Auteur - Club Cœur et Santé de Saint-Dié

Une trentaine de personnes formées à la prise en change de l’arrêt cardiaque le 25 mai

Apprentissage du massage cardiaque sur un mannequin Mini Anne le 25 mai 2023

La session de printemps de la formation à la prise en change de l’arrêt cardiaque du jeudi  25 mai a rassemblé une trentaine de personnes à l’Espace Mitterrand, encadrées par 6 personnes du club Coeur et Santé (cardiologue, infirmière et titulaire du PSC1). Quinze personnes avaient dû se désister dans les jours précédents, la plupart pour des problèmes de santé.

Dans son introduction, le cardiologue du club a rappelé le pronostic très péjoratif d’un arrêt cardiaque : la survie n’est actuellement que 5 à 6 %, sauf si un témoin appelle les secours et pratique un massage cardiaque immédiatement et qu’il a accès à une défibrillateur dans les toutes premières minutes. Dans ce cas la survie est considérablement augmentée de 34%. Dans des situations très favorables comme dans les aéroports ou les casinos de Las Végas, on observe même des taux de survie de 5 à 70%.

Le DAE récemment installé à la gare de Saint-Dié

Après la présentation d’un diaporama sur la problématique de l’arrêt cardiaque et les gestes qui sauvent suivi d’une démonstration par des membres du club de la prise en charge d’un arrêt cardiaque, chaque participant, guidé par une vidéo a pu passer à la la partie pratique de la formation sur un mannequin Mini Anne.

Pour être pleinement efficace, il été recommandé de renouveler cette formation et surtout de la compléter par le diplôme de PSC1 (Premiers Secours Civiques de niveau 1) délivré par les organismes de secourisme.

La prochaine session aura lieu le jeudi 23 novembre 2023. Entre temps d’autres initiations du club sont prévues en juin à Bruyères à la demande du service jeunesse de la ville, à Nayemont-les Fosses à l’initiative de la mairie et dans une classe intégrée au sein de l’AVSEA suite à un contact avec l’enseignante. A l’automne, une formation est programmée à La Bourgonce à la demande du maire de la commune.

Retrouvez le diaporama de cette session : Arrêt cardiaque-Saint-Dié-25-5-2023

Le club Coeur et Santé de Saint-Dié au Parcours du Coeur d’Anould

Le stand des inscriptions

Comme il en a pris l’habitude, le club Coeur et Santé de Saint-Dié a participé ce dimanche après-midi au Parcours Coeur d’Anould organisé sur les hauteurs du Col du Plafond par  par la GETA (Gymnastique d’Entretien Tous Âges) de la commune.

La photo avant le départ de cette édition 2023

Deux circuits de 5 et 10 km étaient proposés sur lesquels les vingt membres du club se sont repartis en deux groupes.

Le grand circuit allait jusqu’au carrefour des 7 chemins en passant par Le Chapelet et l’ancienne colonie Jeanne d’Arc de Dombasle sur les hauteurs des Gouttes.

L’ancienne colonie Jeanne d’Arc qui a accueilli des jeunes dombaslois de 1951 à 2011

Le retour se fait sur le GR 533 où se rejoignent les deux circuits vers le Carrefour de la Vierge, puis la Vierge de Hennefête située sur la commune de Corcieux.

Le monument de la Vierge de Hennefête érigé par les Forfelets en 1919 suite à la Grande Guerre et inauguré le 20 juin 1920

Budget participatif de la ville de Saint-Dié : dépôt d’un projet d’implantation de défibrillateurs accessibles 24 h sur 24 par le club Coeur et Santé

Les 3 gestes qui sauvent

Alors que chaque année une quinzaine de personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque à Saint-Dié, le club Coeur et Santé a déposé le lundi 29 mai, dans le cadre du budget participatif, un projet d’implantation de défibrillateurs accessibles 24 h sur 24.

Un sujet encore plus d’actualité cette année dans notre ville puisque le thème du prochain Festival International de Géographie est « Urgences ».

