Auteur - Club Cœur et Santé de Saint-Dié

1994-2024 : le Club Coeur et Santé fête 30 années consacrées à la formation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque

L’affiche et la brochure de la campagne de la FFC en 1994

A l’occasion des 32èmes journées de formation des scolaires qui ont eu lieu les 19 et 20 décembre à l’Espace François Mitterrand, le Club Coeur et Santé a fêté avec les organismes de secourisme 30 années consacrées avec eux à la formation (*) à la prise en charge de l’arrêt cardiaque.

La journée nationale de l’urgence cardiaque

Tout a commencé en octobre 1994, lorsque la Fédération Française de Cardiologie (FFC) a lancé une grande campagne sur l’arrêt cardiaque, alors appelée urgence cardiaque, dans 1 500 villes dont Saint-Dié.

Le 6 octobre le Pr Gilgenkrantz, vice-président de la FFC, président de l’Association de Cardiologie de Lorraine (ACL) et chef du service de cardiologie de l’hôpital Central à Nancy, fait une conférence sur ce thème et des expositions sont installées en six lieux de la ville.

Le 8 octobre un défilé est organisé depuis la rue d’Alsace avec les véhicules des pompiers, secouristes et ambulanciers avec leurs sirènes, ce qui fait penser à certains qu’il y a eu un grave accident. Des démonstrations des gestes qui sauvent sont faites sur 6 lieux de la ville dont la place du marché et les centres commerciaux.

Le groupe des formateurs aux gestes d’urgence de novembre 1995

Les journées de formation des scolaires

Suite à ces actions est née l’idée de former la population : d’abord les élèves de cours moyen et de 6ème, puis les responsables associatifs, les enseignants, les employés municipaux et le grand public.

Des réunions ont lieu pour organiser les sessions à l’intention des élèves, rassemblant l’inspecteur de l’Education nationale, des élus municipaux, des représentants des associations de secourisme et des pompiers et les responsables du club Coeur et Santé alors présidé par Bernard Thirion.

Les acteurs des journées de novembre 1995 réunis autour du maire Christian Pierret et d’André Badonnel, inspecteur de l’Education nationale (Liberté de L’Est du 18 novembre)

Grâce à ce partenariat exemplaire – que beaucoup nous envient en France – les premières formations ont lieu en mars 1995 dans des écoles et au collège Souhait. Le programme comporte l’appel des secours, le massage cardiaque et le bouche à bouche en cas d’arrêt cardiaque ainsi que la mise en position latérale de sécurité en cas de perte de connaissance sans signe d’arrêt circulatoire.

Par ailleurs, les écoliers participent en 1995 au concours de dessin sur l’urgence cardiaque de la FFC. Les meilleurs dessins sont transmis à l’ACL et c’est un élève de l’école Jacques Prévert qui gagne le premier prix régional.

Après cette première édition réussie, la deuxième a lieu en novembre 1995 à l’Espace Mitterrand où 1050 élèves de CM2 et 6èmes sont accueillis par la Croix Rouge, les Pompiers, la Protection Civile et le club. Des membres d’autres structures les rejoindront ensuite : des secouristes de la Croix Blanche, de SNS, de la FFSS, de l’Ufolep, de la Gendarmerie et de l’Unass ainsi que des infirmières de la ville, de l’hôpital (services de cardiologie et des urgences), de l’Éducation nationale et des médecins hospitaliers et libéraux.

Les encadrants de novembre 2000

L’action se poursuit depuis avec simplement une interruption en 2020 du fait de la Covid. L’organisation se fait grâce au partenariat entre le club, l’inspection de l’Education nationale et le service de sécurité civile de la préfecture avec le soutien logistique de la ville.

Les collégiens des classes de 6ème ont été remplacés par ceux de 5ème pour tenir compte de leur programme scolaire puis n’ont plus participé à notre action avec l’introduction du PSC1 dans leur cursus en classe de 4ème. Cependant, ces dernières années plusieurs collèges du secteur ont introduit la formation aux gestes qui sauvent dans le cadre de leur Parcours du Coeur pour les élèves de 5ème.

