La Fédération Française de Cardiologie a fait réaliser, en partenariat avec le CHU de Lille, une exposition intitulée « Femmes de Cœur, Cœurs de Femmes » par le photographe Loïc Trujillo. Elle a été présentée pour la première fois à Lille en mars dernier.
Le Club Cœur et santé de Saint-Dié prévoit son installation en Déodatie en 2019, d’abord le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, en partenariat avec la Ville de Saint-Dié puis dans les différents établissements hospitaliers de la Déodatie et dans des établissements d’enseignement.
Elle comporte une trentaine de photos, tirées au format 60X40.
Ce jeudi 14 juin, accompagnée d’autres membres du club, la majorité du groupe qui participera à la sortie de mardi s’est rendue au Col des Arrentès afin de reconnaître le parcours.
Le trajet s’est effectué en respectant le rythme de chacun, certains membres utilisant, comme c’est l’habitude au sein du groupe, un vélo à assistance électrique. Et l’objectif était atteint par l’ensemble des participants. Cette arrivée aux Arrentès était un moment de satisfaction pour chacun.
Au retour, halte à Taintrux
Au retour, le groupe a fait une halte au centre de Taintrux, devant l’Echauguette, le Bistrot de Pays où l’ensemble du Club Cœur et Santé clôturera de manière conviviale l’année 2017-2018.
Comme les autres sorties et activité du Club, cette randonnée est une preuve que malgré une maladie cardio-vasculaire, une activité physique est possible et que grâce à un entraînement progressif, il est possible d’effectuer des sorties en vélo d’une cinquantaine de kilomètres. En avril dernier, aucun des participants n’aurait imaginé pouvoir le faire.
Mardi le départ de Saint-Dié est programmé à 13 h 30 afin de bénéficier d’un temps de repos au col des Arrentès, avant l’arrivée du peloton de la Psycyclette prévue vers 16 h 40 et le retour vers Saint-Dié, sur un parcours qui se fera en descente sur sa quasi totalité avec une arrivée prévue un peu avant 18 heures.
Chaque famille d’aliments a sa place, quotidiennement, dans notre assiette. Tous sont absolument indispensables pour assurer notre équilibre nutritionnel, certains cependant doivent être consommés avec modération, tandis que nous devons en privilégier d’autres.
Les féculents : préférer les consommer complet ou semi-complet (riz, pain complet, pâtes, pois chiches, lentilles, semoule, etc.) doivent être consommés à chaque repas, selon l’appétit. Ils permettent d’être rassasié et de disposer d’énergie sur le long terme.
Les fruits et légumes : 5 portions minimum par jour (1 portion = 80 g), apportent vitamines, minéraux et fibres. À consommer cru ou cuits, frais, surgelés natures.
Viandes, poissons et œufs, une portion une ou deux fois par jour (une portion = 100 g de viande ou poisson, ou deux tranches de jambon ou deux œufs) pour l’apport essentiel en protéines et en fer. Préférez les viandes blanches ainsi que les poissons « gras » (hareng, maquereau, sardine, etc.) riches en oméga-3. Autre source de protéines : les légumineuses (lentilles, pois, fèves, soja) associées à des céréales permettent de couvrir ses apports en protéines.
3 produits laitiers par jour, pour les apports en calcium nécessaires à l’entretien de la masse osseuse, mais aussi pour la coagulation sanguine. Une portion équivaut à 150 ml de lait, deux petits suisses ou un morceau de fromage de 30 g. Évitez les desserts lactés industriels comportant trop peu de lait et trop de sucres et graisses ajoutées.
La consommation des matières grasses visibles (beurre, huile, crème fraiche, margarine) et cachées (plats préparés, charcuterie, viennoiseries, friandises, gâteaux, etc.) doit être limitée, car elles augmentent les risques de surpoids, certaines influant directement sur le risque cardio-vasculaire. Préférez l’utilisation d’huiles végétales à la cuisson et à cru : cuisinez à l’huile d’olive, introduisez une poignée de noix, amandes ou noisettes (non salées) dans votre alimentation pour leurs apports en oméga-3 et 6, antioxydants et vitamines.
La consommation de produits sucrés (sodas, gâteaux, bonbons, glace, pâtisseries, etc.) doit rester exceptionnelle, tant ceux-ci contribuent au surpoids.