DAE dans son boitier

Pour devenir une réalité, ce projet devra d’abord faire partie de ceux retenus par l’équipe municipale, puis être choisi par les Déodatiens.

Voici le projet présenté par notre club.

Proposition du Club Cœur et Santé de Saint-Dié-Mai 2023 : « Des défibrillateurs accessibles au public 24 h sur 24 pour réduire la mortalité par arrêt cardiaque inopiné à Saint-Dié »

Etat des lieux et propositions

Depuis le 4 mai 2007, chacun a le droit d’utiliser un DAE (Défibrillateur Automatisé Externe) s’il est témoin d’une personne victime d’un arrêt cardiaque (AC).

Avant la mise en place des DAE accessibles au public, le pronostic était catastrophique (2 à 3 % de survie, soit 97 à 98 % de mortalité) alors que les véhicules de secours (SMUR et Pompiers) disposaient déjà d’un tel équipement.

Alors que chaque minute qui passe c’est 10% de survie en moins pour la victime, le délai moyen d’intervention des secours est en moyenne d’une dizaine de minutes. Pour améliorer le pronostic, il est donc indispensable de former le public aux gestes qui sauvent et de mettre à sa disposition des DAE.

Ainsi, actuellement grâce à l’action des premiers témoins (appel des secours spécialisés et massage cardiaque associés éventuellement à l’utilisation d’un DAE) le pronostic s’est légèrement amélioré (6 à 7 % de survie, soit une mortalité de 93 -94 %). Bien entendu, ces résultats ne sont pas satisfaisants.

Pourtant, les études récentes montrent que la survie est de 35,9 % (soit 74,1 % de mortalité) si un massage cardiaque et une défibrillation sont réalisés dans les premières minutes.

La législation a évolué ces dernières années et a rendu obligatoire l’installation d’un DAE dans les établissements recevant du public (ERP). Mais on sait que 75-80 % des AC surviennent à domicile, de jour comme de nuit. C’est pour cette raison qu’il est indispensable que les collectivités installent des DAE accessibles au public 24 h sur 24 (10 à 15 % surviennent sur la voie publique ou dans les lieux publics et les sportifs ne représentent que 1% des AC).

En 2007, suite au décret du 4 mai, le club Cœur et Santé a lancé le projet Défidéo, maintenant porté par le Pays de la Déodatie et en 2023 plus de 140 DAE en accès public 24 heures sur 24 ont été installés, mais un seul l’a été à Saint-Dié.

En 2010, en partenariat avec le Dr Anne Claudon, chef du service des Urgences et du SMUR, au vu de la cartographie des arrêts cardiaques, nous avons proposé un plan d’implantation d’une vingtaine d’appareils à Saint-Dié. Il a été remis au maire de l’époque, Christian Pierret et a été également fourni à son successeur David Valence en 2014, lorsque nous lui avons présenté le projet Défidéo en tant que président du Pays de la Déodatie (document ci-dessous).

Nos propositions d’implantation de DAE pour la ville de Saint-Dié en 2010

Actuellement, on trouve un DAE dans 9 bâtiments municipaux : 4 gymnases (Michel Plinguier, René Perrin, POJC, Madeleine et Léo Lagrange) et 5 maisons de quartiers (La Bolle, Le Villé, Marzelay, Foucharupt et Robache).

Récemment la SNCF en a installé un sur le quai de la gare.

Mais tous ces appareils ne sont accessibles que pendant les heures d’ouverture de ces bâtiments et donc inaccessibles la majorité du temps.

Jusqu’au début de cette année notre ville ne disposait que d’un seul DAE, implanté derrière la mairie (*).

Si l’on veut réellement améliorer le pronostic de nos concitoyens victimes d’un AC, il serait nécessaire

-que les 9 DAE actuellement installés dans des bâtiments municipaux soient déplacés à extérieurs de ceux-ci et deviennent ainsi également accessibles en permanence pour les habitants des quartiers où ils sont implantés,

-et que tous les quartiers qui ne disposent pas encore d’un tel appareil en soient équipés, en commençant par ceux où il y a un bâtiment public susceptible de l’accueillir : Centre social de Saint-Roch, Espace Louise Michel, Espace François Mitterrand, Espace Georges Sadoul et l’un des bâtiments de Kellermann (KAFE, Centre Social Lucie Aubrac ou La Nef).

