Archive - mars 2019

Marche du dimanche 3 mars épargnée par une météo capricieuse

Photo des participants au départ de la marche

Malgré l’absence de soleil, les participants sont tout sourire

Après deux marches annulées en ce début d’année en raison d’une météo désolante (pluie et vent),  une vingtaine de marcheurs  se sont retrouvés, malgré un temps couvert, pour participer à l’un ou à l’autre des circuits proposés au départ du Petit Charémont  à proximité de Neuvillers-sur-Fave.

Avec comme accompagnatrice Denise Dombrat,  les participants du  parcours de 5 km sans difficulté à allure modérée ont, en première partie  de marche, progressé  jusqu’au lieu-dit les “ Cuisines“ par la Croix de  Charémont avant de revenir  par  la Chapelle Sainte-Claire.

Quant au circuit de 8 km environ, sous la conduite de Michel Antoine, l’itinéraire entre sentiers et sous-bois, a été ponctué de plusieurs haltes-découvertes connues pour certains: Le pont de la Mine, un peu plus loin l’entrée de la mine désaffectée, la tombe de l’aviateur Théophile Funk-Brentano, le chêne de la Vierge,  les  “Cuisines“, la Croix de Charémont et la Chapelle Sainte-Claire située dans une clairière en  forêt à Charémont.

Les marcheurs au pont de la Mine

Passage au pont de la Mine

Photo du pont de la Mine

Le pont de la Mine

Tombe de l'aviateur abattu par les Allemand le 25 juin 1916

Tombe de l’aviateur Théophile Funk-Brentano abattu par les Allemand le 25 juin 1916

La Chapelle Sainte Claire

La Chapelle Sainte Claire

Le soleil n’a guère paru se soucier de nous….mais qu’importe, nous l’avions dans nos cœur et dans nos yeux.

La prochaine marche : reconnaissance du petit Parcours du Cœur, aura lieu le 24 mars au départ de la Maison de Quartier de la Bolle – 18 Chemin de Grandrupt – Saint-Dié.

Emission sur l’hypertension artérielle de France 5 à revoir

Photo d'un tensiomètre

Un tiers des adultes français est porteur d’une hypertension artérielle.

Retrouvez une émission télévisée diffusée hier soir sur France 5 sur la thématique de l’hypertension en présence de la Présidente de la Fédération Française de Cardiologie, le Pr Claire Mounier-Vehier. Attention, ce lien n’est actif que 7 jours

https://www.france.tv/france-5/enquete-de-sante/910745-hypertension-quelles-solutions.html

 

Le tabagisme des femmes dans la Région Grand Est

Logo femme enceinte et tabac

Deux de nos précédents articles ont été consacrés au tabagisme.

Dans le premier, nous avons présenté les données globales pour 2017 dans notre région à partir des chiffres publiés dans le dernier Bulletin de Santé Public Grand Est (BSP) : https://coeuretsante.deodatie.fr/2019/02/09/le-tabagisme-dans-la-region-grand-est-donnees-globales/.

Le second s’est focalisé sur les maladies liées à cette addiction : https://coeuretsante.deodatie.fr/2019/02/18/les-maladies-liees-au-tabac-dans-la-region-grand-est/.

Le BSP a également fourni des informations globales sur la consommation des femmes, mais les auteurs se sont aussi intéressés au tabagisme pendant la grossesse. C’est l’objet de nouvel article.

Données globales

Dans toutes les régions les femmes fument moins que les hommes avec des différence allant de 4 % à 8,8 %. La différence la plus importante est observée en Bourgogne-Franche-Comté (34,1% de fumeurs chez les hommes contre 23,3 % chez les femmes). Dans le Grand Est, les pourcentages sont respectivement de 32,9 et 27,5.

cartes du tabagisme selon le sexe et les régions

Les femmes fument moins que les hommes

Evolution entre 2000 et 2017

Les variations ne sont pas les mêmes chez les hommes et chez les femmes. Pour ces dernières, après une baisse nette en 2016 (6,5 % de fumeuses en moins) on constate une hausse de 5,2 % en 2017 avec le même pourcentage de fumeuses qu’en 2000. Chez les hommes. les tendances sont inverses ces dernières années, mais on constate une baisse des fumeurs depuis 2000.

Evolution du tabagisme des femmes entre 2000 et 2017

En 2017, hausse de 5,2 % des femmes qui fument avec des chiffres remontés au niveau de 2000

Le tabagisme pendant la grossesse 

Les femmes enceintes fument davantage que les autres femmes avant le début de leur grossesse, mais elles sont beaucoup moins nombreuses au troisième trimestre. Ainsi, dans le Grand Est le pourcentage de femmes fumeuses passe de 34% avant la grossesse à 19,8% à 19,8% en fin de grossesse.

Carte du tabagisme avant la grossesse et au troisième trimestre

Les jeunes femmes femmes beaucoup plus que les autres, mais on observe une diminution lors de la grossesse

Quels sont les risques du tabagisme chez la femme enceinte ?

Pour l’enfant

  • Poids à la naissance inférieur à celui des enfants dont la mère ne fume pas (200 grammes de moins),
  • Malformations plus nombreuses chez les enfants de femmes fumeuses  : fentes faciales, gastroschis (fermeture incomplète de la paroi abdominale) , craniosténoses (malformation de la boite crânienne),
  • Augmentation du risque de mort subite du nourrisson (multiplié par 3),
  • Augmentation des complications à l’accouchement.

Pour la femme :

  • Grossesse extra-utérines,
  • Fausses couches spontanées,
  • Saignement vaginal,
  • Mauvaise position du placenta, décollement prématuré du placenta, hématome rétro-placentaire,
  • Rupture prématurée des membranes et accouchement prématuré,
  • Augmentation des complications à l’accouchement,
  • Diminution de production de lait maternel et passage de la nicotine dans le lait maternel.

Après la naissance

  • La nicotine passe dans le lait maternel,
  • Les enfants d’un fumeur ont 2 fois plus de risques de devenir eux-mêmes fumeurs,
  • Les enfants de fumeurs ont plus de problèmes respiratoires,
  • Le risque de mort subite est plus élevé chez les nourrissons dont les parents fument.

Arrêter de fumer avant ou pendant la grossesse

Selon l’enquête périnatale 2016, parmi les 33,0 % de femmes qui fumaient avant la grossesse en Grand Est, 43,6 % avaient arrêté de fumer avant le troisième trimestre de grossesse (45,9 % au niveau national) et  chez les 18,6 % qui continuaient à fumer, 79,7 % avaient réduit leur consommation (82,9 % au niveau national).

Photo avec une cigarette écrasée sur un agenda où est écrit "J'arrête de fumer".

J’arrête de fumer. Source : Paris Santé Service

Envie d’arrêter ?

Parlez-en à votre sage-femme, à votre gynécologue ou à votre médecin traitant. Il existe aussi des consultations d’aide au sevrage tabagique dans les centres hospitaliers de Saint-Dié et Gérardmer.

Vos pouvez aussi aller sur le site https://www.tabac-info-service.fr/

Si un substitut nicotinique est nécessaire, il faut rappeler qu’il est moins nocif qu’une cigarette car il ne délivre que de la nicotine mais pas les milliers d’autres substances toxiques de la cigarette.