Le petit déjeuner, premier moment de convivialité de la journée
Après une bonne nuit réparatrice et le petit déjeuner, chacun vérifie son vélo.
La préparation des vélos devant le centre d’hébergement de la Grange Puton
Le peloton se prépare à rejoindre Bussang par la voie verte de la vallée de la Moselle, sous un ciel couvert, alors que la ville est partiellement dans la brume après les pluies orageuses de la veille au soir.
Les participant découvrent pour la plupart le voie verte des Hautes Vosges
Mais le soleil réapparaîtra dans le milieu de la journée et accompagnera les participants jusqu’à la fin de leur randonnée.
Sur la voie verte de la vallée de la Moselle
La voie verte emprunte le trajet de l’ancienne voie ferrée Remiremont-Bussang et la remontée de la vallée de la Moselle se fait progressivement avec des sommets s’élèvent de chaque côté.
L’arrivée à la gare de Bussang
L’arrivée à Bussang a lieu en fin de matinée, avec un repas de midi pris au casino.
Le repas de midi au casino de Bussang
Ensuite, le groupe poursuit la remontée de la vallée vers la source Marie. Par contre, comme il ne faut pas être trop gourmand, les cyclos ne vont pas voir la naissance de la Moselle, située un peu plus haut.
La Moselle au niveau de la Source Marie
Après un petit détour par le Théâtre du Peuple créé en 1895 par Maurice Pottecher, commence la partie la plus facile de l’étape, la descente vers Remiremont qui est rejointe en fin d’après-midi. Vient ensuite, la remontée vers la Grange Puton.
Le groupe au Théâtre du Peuple de Bussang
Après les efforts de la journée, c’est le temps de la convivialité.
Groupe devant le chevet de l’église romane de Champ le Duc le 22 juin 2023 lors des 4 jours cyclistes 2023 jours cyclistes du club Coeur et Santé
La randonnée cycliste 2023 du Club Coeur et Santé a regroupé 22 membres du club habitués des sorties organisées chaque semaine depuis le 16 mars dernier et dont une majorité de porteurs d’une pathologie cardiovasculaire, dont des « réparés » du cœur (dilatation ou pontage coronaires ou opération à cœur ouvert).
Le plus gros des participants étaient déjà présents lors des deux précédentes éditons avec quelques nouveaux membres : Mulhouse – Sud de de la Haute-Saône en passant par Besançon en trois jours en 2019 et 4 jours vers et autour d’Epinal en 2022.
L’édition 2023, comportait 4 étapes vers et autour de Remiremont avec un trajet total de 250 km.
Elle a débuté le jeudi 22, avec l’étape vers Remiremont (61 km).
Partis de Saint-Dié, Saint-Léonard et Anould, 18 des cyclotouristes se sont regroupés à Vanémont. Ils ont ensuite rejoint à la Houssière les 4 autres participants venant de Gerbépal.
Ils ont ensuite poursuivi leur randonnée vers Champ le Duc avec un petit arrêt à l’église romane du XIIème siècle, puis Fiménil d’où ils ont rejoint la vallée de la Vologne, rivière qu’ils ont suivi sur sa rive gauche jusqu’à Docelles puis vers Cheniménil.
Pause en haut de la côte entre Cheniménil et Eloyes dans la forêt de Jarménil-Cheniménil
De là, ils sont montés vers la forêt de Cheniménil et Jarménil, avant dernière difficulté de la journée, puis se sont laissés descendre jusqu’Eloyes où a lieu le pique-nique du midi dans le jardin du fils d’un couple membre du groupe, avant de gagner les hauteurs de la cité des chanoinesses.
Le pique-nique du midi à Eloyes
Et il reste plus qu’à rejoindre Remiremont par la rive droite de la Moselle, avec, comme ce sera la cas chaque jour la partie la plus pentue du trajet, la montée vers la Grange Puton, que certains feront partiellement à pied.
Le lieu d’hébergement avec la dernière montée de la journée.
Après l’installation dans le centre d’hébergement de la Grange Puton, le groupe rejoint le centre-ville pour une visite guidée de l’ancien quartier abbatial – palais abbatial, maisons des abbesses et des chanoinesses, église et crypte – par Bernard Godfroy, ancien maire de Remiremont, rejoint pour le palais abbatial – actuelle mairie – par le premier magistrat actuel, Jean-Benoît Tisserand.
Les membres du club ont écouté avec intérêt les explications données par le maire et son prédécesseur sur le palais abbatial
Vendredi 23, la deuxième étape, moins difficile en terme de relief, mènera le groupe vers Bussang par la voie verte de la vallée de la Moselle.
L’église abbatiale de Remiremont, sa crypte et son DAE
Sollicité par le service jeunesse de la commune, le club Coeur et Santé de Saint-Dié était présent le samedi 10 juin à Bruyères dans le cadre l’action « J’aime mon cœur, j’en prends soin » mise en place auprès des enfants tout au long de l’année. La matinée était consacrée au Parcours du Coeur et l’après-midi à la fête du jeu.
Initiation aux gestes qui sauvent
Le matin, les membres du club ont proposé un atelier sur les gestes qui sauvent. Une partie de la démonstration a été faite avec l’assistance de Soline,
9 ans, très au point sur le sujet après avoir bénéficié d’une formation auprès des sapeurs-pompiers.
Une des affiches faites par les enfants, mettant en valeur les « bons » aliments pour le cœur.