Quel coût ? :

Voici les données issues des dernières commandes réalisées par le Pays de la Déodatie fin 2022

Budget total : 16 447,40 €

1- Pour les 9 DAE à installer en extérieur : 7385 €

un boitier chauffant et un  transformateur : 739 € (prix catalogue, en sachant que le Pays a obtenu une remise pour ses derniers achats),

un grand panneau d’information sur l’arrêt cardiaque : 81.60 € TTC. Il permet d’informer le public sur le DAE et les gestes qui sauvent (évaluer l’état d’une personne victime d’un malaise, appeler les secours, pratiquer un massage cardiaque et utiliser un DAE).

Le document ci-dessous est le modèle proposé par le club Cœur et Santé au Pays de Déodatie depuis 2010 (version de 2019 à actualiser : texte sur les partenaires qui participeront à la formation et leurs logos).

Panneau explicatif apposé à côté de chaque défibrillateur implanté en 2019 dans le cadre du projet Défidéo

2 – Pour 5 nouvelles implantations : 9062,40 €

un kit complet (DAE avec 2 jeux d’électrodes et carte mémoire SD, sacoche, trousse pour ciseaux, rasoir, gants et compresse, boitier chauffant et son transformateur et 5 petits panneaux de signalétique) : 1 730.88 TTC,

– et le grand panneau d’information sur l’arrêt cardiaque : 81.60 € TTC

En outre, il faudra organiser une campagne de formation du public

sur les gestes qui sauvent à laquelle le Club Cœur et Santé peut contribuer comme il le fait depuis 1995 auprès des élèves et du grand public à Saint-Dié et dans différentes communes de la Déodatie, en partenariat avec les associations locales de secourisme. Ces actions se sont toujours faites de façon bénévole.

Le Club Cœur et Santé pourra également mettre à disposition gratuitement les dépliants de la Fédération Française de Cardiologie sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque.

Notre projet au format PDF :  Budget participatif-Proposition du Club Coeur et Santé de Saint-Dié-Mai 2023

(*) Il y a un deuxième DAE en accès libre qui est installé sur le mur de la Maison de la Solidarité, rue d’Amérique, à l’initiative du Pays de la Déodatie.

Nouvelle session de formation à la prise en charge d’un arrêt cardiaque le jeudi 25 mai

Mise à jour du 25 à midi : suite à des désistements, il reste encore quelques places.

Formation pour les adultes le jeudi 24 novembre 2022

L’arrêt cardiaque en quelques chiffres :

  • 40 à 50 000 par an,
  • 75% surviennent à domicile,
  • Si rien n’est fait, la personne va décéder,
  • Chaque minute qui passe, c’est 10% de survie en moins,
  • Actuellement, il n’y a que 5-6% de survie,
  • Les gestes qui sauvent sont à faire dans les premières minutes, en attendant l’arrivée des secours.

Chacun de nous peut se retrouver face à un arrêt cardiaque.

Et, face à cette situation, il est important de pratiquer les bons gestes.

Et vous, connaissez-vous les gestes qui pourraient vous permettre de sauver une vie ?

Affiche Arrêt cardiaque 1 vie 3 gestes

Les trois gestes qui sauvent

Nous pouvons vous aider à les apprendre lors de la formation aux gestes qui sauvent organisée par le club Coeur et Santé de Saint-Dié le jeudi 25 mai à 18 h 15 à l’Espace Mitterrand (durée 2 heures).

Cette formation est gratuite, mais le nombre de place étant limité, il nécessaire de s’inscrire en utilisant le formulaire de contact ci dessous.

L’expérience montre qu’il est indispensable de renouveler rapidement cette formation. Même si vous en avez déjà bénéficié, n’hésitez pas à vous inscrire à nouveau.

Marche du vendredi 5 mai sur les hauts de Ban-de-Laveline avec la sortie à Sorémont

Le groupe au Belvédère de Sorémont avec le point de vue sur Saint-Dié.

