Devant le monument de la deuxième brigade coloniale érigé en 1917 et situé quelques centaine de mètres avant le sommet du col
La sortie vélo du 14 novembre a conduit un groupe cyclotouristes à la nécropole militaire du club au col de la Chipotte, à quelques jours de la commémoration du 11 novembre.
Cette randonnée vélo d’une quarantaine de kilomètres était la première de la saison nécessitant de bien s’habiller, car elle s’est déroulée par un temps frais, mais sans pluie, en dehors de quelques gouttes lors de retour du col de la Chipote.
Le col de la Chipotte culmine à 458 m
Après une pause bien méritée devant le monument de la deuxième brigade coloniale érigé en 1917 et situé quelques centaine de mètres avant le sommet du col, le groupe s’est dirigé vers la nécropole de Saint-Benoît La Chipotte implantée au cœur de la forêt domaniale de Rambervillers où reposent 1899 corps de soldats français.
Le col a été le lieu de combats entre le 26 août et le 12 septembre 1914 (bataille de la Mortagne). Le col est surnommé « LeTrou de l’Enfer ou Le Trou de la Mort». Le nombre des soldats français et allemands tombés au cours de ces combats est encore méconnu.
Dans la nécropole reposent les corps des militaires français tombés dans le secteur et, depuis 1924, dans ceux de Sainte Barbe, de Ménil, du Bois de la Pêche, de la Forêt de Chaumont et d’Autrey et des communes environnantes. On compte 1066 stèles individuelles et deux ossuaires dans lesquels reposent les restes de 828 soldats (563 dans l’un deux et 265 dans l’autre).
Le monument de la 86ème brigade de chasseur
A proximité de la nécropole, à quelques mètres de l’entrée en direction de Saint-Benoît La Chipotte, se trouve le monument de la 86ème brigade de chasseurs. Financé par une souscription auprès des militaires de la 86ème brigade de chasseurs, il est l’oeuvre de militaires affectés dans le secteur : les architectes Emmanuel et Amédée Cateland et le sergent Ramos du 259 régiment d’artillerie, qui en est le sculpteur.