Si le contexte a changé depuis 1994, le programme de la formation aussi. Le diagnostic de l’arrêt reposait alors sur une perte de connaissance avec absence de pouls carotidien. Par la suite, ce dernier signe a été remplacé par l’arrêt de la respiration. Et, après le décret du 4 mai 2007 permettant à chacun d’utiliser un défibrillateur automatique, l’usage de cet appareil est enseigné.

Avec ce texte, la prise en charge de l’arrêt cardiaque par le premier témoin franchit une nouvelle étape. Par ailleurs pour le grand public, l’enseignement du bouche à bouche a également été arrêté à la suite des résultats de plusieurs études confirmées ces dernières années par les données des grands registres nationaux sur la prise en charge des arrêts cardiaques. Ceux ci montrent que le pronostic est meilleur si le premier témoin ne fait que le massage cardiaque.

Jusque en 2009, les élèves sont accueillis par les formateurs exclusivement en petits groupes autour d’un mannequin. A partir de 2010, une partie est prise en charge par des infirmières du club par classes entières grâce à des mannequins Mini Anne et à l’aide d’une vidéo (matériel financé par l’ACL). Ces dernières années, les mini mannequins sont également utilisés dans les petits groupes par différents formateurs.

En 2008, la FFC dote ses clubs Coeur et Santé d’un DAE d’apprentissage et d’un mannequin ainsi que d’un « vrai » DAE chargé l’assurer la sécurité des adhérents lors des activités physiques adaptées mises en places dans les clubs.

Formation des membres du club Coeur et Santé avec des mannequins Mini Anne le 4 décembre 2014

En 2008, la FFC dote ses clubs Coeur et Santé d’un DAE d’apprentissage et d’un mannequin ainsi que d’un « vrai » DAE chargé l’assurer la sécurité des adhérents lors des activités physiques adaptées mises en places dans les clubs.

Ce matériel permet au cardiologue du club de former ses adhérents à la prise en charge d’un arrêt cardiaque. En outre, en 2008 également, une dizaine de membres du club reçoivent une formation PSC1. D’autres suivront. Les derniers l’ont été en novembre 2022. Le prochain groupe est prévu en 2025.

Présentation de la carte de l’urgence 1999 par Bernard Thirion, président de Coeur et Santé et Robert Bernard, maire

L’action en direction du grand public

En 1999, une première grande campagne en direction du public est réalisée à Saint-Dié avec diffusion dans les lieux publics (hôpital, mairie, poste…) et chez les pharmaciens de 5 000 exemplaires de la carte de l’urgence de la FFC avec une édition spéciale pour la ville.

Carte de l’urgence cardiaque 1999

Les premières formations des adultes ont lieu en 1996 à Saint-Dié pour 100 responsables associatifs et 41 enseignants des écoles, puis en 1997 pour 100 membres du personnel municipal. Elles se multiplieront à partir de 2008 à Saint-Dié comme dans les autres communes de la Déodatie.

La formation des personnels municipaux-Liberté de l’Est 1997

En 2008, une exposition de la FFC sur l’arrêt cardiaque est mise en place au niveau de la Déodatie à Saint-Dié et dans chaque chef-lieu de canton couplée dans ces communes à une session de  formation du public.

L’exposition de la FFC dans le hall de la gare en septembre 2008

Le projet Défidéo : défibrillateurs et formation du public

Suite au décret du 4 mai 2007 autorisant chacun à utiliser un DAE, le club Cœur et Santé lance le projet Défidéo avec le Pays de la Déodatie alors présidé par Claude Jacquot, qui, contrairement à d’autres élus et professionnels de santé, n’a pas besoin d’être convaincu de l’utilité d’un DAE car il a été témoin en tant que député de l’arrêt cardiaque de Michel Crépeau, maire de la Rochelle, en pleine séance de l’Assemblée nationale.

