Étiquette - gestes qui sauvent

Le club Coeur et Santé participera au Forum « Bien vieillir » organisé par le Conseil Départemental le jeudi 6 juin à l’Espace Mitterrand

Stand du club lors de la Journée Européenne des droits en santé le 18 avril 20024

Le club Coeur et Santé participera au Forum « Bien vieillir » organisé par le Conseil Départemental des Vosges le jeudi 6 juin de 10 h à 17 h à l’Espace Mitterrand à Saint-Dié.

Il y tiendra un stand sur lequel il présentera ses activités physiques adaptées (marche, marche nordique, gymnastique et vélo) et proposera de la documentation de la Fédération Française de Cardiologie.

Les visiteurs pourront également évaluer leur risque cardiovasculaire sur un ordinateur grâce à un logiciel de la Fédération Française de Cardiologie et visualiser la réduction ce ce risque en modifiant leurs facteurs de risque.

Il proposera également des démonstrations sur  prise en charge de l’arrêt cardiaque : diagnostic, appel des secours, massage cardiaque et utilisation du DAE (Défibrillateur Automatique Externe) et incitera les visiteurs à bénéficier d’une formation d’une heure dans le cadre de la campagne lancée le 2 juin.

Enfin, il organisera en extérieur des activités physiques adaptées avec utilisation d’un parachute.

Tout savoir sur le Forum : Présentation Forum bien vieillir-2024

Forum Bien vieillir-Saint-Dié-Jeudi 6 juin 2024

Initiation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque de 200 élèves de Saint-Dié dans le cadre d’un projet de recherche de l’université de Lille appelé ELSA

Les formateurs pour l’école Paul Elbel le lundi après-midi : l’équipe lilloise du Réseau électronique des Arrêts Cardiaques et les membres du club Coeur et Santé

Les 25 et 26 mars, 9 bénévoles du club Cœur et Santé ont participé à l’initiation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque de près de 200 élèves des écoles Paul Elbel et Fernand Baldensperger dans le cadre du projet ELSA mis en place par le RéAC (Réseau électronique des Arrêts Cardiaques et l’université de Lille).

Ce projet est en partie financé par la Fédération Française de Cardiologie, qui a sollicité des clubs Cœur et Santé, dont celui de Saint-Dié pour participer à la formation de jeunes enfants.

Accueil et présentation de la formation à la classe de CE1 le mardi matin à l’école Baldensperger

Il s’inscrit dans un projet international appelé « Kids save lives » (les enfants sauvent des vies) mené par diverses sociétés de secourisme et de réanimation européennes.

L’objectif de l’étude est de proposer une formation d’une heure à des élèves d’école élémentaire et d’évaluer les compétences acquises immédiatement après la formation, puis à 3 mois (soit en juin 2024) et enfin à un an (soit en mars 2025).

Ce projet va également analyser quels sont les facteurs sociologiques qui peuvent influencer l’acquisition et la rétention des connaissances. On sait en effet que chez l’adulte après une première formation au brevet de secourisme appelé PSC1, il y a une grande partie des personnes qui oublient tout ou partie de ce qu’elles ont appris (c’est pour cela qu’il est recommandé de renouveler les formations).

Les acquisitions des élèves sont étudiées à l’aide d’une grille d’évaluation : ici les enfant recherchent si leur nounours répond aux questions

Pour ce faire, cette étude comporte un questionnaire sociodémographique auprès des parents et la signature d’un document exprimant le consentement d’au moins l’un d’eux. La collecte des données a été approuvée par le service Protection des Données de l’Université de Lille et cette étude a également fait l’objet d’une déclaration auprès de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL), qui définit les procédures garantissant l’anonymat et la confidentialité des données.

Si tous les élèves des classes bénéficient de la formation, ils ne sont pas inclus dans l’étude, en cas de non consentement des parents.

