Quoi de neuf à la Fédération Française de Cardiologie? Retour sur les journées nationales 2021. Deuxième partie : la journée du samedi 20 novembre

Les journées nationales 2021 de la Fédération Française de Cardiologie ont eu lieu à Paris les 19 et 20 novembre. Elles ont réuni des responsables des clubs Cœur et Santé et des associations régionales de cardiologie.

Un précédent article a présenté la journée du vendredi 19 (lien ci-dessous).

Quoi de neuf à la Fédération Française de Cardiologie? Retour sur les journées nationales 2021. Première partie : la journée du vendredi 19 novembre

Voici les points forts de la journée du samedi 20 novembre.

La matinée a été consacrée à deux séances plénières, l’une sur les gestes qui sauvent et l’autre sur les projets phares de la FFC. L’après midi était un forum avec des stands animés par des personnels de la FFC et des acteurs de terrain issus des régions et des clubs.

1 vie = 3 gestes. Osez agir ! Le pire est de ne rien faire

Animée par le Pr Helft, président de la commission des gestes qui sauvent de la FFC, elle a comporté quatre interventions.

La présentation du projet Défidéo le samedi 20 novembre

  • Jean-Louis Bourdon, cardiologue référent du club Cœur et Santé de Saint-Dié, a présenté les leçons du projet Défidéo. Il en a rappelé la naissance en mai 2007 à l’initiative du club déodatien (suite au décret du 4 mai autorisant chacun à utiliser un DAE – Défibrillateur automatisé Externe), puis la mise en œuvre à partir de 2008 sous l’égide du Pays de la Déodatie avec en 2021 plus 120 DAE installés et une nouvelle tranche prévue en 2022. Mais une quinzaine de communes ne sont pas encore équipées et d’autres le sont insuffisamment et il faudrait faire plus de formation du public.
  • Hervé Hubert, professeur à la faculté de médecine de Lille et responsable du registre national des arrêts cardiaques, a présenté les données de ce registre en particulier en termes de survie et a montré que le rôle du premier témoin est primordial et en constitue le facteur essentiel.

    Ration d’importance des maillons de la chaîne de survie selon Deakin (Resuscitation-2018) : le rôle principal est tenu par le premier témoin.

    Hervé Hubert a également présenté des expériences de formation dans les écoles. Pour ce faire, un projet pédagogique a été établi en partenariat avec les enseignants. Pour les plus petits, c’est « Sauve ton nounours » dans lequel les enfants s’initient au massage cardiaque avec un gros nounours. Pour les plus grands, des mannequins très simples ont été créés (en mousse avec un ressort) pour un coût de fabrication de 10 €, soit cinq à six fois moins que les « Mini Anne » que le club Cœur et Santé utilise pour ses formations.

    Sauve ton nounours, méthode d’apprentissage pour les plus jeunes

  • Le Dr Bruno Thomas-Lamotte de l’ARLoD (Association pour le Recensement et la Localisation des Défibrillateurs) a fait le point sur la déclaration et de géolocalisation des défibrillateurs. A la suite du travail initié par cette association, le Ministère de la Santé a mis en place une base de données appelée « GéoDAE ». Cette déclaration est devenue obligatoire pour toute personne ou structure qui dispose d’un DAE, afin que ces appareils puissent être trouvés sans difficulté en cas de besoin. Voici le portail de déclaration des DAE : https://geodae.atlasante.fr/apropos
  • Le Pr Gérard Helft de Paris a présenté les résultats de l’enquête sur l’arrêt cardiaque réalisée par l’IFOP pour la FFC auprès des Français. Celle ci montre que la fréquence de l’arrêt cardique est très nettement sous estimée par le public et que les signes de cet accident sont fréquemment confondus avec ceux de l’accident vasculaire cérébral. De même, il y a une confusion concernant les gestes à effectuer et aussi des erreurs concernant l’ordre dans lequel les gestes qui sauvent doivent être effectués. Le bon ordre (appeler, masser, défibriller) est fourni par seulement 48 % des personnes.

