Étiquette - Journée Mondiale de l’Arrêt Cardiaque

Journée mondiale de l’arrêt cardiaque le mercredi 16 octobre

Logo de la Journée mondiale de l’arrêt cardiaque 2023

Le mercredi 16 octobre a lieu la Journée mondiale de l’arrêt cardiaque 2024.

Quelques chiffres sur l’arrêt cardiaque

Il y a chaque année en France 40 à 50 000 personnes qui décèdent d’un arrêt cardiaque, soit :

  • 15 fois plus que les accidents de la route
  • et 3 à 4 fois plus que le cancer du sein.

A l’échelle mondiale, cela représente 4 à 5 millions de décès chaque année.

Les signes précurseurs de l’arrêt cardiaque
  • L’arrêt cardiaque peut survenir brutalement sans signe avant-coureur.
  • Il est précédé parfois de palpitations ou d’une sensation de malaise général dans les jours ou les heures qui précèdent.
  • Mais trois fois sur quatre, la mort subite de l’adulte survient lors d’un infarctus du myocarde.
Les signes de l’infarctus du myocarde
  • Forte douleur dans la poitrine qui peut devenir oppressante avec sensation de serrement ou d’écrasement,
  • La douleur peut irradier dans le cou, la mâchoire ou les bras (le plus souvent le gauche) avec également une sensation constrictive,
  • Elle peut s’accompagner d’essoufflement, de nausées, de vomissements, de palpitations, de malaise…
Si vous ressentez ces symptôme la seule chose à faire est d’appeler le 15

En cas de douleur thoracique durant plus de 20 minutes, il faut appeler le 15

Le prévention

La survenue d’un infarctus est favorisée par :

  • l’excès de cholestérol,
  • une hypertension artérielle,
  • le diabète,
  • le tabagisme,
  • le manque exercice,
  • le surpoids avec un périmètre abdominal augmenté. Ce dernier ne doit pas dépasser 94 cm chez l’homme et 80 cm chez la femme.

Pour réduire vos risques :

  • ne fumez pas,
  • mangez équilibré,
  • pratiquez une activité physique régulière pendant au moins 30 minutes chaque jour.
Comment reconnaître un arrêt cardiaque ?

Les deux signe de l’arrêt cardiaque sont :

  • la perte de connaissance (la personne ne répond pas et ne réagit pas).
  • l’arrêt de la respiration : son thorax ne se soulève pas et l’on ne peut détecter son souffle en approchant une joue près de sa bouche et de son nez.

Que faire face à une victime d’arrêt cardiaque ?

Restez calme.

Demandez de l’aide.

Appelez les secours en composant le 15 ou demandez à quelqu’un de la faire, en précisant le lieu exact où vous êtes et l’état de la victime.

Ne raccrochez pas tant que l’on ne vous a pas demandé de la faire.

Pratiquez le plus tôt possible un massage cardiaque en appuyant au milieu de la poitrine de 5 à 6 cm et à une fréquence de 100 à 120 par minute.

Si un défibrillateur automatique (DAE) est disponible à proximité, demandez à quelqu’un d’aller le chercher.

Ouvrez le DAE et suivez ses instructions.

Poursuivez le massage cardiaque en suivant le rythme indiqué par le DAE jusqu’à l’arrivée des secours.

Photo de la démonstration des gestes qui sauvent

Recherche de la respiration par Jean Masson de la Croix Rouge de Fraize

Apprenez à porter secours

Apprenez les gestes qui sauvent auprès d’un organisme de formation ou lors des sessions mises en place par le club Coeur et Santé de Saint-Dié.

La prochaine aura lieu le jeudi 19 décembre à 18 h 15 à l’Espace pace François Mitterrand. L’inscription est gratuite mais obligatoire, le nombre de place étant limité. Pour ce faire, rendez vous sur notre site ou sur deodefib.fr

Enfant pratiquant un massage cardiaque

Photo d’un enfant apprenant un massage cardiaque et l’utilisation d’un DAE

Journée mondiale de l’arrêt cardiaque : réunion à l’intention des élus organisée par le Pays de la Déodatie, le club Coeur et Santé et le Centre hospitalier

Les participants à la réunion du 16 octobre 2023 (les photos de cet article sont de Gilou de l’Echo des Vosges que nous remercions)

A l’initiative du Pays de la Déodatie, du club Coeur et Santé et du Centre Hospitalier Intercommunal – Hôpitaux du Massif des Vosges, une réunion a été organisée dans le cadre de la Journée mondiale de l’arrêt cardiaque du 16 octobre à l’intention des élus des communes équipées d’un défibrillateur par le Pays de la Déodatie depuis 2010.

