sur la ligne de partage des eaux entre la Mer du Nord et la Méditerranée.
Passage de la ligne de partage des eaux
A Girancourt nous passons de l’autre côté du canal au niveau de la première écluse du versant Saône et entamons la descente vers la méditerranée.
Première écluse du versant Saône
A proximité de la forge de Thunimont nous passons près du pont tournant en acier qui fut construit en 1880. Initialement manuel, il a été automatisé par Voies Navigables de France.
Le pont tournant de Thunimont
Peu avant midi, le groupe arrive au Pont du Côney et prend son repas à l’auberge éponyme.
L’Auberge du Coney à proximité de La Vôge-les-Bains
Deux heures plus tard le groupe reprend la direction d’Epinal avec en première partie du trajet la remontée de 28 écluses.
Arrivée à l’écluse N°1 à Girancourt
A partir de l’écluse N°1 à Girancourt la route est à nouveau plate, puis nous retrouvons les 14 écluses qui descendent vers Epinal où nous attend la seule difficulté de la journée, la montée vers le plateau du château.
Chaumousey entre Girancourt et Bouzey
La journée se termine autour d’un repas au restaurant du camping, puis, pour les « sportifs » du groupe, devant la télé avec un match de football.
Appeler, puis masser et défibriller : les trois piliers de la prise en charge de l’arrêt cardiaque
Dans la survie après un arrêt cardiaque deux facteurs prédominent : la formation du public et l’accès rapide à un défibrillateur.
Une étude française (*) portant sur les arrêts cardiaques liés au sport (ACLS) vient d’être publiée récemment dans une revue américaine.
Les auteurs, Karam et collaborateurs, ont tenté d’évaluer l’évolution de l’incidence, le traitement et la survie de l’ACLS au cours du temps, chez des sujets de 18 à 75 ans, à partir des données de l’Institut national français de santé et recherche médicale. L’analyse des données a été menée sur 6 périodes consécutives de 2 ans, entre 2005 et 2018.
Il convient de noter que la première période concerne les années 2005-2006, soit quelques années avant la parution du décret du 4 mai 2007 qui autorise chacun à utiliser un DAE (Défibrillateur Automatique Externe).
Quand on compare la période de 2 ans la plus ancienne à la période de 2 ans la plus récente, il apparaît que l’incidence de l’ACLS est restée stable (6,24 vs 7,00 par million d’habitants/année ; p = 0,51), sans différence significative, quant à l’âge moyen, au genre et à la présence d’antécédent de maladie cardiovasculaire.
Dans le même temps, on note une augmentation significative de :
la fréquence des manœuvres de réanimation cardio-pulmonaires entreprises par un témoin de l’accident qui sont pratiquées 2,7 fois plus en 2017-2018 qu’en 2005-2006 (94,7 % cas contre 34,9 %) ;
l’utilisation d’un DAE mis à la disposition du public réalisée 18 fois plus souvent (28,8 % des cas contre 1,6 %) ;
et de la survie (appréciée jusqu’au moment de la sortie de l’hôpital) qui a été multipliée par 2,8 (66,7 % des cas contre 23,8 %).
Ces résultats concernent certes un public particulier, celui qui a une pratique sportive, et ne sont pas applicables à la population générale, mais ils sont très encourageants pour ceux qui, à l’image de la Fédération Française de Cardiologie et de notre club Coeur et Santé agissent pour l’implantation de DAE qui relève des entreprises, associations, collectivités… et la formation du public.
Pour information, notre prochaine session de formation gratuite à l’intention du public aura lieu le jeudi 24 novembre à 18 h15 à l’Espace François Mitterrand.
(*) Karam N et al. Journal of American College of Cardiology 2022 ; 79 : 238-46. Source Cardiologie Pratique, mai 2022
La campagne sur l’arrêt cardiaque sera le point fort des action de la FFC à la fin des années 2000
Avant la première journée, les derniers préparatifs ont eu lieu le mercredi 8 juin avec le transport des bagages vers le camping d’Épinal.
Quelques uns des participants à Anould d’où va partir la camionnette et leurs bagages
Le lendemain, les cyclos qui habitent dans la vallée de la Haute Meurthe se regroupent à Anould, puis à Saint-Léonard, avant de rejoindre les autres participants à Saint-Dié.
Les premiers arrivés à Saint-Dié
A 8 heures tout le monde est prêt à partir sous un ciel gris. Pleuvra-t’il, ne pleuvra-t’il pas ? Telle est la question que chacun se pose.
Juste avant le départ le jeudi 9 juin
Mais qu’importe la météo. Nous sommes venus là pour pédaler ! Et le départ à lieu en direction de la Bourgonce et du col de Mont Repos, première « difficulté » de la journée.
Première pause au col de Mon Repos
L’avantage du vélo, c’est qu’après une montée, on profite d’une descente. Et, entre l’ancienne maison forestière d’Autrey et la route départementale entre Brouvelieures et Autrey, cette descente est particulièrement agréable avec un revêtement parfait alors que le soleil est revenu et a séché le macadam. Mais au passage, on sait que dans trois jours, cette côte il faudra la prendre en sens inverse !
La descente dans la forêt dans sa partie la moins pentue non loin du « Bout du Monde ».
Et nous arrivons à Fremifontaine où peu après le moulin nous grimpons la deuxième côte de la journée, avec un pourcentage plus important que dans le col, mais sur une distance plus courte. Puis survient une nouvelle descente vers la Ville Basse du village.
La pause au calvaire de Fremifontaine se fait en musique, en profitant de la radio d’un habitant
La suite du voyage s’annonce plus facile sans difficulté jusqu’Épinal. Et la pause pique-nique a lieu à Viménil, peu après Grandvillers, sur la place de l’église.
Le repas sur la place de l’église à Viménil
Le repas à peine terminé, arrivent de gros nuages noirs qui ne laissent tomber que quelques gouttes d’eau que nous regardons depuis l’abribus. Et c’est reparti pour la dernière partie du trajet vers Épinal.
L’arrivée à Vaudéville entre Aydoilles et Longchamps
Nous empruntons alors des petites routes dans la campagne vallonée en passant par Méménil, Fontenoy, Aydoilles, Vaudéville, Longchamps puis Dogneville.
La vélo route 50 et le pont canal au sud de Dogneville, à quelques kilomètres du port d’Epinal
Après avoir longé l’aérodrome de Dogneville, nous rejoignons, au niveau du pont-canal sur la Moselle, la véloroute n° 50 Moselle-Saône (encore appelée l’Échappée bleue) qui longe le canal des Vosges.
La vélo route le long du canal des Vosges peu avant l’arrivée au port d’Epinal
Il ne reste alors plus que quelques kilomètres avant arriver en ville et d’attaquer la dernière côte, celle qui monte vers le camping situé non loin du château d’Épinal, où le groupe arrive peu avant 13 heures.
L’arrivée au camping avec le gite où vont loger une partie des cyclos
Il n’y a plus qu’à s’installer dans le gite, où vont loger la plus grande partie des cyclos, ou dans un mobil-home pour les autres.
Le temps de prendre une douche bien méritée, la plus grande partie du groupe redescend à pied en ville vers la médiathèque où une visite des anciennes boiseries de la bibliothèque de l’abbaye de Moyenmoutier est prévue.
La visite à la médiathèque
Le retour se fait avec un passage par le château d’où l’on bénéficie d’un beau panorama sur la cité des images, avant d’aller prendre notre repas au restaurant du camping.
Repas du jeudi soir
Pour la plupart des cyclistes la soirée se passe dans un fauteuil devant télé … à regarder du sport (match de football entre le Portugal et la République Tchèque).