    Dans l’enquête de l’IFOP pour la FFC moins d’un Français sur deux connaît l’ordre de mise en œuvre des 3 gestes qui sauvent

Les projets phares de la FFC

Cette session a été animée par Joël Giraud et le Pr Messner, co-présidents de la commission AC-CCS-Patients

  • Mme Anne Marie TREMBLAY et le Pr Alain FURBER ont présenté les projets de recherche soutenus par la FFC pour un total de 3,7 millions d’€ en 2019-2020. Ils sont sélectionnés par une commission pluridisciplinaire avec des membres non cardiologues. Il y a des appels à projet soit pour des jeunes chercheurs en France (20 bourses) ou à l’étranger (6 bourses), soit pour des équipes (15 projets), soit pour de la recherche pluridisciplinaire (avec deux projets par an). Il y a aussi des subventions dites thématiques (5 projets) sur la Covid, les cardiopathies congénitales et le cœur des femmes. La priorité est donnée à la prévention, aux nouvelles stratégies diagnostiques (avec appel à l’intelligence artificielle pour aider au diagnostic) et à la maladie coronaire ainsi qu’aux nouveaux traitements : médicaments, cardiologie interventionnelle, remplacement valvulaire aortique par TAVI (voir ci-dessous notre article sur cette technique :

    40 ans de progrès en cardiologie. Chapitre 3 : maladies des valves, hypertension artérielle et stimulateur

  • Le sport sur ordonnance, est pour la FFC un cap à ne pas manquer. Le Pr Hervé Douard de Bordeaux a rappelé le génèse de ce « traitement » mis en place initialement par la ville de Strasbourg et maintenant encadré par une loi du 26 janvier 2016 avec un dossier de labélisation à déposer auprès des Agences Régionales de Santé. Des Maisons de Santé ont été mises en place avec un objectif de 500 sur tout le la France.
  • Les projets de la commission Cœur de Femmes ont été présentés par le Dr Catherine MONPERE qui a rappelé que les maladies cardiovasculaires frappent les femmes davantage que les cancers. Il y a une augmentation des infarctus avec des symptômes méconnus (même si 80 % des femmes ont les mêmes signes que les hommes) et une moins bonne prise en charge. Elle rappelé le rôle nocif du tabagisme en augmentation dans la population féminine. Il s’agit d’un facteur qui augmente le risque d’infarctus chez les femmes (+ 25 %), tout comme le diabète et l’hypertension artérielle. Des facteurs hormonaux ont aussi été mis en évidence : règles précoces, migraine, contraception (surtout si elle est associée au tabac.

    Une fiche de 10 conseils pour les femmes été éditée

  • Le Dr François Paillard, Président de l’Association de Cardiologie de Bretagne, a indiqué que pour les Parcours du Cœur l’édition 2022 sera pleine de nouveautés avec l’élargissement de la période d’organisation (1er avril – 30 juin), une nouvelle communication avec des affiches plus humoristiques, des « boites à outils » et pour les élèves des kits pour chaque niveau avec en particulier un mémo pour les maternelles et un jeu de cartes avec questions et réponses pour les collégiens. Les e-parcours mis en place au printemps 2021 et qui avaient connu bon succès avec 439 056 km parcourus, seront reconduits durant le mois de mai. La date limite d’inscription pour les parcours « classiques » est fixée au 16 janvier 2022.
  • Dans sa conclusion des Journées Nationales, le Pr Furber, Président de la FFC, a indiqué que le projet associatif sera réécrit en 2022 en s’appuyant sur les associations de cardiologie et sur les clubs Cœur et Santé.

À la rencontre des acteurs de la Fédération

L’après-midi du samedi a été consacrée à un forum avec la présentation de projets menés par les associations de cardiologie et les clubs Cœur et Santé et la présence de l’équipe fédérale pour répondre aux questions des participants : Parcours du Cœur, formation aux gestes qui sauvent, documentation de la FFC, comptabilité, gestion de la base Cardio Régions, dons et legs, partenariats…

Session de formation aux gestes qui sauvent pour 50 personnes le jeudi 25 novembre

Info ajoutée le 30 décembre : une formation diplômante PSC1 aura lieu à Raon l’Etape le samedi 22 janvier 2022 organisée par la Croix- Rouge (contact : 03 29 41 55 02).

Pendant la présentation du diaporama lors de la première partie de la formation

Parallèlement à la formation de près de 300 élèves organisée sur deux jours les 25 et 26 novembre, le club Cœur et Santé a mis en place une session pour les adultes le jeudi 26 à 18 h 15.

Cette formation concernait la prise en charge de l’arrêt cardiaque qui affecte chaque année plus de 40 000 personnes en France avec un taux de survie qui n’est encore que de 5 % dans notre pays.