Elle a eu lieu à Anould dans la salle Désiré Granet mise à disposition gracieusement par la municipalité. Elle a réuni une vingtaine de personnes.

Aurélien Bansept, président Pays de la Déodatie

Elle a été présidée et introduite par Aurélien Bansept, président du Pays de La Déodatie qui a rappelé l’importance des DAE (Défibrillateur Automatiques Externes), le rôle du Pays dans l’acquisition, le suivi et la maintenance de ces appareils et dans l’achat des consommables.

Ceci permet de garantir le bon fonctionnement des DAE alors que l’on sait que 20 à 30 % d’entre eux présentaient il y a quelques des défauts de fonctionnement, sans oublier l’expertise apportée par le service biomédical du centre hospitalier et l’intérêt financier des achats groupés pour les communes.

Isabelle Bertrand, responsable du projet Défidéo au sein du Pays de la Déodatie

Tout ceci est réalisé par Isabelle Bertrand, responsable du projet Défidéo au sein du Pays de la Déodatie, qui a été chaleureusement remerciée par l’assemblée.

Jean-Louis Bourdon, cardiologue du Club Coeur et Santé, a ensuite présenté l’état des lieux sur les DAE et l’arrêt cardiaque en France et dans d’autres pays, la stratégie d’implantation des appareils, et l’évolution de la législation depuis le 16 octobre 2018, date de la précédente réunion.

Présentation de la stratégie d’implantation par Jean-Louis Bourdon

Cela concerne la parution

  • en décembre 2018 des deux décrets d’application de la loi du 28 juin 2018 :
    • obligation pour les ERP (Établissements Recevant du Public) de s’équiper,
    • lieux d’implantation des DAE
    • déclaration des appareils à une base de donnée nationale (Géo’DAE).
  • Arrêté du 29 octobre 2019 relatif aux DAE
    • modalités de signalisation,
    • affichage sur le propriétaire du DAE, son modèle, son fabricant, sa maintenance et les dates de remplacement des électrodes et de la batterie,
    • boitier protecteur et chauffant.
  • Note d’information de la Direction Générale de la Santé du 12 décembre 2019, excellent document de synthèse sur les DAE.
  • Loi du 3 juillet 2020 sur
    • le statut de citoyen sauveteur, exonéré « de toute responsabilité civile en cas de préjudice lié à leur intervention sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle ».
    • la lutte contre l’arrêt cardiaque,
    • et les gestes qui sauvent.

Après le point sur les 143 DAE installés dans 84 communes dans le cadre du projet Défidéo, Nathalie Vinot, ingénieure biomédicale au centre hospitalier, a fait le bilan des DAE utilisés depuis 2020.

Présentation des préconisations de suivi des DAE par Nathalie Vinot

Elle a ensuite présenté les préconisations sur le suivi des appareils :

  • suivi hebdomadaire avec
    • vérification visuelle du DAE,
    • vérification des scellés du boîtier,
    • a chaque passage, remplir la feuille de traçabilité
  • suivi trimestriel avec
    • vérification visuelle du DAE et de ses accessoires : électrodes x2, carte SD, kit 1er secours
    • vérification de l’alarme du boîtier et de l’éclairage nocturne
    • à chaque passage, remplir la feuille de traçabilité
  • surveillance grand froid entre -15°C et -20°C
  • maintenance constructeur (Défidéo propose de la mutualiser pour optimiser les coûts) :
    • tous les 3 ans
    • contrôle de bon fonctionnement
    • vérification de l’énergie délivrée,
    • remplacement de la pile interne du DAE,
    • archiver le bon d’intervention
  • Rappel sur l’implantation du DAE : risque de surchauffe si la température dépasse 40°C => dégradation du DAE ou des électrodes.

Le DAE ne doit pas être exposé au soleil et être protégé des intempéries et du froid par son boitier

Ensuite, Jean-Louis Bourdon a précisé les rôles du premier témoin et des collectivités. Ceux-ci doivent être améliorés au vu des données d’enquête et du nombre de décès par arrêt cardiaque en France :

  • alors que leur nombre est estimé à 40 à 50 000 chaque année, 72% des Français pensent qu’il y en a moins de 10 000,
  • 4 à 5 fois plus de décès que dans des pays bien équipés et  ayant massivement formé les citoyens,
  • 3 à 4 fois plus que le cancer du sein et 15 fois plus que les accidents de la route,
  • 5 à 6% survie
  • 1 français sur 2 a été formé (2 h ou PSC1).