Des élèves fiers de repartir avec leur peluche

Au total, à la fin du mois de mars, ce sont près de 1 000 enfants de Bretagne, du Nord et de Saint-Dié-des-Vosges qui auront bénéficié d’une telle formation.

Cette action a été mise en place localement en partenariat avec l’Inspection de l’Education nationale de Saint-Dié et les enseignants des deux écoles concernées.

En amont, les enfants ont bénéficié en classe d’une formation sur l’appareil cardiorespiratoire à partir de supports pédagogiques préparés par l’équipe d’ELSA qui a également fait un rappel juste avant l’apprentissage des gestes qui sauvent.

Est-ce que nounours respire ?

Le programme pédagogique a comporté trois étapes :

  • le diagnostic de l’arrêt cardiaque (la personne victime d’un malaise ne répond pas et ne respire pas),
  • l’appel à l’aide autour de soi et l’appel des secours médicalisés en composant le 15,
  • et enfin la pratique du massage cardiaque.

Pour ce faire, les enfants ont été pris en charge en petits groupes de 4 ou 5 par 3 personnes de RéAC, venues de Lille avec le matériel pédagogique, et les 9 membres de Cœur et Santé.

Début des explications sur le massage cardiaque

Si les élèves de CM1 et CM2 ont appris à l’aide d’un mannequin Mini Anne, ceux de CE1 et CE2 l’ont fait sur une peluche (l’action pour ces plus jeunes élèves s’appelle « Sauve ton nounours », même si le peluches utilisées à Saint-Dié étaient des lapins et non pas des ours).

Une autre particularité de cette action est que tous les enfants repartent chez eux avec un dossier pédagogique, comportant entre autre un dépliant de la Fédération Française de Cardiologie, mais aussi avec la peluche ou le mannequin sur lequel ils ont été formés. Les plus grands ont envié ceux de cours élémentaire et certains auraient bien aimé repartir avec une peluche !

Tous avaient pour mission d’en prendre soin et, en rentrant à leur domicile, de transmettre leurs connaissances à leur entourage.

Par ailleurs, chaque élève a reçu un diplôme.

Diplôme de sauveur de nounours

A la fin de la session tous les élèves ont été regroupés pour pratiquer tous ensemble le massage cardiaque.

Par ailleurs, le Club Cœur et Santé va proposer, d’ici la fin de l’année scolaire, aux parents de ces 200 élèves une séance de formation gratuite à la prise en charge de l’arrêt cardiaque. Car, si leurs enfants ont appris à sauver éventuellement leurs proches, qu’en est-il de leur parents? Sauraient-ils leur porter secours ?

Massage cardiaque avec les mannequins Mini Anne pour tous les élèves d’une classe de cours moyen

Initiation aux gestes qui sauvent pour 8 classes de Saint-Dié dans le cadre du projet ELSA mis en place par l’université de Lille

Les 25 et 26 mars, 10 des bénévoles du club Coeur et Santé seront dans deux écoles de la ville pour initier aux gestes qui sauvent les élèves de 8 classes dans le cadre du projet ELSA mis en place par le réseau RéAC et l’université de Lille, une action mise en place avec l’Inspection de l’Education nationale de Saint-Dié.

Un article reviendra sur cette action originale.

Arrêt cardiaque extra hospitalier : état des lieux lors du séminaire 2024 de l’ARLoD

Affiche séminaire ARLoD 2024

Le séminaire organisé par l’ARLoD (Association pour le Recensement et la Localisation des Défibrillateurs) le jeudi 21 mars au Ministère de la Santé a permis de faire le point sur l’arrêt cardiaque extra hospitalier et sa prise en charge par le public.

L’ARLoD, inconnue du public, est l’association qui a mis en place le premier registre sur la localisation des défibrillateurs automatiques externes. Elle est aussi à l’origine de la base de données Géo DAE mise en place il y a quelques années par le ministère de la santé.