Présentation de Défidéo (Est Républicain du 26 mars 2008)

Une première réunion organisée à l’intention des élus en décembre 2007 et après validation du projet par les instance du Pays de la Déodatie, une commission se met en place avec le Pays, le club Coeur et Santé, l’hôpital (services biomédical, de cardiologie et des urgences), la Croix Rouge, les pompiers et la Protection Civile. Un recensement des communes intéressées par un DAE est réalisé. Les premières à répondre seront Raon-lès-Leau et Raon-sur-Plaine, villages les plus éloignés des service de secours. Une réunion des élus des communes concernées a lieu en juin 2008.

Ce projet innovant et le seul de ce type en France, fait alors partie de la vingtaine recensés en 2008 par la FFC.

Remise des 30 premiers DAE le 22 septembre 2020 en présence du Pr Aliot, vice-président de la FFC et président de l’ACL

Après avoir résolu le problème du financement, il débouche sur l’implantation de DAE accessibles au public 24 heures sur 24 avec une première tranche de 30 appareils en 2010 financés à 50 % grâce au mécénat de la Fondation Caisse Nationale de Prévoyance (CNP) représentant 50% du budget). La CNP participera au financement de 3 autres tranches. Les autres partenaires financiers de 2010 sont l’Association Familiale et le Rotary, puis les années suivantes GRDF et la Mutuelle de la Police Nationale. Aujourd’hui, dans le cadre de Défidéo près de 150 appareils ont été installés.

Depuis, beaucoup d’autres l’ont été suite au décret du 19 décembre 2018 rendant obligatoire ces appareils dans les ERP (Etablissements recevant du Public) à partir du 1er janvier 2020 pour les plus importants et de façon progressive pour les autres. Mais ils ne sont, hélas, pas tous accessibles 24 heures sur 24 aux premiers témoins d’un arrêt cardiaque ce qui limite leur utilité.

Formateurs Défidéo au palis omnisport de Saint-Dié le 27 septembre 2008

Avec Défidéo et parallèlement aux campagnes nationales de la FFC, la formation du public s’intensifie à partir de 2008 et cette année-là, les premières formations ont lieu dans chaque chef-lieu de canton, puis en 2010 dans toutes les communes du Pays de la Déodatie équipées d’un DAE avec nos partenaires formateurs. Le club intervient aussi auprès des deux associations ayant fait un don pour l’achat des DAE : Association familiale et Rotary puis auprès des communes.

Le projet ELSA : formation des plus jeunes

Les 25 et 26 mars 2024, 9 bénévoles du club Cœur et Santé ont participé à l’initiation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque de près de 200 élèves des écoles Paul Elbel et Fernand Baldensperger dans le cadre du projet ELSA mis en place par le Réseau électronique des Arrêts Cardiaques et l’université de Lille.

Elève de cours élémentaire apprenant le massage cardiaque sur une peluche

Si les élèves de cours moyens font leur apprentissage avec de mannequins Mini Anne, les plus jeunes de CE1 et CE2 utilisent une peluche permettant d’apprendre le geste du massage cardiaque en supprimant la difficulté pour eux de comprimer un mannequin du fait de leur faible poids. Cette étude ELSA comporte également une évaluation de l’acquisition des connaissances à l’issue de la formation, puis à 3 mois et un an ainsi qu’une étude sur les facteurs sociologique pouvant éventuellement influencer cet apprentissage.

Lancement de Déo Défib le 15 mai 2024 (photo de Julien Jacquemin, Saint-Dié Info avec de gauche à droite : Michel Antoine, président de Coeur et Santé, Catherine Viry, conseillère municipale, Bruno Toussaint, maire, et Jean-Louis Bourdon, cardiologue)

Déodéfib’

En 2023, suite au vote des Déodatiens dans le cadre du budget participatif, le projet présenté par le club Coeur et Santé est retenu et Déo Défib’ est mis en place avec la Ville en 2024. Un nouvelle fois les formateurs sont à nos côtés.

Formation DéoDéfib’, mercredi 5 juin 2024, place Jules Ferry

Entre début juin et début août plus de 700 personnes sont formées dans les différents quartiers de la ville.