Une première partie « théorique »

Cette formation, qui a lieu à la salle Mélusine de l’Espace François Mitterrand, a débuté par un petit questionnaire sur cette pathologie et sa prise en charge, questionnaire (*) que l’on retrouve dans le diaporama qui a été présenté en première partie de la séance. Arrêt cardiaque-Saint-Dié-25-11-2021

Il a d’abord été rappelé le fonctionnement normal du cœur et son activité électrique que l’on enregistre avec l’électrocardiogramme). Ensuite les mécanismes et les causes des arrêts cardiaques ont été précisés (la fibrillation ventriculaire concerne 80 % des cas).

Enfin, le diagnostic et la prise en charge de ces accidents ont été présentés.

Le diagnostic s’appuie sur deux signes  : l’absence de conscience et l’absence de respiration.

Apprentissage du massage cardiaque

La prise en charge nécessite la mise en œuvre le vite possible (chaque seconde compte) des 3 gestes qui sauvent : appeler les secours, débuter un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur si un tel appareil est disponible.

Une seconde partie « pratique »

La seconde partie a été consacrée à l’apprentissage de ces gestes qui sauvent à l’aide d’une vidéo et de mannequins Mini Anne.

Pour plusieurs personnes, il s’agissait d’une « révision ». En effet, même si ces gestes ne sont pas difficiles à faire, il est utile de les revoir à intervalle régulier.

A la fin de cette formation, chaque participant a reçu un dépliant de la Fédération Française de Cardiologie sur l’arrêt cardiaque.

Cette formation n’est pas « diplômante » et les personnes présentes sont invitées à la compléter et à l’élargir en passant le diplôme PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1) ou le SST (Sauveteur Secouriste du Travail) auprès d’un organisme de formation agréé.

La majorité des arrêts cardiaques surviennent à domicile (image extraite du diaporama présenté lors de la formation)

Former davantage le public et installer des défibrillateurs accessibles 24 h sur 24

Ces accidents surviennent le plus souvent au domicile, aussi leur prise en charge repique sur deux facteurs : la formation du public et l’installation de défibrillateurs automatisés externes (DAE) rapidement accessibles au public 24 h sur 24. Des appareils qui doivent donc être installés en extérieur et à proximité des lieux d’habitation.

Dans ce domaine, même si des progrès ont été réalisés ces 10 dernières années, notre pays reste en retard par rapport à d’autres.

Sur notre territoire, le projet Défidéo initié par le Club Cœur et Santé de Saint-Dié en 2007 et porté depuis 2008 par le Pays de la Déodatie a permis d’installer plus de 120 DAE depuis 2010, ce qui est déjà beaucoup, mais il y a encore des communes non équipées ou insuffisamment équipées.

Une nouvelle formation est prévue en mai 2022 (date en attente de confirmation).

(*) : les réponses aux questions sont en fin de diaporama.

Journées de formation aux gestes qui sauvent : 29ème édition les 25 et 26 novembre

Formation des élèves à l’arrêt cardiaque avec les mannequins Mini Anne le 25 novembre 2021, salle Mélusine

Près de 300 élèves de CM2 sont venus à l’Espace François Mitterrand les 25 et 26 novembre pour une formation aux gestes qui sauvent. Il s’agit de la 29ème édition d’une manifestation à l’intention des élèves organisée par le club Cœur et Santé depuis 1994 en collaboration avec de nombreux partenaires.

Massage cardiaque par Jacques Brignon de la Croix Rouge

La formation a été assurée par une vingtaine de bénévoles : des moniteurs de la Croix-Rouge et de l’UFOLEP et des membres du club Cœur et Santé (le cardiologue, trois infirmières et des titulaires du diplôme de PSC1).

Les bénévoles présents le vendredi 26 novembre 2021 avec M. Bertrand Faltrauer du service de Protection civile de la Préfecture des Vosges

Cette action est réalisée en partenariat avec l’Inspection de l’Education nationale de Saint-Dié et la Préfecture des Vosges et bénéficie du soutien logistique de la ville.

Formation en petit groupe aux gestes qui sauvent le 26 novembre 2021 au premier étage de l’Espace Mitterrand

La formation a porté sur :

  • la prise en charge de l’arrêt cardiaque : évaluer l’était d’une personne présentant un malaise et rechercher les signes d’un arrêt cardiaque (absence de conscience et de respiration) puis pratiquer les trois gestes qui sauvent (appeler les secours, pratiquer un massage cardiaque et utiliser un défibrillateur)
  • et la mise en PLS (position latérale de sécurité) geste qui concerne les personnes inconscientes mais qui ont gardé leur respiration.