Un pronostic qui s’est amélioré, mais qui reste effroyable

Avec 45 000 cas par an et seulement 6% de survie, l’arrêt cardiaque extra hospitalier est responsable chaque année en France de plus de 41 000 décès et c’est certainement l’événement médical dont le pronostic est le plus péjoratif. Deux fois sur trois il survient chez une personne faisant un infarctus du myocarde et trois fois sur quatre au domicile des victimes dont les deux tiers sont des hommes ; l’âge moyen est de 70 ans.

Son pronostic est très nettement amélioré si le premier témoin met en œuvre très rapidement les gestes qui sauvent (appel des secours, massage cardiaque et utilisation d’un DAE (Défibrillateur Automatique Externe) s‘il y en a un rapidement accessible.

Ceci est démontré par des taux de survie de 60 à 70% dans les enceintes sportives et les grands aéroports ou… les casinos de Las Vegas. Il s’agit de lieux bien équipés en DAE et où il y a parmi les nombreux témoins des personnes qui mettent en œuvre très rapidement les gestes de premiers secours.

Les deux registres français sur l’arrêt cardiaque extra hospitalier : celui d’Ile de France avec 50 000 interventions et RéAC (Registre électronique des Arrêts Cardiaques, qui est le plus important registre européen) avec 143 000 interventions depuis 2013 dans les autres régions permettent de comprendre pourquoi les résultats à l’échelle de notre pays sont mauvais.

Les données de RéAC montrent que 3 fois sur 4 un témoin est présent, que seulement 1 sur 2 initie ces gestes, éventuellement avec des conseils téléphoniques du centre 15) et que 10% utilisent un DAE (en partie du fait d’absence d’appareil rapidement accessible ou par peur de le faire mal ou de faire mal à la victime). Si 8% des victimes vont avoir une douleur sternale, il faut savoir que les effets secondaires « graves » du massage cardiaque sont rares : 0,8% seulement de fractures de côtes.

Si le massage cardiaque est associé à l’utilisation d‘un DAE la survie est de 30% contre moins de 5 % en l’absence de défibrillation.

Le centre d’appel ne peut affirmer l’arrêt cardiaque dans un cas sur trois, parce que le témoin ne peut affirmer s’il y a arrêt de la respiration. D’où l’intérêt pour ce premier témoin d’être bien formé.

Depuis 1995, près de 25 000 personnes ont été formées aux gestes qui sauvent par le club Coeur et santé et ses partenaires. Photo des formateurs lors des journées 2023 pour les scolaires

La formation des français doit être amplifiée

Il est intéressant de noter la tendance actuelle est l’augmentation du nombre de personnes sauvées en raison de la pratique par le premier témoin des gestes qui sauvent.

Cela tient au fait qu’il y a davantage de personnes formées. Mais leur nombre reste encore insuffisant.

Comme l‘a indiqué le Dr Cassan de la Croix Rouge, en 2023, il y a eu 700 000 personnes formés au PSC1 (Premiers Secours Civiques de niveau 1, nom pas très compréhensible du « brevet de secourisme »), 250 000 aux gestes qui sauvent et 700 000 au diplôme de SST (Sauveteur Secouriste au Travail), soit un total de 1,7M de personnes. Cependant, cela reste encore insuffisant, puisqu’au vu de ces chiffres, il va falloir 32 ans pour atteindre l’objectif de former 80% de la population, en sachant aussi qu’il faut répéter les formations pour que les sauveteurs soit parfaitement efficients.

De plus, actuellement le nombre de personnes formées  n‘est pas homogène sur le territoire national puisqu’il varie selon les départements entre 7 000 et 36 000 personnes formées pour 100 000 habitants.

Cette formation doit se faire tout au long de la vie, commencée dès le plus jeune âge. Les collégiens passent le PSC1 en 4e ou 3e, mais seuls les lycéens des filières professionnels bénéficient d’une nouvelle formation. Une loi de juin 2020 prévoit une formation par l’employeur des futurs retraités, mais peu en bénéficient.