Par ailleurs les DAE sont actuellement en cours d’installation (près de 30 prévus).

Plus de 25 000 personnes formées 

A la date du 20 décembre 2024, d’après le « compteur » du club Coeur et Santé, depuis le printemps 1995 ce sont 25 232 personnes qui ont été formées dont un peu plus de trois quarts sont des enfants (18 991 enfants et 6241 adultes).

La prochaine génération de citoyens déodatiens sera plus compétente que ses ainées puis qu’elle aura appris les gestes à faire en cas d’arrêt cardiaque au minimum deux fois : une fois au CM2 avec le club (voire deux fois si leur classe est à deux niveaux avec CM1 et CM2) puis en quatrième avec le PSC1, enseigné au collège. D’autres, plus privilégiés auront revu deux fois de plus les membres du club : en 5ème, ce qui est le cas actuellement pour 2 collèges sur 5 de la ville et au lycée en classe de seconde (deux lycées sur sur 5 concernés cette année).

Gestes qui sauvent au collège Souhait le 6 novembre 2024

Taux de survie après un arrêt cardiaque extra hospitalier : en progrès, mais on peut mieux faire

Il y a 30 ans, seulement 2 % des personnes survivaient. Actuellement la survie globale est de 6 à 8 %.

Elle est de plus de 30 % si le premier témoin fait les gestes qui sauvent dans les premières minutes (appel des secours suivit du massage cardiaque et l’utilisation d’un DAE).

Mais dans des conditions optimales (grands aéroports et enceintes sportives) on atteint, voire dépasse, les 60%.

La marge de progression est donc grande. Cela ne dépend pas des service de secours, ni des établissements hospitaliers. Il faut pour y arriver que davantage de personnes se sentent concernées et se forment et qu’il y ait davantage de DAE en accès libre.

Bénévoles du 20 décembre 2024 en compagnie de Yann Kehl, inspecteur de l’Education nationale et Isabelle Nérad-Spiry, conseillère pédagogique

(*) : Nous utilisons dans cet article le terme de formation tant pour les formations diplômantes que pour les initiations et sensibilisation. Mais les termes de « formation » tout comme « gestes qui sauvent » sont réservés uniquement aux apprentissages réalisés par des organismes agréés par le ministère de l’intérieur et qui donnent droit à un diplôme. Même si les compétences des professionnels de santé, en particulier des médecins et des infirmières des services hospitaliers (cardiologie, urgences…), en matière de réanimation cardiopulmonaire ne sauraient êtres contestées, cela ne leur permet pas de délivrer des diplômes saufs cas particulier. Ils peuvent néanmoins, tout comme les autres professionnels de santé et les titulaires du PSC1 depuis de moins de 3 ans, animer des séances de sensibilisation aux « gestes qui sauvent » depuis un arrêté du 30 juin 2017 publié au JO du 16 septembre, en respectant un cahier des charge du ministère de l’intérieur. Quelque soit le terme utilisé le contenu pédagogique est le même et les actions menée par la FFC sont toujours nécessaires puisque de l’aveu même du médecin national de la Croix Rouge, au rythme actuel il faudrait 30 ans pour que tous les Français soient formés. Les 45 000 victimes d’arrêts cardiaques survenant chaque année en France ne sauraient attendre. Ce qui justifie la mobilisation de la FFC.

 

 

Nouvelle séance sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque le 19 décembre

Séance du 19 décembre 2024

Comme chaque année, entre les deux journées consacrées à la prise en charge de l’arrêt cardiaque réservées aux scolaires, le Club Coeur et Santé a animé le jeudi 19 décembre à en début de soirée une séance qui a réuni 29 personnes à la salle Mélusine de l’Espace Françoise Mitterrand.

Le programme a comme à l’habitude comporté en première partie un diaporama explicatif sur l’arrêt cardiaque et sa prise en charge. Des infos ont également été données sur les sites qui permettent de connaître les défibrillateurs automatiques externes les plus proches de chez soi (on sait que la majorité des arrêts surviennent à domicile). Des sites à consulter en dehors de toute situation d’urgence, car en cas d’arrêt c’est le centre 15 qu’il faut appeler !

