Bonne humeur et plaisanteries animent la pose photo avant le départ
La météo, présageant une journée automnale clémente, a conforté 37 randonneurs, dont trois nouveaux adhérents, à se retrouver au départ des deux circuits proposés, pour participer à cette marche de Nompatelize jusqu’au site archéologique des Fossottes à la Salle.
Le moment de séparation des groupes
Après une partie commune des itinéraires sur environ 1 km, les participants se sont séparés et ont été guidés par Denise Dombrat pour le parcours sans difficulté à allure modérée de 6 km et Michel Antoine pour le circuit de 9,5 km.
Les ornières boueuses sont bien évitées
La première partie du circuit, composée d’un peu plus de bitume que de coutume n’a pas été en manque de passage entre terres agricoles et zones boisées avant d’atteindre le plateau de Nompatelize, altitude 395 m, nous dévoilant une vue panoramique hélas, un peu voilée par la brume.
D’un pas toujours alerte sur le plateau de Nompatelize
Après cette première partie à découvert, nous entrons en sous-bois sur le site archéologique des carrières de meules des Fossottes en empruntant la passerelle de la Valdange.
Arrêt photo sur la passerelle de la Valdange
Le sentier du site, aménagé de panneaux d’information, permet d’en découvrir l’historique : forge et scierie de la Valdange, carrières d’extraction, les différents types de meules et leur technologie.
Les tableaux d’information incitent à la découverte du site
Un tableau d’information
Retour en terrain découvert par un sentier entre des champs de culture qui nous interrogent quant à leur identification. Les commentaires vont bon train !!!
Moutarde blanche?
Encore une sortie bien agréable, riche d’échanges et de partages.
Le club Cœur et Santé de Saint-Dié a organisé ses 29èmes Journées de formation aux gestes qui sauvent les 21 et 22 novembre.
Le premier geste consiste à évaluer l’état de conscience de la victime d’un malaise
Destinées aux élèves de CM2 de Saint-Dié et ses environs, elles ont concerné 428 élèves de CM2 qui cette année ont été accueillis au Palais Omnisports Joseph Claudel (POJC).
Il faut ensuite évaluer la respiration
Comme chaque année, le programme a comporté l’apprentissage des 3 gestes qui sauvent : appeler, masser et (depuis 2007) défibriller, ainsi que la mise en PLS (Position Latérale de Sécurité).
Une personne inconsciente mais qui respire doit être mise en PLS (Position Latérale de Sécurité)
Les enfants ont appris à évaluer l’état d’une personne victime d’un malaise. Est-elle consciente ? Respire elle ?
Selon la réponse à ces deux questions, ils doivent être capables de dire si elle est en arrêt cardiaque (réponse négative aux deux questions) ou non (seulement absence de conscience).
Une personne sans connaissance mais qui continue de respirer doit être mise en PLS (Position Latérale de Sécurité) pour éviter qu’elle ne s’étouffe.
Une personne sans connaissance et qui ne respire plus est en arrêt cardiaque Ila faut débuter le massage cardiaque après l’appel des secours et envoyer chercher une défibrillateur s’il y en a un à proximité
Une personne sans connaissance et qui ne respire plus est en arrêt cardiaque. Il faut immédiatement appeler des secours puis débuter le massage cardiaque et envoyer chercher un Défibrillateur Automatique Externe (DAE) s’il y en a un à proximité.
L’idéal est de pouvoir mettre en place le DAE dans les premières minutes qui suivent l’arrêt cardiaque pour optimiser les chances de survie de la victime. Tout retard d’une minute diminue ces chances de 10%. Ceci explique la nécessité d’avoir davantage d’appareils en accès public 24 h sur 24.
Il a été enseigné aux élèves comment appeler les secours en utilisant l’un des numéros de l’urgence : 15, 18 ou 112. Dans les Vosges, les appels à ces trois numéros aboutissent au même central téléphonique, au SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) de Golbey.
Les élèves ont ensuite appris la technique du massage cardiaque.
Présentation d’un DAE (Défibrillateur Automatique Externe)
Ils ont enfin acquis la façon d’utiliser cet appareil automatique qui, une fois mis en marche, donne les consignes à suivre jusqu’à l’arrivée des secours médicalisés.
Utilisation d’un défibrillateur
Merci aux bénévoles et aux partenaires
Les formateurs, tous bénévoles, appartiennent à plusieurs organismes de formation au secourisme ou sont des professionnels de santé, médecins et infirmières. Ils sont issus de la Croix Rouge, de la Protection civile, de SNS, de l’Ufolep et du Club Cœur et Santé.
Au total, ce sont 40 bénévoles qui se sont impliqués durant ces deux journées de formation.
Le groupe des encadrants du jeudi 21 novembre devant le Palais Omnisports Joseph Claudel
Le club tient aussi à remercier ses autres partenaires qui permettent l’organisation de ces journées : l’Inspection de l’Education Nationale de Saint-Dié, les différents services de la Ville de Saint-Dié et le Service de Protection Civile de la Préfecture des Vosges.