Le deuxième geste qui sauve : le massage cardiaque

Une partie des élèves était accueillie dans la salle Mélusine et formée avec une vidéo et les mannequins Mini Anne et l’autre au premier étage où la formation s’est faite par petits groupes avec un mannequin classique. Les formateurs, quel que soit les outils de formation avaient l’œil attentif sur leurs élèves pour les aider à pratiquer les bons gestes.

Marie-Laure Siégel, déléguée régionale de l’Association de Cardiologie de Lorraine, aide un élève à bien pratiquer le massage cardiaque

Les élèves participant venaient de 11 écoles de Saint-Dié (Auriol, Baldensperger, Brunot, Colnat, Elbel, Ferry), et des environs (Hurbache, Sainte-Marguerite, Saint-Michel, Saulcy et Taintrux).

A l’issue de leur formation chacun a reçu un dépliant reprenant les gestes qu’il avait appris et les enseignants se sont vu remettre une brochure plus détaillée sur ce sujet, Il s’agit des documents édités par la Fédération Française de Cardiologie pour qui l’apprentissage des gestes qui sauvent est une priorité inscrite dans ses statuts, mais aussi un des ses thèmes d’action pour cette année 2021-2022, en partenariat avec la Direction Générale de la Santé.

Compte tenu de la pandémie actuelle, le club a respecté scrupuleusement les mesures sanitaires avec le port du masque par tous les participants, l’accès des adultes après contrôle de leur passe, la désinfection entre chaque session du matériel utilisé (mannequins, défibrillateur et tapis) et la ventilation des locaux.

Les mannequins, les défibrillateurs d’apprentissage et les tapis ont été désinfectés entre chaque session

Lors de ces journées, les bénévoles ont reçu la visite, les encouragements et les félicitations de

  • Marie-Laure Siégel, déléguée régionale de l’Association de Cardiologie de Lorraine (grâce qui le club a pu acquérir ces dernières années son matériel de formation),
  • Bertrand Faltrauer, du service de Défense et Protection civile de la Préfecture des Vosges (qui depuis de très nombreuses années met le club en relation avec les organismes de secourisme du département)
  • Isabelle Nérad-Spiry, conseillère en éducation physique et sportive représentant l’inspecteur de l’Education nationale de Saint-Dié (avec qui le club travaille aussi pour le Parcours du Cœur scolaire dont l’édition 2022 est prévue le jeudi 7 avril au parc Jean-Mansuy et à l’Espace Mitterrand).

Les élèves devant leur mannequin et leur défibrillateur de formation lors d’une session du vendredi en présence d’Isabelle Nérad-Spiry, conseillère en EPS à l’Inspection de l’Education nationale de Saint-Dié

Comme il le fait depuis de nombreuses années, le club a également organisé le jeudi à 18 h 15 une session pour les adultes avec cinquante personnes présentes.

Quoi de neuf à la Fédération Française de Cardiologie? Retour sur les journées nationales 2021. Première partie : la journée du vendredi 19 novembre

Une partie des participants

Après une année de suspension, les journées nationales 2021 de la Fédération Française de Cardiologie ont eu lieu en présentiel les 19 et 20 novembre derniers à Paris.

Ces journées réunissent des responsables des Clubs Cœur et Santé et des associations régionales de cardiologie.

Une quinzaine de Lorrains étaient présents aux côtés de Marie-Laure Siégel, la nouvelle déléguée régionale, venant des clubs d’Epinal, Jarny, Lunéville, Metz, Mondelange, Sarreguemines et Saint-Dié.

Ces journées ont été l’occasion de faire le point sur les actions récentes et les projets de la FFC.

La plénière d’ouverture

Après la matinée réservée aux nouveaux responsables de clubs, l’après-midi a débuté par une séance plénière animée par le Pr Furber, Président de la FFC, et Aline Carré, Déléguée nationale.

Alain Furber président de la FFC

La Fédération

Il a été rappelé l’aide apportée par la FFC pendant les périodes de confinement avec l’aide aux club pratiquant la phase III avec des salariés (ce qui n’est pas le cas de notre club de Saint-Dié qui fonctionne uniquement avec des bénévoles) et pour la rentrée 2021 avec la prise en charge de l’assurance de la phase III pour tous les adhérents.

