Sollicité par le service jeunesse de la commune, le club Coeur et Santé de Saint-Dié était présent le samedi 10 juin à Bruyères dans le cadre l’action « J’aime mon cœur, j’en prends soin » mise en place auprès des enfants tout au long de l’année. La matinée était consacrée au Parcours du Coeur et l’après-midi à la fête du jeu.
Initiation aux gestes qui sauvent
Le matin, les membres du club ont proposé un atelier sur les gestes qui sauvent. Une partie de la démonstration a été faite avec l’assistance de Soline,
9 ans, très au point sur le sujet après avoir bénéficié d’une formation auprès des sapeurs-pompiers.
Une des affiches faites par les enfants, mettant en valeur les « bons » aliments pour le cœur.
La délégation déodatienne a également pu visionner la vidéo sur le cœur faite par les enfants et visiter l’exposition réalisée tout au long de cette année, sur le thème « J’aime mon cœur, j’en prends soin« , avec des affiches sur l’appareil cardio-vasculaires et sur les aliments « bons » ou « mauvais » pour le cœur.
Affiche de la fête du jeu
L’après-midi, le club a participé à la fête du jeu qui avait lieu sous des chapiteaux installés devant l’entrée de la salle polyvalente et à l’intérieur de cette dernière.
Une partie des activités proposées dans la salle polyvalente
Différents ateliers était organisés par les partenaires de cette action.
Le parcours de hockey, un des deux activités proposée par Coeur et Santé
Pour sa par, le club y a proposé des animations mises en place en avril lors du Parcours du Coeur scolaire : jeux de parachutes et un parcours de hockey en salle.
Le club proposait aussi une animation autour de 2 parachutes
Le groupe de marche nordique à la cascade des Molières lors de la sortie du lundi 6 février 2023
Longtemps passage obligé du Parcours du Coeur dans les années 1980 et 1990 lorsque celui-ci partait de l’aire de la sapinière du Paradis ou de l’ex préventorium Abel Ferry, ou encore lieu de passage du groupe de cyclos du club depuis la fin des années 2010, la cascade des Molières, située sur les hauteurs de Robache, est devenue pour le club Coeur et Santé le but de marches (marches du samedi ou marche nordique) depuis les années 2020.
Le 30 mai dernier, lorsque le groupe de marche nordique y est retourné, un participant a posé la question : « Mais d’où vient le nom des Molières ? »
Mais personne n’avait la réponse.
Nous sommes donc allé la chercher auprès du Dr Thierry Choserot, membre de société Philomatique Vosgienne, spécialiste de l’histoire locale et en particulier de celle de Robache.
Il nous a fourni une réponse mais aussi beaucoup d’informations sur les lieux et leur histoire.
La cascade des Molières et son kiosque le 30 mai 2023. On remarque un baisse nette de son débit.
Commençons par l’origine des noms
Molières dériverait soit de « molis » terrain mou, soit de « meulières« , extraction de meules (comme au site des Fossettes à La Salle où le club est allé plusieurs fois ces dernières années). Entre ces deux hypothèses, le Dr Choserot penche pour la première.
Robache : c’est encore plus compliqué !
Il y a l’origine germanique (roth = rouge et bach = ruisseau) au ruisseau qui le traverse dont les eaux deviennent rouges après une forte pluie, tout comme de l’autre côté du col du Haut Jacques il y a le village des Rouges Eaux.
Mais la première dénomination connue est Raurobaccio qui date 664, (en rapport avec un lieu de culte dédié au dieu gaulois Baco ?) alors que Robach (sans « e ») n’apparait qu’au Xème siècle.
Dans un article du N°17 de Mémoires des Vosges paru en 2008, Thierry Choserot et Pierre Colin de la Société Philomatique Vosgienne font point sur ces hypothèses et d’autres… (référence 3 en bas de cet article).
L’histoire du site des Molières
La maison forestière, construite en 1838, fait suite à la scierie de la Goutte du Robache, encore appelée de la Folie, qui existerait depuis le Moyen Âge et pour laquelle avait été construite la retenue d’eau située en amont. Le pont date de la même époque que la maison forestière et l’étang servait alors de réserve de pêche et de pisciculture. Enfin, avant 1914, il y a une guinguette à la maison forestière.
La cascade et le kiosque des Molières, éditions Nouvelles Galeries vers 1910
La cascade artificielle a été aménagée en 1889 tout comme le bassin situé à son pied. Elle est alimentée par une conduite forcée.
Légèrement en mont de la cascade se trouvent des vestiges d’anciens bâtiments, appelés le Vieux Moté (voir références 1, 2 et 5 en bas de cet article).