Cette formation a été l’objet d’un reportage sur le site de la ville de Saint-Dié :
La formation pour le grand public
Depuis plus de 10 ans le Club Cœur et Santé organise tout au long de l’année des formations pour le grand public à Saint-Dié et dans d’autres communes en lien avec les municipalités dans le cadre du Projet Défidéo.
Une de ces formations a eu lieu le jeudi 21 novembre à 19 heures au POJC et a concerné une trentaine de personnes dont deux enfants.
La formation du jeudi soir a été précédée de par la présentation d’un diaporama sur l’arrêt cardiaque, sa fréquence, ses mécanismes et sa prise en charge.
Ceci constitue une initiation à poursuivre par le PSC1 (Premiers Secours Civiques de niveau 1) auprès des organismes agréés. Cette formation plus large dure une journée et donne lieu à la délivrance d’un diplôme.
Formations PSC1
Dans le secteur de Saint-Dié
Croix Rouge à Fraize et Raon l’Etape : infos sur www.croix-rouge.fr
Fédération Française de Sauvetage et Secourisme : secourisme.deodatien@gmail.com
Protection Civile à Anould : vicepresident.anould@protection-civile-vosges.org
Sauvetage Natation Secourisme à Saint-Dié : sns.association2017@gmail.com
Cette distinction vient récompenser 11 années d’engagement au sein du Club Cœur et Santé.
Ayant adhéré en 2008 au club de Saint-Dié qu’il a rencontré en réadaptation cardiaque, il intègre rapidement le bureau dont il est actuellement le vice-président.
Au départ d’Albert Schwebel en 2010, il prend la responsabilité des marches, puis en 2012, après une formation à Metz, il lance la marche nordique.
Bénévole polyvalent, il est responsable de plusieurs activités physiques avec l’organisation et la reconnaissance des circuits ainsi que leur encadrement : marches, marche nordique, sorties raquettes et sorties chamois. Il participe également à l’encadrement des sorties en vélo.
Il est aussi très impliqué dans l’organisation des Parcours du Cœur, de la Marche du Cœur, des sessions de formation aux gestes qui sauvent pour les scolaires ainsi que celles pour le grand public à Saint-Dié et, dans le cadre du projet Défidéo, dans les communes environnantes.
Habile de ses mains, il assure l’entretien du matériel du club et en particulier la réparation des mannequins mini Anne, utilisés pendant les formations aux gestes qui sauvent :
Pour compenser cette hyperactivité physique, il passe plusieurs heures par semaine devant son ordinateur en tant que rédacteur des circulaires à l’intention des adhérents et co-rédacteur du site Internet du Club.
Il assure la permanence hebdomadaire du club chaque lundi et avec d’autres membres du club, il va à la rencontre des cardiaques en réadaptation à l’hôpital.
Devant le monument de la deuxième brigade coloniale érigé en 1917 et situé quelques centaine de mètres avant le sommet du col
La sortie vélo du 14 novembre a conduit un groupe cyclotouristes à la nécropole militaire du club au col de la Chipotte, à quelques jours de la commémoration du 11 novembre.
Cette randonnée vélo d’une quarantaine de kilomètres était la première de la saison nécessitant de bien s’habiller, car elle s’est déroulée par un temps frais, mais sans pluie, en dehors de quelques gouttes lors de retour du col de la Chipote.
Le col de la Chipotte culmine à 458 m
Après une pause bien méritée devant le monument de la deuxième brigade coloniale érigé en 1917 et situé quelques centaine de mètres avant le sommet du col, le groupe s’est dirigé vers la nécropole de Saint-Benoît La Chipotte implantée au cœur de la forêt domaniale de Rambervillers où reposent 1899 corps de soldats français.
Le col a été le lieu de combats entre le 26 août et le 12 septembre 1914 (bataille de la Mortagne). Le col est surnommé « LeTrou de l’Enfer ou Le Trou de la Mort». Le nombre des soldats français et allemands tombés au cours de ces combats est encore méconnu.
Dans la nécropole reposent les corps des militaires français tombés dans le secteur et, depuis 1924, dans ceux de Sainte Barbe, de Ménil, du Bois de la Pêche, de la Forêt de Chaumont et d’Autrey et des communes environnantes. On compte 1066 stèles individuelles et deux ossuaires dans lesquels reposent les restes de 828 soldats (563 dans l’un deux et 265 dans l’autre).
Le monument de la 86ème brigade de chasseur
A proximité de la nécropole, à quelques mètres de l’entrée en direction de Saint-Benoît La Chipotte, se trouve le monument de la 86ème brigade de chasseurs. Financé par une souscription auprès des militaires de la 86ème brigade de chasseurs, il est l’oeuvre de militaires affectés dans le secteur : les architectes Emmanuel et Amédée Cateland et le sergent Ramos du 259 régiment d’artillerie, qui en est le sculpteur.