Enfin, l’eau reste la seule boisson indispensable et la moins coûteuse. Pendant ou en dehors des repas, on doit en boire au moins un litre et demi, nature ou sous forme de boissons chaudes (thé, tisane, etc.)
L’équilibre se fait sur une journée, voire la semaine. Un repas trop gras ou trop sucré peut dès lors être compensé en variant et rééquilibrant son alimentation dans les repas suivants.
Source : Fédération Française de Cardiologie (FFC)
Nous publions les points essentiels de la synthèse de ce séminaire consacré à la prise en charge de l’arrêt cardiaque.
Depuis le décret de mai 2007 autorisant les non-médecins à utiliser les défibrillateurs, la prise en charge de l’arrêt cardiaque inopiné en France s’est amélioré, mais il reste beaucoup de travail à faire.
ARLoD (Association pour le Recensement et la Localisation des Défibrillateurs) créée fin 2008 a pour objectif de recenser et géolocaliser les défibrillateurs sur le territoire et de mettre les informations à la disposition des services d’urgence. L’intérêt est de pouvoir indiquer aux témoins d’un arrêt cardiaque où se trouve le défibrillateur le plus proche, accessible et fonctionnel au moment de l’arrêt cardiaque.
Cette action difficile est un vrai travail de fourmi, d’autant que le nombre de Défibrillateurs Automatisés Externes (DAE) est de l’ordre de 160 000 à 180 000.
Le séminaire ARLoD est née : ‘’Mort subite et défibrillation précoce : les clés de la réussite’’ avait pour objectif de réunir tous les partenaires concernés par la prise en charge d’un arrêt cardiaque et de déterminer, à toutes les étapes, ce qui pouvait être amélioré pour augmenter le taux de survie qui n’est actuellement que de l’ordre de 6 %.
Les principales données seront reprises dans un livre blanc qui sera largement diffusé. Aujourd’hui, nous soulignons simplement ce qui a marqué cette journée, en prenant comme fil conducteur la chaîne de prise en charge : alerter, masser, défibriller.
Les témoins d’un arrêt cardiaque et la formation
Ils ont un rôle essentiel face au temps nécessaire aux services d’urgence (SDIS et SAMU-SMUR) pour se présenter sur les lieux d’un arrêt cardiaque.
En France, la formation aux gestes qui sauvent de la population est grandement insuffisante : moins de la moitié de la population serait formée ou sensibilisée ; seulement 27 % aurait suivi une formation de Prévention et Secours Civique de niveau 1 (PSC1). Chaque année environ un million de personnes sont sensibilisées ou formées. Nous sommes loin de l’objectif fixé à 80 % de la population dans un récent rapport (Pelloux – Faure).
Cette formation, et il y a un accord unanime sur ce point, devrait se faire obligatoirement dès l’école.
L’accent a été également mis sur les méthodes pédagogiques qui doivent évoluer. Elles doivent se resituer dans l’environnement de communication actuel et tenir compte du fait que les enfants ont presque tous vus un arrêt cardiaque dans une série ou autre émission télévisuelle. Le télé-enseignement et les jeux de rôles doivent être intégrés et construits en liaison avec les sociétés savantes.
L’apprentissage du massage cardiaque lors de la formation du 23 novembre 2017
L’arrêt cardiaque en France aujourd’hui
72 % des arrêts ont lieu au domicile. La réanimation est entreprise par un témoin dans moins d’un cas sur deux (45 %). Les secours n’arrivent qu’au bout de 9,3 minutes. Le taux de survie a doublé entre 2005-2008 et 2014-2015.
Pour les arrêts cardiaques non traumatiques pris en charge par les SMUR, le taux de survie à 30 jours est de 7,8 %.
Un DAE est utilisé par les témoins dans seulement 9,8 % des cas. Dans cette catégorie, un choc est délivré dans 26,0 %.
Quand il n’y a pas de DAE apporté par les témoins, le taux de survie à 30 jours est de 5,2 %. Si un DAE est présent, qu’il soit utilisé ou non, le taux est de 13,5 %. Si la réanimation cardiaque est entreprise, le DAE mis en place et un choc délivré, le taux de survie est de 36,1 % et les patients n’ont pas ou très peu de séquelles.
Le Centre mondial de référence des premiers secours de la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge a proposé 10 recommandations générales :
L’éducation aux premiers secours devrait être accessible à tous.