Pourtant, le taux de survie est plus élevé si les gestes qui sauvent (GQS) sont faits par le premier témoin par rapport à à une réanimation plus tardive par les professionnels des urgences.

Mais, selon une enquête de l’IFOP pour la Fédération Française de Cardiologie les français connaissent mal les GQS, ont peur de mal les faire, voire de blesser la victime… Des données complémentaires sur cette enquête et sur d’autres sont détaillées dans l’article suivant ;

Lundi 16 octobre : Journée mondiale de l’arrêt cardiaque

Pour améliorer la prise en charge, le premier témoin doit intervenir le plus vite possible en appelant les secours puis en pratiquant un massage cardiaque et en utilisant un défibrillateur s’il y en a un de disponible à proximité. Pour être pleinement efficace, il renouveler les formations.

Les collectivités doivent installer des DAE accessibles 24 h/24 et en nombre suffisant, assurer leur surveillance et leur maintenance régulièrement, communiquer lors de l’installation d’un DAE et organiser régulièrement des formations courtes (2h) en partenariat avec les acteurs locaux de formation.

Messages d’espoir :

  • il y a 30 ans : 2% de survie
  • si massage et DAE dans premières minutes : la survie est de 33%,
  • une étude sur les arrêts en milieu sportif en France a montré qu’entre 2005-2006 (soit avant le décret du 4 mai 2007 qui autorise chaque citoyen à utiliser un DAE) et 2017-2018 :
    • les GQS sont réalisés par le premier témoin dans 94,7 %  contre 34,9 % (soit près de 3 fois plus)
    • un DAE est utilisé 18 fois plus (28,8 % contre 1,6 %) la survie à la sortie de l’hôpital est de 66,7 % contre 23,8 % (soit près de 3 fois plus).
  • tous les collégiens sont maintenant formés au PSC1.

A noter que la prochaine formation court organisée par le Club Coeur et Santé aura lieu le jeudi 23 novembre à 18 h 15 à l’Espace Mitterrand. Les place sont limitées et il est nécessaire de s’inscrire (voir article suivant avec son formulaire de contact) :

Formation gratuite aux gestes qui sauvent le jeudi 23 novembre à 18 h 15 à l’Espace Mitterrand

Lundi 16 octobre : Journée mondiale de l’arrêt cardiaque

Logo de la Journée mondiale de l’arrêt cardiaque 2023

 

La Journée mondiale de l’arrêt cardiaque est l’occasion de rappeler les chiffres concernant cet événement qui est responsable chaque année de plusieurs dizaines de milliers de morts en France, alors que les solutions existent et ont été mises en place dans d’autres pays.

Arrêt cardiaque, les données en France

Il y a 40 000 à 50 000 cas par an en France.

Il s’agit d’un événement gravissime puisque la survie n’est que de 5 à 6% entraînant 4 à 5 fois plus de décès en France que dans les pays bien équipés en défibrillateurs automatiques externes (DAE) et où la majorité de la population a été formée aux gestes qui sauvent (GQS).

L’arrêt cardiaque tue 15 fois plus que les accidents de la route et 3 à 4 fois plus que le cancer du sein.

Les trois-quarts surviennent à domicile.

Seulement un français sur deux a été formé soit avec une formation courte de 2 h soit pour obtenir le diplôme des Premiers Secours Civiques de niveau 1 – PSC1 d’une durée de 7 à 8 heures. Mais l’on sait que pour maintenir ses connaissances il faut renouveler les formations.

Le taux de survie est plus élevé si les GQS sont effectués par le premier témoin par rapport à une réanimation plus tardive  par les professionnels de l’urgence.

Où se passe l’arrêt cardiaque ?

 

Les données du Registre électronique des Arrêts Cardiaques publiées en 2022 (RéAC) :

  • 58,5 % des arrêts surviennent devant un témoin.
  • Dans 53,4 % les GQS sont réalisés par le témoin.
  • Un DAE est utilisé dans 11 % des cas.
  • 17,9 % des personnes arrivent « en vie » à l’hôpital (16,1 % avec un rythme cardiaque spontané et 1,8% sous massage cardiaque).
  • 5,4% sont encore en vie à 30 jours.
  • Le pronostic est meilleur si le témoin réalise un massage cardiaque seul plutôt qu’un massage associé au bouche à bouche.
Qu’en pensent les Français ?