Pour voir le diaporama : Arrêt cardiaque-19 décembre 2024

Ensuite, les participants sont passés à la pratique à l’aide d’une vidéo et de mannequins Mini Anne.

Pour en savoir plus, vous pouvez aussi consulter les documents de la Fédération Française de Cardiologie : https://www.fedecardio.org/publications/

  • Brochure sur l’arrêt cardiaque dans « Brochures »,
  • Observatoire du Cœur des Français sur les gestes qui sauvent dans « Observatoire ».

Près de 600 élèves ont appris à porter secours en cas d’arrêt cardiaque

Une partie des groupes d’élèves accueillis au premier étage de l’Espace Mitterrand le 19 décembre 2024

Le club Coeur et Santé a organisé les 19 et 20 décembre à l’Espace François Mitterrand ses 32èmes journées de formation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque à l’intention des élèves de cours moyen des écoles de Saint-Dié et des communes environnantes.

Accueil d’une classe par des formateurs de la Protection Civile

Grâce à un partenariat exemplaire – que beaucoup nous envient – initié en octobre 1994 entre le club Coeur et Santé, les organismes de secourisme, l’Éducation nationale et la Ville, cette année encore près de 600 élèves se sont retrouvés pendant deux jours dans différentes salles de l’Espace François Mitterrand.

Groupe pris en charge par un formateur de l’Ufolep

Depuis 1994, l’objectif reste le même : former les élèves, citoyens de demain, aux trois gestes à faire en cas de malaise avec perte de connaissance, notamment en cas d’arrêt cardiaque, mettant ainsi en œuvre le slogan promu par la Fédération Française de Cardiologie : 1 vie = 3 gestes.

Le programme comporte l’évaluation de l’état de la victime (réagit-elle et respire-t-elle ?), l’appel des secours, le massage cardiaque, l’utilisation d’un DAE (défibrillateur automatique externe) ainsi que la mise en position latérale de sécurité.

Apprentissage de la PLS le 20 décembre 2024 avec un formateur de la Croix Rouge et une bénévoles du club

L’apprentissage se fait soit avec un mannequin standard soit avec des mini mannequins, soit avec les deux, par petits groupes ou par classe, éventuellement avec l’aide d’une vidéo.

Apprentissage avec les mannequins Mini Anne avec une infirmière du club avec l’aide d’une vidéo

Les classes accueillies comportent soit des élèves de CM2, soit des élèves de CM1 et CM2. A noter que cette année ont également été accueillis des élèves de CE1 et CE2 venus en compagnie de leurs camarades de CM1 et CM2 et faisant partie de deux classes à 4 niveaux de deux villages.

Infirmière pompière montrant les gestes aux plus petits sur une peluche

Pour ces plus jeunes élèves le programme a été adapté : utilisation d’une peluche pour apprendre le massage cardiaque et pas d’utilisation du DAE, reprenant ainsi ce qui été proposé au printemps à deux écoles déodatiennes dans le cadre de l’étude ELSA mise en place par l’université de Lille (voir notre article du 27 mars 2024).

Apprentissage du massage cardiaque avec une peluche

Cette année, les encadrants étaient des bénévoles appartenant à des organismes de formation (Croix Rouge, Protection Civile, Pompiers, Ufolep) et au club Coeur et Santé (médecin, infirmières, personnes titulaires du PSC1) assistés par d’autres membres du club, soit un total de 36 personnes, dont la plupart ont été présents les deux jours.

Démonstration de l’utilisation d’un DAE par des infirmières du club

Comme chaque année, l’organisation est le fruit d’un partenariat avec l’Inspection de l’Education nationale et le service de sécurité civile de la Préfecture avec le soutien logistique de la ville.

Les encadrants ont reçu la visite de Yann Kehl, inspecteur de l’Education nationale et d’Isabelle Nérad-Spiry, conseillère pédagogique, de Jean-Paul Legale, responsable de la Protection Civile à Anould et de Jean-Joël Piton, adjoint au maire de Saint-Dié.