Une formation obligatoire aux premiers secours doit être mise en place à différents stades de la vie (école, permis de conduire, travail, etc.).
La formation aux premiers secours devrait être obligatoire au travail.
Des délais doivent être fixés pour que les certificats de premiers secours soient limités dans le temps avec la nécessité d’un recyclage régulier au moins tous les cinq ans.
Nécessité d’une harmonisation pour la formation aux premiers secours (technique et pédagogique).
La formation devrait permettre que tous les citoyens jouent un rôle actif dans la prévention et la préparation aux catastrophes afin de répondre à toutes sortes de catastrophes ou d’accidents de la vie courante.
Nécessité de développer plus de campagnes d’information pour encourager la formation aux premiers secours.
Les groupes vulnérables devraient être ciblés pour la formation aux premiers secours (membres de la famille de cardiaque, personnes âgées, personnes handicapées, groupes minoritaires).
L’accès à la défibrillation devrait être facilitée dans tous les lieux publics.
Les personnes pratiquant les premiers secours doivent être protégées par la loi afin de faciliter le passage à l’acte.
Dans le cadre du projet Défidéo un panneau explicatif est apposé à côté de chaque défibrillateur. Il explique ce qu’il faut faire en cas d’arrêt cardiaque.
Recensement et localisation des défibrillateurs : action d’ARLoD
Ce travail est essentiel pour que les services d’urgence alertés par les témoins d’un arrêt cardiaque, après avoir donné au témoin les conseils de gestes qui sauvent par téléphone, puissent lui indiquer où se trouve le défibrillateur accessible le plus proche. En effet, un retard à la défibrillation d’une minute conduit à une perte de chances de survie de 10 à 12 %.
ARLoD a recensé plus de 25 000 DAE, principalement sur une cinquantaine de départements. L’association est en attente de la création d’une base de données nationale des DAE proposée dans la loi n° 827 et déjà votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 13 octobre 2016. Ce texte n’a pas encore été mis à l’ordre du jour du Sénat.
Statut des défibrillateurs
Les défibrillateurs sont des dispositifs médicaux qui passent de la classe IIb à la classe III dans la classification du marquage CE.
La nouvelle réglementation européenne de mai 2007 est plus contraignante pour les fabricants et distributeurs en termes de traçabilité et devrait conduire à un meilleur contrôle des distributeurs par les fabricants. Par contre, elle ne règle pas le problème de la maintenance des DAE.
Les données des fabricants et distributeurs montrent que 30 à 40 % des DAE ne sont pas fonctionnels(*) et parmi eux, 50 % ne le sont pas de façon optimale. Les responsables de cet état de fait en premier lieu les fabricants (indications peu claires sur la maintenance et choix de sous-traitants peu fiables), les exploitants qui choisissent un contrat de maintenance sur une base économique et non technique.
Aide au témoin par les services de secours
La diffusion des smartphones permet aujourd’hui aux témoins d’un arrêt cardiaque de rapidement prévenir les services de secours quel que soit le lieu de l’arrêt. Le rôle du premier répondant est de faire débuter immédiatement les compressions thoraciques même lorsque les témoins n’ont pas été formés. Le rôle des applications d’aide smartphones reste encore à préciser
Des réseaux de ‘’sauveteurs laïcs’’ ou ‘’bons samaritains’’ se développent. Ils peuvent être appelés en renfort pour aider les témoins d’un arrêt cardiaque. L’efficacité de ces pratiques devra être évaluée.
Défibrillateur dans son boitier chauffant
Intégration opérationnelle des défibrillateurs dans les logiciels de gestion et de régulation des appels
L’accord est unanime pour le développement d’une base de données unique. Néanmoins, deux problématiques essentielles ont été identifiées : exhaustivité et mise à jour. Pour les portes paroles des SAMU, cette base de données est celle d’ARLoD, qui a le soutien depuis sa création de la Direction Générale de la Santé. Actuellement, les défibrillateurs sont sous-utilisés car loin d’être tous recensés. De plus, la signalétique est bien souvent absente ou ne permet pas à la population de les localiser.
Textes, décrets et lois : du volontariat à l’obligation
Pour le Ministère des Solidarités et de la Santé et la Direction Générale de la santé, la lutte contre la mort subite est un enjeu important de santé publique.