Après une baisse en 2020-2021, les adhésions remontent un peu partout dans les différentes régions, y compris au sein de l’Association de Cardiologie de Lorraine qui reste toujours l’association régionale qui comporte le plus d’adhérents.

Pour aider au développement d’autres régions et donner du temps aux bénévoles en les déchargeant notamment de tâches administratives et financières, la FFC a financé six postes d’animateurs régionaux partagés auprès de deux ou trois régions. Le but est aussi de créer de nouveaux clubs (il y en a actuellement 266) et de développer les Parcours du Cœur.

Les partenariats

La FFC a signé différents partenariats

  • au niveau institutionnel et ils concernent plusieurs ministères : Solidarité et Santé , Sports et Education nationale,
  • avec les fédérations de parents d’élèves notamment pour les Parcours du Cœur,
  • avec la Direction Générale de la Santé pour les gestes qui sauvent et pour les facteurs de risque cardiovasculaire,
  • avec des institutions privées :
    • Alliance contre le tabac en ciblant les femmes (campagne « Femmes libres »),
    • Réseau de transports d’électricité : lutte contre les maladies cardiovasculaires auprès des son personnel, mise à disposition de leurs SST (Sauveteurs Secouristes au travail) pour les Gestes qui sauvent, référents médicaux régionaux,
    • Résidences Domitys : prêt de locaux et de salles de conférences, d’équipement sportifs et de piscines…
    • Crédit Mutuel : tarifications spécifique pour les associations régionales et les clubs, utilisation de sa plateforme Internet pour la diffusion d’informations.

La communication

Le changement de logo et de charte graphique il y a un an avait comme objectif de faire mieux connaître la FFC, d’augmenter sa lisibilité, de cibler un public plus jeune.

Il y a eu de nouveaux supports, une refonte du site (encore en cours) avec des sites régionaux et la refonte complète des brochures, de nouvelles affiches pour les Parcours du Cœur et la création des Parcours du Cœur connectés.

Un film de présentation de la FFC a été créé ainsi qu’une nouvelle campagne sur les gestes qui sauvent avec un clip (« Osez agir ! Le pire est de ne rien faire ») et aussi une enquête sur ces gestes réalisée par l’IFOP (sur laquelle nous reviendrons prochainement).

Cinq émissions « C’est ma santé » ont été diffusées sur Radio France que vous pouvez réécouter en postcast. Une campagne de notoriété aura lieu sur les réseaux sociaux et les télévisions à Noël.

Présentation de la campagne « Femmes libres » mise en place par la commission « Cœur de Femme »

Le travail des commissions

Il n’a pas été interrompu par la Covid, bien au contraire, avec nombreuses réunions par télé-conférence. Des wébinaires ont été organisés.

Commission Associations de Cardiologie – Clubs Cœur et Santé – Patients

Elle a travaillé sur la « Base Cardio Région » qui récence les adhérents de tous les clubs et parmi eux ceux qui ont action de bénévoles. Pour Saint-Dié, elle est renseignée par Michel Antoine, président, et Jean-Paul Besombes, trésorier.

Des contacts ont été pris avec la Fédération Hospitalière de France qui regroupe les hôpitaux publics afin de favoriser le retour des clubs dans les hôpitaux pour leurs différentes activités.

Commission Gestes qui sauvent

Elle a effectué un recensement  auprès des clubs et des associations régionales sur leurs actions, leur équipement en défibrillateurs et matériel de formation et sur leurs besoins et leurs questions, ainsi que sur les qualifications de leur bénévoles (PSC1, SST, formateurs). Une équipe pédagogique a été désignée. Un plan de formation a été préparé. La commission a également travaillé sur le questionnaire d’une enquête sur l’arrêt cardiaque auprès du public réalisée il y a quelques mois par l’IFOP.

Commission Parcours du Cœur

Une nouvelle affiche a été réalisée, en gardant la chaussure rouge de la précédente communication.

En 2020, en raison de la pandémie, la FFC a mis en place les Parcours du Cœur connectés.

Commission Cœur de Femme

Une nouvelle brochure sur ce thème a été réalisée ainsi que des fiches sur les facteurs de risques cardiovasculaires et les particularités chez la femme.

Un programme d’éducation thérapeutique spécifique été élaboré en partenariat avec la Société Française de Cardiologie pour les services de réadaptation.

La campagne « Femmes libres » a été présentée.