Enquête IPSOS pour la Fédération Française de Cardiologie (FFC)

  • La fréquence de l’arrêt cardiaque est largement sous-estimée du public puisque elle est évaluée à moins de 10 000 par an par 72% des Français.
  • 40% pensent même qu’elle est inférieure à 1 000 selon.

Dans une enquête IFOP pour la FFC de 2021

  • 46 % déclarent avoir reçu une formation sur l’arrêt cardiaque.
  • 75% commettent au moins une erreur dans les gestes à pratiquer.
  • 19% déclarent connaître précisément les GQS.
  • 30 % font le massage en 3ème temps.
  • 78 % pensent qu’utiliser un DAE peut être dangereux pour la victime.
  • 44% disent qu’il faut une formation pour utiliser un DAE.
  • 60% craignent de ne pas bien faire les GQS.
  • 50 % craignent de blesser la victime lors des GQS.
  • 30% ont peur d’engager leur responsabilité.
photo d'un défibrillateur cardiaque automatique externe

DAE dans son boitier

 

Données dans d’autres pays

 Au Danemark et en Suède où les DAE « font partie du paysage » il y a 40% de survie.

A Seattle, la ville américaine qui a formé 80 % de sa population aux GQS ce taux est de 60% tout comme dans les grands aéroports, dont Charles de Gaulle.

Le taux maximal (70 %) est observé dans les casinos de Las Vegas.

On sait que les deux facteurs essentiels d’une bonne survie sont la formation du public aux GQS et l’installation de DAE. Ainsi, le taux de survie monte à 33% si le massage cardiaque et l’utilisation d’un DAE ont lieu dans les premières minutes.

Une étude sur les arrêts en milieu sportif retrouve même des taux de survie plus importants. Elle a mesuré l’évolution chez les sportifs en comparant les données des années 2017-2018 à celles de 2005-2006, soit avant la parution du décret du 4 mai 2007 autorisant toute personne à utiliser une DAE :

  • les GQS par les témoins sont 2,7 fois plus nombreux (94,7 % des cas contre 34,9 %),
  • il y a 18 fois plus  d’utilisation d’un DAE (28,8 % contre 1,6 %),
  • la survie à la sortie de l’hôpital est  multipliée par 2,8 (66,7 % contre 23,8 %).
Etat des DAE en France

Il y a 500 000 DAE, hors établissements de soins et services de secours, mais seule une partie est accessible au public 24 h/24 et en 2021 20 à 30 % n’étaient pas opérationnels en particulier du fait d’une batterie épuisée ou d’électrodes périmées.

Cependant la loi a instauré une obligation de maintenance.

Pour ce qui le concerne, le projet Défidéo, lancé en 2007 par le club Cœur et Santé de Saint-Dié et porté depuis 2018 par le Pays de la Déodatie, a permis l’implantation de 143 DAE entre 2010 et 2023. Mais toutes les communes ne sont pas encore équipées, ou le sont de manière insuffisante.

Défidéo, arrêt cardiaque, nous sommes tous concernés

 

Importante évolution de la législation depuis 2018

Le premier texte qui a modifié significativement le pronostic de l’arrêt cardiaque est le décret n° 2007-705 du 4 mai 2007 relatif à l’utilisation des DAE par des personnes non médecins.

Et depuis 2018 une série de textes a été promulguée :

  • Loi n° 2018-527 du 28 juin 2018 relative au défibrillateur cardiaque avec ses deux décrets d’applications :
    • Décret n° 2018-1186 du 19 décembre 2018 (publié le 21) relatif aux défibrillateurs automatisés externes obligatoire dans différents ERP.
    • Décret n° 2018-1259 du 27 décembre 2018 relatif à la base de données nationale des DAE.
  • L’année 2019 a vu la publication de trois textes :
    • Arrêté du 29 octobre 2019 relatif aux DAE et à leurs modalités de signalisation dans les lieux publics et les établissements recevant du public.
    • Arrêté du 29 octobre 2019 relatif au fonctionnement de la base de données nationale relative aux DAE.
    • Note d’information de la DGS du 12 décembre 2019 relative aux défibrillateurs automatisés externes.
  • Enfin, en 2020 a été votée la loi du 3 juillet 2020 sur le statut de citoyen sauveteur, la lutte contre l’arrêt cardiaque et les gestes qui sauvent.