La délégation déodatienne a également pu visionner la vidéo sur le cœur faite par les enfants et visiter l’exposition réalisée tout au long de cette année, sur le thème « J’aime mon cœur, j’en prends soin« , avec des affiches sur l’appareil cardio-vasculaires et sur les aliments « bons » ou « mauvais » pour le cœur.
Affiche de la fête du jeu
L’après-midi, le club a participé à la fête du jeu qui avait lieu sous des chapiteaux installés devant l’entrée de la salle polyvalente et à l’intérieur de cette dernière.
Une partie des activités proposées dans la salle polyvalente
Différents ateliers était organisés par les partenaires de cette action.
Le parcours de hockey, un des deux activités proposée par Coeur et Santé
Pour sa par, le club y a proposé des animations mises en place en avril lors du Parcours du Coeur scolaire : jeux de parachutes et un parcours de hockey en salle.
Le club proposait aussi une animation autour de 2 parachutes
Le groupe de marche nordique à la cascade des Molières lors de la sortie du lundi 6 février 2023
Longtemps passage obligé du Parcours du Coeur dans les années 1980 et 1990 lorsque celui-ci partait de l’aire de la sapinière du Paradis ou de l’ex préventorium Abel Ferry, ou encore lieu de passage du groupe de cyclos du club depuis la fin des années 2010, la cascade des Molières, située sur les hauteurs de Robache, est devenue pour le club Coeur et Santé le but de marches (marches du samedi ou marche nordique) depuis les années 2020.
Le 30 mai dernier, lorsque le groupe de marche nordique y est retourné, un participant a posé la question : « Mais d’où vient le nom des Molières ? »
Mais personne n’avait la réponse.
Nous sommes donc allé la chercher auprès du Dr Thierry Choserot, membre de société Philomatique Vosgienne, spécialiste de l’histoire locale et en particulier de celle de Robache.
Il nous a fourni une réponse mais aussi beaucoup d’informations sur les lieux et leur histoire.
La cascade des Molières et son kiosque le 30 mai 2023. On remarque un baisse nette de son débit.
Commençons par l’origine des noms
Molières dériverait soit de « molis » terrain mou, soit de « meulières« , extraction de meules (comme au site des Fossettes à La Salle où le club est allé plusieurs fois ces dernières années). Entre ces deux hypothèses, le Dr Choserot penche pour la première.
Robache : c’est encore plus compliqué !
Il y a l’origine germanique (roth = rouge et bach = ruisseau) au ruisseau qui le traverse dont les eaux deviennent rouges après une forte pluie, tout comme de l’autre côté du col du Haut Jacques il y a le village des Rouges Eaux.
Mais la première dénomination connue est Raurobaccio qui date 664, (en rapport avec un lieu de culte dédié au dieu gaulois Baco ?) alors que Robach (sans « e ») n’apparait qu’au Xème siècle.
Dans un article du N°17 de Mémoires des Vosges paru en 2008, Thierry Choserot et Pierre Colin de la Société Philomatique Vosgienne font point sur ces hypothèses et d’autres… (référence 3 en bas de cet article).
L’histoire du site des Molières
La maison forestière, construite en 1838, fait suite à la scierie de la Goutte du Robache, encore appelée de la Folie, qui existerait depuis le Moyen Âge et pour laquelle avait été construite la retenue d’eau située en amont. Le pont date de la même époque que la maison forestière et l’étang servait alors de réserve de pêche et de pisciculture. Enfin, avant 1914, il y a une guinguette à la maison forestière.
La cascade et le kiosque des Molières, éditions Nouvelles Galeries vers 1910
La cascade artificielle a été aménagée en 1889 tout comme le bassin situé à son pied. Elle est alimentée par une conduite forcée.
Légèrement en mont de la cascade se trouvent des vestiges d’anciens bâtiments, appelés le Vieux Moté (voir références 1, 2 et 5 en bas de cet article).
Les Molières-Editions Ad. Weick-1908
Le kiosque en bois a été construit à la fin du 19ème siècle autour d’un sapin. Il était relié aux berges du Robache par deux passerelles en bois. Il a été refait en 2019-2020, le sapin étant alors abattu.
La pause des marcheurs dans le kiosque de la cascade des Molières le mardi 30 mai 2023
L’aire de pique-nique avec son petit bassin située en contrebas du sentier qui mène à la pépinière du Paradis a été aménagée dans les années 1970.
Les cartes postales anciennes sont extraites de l’article de Thierry Choserot de 2015 (référence N°4 ci-dessous). Les cliches actuels sont de Jean-Louis Bourdon.
Pour en savoir plus
1-Choserot Thierry, « La vieille église des juifs de Robache », Mémoire des Vosges 2001, n° 2, pp. 21-27.
2-Diedler Jean-Claude, « Lo Vié Moté di Joey, Impressions de visite », Mémoire des Vosges, 2003, n° 6, pp 26-30.
3-Choserot Thierry, Pierre Colin, « Robache, un lieu de culte dédié au dieu gaulois Baco ? Deux tentatives d’approche : toponymique-archéologique et linguistique », Mémoire des Vosges, 2008, n°17, pp25-31
4-Choserot Thierry, « Saint-Dié-Robache, “Balade aux Molières“, Avec les cartes postales anciennes », Mémoire des Vosges, 2015, n° 30, pp. 53-61.
5-Choserot Thierry, « Les Molières à Robache. Vestiges d’un site temporaire de transhumance ? Une relecture du lieu à la lumière de découvertes récentes », Mémoire des Vosges 2019, n° 39, pp. 3-8.
Mémoire des Vosges est une publication de la Société Philomatique Vosgienne, Allée Georges Trimouille, BP 231 – 88106 Saint-Dié CEDEX