Commission scientifique

Elle comprend des membres de la FFC et des membres extérieurs reconnus pour leur expertise dans différents domaines. Elle est chargée d’étudier les dossiers de demande de bourses de recherche qui sont dotés chaque année de plus de 3  millions d’€.

Le travail des commissions a été repris et détaillé lors des plénières du samedi matin (voir le deuxième article consacré aux journées de la FFC).

Présentation des salariés de la FFC aux responsables des clubs

Cette première plénière s’est terminée par la présentation des différents salariés de la FFC qui sont les interlocuteurs réguliers des responsables des clubs.

Les ateliers

L’après-midi s’est poursuivie par trois sessions d’ateliers en petits groupes ayant comme thème.

Il y avait 9 ateliers différents avec trois sessions.

Les participants devaient faire deux choix par session et c’est le siège de la FFC qui faisait la répartition en fonction de l’ordre d’arrivée des inscriptions et des demandes.

Les deux déodatiens présents ont participé aux ateliers suivants :

  • Diversifier les activités physiques proposées par son Club.
  • Quelle formation des encadrants des activités des Clubs ?
  • Comment organiser la gouvernance bénévole de mon Club ?
  • Valorisation comptable des contributions volontaires, pourquoi, comment ?
  • Du parcours du cœur scolaire au parcours du cœur entreprise il n’y a qu’un pas.

Les autres ateliers avaient pour thèmes :

  • Communiquer efficacement avec ses adhérents actuels et potentiels.
  • Développer les partenariats financiers et institutionnels.
  • Accueillir et animer des bénévoles.
  • (Re)voir les bases de la gestion, notamment comptable, de son Club.

Un compte rendu de tous ces ateliers va être fait par la FFC et nous reviendrons sur les informations importantes dans un article ultérieur.

Carméla Tezza responsable du club de Mondelange avec le Pr Alain Furber

Les bénévoles à l’honneur

La journée s’est terminée par la soirée en l’honneur des bénévoles.

Le « palmarès » des clubs ayant mis en place les Parcours du Cœur connectés a été présenté. On retrouve à la troisième place celui de Mondelange et à la quatrième celui de Jarny.

Enfin, une vingtaine d’adhérents ont reçu la médaille de la FFC.

Formations aux gestes qui sauvent les 25 et 26 novembre à l’Espace Mitterrand pour près de 350 élèves et adultes

Un élève apprend l’utilisation du défibrillateur sur un mannequin classique

Près de 300 élèves de CM2 sont attendus à l’Espace Mitterrand les 25 et 26 novembre prochains pour une formation aux gestes qui sauvent. Il s’agit des 29 journées organisées par le club Cœur et Santé depuis 1994.

Il y aura trois sessions chaque jour : deux le matin (à 8 h 45 et 10 h 15) et une l’après midi (à 13 h 45).

Une centaine d’élèves seront formés le jeudi et près de 200 le vendredi.

La formation portera sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque (appeler, masser et défibriller) et sur la mise en PLS (position latérale de sécurité).

Une partie des élèves sera accueillie au rez-de-chaussée dans la salle Mélusine où la formation sera avec une vidéo et les mannequins Mini Anne et l’autre au premier étage où la formation se fera par petits groupes avec un mannequin classique.

L’encadrement sera assuré par des moniteurs de la Croix-Rouge et de l’UFOLEP et par des membres du club Cœur et Santé (cardiologue, infirmières et membres titulaires du diplôme de PSC1). Une trentaine de bénévoles sont mobilisés sur les deux journées.

Les élèves participants viennent de 11 écoles : Saint-Dié (Auriol, Baldensperger, Brunot, Colnat, Elbel, Ferry), Hurbache, Sainte-Marguerite, Saint-Michel, Saulcy et Taintrux.

Apprentissage du massage cardiaque avec les mannequins Mini Anne lors d’une session pour adultes

En outre, une session pour le grand public aura lieu le jeudi 25 à 18 h 15, avec 50 places disponibles. Au moment où nous mettons en ligne cet article, il ne reste plus que 2 places de libres. Pour s’inscrire : utiliser le formulaire de contact ci dessous.

Règles sanitaires pour ces journées : masque pour tous les participants et passe sanitaire pour les adultes.

Ces journées sont organisées en partenariat avec la Croix Rouge, l’Ufolep et l’Education nationale, avec l’aide du service de Protection Civile de la Préfecture et le soutien logistique de la ville.