La signalisation des DAE répond à des normes précises depuis 2019

 

Conséquences de ces textes pour les collectivités et les établissements recevant du public
  • La majorité des établissements recevant du public (ERP) doivent être équipés d’un DAE.
  • Il y a une obligation de surveillance et maintenance régulières des DAE.
  • Déclaration obligatoire des DAE.
  • Il doivent être visibles du public et en permanence d’accès facile.
  • Il faut les installer de préférence en extérieur pour qu’ils soient accessibles de tous même pendant les heures de fermeture.
  • Mur extérieur d’un bâtiment facilement identifiable et connu des citoyens (mairie, etc.).
  • Boitier pour le protéger des intempéries et assurer le maintien de son fonctionnement en cas de températures négatives (jusque moins 20°C).
  • Signalisation des DAE installés dans les lieux publics, visible à chaque entrée des ERP.
  • Indiquer l’emplacement et le chemin d’accès au DAE à l’aide des affiches installées de façon visible et en nombre suffisant pour faciliter l’accès au DAE.
  • Apposer sur le boîtier ou à proximité immédiate de l’appareil une étiquette visible et lisible de l’extérieur du boîtier de manière constante donnat ds informations sur l’appareil avec une mise à jour dès que necessaire.
  • Emplacement facilement accessible et permettant son utilisation permanente par toute personne présente dans l’enceinte de l’établissement.
  • Si DAE installé à l’extérieur de l’établissement, boitier assurant sa protection contre les intempéries et son maintien dans les conditions de température requises par son fabricant.

les défibrillateurs doivent être déclarés sur le site Géo’DAE

 

La stratégie d’implantation des DAE doit répondre à 3 logiques :

  • La logique du nombre : installer des DAE aux endroits les plus fréquentés.
  • La logique de délai d’intervention des secours d’urgence : installer des DAE dans les lieux où le temps d’intervention des secours est supposé long.
  • La logique d’accessibilité : installer les DAE dans les lieux accessibles en permanence en extérieur.

La législation concerne les établissements recevant du public (ERP) avec une incitation à une installation en extérieur ce qui permet une accessibilité 24 h sur 24.

Conséquence pour les premiers témoins

La loi du 3 juillet 2020 sur le statut de citoyen sauveteur, la lutte contre l’arrêt cardiaque et les GQS vise notamment à

  • exonérer les citoyens sauveteurs « de toute responsabilité civile en cas de préjudice lié à leur intervention sauf en cas de faute lourde ou intentionnelle de leur part» cette mesure, demandée par la FFC depuis 2010, devrait lever les réticences de certains témoins à agir face à une personne victime d’un arrêt cardiaque;
  • à renforcer la formation aux GQS auprès des élèves, des salariés, des arbitres et juges sportifs et du grand public (Articles 2 à 5);
  • à évaluer la prise en charge des arrêts cardiaques extrahospitaliers (article 9).

L’apprentissage des gestes qui sauvent avec les mannequins Mini Anne à La Bourgonce le 10 octobre 2023

 

Rôle du premier témoin

  • Il doit agir immédiatement face à un arrêt cardiaque et pratiquer les GQS.
  • Il faut le sensibiliser à la gravité du problème, l’informer et le former aux GQS.
  • Il doit renouveler sa formation.
  • Les communes devraient organiser régulièrement des formations courtes (2h) en partenariat avec les acteurs locaux du secourisme.
  • Tous les collégiens sont maintenant formés au PSC1

 

DAE inaccessible, ignoré du public ou défectueux et/ou public non formé
= investissement inutile

 

Pour en savoir plus :

16 octobre 2019 : Journée mondiale de l’arrêt cardiaque 

Image de 2 mains croisées sur un coeur avec le texte suivant : vos mains peuvent sauver des vies

Logo de la journée sur l’arrêt cardiaque

16 octobre 2019 a lieu la Journée mondiale de l’arrêt cardiaque, autour de laquelle a lieu la Semaine européenne consacrée au même thème.