6 mois après leur diplôme la moitié des nouveaux apprenants ne maitrise plus tout ou partie de ce qu’il a appris et il faut renouveler régulièrement sa formation.

C’est dire l’intérêt des actions menées depuis des années en Déodatie par le club Cœur et Santé de Saint-Dié en milieu scolaire et auprès du grand public.

Avoir la volonté d’agir. Source : diaporama du Dr Cassan de la Croix Rouge

 Rôle des centres 15

L’objectif est de pouvoir affirmer l’arrêt cardiaque en moins de 90 secondes afin de déclencher les moyens de secours adaptés, mais aussi d’aider la personne qui appelle à oser faire les premiers gestes, car il peut y avoir une différence entre « savoir faire » et passer à l’action.

Le centre d’appel peux expliquer en direct les gestes qui sauvent, indiquer où se trouve un DAE, inciter le témoin à agir mais aussi alerter des citoyens sauveteurs.

Il peut aussi alerter les citoyens sauveteurs.

Table ronde sur les citoyens sauveteurs avec à gauche le Dr Nordine Benameur, vice présidents de l’ARLoD et président de la commission Gestes qui sauvent de la Fédération Française de cardiologie

Les citoyens sauveteurs

Leur place est d’autant plus importante que les secours sont éloignés (comme en zone rurale). Leur intervention augmente le taux de survie.

Ils sont mobilisés par l’intermédiaire d’applications sur lesquelles ils se sont inscrits : Sauv’life, Permis de Sauver, Staying Alive (Bon samaritain), AFPR (Association Française des Premiers Répondeurs)… A noter que ces deux dernières vont fusionner en 2024. Après déclenchement 6% des volontaires sont sur place avant les secours professionnels.

Mais leur répartition est inégale sur le territoire.

Il y a aussi des « supers citoyens sauveteurs » équipés d’un DAE standard comme à Nancy (Grand Nancy Défib) voire de « mini » DAE.

Les défibrillateurs : accessibilité et déclaration

En France, il y a près de 500 000 DAE, mais tous ne sont pas accessibles 24 h sur 24.

Seulement 1/3 sont répertoriés, soit sur le site d’ARLoD, soit sur la base de données nationale du ministère de la santé GéoDAE. La déclaration sur cette base nationale est obligatoire depuis fin 2018 (voir diaporama dans l’article sur la réunion Défidéo à Anould le 6 octobre 2023).

La déclaration auprès de la doit être régulièrement mise à jour : changement d’emplacement, opérations de maintenance, changement des batteries et électrodes.

La maintenance des DAE

Il y a une certification européenne pour les fabricants et les distributeurs avec des obligations de transparence, de traçabilité, de matériovigilance…

Malgré son caractère obligatoire, la maintenance n’est pas toujours faite ou bien faite, son niveau pour certaines sociétés étant parfois très insuffisant.

De ce fait un grand nombre de DAE ne sont pas fonctionnels :

– électrodes ou batterie périmées,

– pile de sauvegarde interne du DAE périmée (elle est nécessaire à son bon fonctionnement, alors que la batterie concerne la délivrance des chocs de défibrillation,

– condition de « stockage » de l’appareil non satisfaisantes avec exposition à la chaleur ou froid ce qui perturbe la qualité des électrodes par détérioration du gel des électrodes ou le fonctionnement du DAE,

– utilisation de consommable (électrodes ou batteries) non conformes.

A noter que pour ceux implantés dans le cadre du projet Défidéo la maintenance est organisée par le Pays de la Déodatie et assurée par la société Schiller, fabricant et fournisseur des DAE implantés, ce qui est un gage de qualité.

Evolutions technologiques

Elles visent à améliorer la formation, le diagnostic de l’arrêt cardiaque et la rapidité d’intervention des sauveteurs citoyens et raccourcir le délai de la défibrillation.