Sous la conduite de Marie-Reine Kosniewski, la douzaine de personnes présentes le 5 mai pour cette quatrième marche du vendredi a pris « de la hauteur ».En effet, le départ de cette sortie avait lieu au parking de Sorémont, situé au-dessus de Québrux, un hameau de Ban-de-Laveline, à 680 m d’altitude.

La marche a débuté par un « échauffement » avec un aller et retour jusqu’au belvédère de Sorémont qui offre une belle vue sur le village de Ban-de-Laveline situé en contrebas (altitude : 403 m) avec à l’horizon et dominant Saint-Dié (310 m), les massifs de l’Ormont à droite (900 m) et du Kemberg à gauche (761 m) où le club était le premier mai pour la marche organisée par le Club Vosgien.

Photo au belvédère de Sorémont le 5 mai 2023 qui montre que la forêt du secteur est constituée en majorité de feuillus

Après cette mise en jambe, le groupe a pu entreprendre la lente et longue montée du chemin forestier menant au chalet du Gros sapin, à 785,28 mètres d’altitude, un chiffre d’une précision inhabituelle ! Contrairement à ce que le nom du chalet pourrait faire croire, la forêt du secteur est en fait constituée en majorité de feuillus.

Le Chalet du Gros Sapin

C’est dans ce secteur que sont apparues les premières gouttes de pluie, d’abord délivrées avec parcimonie puis de façon plus généreuse, mais sans pour autant altérer la bonne humeur du groupe…

La marche se poursuit jusqu’au Mézé (860 m) d’où l’on peut rejoindre le col de Sainte-Marie ou le Violu, lieu de combats lors de la première guerre mondiale.

La pélerine est devenue utile pour la deuxième partie de la marche.

Cela ne sera pour aujourd’hui puisque notre guide nous dirige vers la longue descente, parfois très raide, qui conduit jusqu’aux deux dernières maisons du hameau de Lauterupt (600 m) avec leurs beaux linteaux en grès sculptés. Vous pourrez chercher sur la photo ci-dessous les fautes de français et de typographie dans celui du haut !

Linteaux sculptés à Lauterupt.

Ensuite, il ne reste plus qu’à effectuer la « petite » montée qui nous ramène à Sorémont.

Dans la descente vers Ban-de-Laveline, il est possible de faire une halte à la chapelle Sainte-Claire construite au dessus de Québrux.

La petite chapelle Sainte-Claire au dessus de Québrux

Bien plus petite que son homonyme de Charémont à Frapelle, elle reste fermée mais on peut apercevoir l’autel au travers du cœur découpé dans la porte en bois. Par la petite fenêtre latérale on voit une ancienne photo sur le mur situé en face.

L’autel de la chapelle Sainte-Claire de Québrux

Sur le site de la commune de Ban-de-Laveline on apprend que « en 1770, un habitant de Hautgoutte, Nicolas NOEL, en vertu d’une promesse qu’il avait faite s’il recouvrait la vue, construisit une chapelle à Sainte-Claire. Cette chapelle était située à l’époque près de la source du même nom.

Elle fut remplacée vers le milieu du XIXème siècle, par la chapelle actuelle, située plus près du chemin qui rendait son accès plus facile. Construite et entretenue par les habitants de Hautgoutte, la petite chapelle a été restaurée par un groupe de paroissiens de Ban-de-Laveline et des environs. Les deux statuettes en bois qui l’ornaient, représentant Sainte-Claire et Saint-Nicolas y sont déposées soit le premier ou soit le deuxième dimanche d’août pour le pèlerinage annuel à Sainte-Claire.

La source qui coule en contre-bas était connue depuis très longtemps ; un écrit du XVIIIème siècle parle de la « bénite fontaine » où on allait se laver les yeux en invoquant Sainte-Claire.

En 1914, les combats du Violu coûtèrent la vie à de nombreux chasseurs alpins. On enterra leurs corps à l’ombre de cette chapelle. Ils furent rendus à leurs familles dès le retour de la paix » .