Organisée parallèlement à celle des scolaires, cette formation a réuni une quarantaine de personnes de tous âges à l’Espace François Mitterrand le jeudi 24 novembre en début de soirée.
La soirée était divisée en deux parties. Lors de la première, après avoir rappelé le fonctionnement du cœur, le Dr Jean-Louis Bourdon, cardiologue du Club, a expliqué comment reconnaître les deux signes qui permettent à tout un chacun de diagnostiquer un arrêt cardiaque chez un adulte, la perte de conscience et l’arrêt respiratoire, ainsi que les deux mécanismes de l’arrêt cardiaque, l’asystolie (arrêt total de son activité électrique survenant dans 20 % des cas) et la fibrillation ventriculaire (activité électrique très rapide et anarchique observée dans 80% et accessible à la défibrillation).
Il a indiqué la grande fréquence de l’arrêt cardiaque (50 000 par en en France, soit près d’un cas pour 1000 habitants), survenant le plus souvent au domicile des personnes et qui conduit, hélas, le plus souvent au décès en l’absence d’une prise en charge adaptée par les témoins. Il a enfin expliqué les 3 gestes à mettre en oeuvre avant l’intervention des secours professionnalisés : appeler les secours (15, 18 ou 112), pratiquer le massage cardiaque et utiliser un défibrillateur, s’il y en a un de rapidement disponible. 75 de ces appareils accessibles au public 24 heures sur 24 ont été installés ces dernières années par les communes et le Pays de la Déodatie dans le cadre du projet Défidéo, initié en 2007 par le Club Cœur et Santé. Mais il reste encore beaucoup à faire.
En deuxième partie, tous les participants ont appris à pratiquer ces trois gestes qui sauvent. Ils sont dès à présent capables de constituer le premier maillon de la chaîne de l’urgence en cas d’arrêt cardiaque.
Enfin, chacun a été invité à élargir ses connaissances et compétences en acquérant auprès d’un organisme de formation le PSC1 (« diplôme de secourisme »).