Elle s’inscrit dans la stratégie nationale de santé à travers cinq axes d’actions :
La réduction des risques et la prévention.
C’est mettre la prévention au cœur des pratiques.
La formation aux gestes de premiers secours de la population et le renforcement de la formation des acteurs des secours et des soins d’urgence.
L’arrêté du 30 juin 2017 a redéfini le contenu de formation aux gestes qui sauvent et précisé les acteurs formateurs. L’objectif est d’arriver à former 80 % de la population dans les cinq ans. Les professionnels de santé doivent aussi être formés avec une mise à jour des connaissances tous les quatre ans.
La facilitation de la mise à disposition des défibrillateurs.
C’est favoriser l’implantation y compris dans les lieux d’habitation notamment collectifs.
C’est créer une obligation de maintenance avec une définition de l’exploitant du DAE.
C’est géolocaliser les DAE dans le cadre d’une base de données nationale.
L’optimisation du parcours de soins des patients victimes d’un arrêt cardiaque.
Le parcours de soins spécialisé et régulé fait partie du projet régional de santé.
L’évaluation des prises en charge et le développement de la recherche.
L‘évaluation permet d’améliorer les pratiques, c’est ce que font le Centre d’Expertise de la Mort Subite et le registre RéAC. C’est aussi rechercher comment prévenir la mort subite et définir les personnes à risques. Cette lutte contre la mort subite nécessite l’action synergique entre tous les acteurs et à tous les niveaux d’intervention.
Une proposition de loi relative au défibrillateur cardiaque a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en octobre 2016 (texte n° 827).
Le premier article concerne la sécurité des personnes. Il doit permettre de déterminer les types et catégories d’établissements recevant du public tenus de s’équiper d’un DAE.
Le second concerne l’obligation de maintenance des appareils par les propriétaires.
Le troisième demande la création d’une base de données nationale des DAE relative à leur implantation et à leur accessibilité, base confiée à un organisme désigné par décret.
Ce texte a été transmis au Sénat qui ne l’a pas encore mis à l’ordre du jour. Il permettrait d’avancer et de clarifier une situation pour le moins ambiguë et facilitant les dérives.
Le séminaire ‘’Mort subite et défibrillation précoce : les clés de la réussite’’ a mis en évidence les améliorations possibles à toutes les étapes de la prise en charge.
Pour être réalisées, elles nécessitent une véritable volonté politique car elles concernent le Ministère des Solidarités et de la Santé, le Ministère de l’Éducation nationale et le Ministère de l’Intérieur ainsi que l’ensemble des acteurs.
(*) : pour éviter les problèmes de dysfonctionnement des DAE, Défidéo a mis en place une procédure de surveillance par des référents désignés par les communes. De plus, le renouvellement périodique des électrodes et des batteries est assuré par le Pays de la Déodatie et, en cas d’utilisation, les électrodes sont immédiatement remplacées par le SMUR de Saint-Dié, ou si ce n’est pas ce dernier qui est intervenu, par le Centre Hospitalier de Saint-Dié.
Des activités variées par une belle journée ensoleillée
Le vendredi 9 juin a eu lieu la 35ème journée sportive organisée par l’ADAPEI de Saint-Dié au Parc des sports.
Comme à l’accoutumée, les bénévoles du Club Cœur et Santé de Saint-Dié ont participé à l’encadrement des activités mises en place à l’intention de 350 enfants provenant des structures de l’ADAPEI de Saint-Dié et Saint-Amé et des écoles déodatiennes Vincent Auriol et Jacques Prévert.
La présidente Annie Thirion et le vice-président Michel Antoine étaient accompagnés pour l’occasion par 12 membres de club qui ont tenu différents ateliers : tennis de table, sarbacane, parcours d’obstacle, vélos, chamboule tout et parachute.
Faire du vélo sur la piste d’athlétisme a toujours autant de succès, sans oublier son casque.
D’autres ateliers étaient également organisés par d’autres adultes : tir à la carabine, curling, badminton, basket, pêche à la ligne ainsi qu’une structure gonflable en forme de château.
Les enfants répartis en groupes encadré par des éducateurs et des enseignants ont participé à ces différents ateliers tout au long de la matinée.
Il y avait aussi des activités d’adresse dans la salle omnisports, telle la sarbacane