  • Mode de formation : à côté de celle en face à face, développer celles en groupes sur Internet ou seul avec un tutoriel.
  • Utilisation de la vidéo pour aider au diagnostic par les ARM (Assistant-e-s de Régulation Médicale) des centres 15.
  • Premières expériences d’aide au diagnostic avec l’intelligence artificielle.
  • Dispositif Géocœur à côté des DAE : il alerte d’un arrêt dans le périmètre proche du DAE et incite scanner un code ou à faire le 112 pour connaître le lieu où se trouve la victime. Le sauveteur bénévole peut alors se déplacer sur le lieu de l’arrêt cardiaque avec le défibrillateur.
  • Transport du DAE par un drone sur le lieu de l’arrêt cardiaque.

Vidéo régulation au SAMU 69

 Les conclusions amères d’un intervenant

  • Population peu formée.
  • Pas assez de communication sur l’arrêt cardiaque en direction du grand public.
  • Peu d’élus s’intéressent à la cause.
  • Les assistants de régulation médicale et les médecins ont des solutions, mais on ne les entend pas.
  • Les acteurs de terrains ne sont pas suivis, pas écoutés et peu financés.
  • Le taux de survie en France est indigne d’un pays aussi riche.
  • Alors, en attendant, soyez actifs et aidez-nous à faire bouger les lignes ou patientez en prenant soin de vous.
  • Posez-vous la question : si vous un de vos enfants venait à faire un arrêt cardiaque, que se passera-t-il ?

Et une dernière idée de cet intervenant : une fois par jour, regardez autour de vous et posez-vous la question : « Combien de personnes savent faire un massage cardiaque? »

Et le club Coeur et Santé ?

Comme il le fait depuis 1994, il va continuer de se mobilier pour la formation du public et de ses membres et pour l’implantation de davantage de DAE accessibles au public 24h sur 24.

Les 25 et 26 mars, 10 de ses bénévoles seront dans deux écoles de la ville pour former les élèves de 8 classes dans le cadre du projet ELSA mis en place par RéAC et l’université de Lille, une action mise en place avec l’Inspection de l’Education nationale de Saint-Dié.

Il sera aussi question de gestes qui sauvent lors des Parcours du Coeur scolaire (le jeudi 4 avril) et grand public le dimanche 21 avril au départ de l’Espace Louise Michel.

Enfin, comme annoncé lors de l’assemblée générale de décembre, un vaste plan de formation va être lancé en juin suite à l’installation par la ville de 14 DAE supplémentaires en accès libre 24 h sur 24, comme proposé par le club dans le cadre du budget participatif 2023.

Le projet du club Coeur et Santé d’implanter à Saint-Dié des défibrillateurs en accès public 24h/24 a été retenu dans le cadre du budget participatif.

Michel Antoine et Jean-Louis Bourdon très satisfaits des résultats du vote sur le budget participatif le 8 novembre 2023

Le résultat du vote des déodatiens concernant les projets déposés dans le cadre du budget participatif 2023 a été présenté ce mercredi à la mairie de Saint-Dié.

Et, avec 257 voix, c’est celui du club Coeur et Santé qui est arrivé en tête des 12 propositions qui avaient été retenues (1). Il propose d’installer dans différents quartiers de la ville 14 défibrillateurs automatiques externes (DAE) en accès public 24 heures sur 24.

Le club remercie pour leur mobilisation ses membres et sympathisants qui ont permis ce résultat.

Si l’on veux sauver d’avantage de personnes victimes d’un arrêt cardiaque, il faut que les premiers témoins réalisent dès les premières minutes les gestes qui sauvent : appel de secours, massage cardiaque et utilisation d’un défibrillateur.

