Cet article est le premier d’une série de 4 consacrés aux trois boissons-plaisir que sont le thé, le café et le chocolat.
Celles-ci montrent que la mondialisation, dont on déplore actuellement les effets sanitaires désastreux avec l’épidémie du Covid-19, a eu des conséquences positives pour nos papilles.
Ces quatre articles sont repris de celui qu’a écrit le Dr Jacques Gauthier, cardiologue à Cannes, dans le numéro de février 2020 de la revue de cardiologie Cordiam. Nous remercions bien vivement l’auteur et la revue pour leur autorisation à reprendre cet article.
A la suite de cet article d’introduction, seront évoquées dans les trois suivants chacune de ces trois boissons.
Qualifiées de boissons universelles par leur diffusion dans le monde entier, le thé, le café et le chocolat sont apparus à des dates sensiblement voisines en Europe mais se distinguent par leurs territoires d’origine tout en conservant en commun un lien sacré.
Leurs premières notifications, couplées à des intérêts médicinaux, sont datées selon les écrits de l’époque : chocolat (1528), thé 1606), café (1615).
C’est au XVIIe siècle à la faveur d’une volonté de modernité ou de tocades à la cour que louanges et critiques abondèrent tour à tour.
Les finances royales ne manquèrent pas de trouver des sources de revenus dans ces boissons voluptueuses initiés par des voyages de navigateurs portugais et espagnols témoignant de la mondialisation après la Renaissance.
A noter que parallèlement cheminait la consommation du tabac recommandée à la reine Catherine de Médicis (1560) par notre ambassadeurs à Lisbonne, Jean Nicot, pour soigner les migraines de son fils.