Une partie des 36 bénévoles en compagnie de Yann Kehl, inspecteur de l’Education nationale et Isabelle Nérad-Spiry, conseillère pédagogique le 20 décembre 2024

Marche nordique : dernière sortie de 2024 en nocturne dans le Kemberg

Départ de la marche nordique du 16 décembre 2024 devant l’abri des 3 fauteuils

La tradition a été respectée : la dernière sortie de marche nordique du club Coeur et Santé de Saint-Dié avant Noël s’est faite dans le Kemberg à la lumière des lampes frontales au départ de l’abri des Trois fauteuils.

Avant le départ, une partie du groupe avait installé des tables et des bancs ainsi que des guirlandes pour éclairer ce bâtiment construit par le club Vosgien et lui donner un air de fête.

La marche a duré un peu plus d’une heure avec un aller et retour jusqu’au Fond de Foucharupt.

Le groupe au Sapin qui pisse le 16 décembre 2024

Pendant ce temps, une équipe de bénévoles dressait la table pour un moment convivial autour de boissons chaudes préparées par Michel Antoine et de plats salés et sucrés réalisés par une vingtaine de membres du groupe.

L’équipe du service de table

Après la « fête », les membres du groupe ont posé pour la photo souvenir avant de ranger le matériel et de se souhaiter mutuellement de bonnes fêtes de fin d’année.

La photo du groupe

Les marcheurs nordiques se retrouveront le lundi 5 janvier pour une reprise en douceur après les fêtes avec à nouveau un aller et retour vers le fond de Foucharupt, mais avec un circuit plus long, puisque cette fois-ci le départ se fera depuis le col d’Anozel (distance de 8 km).

 

Apprendre à porter secours en cas d’arrêt cardiaque : les enseignants avant les élèves

Introduction de la session par M. Yann Kehl, Inspecteur de l’Éducation nationale

Une semaine avant les élèves, 90 enseignants de cours moyen de la circonscription de Saint-Dié se ont retrouvé le mercredi 11 décembre pour une session sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque lors d’une matinée consacrée à la santé avec comme intervenants cinq bénévoles du club Coeur et Santé de Saint-Dié et deux infirmières scolaires.

Après l’introduction de la session par M. Yann Kehl, Inspecteur de l’Éducation  nationale et la  présentation par le Dr Jean-Louis Bourdon d’un diaporama sur l’arrêt cardiaque et sa prise en charge, les enseignants sont passés à la partie pratique à l’aide de mannequins mini Anne et ils sont également appris à mettre en position latérale de sécurité une personne inconsciente mais qui respire.

A la fin de la session, le club a remis aux participants le dépliant et la brochure de la Fédération Française de Cardiologie sur l’arrêt cardiaque. Des brochures sur Coeur de Femme, thème de la campagne 2024 de la FFC étaient également disponibles.

Les participants ont  été invités à se rapprocher des organismes de secourisme pour passer le diplôme de Premiers Secours Citoyen qui a remplacé le PSC1 depuis cet été. Un diplôme utile dans leurs activités professionnelles mais aussi sur leur temps personnel puisque l’on sait que 80 % des arrêts cardiaques surviennent à domicile.

Cette « formation » s’intègre dans un plan triennal mis en place par l’Inspection de l’Éducation nationale de Saint-Dié.

Ce faisant, une grande partie des enseignants présents se retrouveront à l’Espace Mitterrand le jeudi 19 ou le vendredi 20 décembre avec leurs élèves des classes de CM2 ou de CM1-CM2. Plus de 600 élèves sont attendus.

Les classes concernées pourront reprendre la formation dans leur école en début d’année 2025. Le club mettra à la disposition des enseignants qui le souhaitent le matériel nécessaire.

A noter que le jeudi 19 décembre à 18 h 15, toujours à l’Espace Mitterrand aura lieu une session grand public. Il reste encore des places. Il faut s’inscrire sur deodefib.fr ou en utilisant le formulaire de contact de ce site.