Cela suppose :

  • la formation d’un plus grand nombre de personnes, ce à quoi s’emploie, avec de nombreux partenaires, le club Coeur et Santé depuis de nombreuses années, plus précisément depuis 1995 (2) tant auprès des scolaires que du grand public,
  • l’installation de DAE en accès public 24 heures sur 24.

Actuellement, Saint-Dié ne dispose que de deux appareils répondant à ce critère : l’un implanté par la ville sur la façade de la mairie et l’autre financé par le Pays de la Déodatie et fixé sur la façade de la Maison de la solidarité. (3)

Le projet du club Coeur et Santé :

  • installer en extérieur les 9 DAE qui équipent actuellement les 4 gymnases  (Cosec Michel Plinguier à Saint-Roch, René Perrin à Foucharupt, Palais omnisports Joseph-Claudel, et Madeleine et Léo Lagrange avenue de la Vanne de pierre) et les 5 maisons de quartier (La Bolle, Le Villé, Marzelay, Foucharupt et Robache) ce qui suppose l’achat d’un boitier chauffant;
  • équiper 5 nouveaux sites d’un DAE et d’un boitier chauffant : Centre social de Saint-Roch, Espace Louise Michel, Espace François Mitterrand, Espace Georges Sadoul et l’un des bâtiments de Kellermann (KAFE, le Centre Social Lucie Aubrac ou La Nef);
  • apposer à côté de chaque appareil un panneau explicatif sur l’arrêt cardiaque et les gestes qui sauvent;
  • organiser à l’occasion de ces installations des réunions de formation pour les habitants des quartiers concernés en partenariat avec d’autres associations;
  • mettre à disposition du public les dépliants de la Fédération Française de Cardiologie sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque.

Pour plus de détails :

Budget participatif de la ville de Saint-Dié : dépôt d’un projet d’implantation de défibrillateurs accessibles 24 h sur 24 par le club Coeur et Santé

La mise en œuvre de ce projet devrait se faire rapidement et des contacts ont été établis entre les services de la ville et le club Coeur et Santé dès mercredi.

Un DAE dans son boitier chauffant

(1) Pour être validés, les projets présentés par des citoyens ou des associations déodatiennes devaient recueillir au moins 100 voix.

Voici les autres propositions retenues :

  • aménagement d’un jardin de la biodiversité partagé, rue Général-Cherin à Kellermann (164 voix, coût de 20 000€),
  • installation de « bancs de l’amitié » dans les 13 écoles primaires et maternelles de la ville (145 voix, 5000€),
  • installation, à titre expérimental, de collecteurs d’eaux pluviales (139 voix, 5000€),
  • installation d’une toilette double au centre-ville, entre la cathédrale, l’usine Le Corbusier et la tombe de Jules-Ferry (135 voix, 30 000€),
  • installation de 5 bornes de gonflage vélo en libre-service, devant la mairie, la place du Général-de-Gaulle, la place du Marché, à l’embranchement des rues Pasteur et d’Alsace et à proximité du skate-park (120 voix, 3000€)
  • et ajout de bancs au Jardin Simone-Veil (102 voix, 6200€).

(2) Cette année-là ont eu lieu les premières journées de formations pour les scolaires. Les prochaines journées de formation pour les élèves auront lieu le jeudi 23 et le vendredi 24 novembre pour 720 élèves de Saint-Dié et des environs : https://coeuretsante.deodatie.fr/evenement/31emes-journees-de-formation-aux-gestes-qui-sauvent-jeudi-23-et-vendredi-24-novembre-pour-les-eleves-de-cm2/

Pour le grand public la prochaine session se tiendra le jeudi 23 novembre à 18 h 15 à l’Espace Mitterrand : https://coeuretsante.deodatie.fr/evenement/formation-gratuite-aux-gestes-qui-sauvent-le-jeudi-24-novembre-a-18-h-15-a-lespace-mitterrand/

(3) Récemment la SNCF en a installé un sur le quai de la gare. Il n’est accessible que lors des heures d’ouvertures.