Les Molières-Editions Ad. Weick-1908
Le kiosque en bois a été construit à la fin du 19ème siècle autour d’un sapin. Il était relié aux berges du Robache par deux passerelles en bois. Il a été refait en 2019-2020, le sapin étant alors abattu.
La pause des marcheurs dans le kiosque de la cascade des Molières le mardi 30 mai 2023
L’aire de pique-nique avec son petit bassin située en contrebas du sentier qui mène à la pépinière du Paradis a été aménagée dans les années 1970.
Les cartes postales anciennes sont extraites de l’article de Thierry Choserot de 2015 (référence N°4 ci-dessous). Les cliches actuels sont de Jean-Louis Bourdon.
Pour en savoir plus
1-Choserot Thierry, « La vieille église des juifs de Robache », Mémoire des Vosges 2001, n° 2, pp. 21-27.
2-Diedler Jean-Claude, « Lo Vié Moté di Joey, Impressions de visite », Mémoire des Vosges, 2003, n° 6, pp 26-30.
3-Choserot Thierry, Pierre Colin, « Robache, un lieu de culte dédié au dieu gaulois Baco ? Deux tentatives d’approche : toponymique-archéologique et linguistique », Mémoire des Vosges, 2008, n°17, pp25-31
4-Choserot Thierry, « Saint-Dié-Robache, “Balade aux Molières“, Avec les cartes postales anciennes », Mémoire des Vosges, 2015, n° 30, pp. 53-61.
5-Choserot Thierry, « Les Molières à Robache. Vestiges d’un site temporaire de transhumance ? Une relecture du lieu à la lumière de découvertes récentes », Mémoire des Vosges 2019, n° 39, pp. 3-8.
Mémoire des Vosges est une publication de la Société Philomatique Vosgienne, Allée Georges Trimouille, BP 231 – 88106 Saint-Dié CEDEX
Apprentissage du massage cardiaque sur un mannequin Mini Anne le 25 mai 2023
La session de printemps de la formation à la prise en change de l’arrêt cardiaque du jeudi 25 mai a rassemblé une trentaine de personnes à l’Espace Mitterrand, encadrées par 6 personnes du club Coeur et Santé (cardiologue, infirmière et titulaire du PSC1). Quinze personnes avaient dû se désister dans les jours précédents, la plupart pour des problèmes de santé.
Dans son introduction, le cardiologue du club a rappelé le pronostic très péjoratif d’un arrêt cardiaque : la survie n’est actuellement que 5 à 6 %, sauf si un témoin appelle les secours et pratique un massage cardiaque immédiatement et qu’il a accès à une défibrillateur dans les toutes premières minutes. Dans ce cas la survie est considérablement augmentée de 34%. Dans des situations très favorables comme dans les aéroports ou les casinos de Las Végas, on observe même des taux de survie de 5 à 70%.
Le DAE récemment installé à la gare de Saint-Dié
Après la présentation d’un diaporama sur la problématique de l’arrêt cardiaque et les gestes qui sauvent suivi d’une démonstration par des membres du club de la prise en charge d’un arrêt cardiaque, chaque participant, guidé par une vidéo a pu passer à la la partie pratique de la formation sur un mannequin Mini Anne.
Pour être pleinement efficace, il été recommandé de renouveler cette formation et surtout de la compléter par le diplôme de PSC1 (Premiers Secours Civiques de niveau 1) délivré par les organismes de secourisme.
La prochaine session aura lieu le jeudi 23 novembre 2023. Entre temps d’autres initiations du club sont prévues en juin à Bruyères à la demande du service jeunesse de la ville, à Nayemont-les Fosses à l’initiative de la mairie et dans une classe intégrée au sein de l’AVSEA suite à un contact avec l’enseignante. A l’automne, une formation est programmée à La Bourgonce à la demande du maire de la commune.
Comme il en a pris l’habitude, le club Coeur et Santé de Saint-Dié a participé ce dimanche après-midi au Parcours Coeur d’Anould organisé sur les hauteurs du Col du Plafond par par la GETA (Gymnastique d’Entretien Tous Âges) de la commune.
La photo avant le départ de cette édition 2023
Deux circuits de 5 et 10 km étaient proposés sur lesquels les vingt membres du club se sont repartis en deux groupes.
Le grand circuit allait jusqu’au carrefour des 7 chemins en passant par Le Chapelet et l’ancienne colonie Jeanne d’Arc de Dombasle sur les hauteurs des Gouttes.
L’ancienne colonie Jeanne d’Arc qui a accueilli des jeunes dombaslois de 1951 à 2011
Le retour se fait sur le GR 533 où se rejoignent les deux circuits vers le Carrefour de la Vierge, puis la Vierge de Hennefête située sur la commune de Corcieux.
Le monument de la Vierge de Hennefête érigé par les Forfelets en 1919 suite à la Grande Guerre et inauguré le 20 juin 1920