Marche du vendredi 5 mai sur les hauts de Ban-de-Laveline avec la sortie à Sorémont

Le groupe au Belvédère de Sorémont avec le point de vue sur Saint-Dié.

Sous la conduite de Marie-Reine Kosniewski, la douzaine de personnes présentes le 5 mai pour cette quatrième marche du vendredi a pris « de la hauteur ».En effet, le départ de cette sortie avait lieu au parking de Sorémont, situé au-dessus de Québrux, un hameau de Ban-de-Laveline, à 680 m d’altitude.

La marche a débuté par un « échauffement » avec un aller et retour jusqu’au belvédère de Sorémont qui offre une belle vue sur le village de Ban-de-Laveline situé en contrebas (altitude : 403 m) avec à l’horizon et dominant Saint-Dié (310 m), les massifs de l’Ormont à droite (900 m) et du Kemberg à gauche (761 m) où le club était le premier mai pour la marche organisée par le Club Vosgien.

Photo au belvédère de Sorémont le 5 mai 2023 qui montre que la forêt du secteur est constituée en majorité de feuillus

Après cette mise en jambe, le groupe a pu entreprendre la lente et longue montée du chemin forestier menant au chalet du Gros sapin, à 785,28 mètres d’altitude, un chiffre d’une précision inhabituelle ! Contrairement à ce que le nom du chalet pourrait faire croire, la forêt du secteur est en fait constituée en majorité de feuillus.

Le Chalet du Gros Sapin

C’est dans ce secteur que sont apparues les premières gouttes de pluie, d’abord délivrées avec parcimonie puis de façon plus généreuse, mais sans pour autant altérer la bonne humeur du groupe…

La marche se poursuit jusqu’au Mézé (860 m) d’où l’on peut rejoindre le col de Sainte-Marie ou le Violu, lieu de combats lors de la première guerre mondiale.

La pélerine est devenue utile pour la deuxième partie de la marche.

Cela ne sera pour aujourd’hui puisque notre guide nous dirige vers la longue descente, parfois très raide, qui conduit jusqu’aux deux dernières maisons du hameau de Lauterupt (600 m) avec leurs beaux linteaux en grès sculptés. Vous pourrez chercher sur la photo ci-dessous les fautes de français et de typographie dans celui du haut !

Linteaux sculptés à Lauterupt.

Ensuite, il ne reste plus qu’à effectuer la « petite » montée qui nous ramène à Sorémont.

Dans la descente vers Ban-de-Laveline, il est possible de faire une halte à la chapelle Sainte-Claire construite au dessus de Québrux.

La petite chapelle Sainte-Claire au dessus de Québrux

Bien plus petite que son homonyme de Charémont à Frapelle, elle reste fermée mais on peut apercevoir l’autel au travers du cœur découpé dans la porte en bois. Par la petite fenêtre latérale on voit une ancienne photo sur le mur situé en face.

L’autel de la chapelle Sainte-Claire de Québrux

Sur le site de la commune de Ban-de-Laveline on apprend que « en 1770, un habitant de Hautgoutte, Nicolas NOEL, en vertu d’une promesse qu’il avait faite s’il recouvrait la vue, construisit une chapelle à Sainte-Claire. Cette chapelle était située à l’époque près de la source du même nom.

Elle fut remplacée vers le milieu du XIXème siècle, par la chapelle actuelle, située plus près du chemin qui rendait son accès plus facile. Construite et entretenue par les habitants de Hautgoutte, la petite chapelle a été restaurée par un groupe de paroissiens de Ban-de-Laveline et des environs. Les deux statuettes en bois qui l’ornaient, représentant Sainte-Claire et Saint-Nicolas y sont déposées soit le premier ou soit le deuxième dimanche d’août pour le pèlerinage annuel à Sainte-Claire.

La source qui coule en contre-bas était connue depuis très longtemps ; un écrit du XVIIIème siècle parle de la « bénite fontaine » où on allait se laver les yeux en invoquant Sainte-Claire.

En 1914, les combats du Violu coûtèrent la vie à de nombreux chasseurs alpins. On enterra leurs corps à l’ombre de cette chapelle. Ils furent rendus à leurs familles dès le retour de la paix » .

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Club Cœur et Santé de Saint-Dié