Elle a pour objectif d’encourager la pratique de la RCP (Réanimation Cardio Pulmonaire) chez les futurs témoins d’un accident cardiaque. Pour cela le public doit être formé aux gestes qui sauvent et pouvoir disposer rapidement d’un DAE (Défibrillateur Automatique Externe).
C’est dans cet objectif qu’a été lancé en 2007 le Projet Défidéo. Et dans ce cadre, ce jeudi 17 octobre à la salle Carbonnar seront remis à 7 communes de la Déodatie 8 nouveaux DAE. https://coeuretsante.deodatie.fr/evenement/remise-de-8-nouveaux-defibrillateurs-dans-le-cadre-du-projet-defideo-le-jeudi-17-octobre/

Massage avec un mannequin Mini Anne

Quelque chiffres sur l’arrêt cardiaque :
  • 50 000 cas par an,
  • 5% de survie, mais chances de survie multipliée par 3 si les témoins pratiquent une RCP avec une défibrillation,
  • Chaque minute qui passe, c’est 10 % de survie en moins,
  • 75 % des arrêt se produisent devant un témoin,
  • 70 à 75 % ont lieu à domicile,
  • 1 personne sur 20 sera témoin d’un arrêt cardiaque
C’est pourquoi, il faut qu’un maximum de gens soient formés.
Le club Cœur et Santé organise avec de nombreux partenaires les 21 et 22 novembre ses 29 èmes journées de formations aux gestes qui sauvent pour les scolaires à l’Espace Mitterrand.
Le jeudi 22 novembre à 19 h au même endroit aura une formation gratuite à l’intention du public. Inscription avec le lien suivant : https://coeuretsante.deodatie.fr/evenement/formation-aux-gestes-qui-sauvent-le-jeudi-21-novembre/

La journée mondiale de l’arrêt cardiaque en Déodatie

Les membres du club présentent un défibrillateur et montrent comment faire un massage cardiaque

Le stand du Club Cœur et Santé dans le hall de l’hôpital

Pour marquer la journée mondiale de l’arrêt cardiaque, le Club Cœur et Santé de Santé avait installé durant la matinée du mardi 16 octobre un stand dans le hall de l’hôpital de Saint-Dié afin de sensibiliser le public à la prise en charge de l’arrêt cardiaque, cet événement dramatique qui est responsable de dizaine de milliers de victimes chaque année en France.

Plusieurs membres étaient présents autour de la présidente et du cardiologue du club pour faire des démonstrations de massage cardiaque et d’utilisation d’un défibrillateur automatique externe (DAE).

Et aussi inciter les personnes à se former aux gestes qui sauvent ou à effectuer une remise à niveau de leurs connaissances lors de la soirée organisée le jeudi 22 novembre prochain à 19 heures à l’Espace François Mitterrand. Une formation à laquelle on peut s’inscrire en cliquant sur le lien suivant : https://coeuretsante.deodatie.fr/evenement/formation-aux-gestes-qui-sauvent-le-jeudi-22-novembre/

 

Vue des participants

La rencontre d’Anould a permis des échanges fructueux entre les participants et les professionnels de la défibrillation

L’après-midi a eu lieu une rencontre mise en place par le Pays de la Déodatie en partenariat avec le Centre Hospitalier et le Club Cœur et Santé à destination des « Correspondants Défidéo » et des des élus des communes de la Déodatie qui ont été équipées d’un ou plusieurs DAE par le Pays depuis 2010 dans le cadre du Projet Défidéo. Une vingtaine de personnes étaient à Anould à la salle Désiré Granet où elles ont été accueillies par le maire de la commune Jacques Hestin, le président du pays, Guy Drocchi et la coordinatrice du projet, Isabelle Bertrand.

photos des personnalités et des intervenants

Les participants ont été accueillis par Jacques Hestin, maire d’Anould et Guy Drocchi , président du Pays de la Déodatie (Photo : Gilou – l’Echo des Vosges)

Le programme de cette rencontre animée par Nathalie Vinot, ingénieur biomédical au Centre Hospitalier et Jean-Louis Bourdon, cardiologue du Club Cœur et Santé a comporté

  • une mise au point sur la législation actuelle et à venir concernant les DAE (implantation, maintenance…),
  • et sur les objectifs de formation du public, et en particulier des élèves et sur la situation du parc des DAE en France (*),
  • une présentation des modalités de surveillance des DAE installés dans les communes de la Déodatie (**),
  • et s’est terminé par des échanges entre les différents participants.

 

(*) Diaporama de l’intervention de Jean-Louis Bourdon : Rencontre des Correspondants DÉFIDÉO-Anould-16 octobre 2018

(**) Document présenté par Nathalie Vinot : GUIDE DE SUIVI DEFIBRILLATEUR